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17/01/2013

Centrale nucléaire de Fessenheim : fermeture que dans 5 ans

Pierre-Franck Chevet, nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a indiqué que l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne des centrales nucléaires françaises en activité, nécessitera environ 5 ans.

Contrairement à une mise à l'arrêt provisoire pour raisons de sécurité, "arrêter définitivement un réacteur nécessite des procédures lourdes, équivalentes à celles qui ont prévalu à sa création, soit environ cinq ans" avant qu'un décret puisse être pris par le gouvernement, a expliqué ce mardi 15 janvier Pierre-Franck Chevet, nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), lors d'une rencontre avec les médias....extrait usine nouvelle 15/01/13

11/01/2013

Le portable, dangereux pour la santé? Le débat est encore relancé

SANTE - Plusieurs scientifiques internationaux ont rendu un rapport alarmiste lundi sur les impacts sanitaires liés à l'usage massif du mobile et des technologies sans fil...

Nouvelle alerte contre les ondes. Le Parisien rapporte ce mardi une étude alarmiste menée par plusieurs scientifiques de différents pays. Ces médecins ont analysé 1.800 études réalisées ces cinq dernières années sur les effets des champs électromagnétiques. Leur conclusion? Il «existe un risque accru de développer un gliome (une tumeur cérébrale maligne) avec l’usage du portable».  Dans leur rapport commun, baptisé «Bio Initiative», ces scientifiques vont même jusqu’à établir un lien entre radiofréquences et accroissement du risque de symptômes autistiques. Pour eux, il devient «urgent d’abaisser les seuils d’exposition aux ondes et aux technologies sans fil pour les personnes atteintes d’autisme, les enfants, les futurs parents et pendant la grossesse».

Les mêmes scientifiques avaient publié un premier rapport en 2007 pointant les dangers du portable, des antennes-relais et des connexions Wi-Fi. Un rapport vivement critiqué par l’Agence française de sécurité sanitaire qui dénonçait un «registre militant» et «pas du tout objectif», souligne Le Parisien.  Celle-ci avait toutefois recommandé en 2009 de «réduire l’exposition du public» aux ondes. 

Le 31 janvier, une proposition de loi visant à réduire les risques liés aux ondes électromagnétiques, déposée par le groupe écologiste, doit être étudiée à l’Assemblée nationale......extraits 20 minutes

08/01/2013

Mesures d’urgence pour la relance de la filière photovoltaïque française

Delphine BATHO, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a présenté aujourd’hui un ensemble de mesures visant à atteindre le développement annuel d’au moins 1 000 mégawatts de projets solaires en France en 2013, conformément aux décisions prises dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre dernier.

Le gouvernement a décidé ainsi de doubler les volumes cibles pour le photovoltaïque (1000 mégawatts/an) comparé aux mesures prises suite au Grenelle de l’environnement par le précédent Gouvernement (500 mégawatts/an).
 

1) Grandes installations : soutien aux technologies françaises innovantes



La Ministre a transmis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) les conditions du prochain appel d’offres pour les grandes installations photovoltaïques (d’une puissance supérieure à 250 kilowatts). Cet appel d’offres, d’un volume de 400 mégawatts, sera destiné à parts égales :
- Aux technologies innovantes : photovoltaïque à concentration et photovoltaïque avec suivi du soleil ;
- Aux technologies matures sur ombrières et sur toitures.

Concernant les centrales au sol, l’appel d’offres privilégiera le développement sur des sites dégradés (friches industrielles, anciennes carrières ou décharges etc.) pour éviter les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles.

L’appel d’offres valorisera la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement et du climat ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation. Ces critères ont vocation à soutenir la filière solaire française dans un contexte de concurrence déloyale.

Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013, ciblant notamment d’autres technologies innovantes dans le domaine solaire.

2) Installations de taille moyenne : évolution des critères de l’appel d’offres

Delphine BATHO a décidé de la suite à donner à l’appel d’offres automatique dédié aux installations sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 250 kilowatts. Les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants en termes de retombées industrielles, cet appel d’offres sera poursuivi avec des conditions améliorées pour un volume global de 120 MW sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts. Outre le prix, l’appel d’offres accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques.
 

3) Petites installations : bonification du tarif d’achat en fonction du lieu de fabrication

La Ministre a signé aujourd’hui les arrêtés tarifaires pour les petites installations sur toiture (d’une puissance jusqu’à 100 kilowatts), entérinant le doublement des volumes cibles de 200 à 400 mégawatts par an :
- La grille tarifaire sera simplifiée pour mettre fin à la distinction faite entre installations selon l’usage du bâtiment.
- Les tarifs d’intégration simplifiée au bâti seront augmentés de 5%.
- Tous les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques pour prendre en compte les différences de coût observées.
- Le tarif T5 dédié aux autres installations sera baissé de 20% mais également assorti de la bonification d’au plus 10%, afin de privilégier le développement des installations créatrices d’innovation et de développement local.

L’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10 000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est maîtrisé et estimé entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage.

Un travail à court et moyen terme va être engagé avec les acteurs de la filière sur l’amélioration du financement des entreprises, la structuration de la chaîne de valeur, l’innovation et les choix technologiques du prochain appel d’offres. Un répertoire des entreprises industrielles de la filière photovoltaïque française sera mis en ligne le 1er février afin de faciliter l’information du grand public.

Ces décisions constituent une réponse d’urgence pour le développement de la filière solaire en France, au moment où notre pays s’engage dans le grand chantier de la transition énergétique. Le débat national sur la transition énergétique permettra de définir un cadre prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie solaire et des autres énergies renouvelables dans la perspective de l’objectif fixé par le Président de la République à l’horizon 2025.

 Télécharger le communiqué de presse (PDF - 139 Ko)

Télécharger le dossier de presse (PDF - 728 Ko)
source ministère de l'environnement

 

Les mesures de soutien

400 MW : Objectif annuel pour les "installations résidentielles" et les toitures de moins de 1000 m2, soit un doublement des 200 MW ciblés actuellement.

 400 MW : Objectif du nouvel appel d'offres lancé début 2013 pour les grandes installations (plus de 2 500m2) et les centrales au sol : 200 MW pour les technologies innovantes (dont les installations avec suivi de soleil) et 200 MW pour les technologies matures (installations sur ombrières de parking et sur bâtiments).

 + 10 % : Bonification maximum sur les tarifs de rachat pour les installations « made in Europe ». La valeur des tarifs d'achat est majorée de 5 % si toutes les étapes du processus de transformation des plaquettes de silicium aux cellules des modules photovoltaïques, ou si « toutes les opérations de soudage des cellules, d'assemblage et de lamination des cellules » et de tests électriques des modules photovoltaïques ont été réalisées sur un site de production installé au sein de l'espace économique européen. Si les deux conditions sont vérifiées, la bonification atteint 10 %.

 - 20 % : Diminution du tarif de rachat pour les grandes installations « non intégrées au bâti », avec possibilité de bénéficier de la bonification de 10%.

 + 5 % : Revalorisation du tarif de rachat pour les « petites installations » incorporées à la toiture du bâtiment.

 Raccordement : Mise en place d'un groupe de travail sur les schémas régionaux de raccordement.

 Information : Mise en ligne au 1er février d'un répertoire des entreprises de la filière française afin de faciliter l'information.

30/12/2012

Le combat des apiculteurs contre les pesticides continue

A défaut de faire figure de bonne année pour les abeilles – toujours aussi menacées –, 2012 s'achève au moins sur deux raisons d'espérer pour les apiculteurs français : le classement de leur ennemi, le frelon asiatique, au rang des espèces envahissantes et nuisibles. Vespa velutina est un redoutable prédateur des colonies d'abeilles. Le classement promis par le gouvernement à l'occasion du congrès de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), à Agen, en octobre, devrait être effectif début 2013. Comme le nouveau "plan abeilles", élaboré par le ministère de l'agriculture.

Ses contours demeurent encore flous. Il est toutefois peu probable qu'il décrète un branle-bas de combat général contre les pesticides, dont les apiculteurs n'ont pourtant de cesse de démontrer les ravages. Le 6 décembre, ils ont remporté une nouvelle manche contre le Cruiser OSR de Syngenta, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, dont la substance active, le thiaméthoxam, est accusée, même à faible dose, de faire perdre le nord aux butineuses qui s'égarent et ne retrouvent plus leurs ruches. Le Conseil d'Etat a alors rejeté le pourvoi de Syngenta sur l'interdiction définitive du pesticide, annoncée en juin par le gouvernement.

"10 800 FOIS PLUS TOXIQUE LE DDT"

Si le Cruiser est interdit sur le colza, il continue cependant d'être autorisé sur les immenses superficies de maïs. De même, le Gaucho, un autre insecticide, n'est plus en usage pour le tournesol et le maïs, mais est toujours de mise pour le blé et la betterave, alors qu'il est "7 297 fois plus toxique pour les abeilles que le DDT", assure le président de l'UNAF, Oliver Belval. Quant à la deltaméthrine, une substance active "10 800 fois plus toxique le DDT", on la retrouve dans trente-cinq pesticides différents (notamment le Proteus de Bayer), dont une bonne dizaine est destinée au colza.......extraits lemonde

29/12/2012

Retrait de 400 000 éthylotests par la Direction de la Concurrence et report de la date d'application de sanction en cas de non-dispostion par les automobilistes en cliquant ci-dessous

cp_ethylotests211212.pdf

23/12/2012

Le changement climatique est déjà visible dans toute l'Europe

Comme le montre le rapport intitulé «Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012en» (Changement climatique, impacts et vulnérabilité en Europe), on a observé en Europe des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation de ces dernières en Europe du Nord. La calotte glaciaire du Groenland fond, de même que les glaces de l’Océan Arctique et de nombreux glaciers en Europe. Le manteau neigeux a diminué et une grande partie du permafrost s’est réchauffée.

Ces dernières années, des évènements climatiques extrêmes tels que vagues de chaleur, inondations et sécheresses ont entraîné des dommages de plus en plus coûteux en Europe. Il convient certes de disposer de davantage de preuves pour déterminer la part du changement climatique dans cette tendance, mais l'augmentation des activités humaines dans les zones à risque a été un facteur clé. L'évolution future du climat devrait augmenter cette vulnérabilité, car les évènements extrêmes devraient devenir plus intenses et plus fréquents. Si les sociétés européennes ne s'adaptent pas, le coût des dommages devrait, selon le rapport, s'accentuer.

Le rapport souligne que certaines régions seront moins à même de pouvoir s'adapter au changement climatique que d'autres, en partie à cause des disparités économiques en Europe. Les effets du changement climatique pourraient renforcer ces inégalités.

Comme Mme Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE, l’a déclaré: «le changement climatique est une réalité à l’échelle mondiale, son étendue et sa rapidité deviennent sans cesse plus évidents. Ceci signifie que tous les acteurs de l'économie, y compris les ménages, doivent s'adapter ainsi que réduire leurs émissions.»

Observation du changement climatique et projections - quelques résultats clés

La dernière décennie (2002–2011) a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec des températures du sol supérieures de 1,3°C à la moyenne de l’ère préindustrielle. Diverses projections modélisées montrent que la température moyenne de l'Europe pourrait être de 2,5 à 4°C plus élevée dans la seconde moitié de ce siècle par rapport à la moyenne enregistrée de 1961 à 1990.

Les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus longues, et ont causé des dizaines de milliers de décès au cours de la dernière décennie. Le rapport souligne que l'augmentation prévue de ces vagues de chaleur pourrait accroître le nombre de décès qui en découlent dans les prochaines décennies, à moins que les sociétés ne s'adaptent. En revanche, le nombre de décès causés par le froid devrait diminuer dans de nombreux pays.

Si les précipitations diminuent dans les régions méridionales, il est établi dans le rapport qu'elles augmentent en Europe septentrionale. Ces tendances devraient se poursuivre. Le changement climatique devrait augmenter la fréquence des débordements des cours d’eau et rivières, surtout dans le nord de l'Europe, car l'augmentation des températures intensifie le cycle de l'eau. Il est cependant difficile de discerner l'influence du changement climatique dans les données historiques concernant les inondations dans le passé.

L'assèchement des cours d’eau et rivières semble être devenu plus sévère et fréquent en Europe méridionale. Le débit minimal devrait diminuer notablement en été en Europe du Sud, mais aussi dans d'autres régions de l'Europe, à divers degrés.

L'Arctique se réchauffe plus vite que les autres régions. En 2007, 2011 et 2012, on a enregistré une diminution très importante des glaces de l’Océan Arctique, environ la moitié de l'étendue minimale constatée dans les années 1980. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a doublé depuis les années 1990, avec une perte annuelle moyenne de 250 milliards de tonnes de 2005 à 2009. Les glaciers des Alpes ont perdu environ les deux tiers de leur volume depuis 1850 et cette tendance devrait se poursuivre.

Le niveau des mers s'élève, ce qui augmente le risque d'inondations côtières lors de tempêtes. Le niveau moyen des mers a augmenté de 1,7mm par an au cours du XXe siècle, et de 3mm par an au cours des dernières décennies. Les projections varient énormément, mais il est probable que la montée du niveau des mers au cours du XXIe siècle dépassera celle du siècle précédent. .....

Il est souligné dans le rapport qu'outre les impacts résultant de la chaleur, d'autres effets sur la santé humaine sont également importants. Le changement climatique intervient dans la propagation de certaines maladies, il permet par exemple à la tique Ixodes ricinus de se développer plus au nord, et le réchauffement pourrait aider certains moustiques et phlébotomes vecteurs de maladies infectieuses à mieux s'adapter à certaines régions d'Europe. La saison des pollens est plus longue et commence 10 jours plus tôt qu'il y a 50 ans, ce qui affecte également la santé humaine.

De nombreuses études ont constaté d'importants changements dans les caractéristiques des végétaux et des animaux. Par exemple, la floraison des plantes survient plus tôt dans l'année, tout comme le développement du phytoplancton et du zooplancton dans les eaux douces. D'autres animaux et végétaux migrent vers le nord ou en altitude car leur habitat se réchauffe. Mais la vitesse de migration de bien des espèces est insuffisante par rapport à celle du changement climatique, ce qui pourrait conduire à leur disparition.

Si l'Europe du Sud devrait disposer de moins d'eau pour l'agriculture, les conditions pourraient s'améliorer dans d'autres régions. Pour certaines cultures, la saison de croissance s'est allongée en Europe et cette évolution devrait se poursuivre, selon les projections,  parallèlement à l'expansion de cultures de saison chaude sous les latitudes plus septentrionales. Cependant, les rendements devraient diminuer pour certaines cultures en raison des vagues de chaleur et des sécheresses en Europe centrale et du Sud.

Avec l'augmentation des températures, la demande de chauffage  a également diminué, ce qui permet des économies d'énergie. Cependant, ce facteur doit être comparé avec l'augmentation de la demande d’énergie pour la climatisation durant les étés plus chauds.......extraits eea.europa

18/12/2012

A voir ce soir mardi 18 Décembre à 20 H 50 sur ARTE : jouets toxiques

Phtalates, métaux lourds, colorants azoïques : les cadeaux de Noël ont souvent un arrière-goût chimique. Alors que les cancers infantiles, les allergies et les problèmes de fertilité ne cessent de progresser, des experts et des représentants d'associations de consommateurs livrent des clés de compréhension. Sur quelles expérimentations et quelles observations in vivo les législateurs se fondent-ils pour fixer les seuils de tolérance ? Evolution des connaissances scientifiques, différences réglementaires selon les pays, nouvelles normes européennes : la complexité juridique entretient l'incertitude et laisse une marge de manoeuvre aux fabricants indélicats.

voir la vidéo sur le site arte en cliquant ICI

15/12/2012

Quel est le sapin de Noël le plus respectueux de l'environnement ?

La présence d'un sapin de Noël dans la maison est un élément essentiel de la fête, et une tradition bien ancrée. Toutefois, cette tradition donne lieu à quelques interrogations concernant le respect de l'environnement. 

En 2011, 19,3% des foyers français ont fait l'acquisition d'un sapin naturel (ce qui représente 5,5 millions de sapins) et 3,6% ont opté pour un sapin artificiel. 84,6% des acheteurs préfèrent donc le sapin naturel, qui se vend en moyenne 24,70 euros. Le marché du sapin de Noël naturel a enregistré, en 2011, un chiffre d'affaires de 137 millions d'euros (+ 11 % par rapport à 2010).

Le sapin naturel est-il vraiment respectueux de l'environnement ? 

Le cycle de vie d'un sapin de Noël de taille moyenne est de 7 à 10 ans, alors qu'il n'est utilisé que quelques semaines. Il est du coup légitime de se demander si la tradition peut vraiment justifier cette pratique. Quels sont les impacts environnementaux du sapin de Noël ? 

L'Association Française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN) promeut l'achat de sapins naturels français, issus d'une production agricole « raisonnée et contrôlée ». En effet, contrairement aux idées reçues, le sapin de Noël naturel n'est plus arraché sauvagement dans la nature. La grande majorité des sapins est cultivée sur une vaste superficie (environ 5000 ha en France) qui s'étend essentiellement dans le Morvan (Bourgogne) et en Franche-Comté.
En ce qui concerne l'utilisation des sols, ceux destinés à la plantation des épicéas sont à l'origine inadéquats pour l'agriculture, car acides. La plantation de sapins permet donc de revaloriser certains sites délaissés, des friches non exploitables. Ainsi, le sapin de Noël n'entraîne pas de déforestation, puisqu'il est cultivé spécialement pour l'occasion.
Toutefois, l'épicéa perd quasiment toutes ses aiguilles au bout de deux semaines, c'est pourquoi cette espèce a perdu beaucoup de terrain face au sapin de Nordmann, "l'espèce la plus achetée par les Français en raison de son beau vert luisant, de ses aiguilles souples qui ne piquent pas et surtout qui restent longtemps sur l'arbre" (AFSNN). Malheureusement, le sapin de Nordmann n'est pas toujours cultivé en France et provient des pays de l'Est et du Danemark : la vigilance s'impose lors de l'achat.

D'ailleurs, la nouvelle présidence de la République a commandé un sapin de Nordmann de 10 mètres de haut, qui a été cultivé dans la Nièvre (Morvan). Il sera dressé dans la cour d'honneur de l'Élysée et illuminé le 14 décembre par la première dame, Madame Valérie Trierweiler.

Toutefois, la monoculture a l'inconvénient d'être très pauvre en biodiversité, et les plantations polluent les nappes phréatiques à cause de l'emploi de produits phytosanitaires. Sur ce point, les producteurs ont fait des efforts significatifs, puisqu'ils utilisent cinq fois moins de pesticides qu'il y a 10 ans. Une convention a été signée en 2003 entre l'AFSNN et le Parc naturel régional du Morvan pour le développement environnemental de la filière. Malgré tout, de nombreux producteurs, dans un souci de rentabilité, continuent d'employer une quantité importante de pesticides (herbicides, insecticides...) Le diazinon, l'un des pesticides utilisés, constituent un poison parfois mortel pour les oiseaux, les poissons mais aussi les êtres humains. En cas de pluie, il s'infiltre dans le sol et contamine la nappe phréatique.

L'AFSNN souligne des aspects évidemment plus positifs pour l'environnement : d'une part, le sapin séquestre les émissions de gaz à effet de serre, puisque l'arbre a besoin de CO2 lors de sa croissance. D'autre part, il peut être recyclé de manière relativement écologique : biodégradable, il peut être transformé en copeaux de bois ou composté. Bien sûr, la collecte de déchets comme l'exploitation du compost nécessitent un transport motorisé. D'où l'importance de privilégier les circuits de distribution courts, à toutes les étapes de la vie du sapin, faute de quoi son bilan carbone en serait impacté significativement.

Enfin, la culture de sapins améliore la stabilité des sols grâce à son système racinaire qui rend le sol moins lisse et donc plus perméable, limitant le ruissellement et donc les glissements de terrain et les inondations. Ce sont d'une manière générale les effets positifs d'un couvert forestier sur les sols.

La filière du sapin de Noël génère 1000 emplois permanents mais aussi 5000 emplois saisonniers : elle concourt ainsi à la création d'emplois.

En résumé, la culture du sapin de Noël présente des avantages comme des inconvénients pour l'environnement. Le sapin naturel pourrait devenir une solution plus écologique avec le développement de solutions alternatives pour changer les pratiques culturales et les rendre plus respectueuses de l'environnement.

Faut-il préférer le sapin artificiel ?

Le sapin artificiel (qui imite le sapin naturel dans sa texture et ses couleurs) dure certes plus longtemps que le sapin naturel, mais pas suffisamment pour présenter un avantage sur le plan environnemental, puisque les français le changent en moyenne tous les trois ans (et produisent ainsi beaucoup de déchets !). Il ne s'agit donc pas d'une solution plus écologique.

De plus, un sapin artificiel est fabriqué avec des matières premières non renouvelables, comme le plastique, produit à partir du pétrole. Il n'est pas biodégradable et son incinération en fin de vie dégage des vapeurs nocives pour l'environnement et l'être humain. Enfin, son transport nécessite une grande quantité de ressources puisqu'il vient souvent de pays asiatiques. 

Si vraiment vous optez pour un sapin artificiel, prenez le de bonne qualité afin de le conserver le plus longtemps possible, vous réduirez ainsi votre production de déchets ! 

Que faire de son sapin après les fêtes ?

Pour ceux qui souhaitent replanter leur sapin, c'est possible, à condition d'en choisir un avec des racines intactes. Pour maximiser ses chances de reprise, il est important de prendre quelques précautions. Dans la maison, le sapin ne doit pas être placé trop près de sources de chaleur ni dans une pièce chauffée à plus de 17°C, et les aiguilles doivent être régulièrement brumisées pour ne pas se dessécher. Avant d'être intégré dans le jardin, il doit être placé quelques jours dans une pièce non chauffée. Pour le replanter, il faut éviter un jour de gel, imbiber la motte pendant un quart d'heure, ajouter du terreau et de la terre de bruyère dans le trou creusé et arroser copieusement la base du sapin une fois qu'il est replanté. 

Pour les autres, deux solutions : le compostage (si le sapin n'a pas reçu de produits nocifs tels que la neige artificielle) ou la conversion du sapin en bois de chauffe (à condition de le faire sécher au préalable). 

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Faire son sapin soi-même : quelques idées 

Pour les créatifs, il existe mille façons de concevoir soi-même son sapin de Noël sans causer de dommages à l'environnement. Ainsi, Déconome ou l'agence My Home Design proposent de très nombreuses astuces sur leurs blogs pour créer un sapin avec les moyens du bord : en collant des enveloppes au mur ; en dessinant un sapin avec du masking tape, ce fameux ruban autocollant, uni ou à motifs, qui se décolle et se recolle à l'infini. Vous pouvez également le dessiner avec des punaises et une longue guirlande électrique, des photos agencées pour former un sapin, des ficelles, du carton peint, du bois, des livres, coller un sapin adhésif au mur... extraits planeteinfo

24/11/2012

Les deux tiers des arbres dans le monde sont menacés de dépérissement

Les forêts, poumons de la Terre, sont menacées de dépérissement. Les arbres se montrent beaucoup plus vulnérables à la sécheresse que ce que les scientifiques imaginaient. Quand ils manquent d'eau, ils font des embolies : des bulles d'air obstruent les vaisseaux de transport de la précieuse sève des racines à leurs cimes. Un dessèchement fatal les guette. Toutes les espèces sont concernées : feuillus ou conifères. Tous les climats également : humides ou secs.

Pour la première fois, une vaste étude internationale jette un regard global sur ce phénomène. Sur plus de 220 espèces réparties dans 80 régions aux climats variés, leurs conclusions, publiées en ligne dans la revue Nature mercredi  21 novembre, pointent une vulnérabilité alarmante pour l'avenir des écosystèmes.

Environ 70 % des arbres étudiés seraient sur le fil du rasoir, fonctionnant à la limite de l'embolie. Leurs marges de manœuvre sont étroites, qu'ils poussent en zone tropicale, en zone tempérée ou en zone de type méditerranéen. "Tous les arbres et toutes les forêts du globe vivent en permanence à la limite de leur rupture hydraulique. Il y a donc une convergence fonctionnelle globale de la réponse de ces écosystèmes à la sécheresse", résume Hervé Cochard, chercheur à l'INRA, à Clermont-Ferrand, et coauteur de l'étude pilotée par Brendan Choat, de l'université Western Sydney (Australie), et Steven Jansen, de l'université d'Ulm (Allemagne).

Cette découverte étonnante conduit à envisager des scénarios catastrophe, sur lesquels les chercheurs ne se prononcent pas : les évolutions prévues du climat devraient être marquées par des épisodes de sécheresse plus fréquents. Une mortalité accrue des arbres fait planer sur les écosystèmes une nouvelle menace, non prise en compte actuellement dans les scénarios climatiques.

DES CHERCHEURS TRANSFORMÉS EN PLOMBIERS DE LA BIOSPHÈRE

Pour aboutir à ces constats, les chercheurs se sont transformés en plombiers de la biosphère, afin de sonder l'état de santé des systèmes vasculaires de transport du liquide nutritionnel chez les plantes. La probabilité d'apparition de bulles d'air dans la sève augmente si l'arbre est contraint d'aspirer plus fort la sève dans ses ramifications. C'est ce qui arrive en cas de fortes chaleurs, qui augmentent la transpiration de l'arbre, ou lors d'une carence en eau, qui oblige la plante à pomper intensément.

Ce phénomène d'embolie ou de cavitation a été mesuré dans les années 1960 en utilisant des microphones enregistrant l'éclatement de ces bulles. Depuis, les techniques ont été perfectionnées et les chercheurs sont capables de mesurer à partir de quelle pression dans la sève la conduction hydraulique est diminuée de moitié par la formation de bulles. Ce seuil de vulnérabilité est ensuite comparé à la pression de sève, mesurée in situ pour différentes espèces.

Mauvaise surprise, les scientifiques ont découvert que cette différence est finalement faible pour la majorité des espèces recensées. "Que les forêts de type méditerranéen, soumises à des sécheresses, soient proches de ce seuil n'est sans doute pas étonnant. Mais même les forêts tropicales ont peu de marge de manœuvre", constate Hervé Cochard.

"J'ai pu récemment observer en Guyane que la saison sèche, particulièrement aride cette année, a causé des dégâts. Les plantes pourront sans doute s'en sortir, mais que se passera-t-il si ces épisodes se multiplient ?", s'interroge Jérôme Chave, du laboratoire Evolution et diversité biologique du CNRS, à Toulouse.

LES ARBRES PEUVENT "MOURIR DE FAIM", PAS SEULEMENT DE SOIF

En 2010, dans la revue Forest Ecology and Management, une autre équipe avait alerté sur le nombre inquiétant de forêts affaiblies par la sécheresse. Les 88 zones recensées depuis 1970 n'étaient pas toutes en zone aride, et leur nombre était en augmentation.....extraits lemonde

18/11/2012

Une nouvelle étiquette pour bien choisir ses pneus

Depuis le 1er novembre 2012, les pneus vendus en France doivent afficher leurs niveaux de performance, dont celui de l'efficacité énergétique.

Pour harmoniser la réglementation française sur les pneumatiques avec la réglementation européenne, les pneumatiques devront désormais obligatoirement afficher un étiquetage de leurs performances. A l'image des appareils ménagers, l'étiquette fournit aux consommateurs des informations en matière d'efficacité énergétique, d'adhérence sur route mouillée et de bruit extérieur.

Économie d'énergie et réduction des émissions de CO2

L'adoption de cette mesure constitue un des aspects du plan d'action pour l'efficacité énergétique et contribuera à atteindre l'objectif consistant à réduire de 20 % la consommation énergétique totale de l'Union européenne d'ici à 2020.

A cette échéance, cette mesure devrait permettre une économie de 2,4 à 6,6 millions de tep (tonnes équivalent pétrole). Les réductions d'émissions de CO2 de tous les types de véhicules devraient se situer entre 1,4 et 4,0 millions de tonnes par an, selon la vitesse d'évolution du marché en faveur des pneumatiques les plus efficaces en carburant.

documentation technique promotionnelle ainsi que sur les sites Internet des fournisseurs.

etiquette pneu

Trois indicateurs de performance

L'étiquette donne les 3 informations suivantes :

  • la classe d'efficacité en carburant sur la colonne de gauche (sur une échelle de A à G),
  • la classe d'adhérence sur sol mouillé sur la colonne de droite (sur une échelle de A à G),
  • le niveau sonore extérieur, selon 3 niveaux et en décibels (dB), dans la partie basse de l'étiquette.


Pour ce qui concerne l'efficacité en carburant, l'échelle de A à G classe les pneumatiques selon leur résistance au roulement, la lettre A indiquant les produits à plus faible résistance au roulement et donc les plus économes en énergie. extraits notre planete info

13/11/2012

Paris part en guerre contre la pollution automobile

Trop de voitures, trop de scooters, trop de pollution. Paris va intensifier sa politique de restriction de la circulation automobile, principal facteur de pollution de l'air dans la capitale.

Le maire (PS) de la capitale, Bertrand Delanoë, présente, lundi 12 novembre, au Conseil de Paris, son plan de lutte contre la pollution : parmi les nouvelles mesures, la plus polémique consiste dans l'abaissement de la vitesse autorisée. De nouvelles "zones 30" vont être mises en place, notamment à la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement. Dans les rues autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels, la Ville veut étudier avec la préfecture l'instauration progressive d'une vitesse limitée à 30 km/h. Certains grands axes seront également concernés : l'avenue de Clichy, à l'été 2013, et les grands boulevards.

La municipalité agira "au cas par cas" pour délimiter des axes où la réduction de la vitesse sera "crédible" pour les automobilistes et techniquement réalisable. Les résistances sont fortes de la part des banlieusards qui stigmatisent le "boboland" de Bertrand Delanoë, un Paris sans voitures, pour célibataires ou ménages fortunés. L'Automobile Club rejette "l'idée d'une généralisation des zones 30" et demande que la question soit soumise pour avis aux électeurs.

PASSER DE 80 KM/H À 70 KM/H SUR LE PÉRIPHÉRIQUE

Selon l'équipe municipale, cette mesure permettra de réduire la pollution, mais surtout les accidents. Une étude de l'Office national interministériel de sécurité routière estime qu'une diminution de 5 % de la vitesse réduit le risque d'accident corporel de 10 % et le risque d'accident mortel de 20 %. Sur le plan de la pollution, le bénéfice est davantage discuté : l'abaissement de la vitesse peut entraîner un surcroît d'émission de CO2 mais diminuer l'émission de particules fines, très nuisibles pour la santé, selon des études de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Sur le périphérique, la municipalité espère obtenir du gouvernement l'abaissement de la vitesse de 10 km/h, et passer de 80 km/h à 70 km/h.....extraits lemonde 121112

08/10/2012

Réduction de la vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir...

 L'ADEME s'est penchée sur l'état des connaissances sur le lien entre la réduction de la vitesse des véhicules et la qualité de l'air dans nos villes.

Le postulat de départ est le suivant : si on réduit la vitesse, 

  •  ... alors la consommation de carburant par véhicule baisse
  • - … et les émissions de polluants primaires au km parcouru diminuent également.

2 cas de figure :

  1. sur voies rapides (les autoroutes urbaines notamment)
  2. dans les villes 

Sur les voies rapides, la vitesse à 80 km/h permet de diminuer les émissions de NOx, de PM10 et de COV jusqu’à 20% selon les études.

En ville, le passage de 50 km/h à 30 km/h affiche des résultats très variables voire contradictoires, soit de -10% à +30% selon les polluants et les études. Plusieurs facteurs interagissent, notamment :

  • les obstacles censés réguler le trafic (radars, dos d’âne, chicanes, coussins berlinois, passages surélevés,…)
  • le comportement des usagers
  • la configuration des voies (rues "canyons")......................
extraits ADEME

01/10/2012

Amélioration de la sécurité alimentaire: l’Union européenne adopte une liste des substances aromatisantes autorisées

 

L’utilisation de substances aromatisantes dans les denrées alimentaires sera encore plus sûre et plus transparente grâce à deux actes législatifs adoptés aujourd’hui par la Commission européenne. Seules les substances aromatisantes figurant sur les listes approuvées pourront être utilisées dans l’industrie alimentaire.

Servant à modifier le goût ou l’odeur des aliments, les substances aromatisantes sont utilisées depuis longtemps et de manière sûre dans un large éventail de denrées alimentaires, telles que les boissons rafraîchissantes, les confiseries, les céréales, les gâteaux et les yaourts, et viennent de faire l’objet d’une évaluation à l’échelle de l’Union européenne.

«Grâce aux efforts actuellement déployés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d’autres organismes scientifiques, cette réglementation relative aux substances aromatisantes améliorera sensiblement la transparence de l’information pour le citoyen et l’industrie. Il sera plus facile pour les intéressés de savoir exactement quelles substances aromatisantes peuvent être utilisées dans les aliments», a déclaré John Dalli, commissaire à la santé et à la politique des consommateurs.

Ces deux nouveaux textes législatifs vont clarifier et harmoniser l’utilisation des substances aromatisantes sur le marché unique:

·         le premier règlement[1] prévoit, à l’échelle de l’Union européenne, une nouvelle liste de substances aromatisantes qui peuvent être utilisées dans les denrées alimentaires. Il s’appliquera à compter du 22 avril 2013, ce qui laisse à l’industrie alimentaire européenne le temps de s’adapter aux nouvelles règles. Les substances aromatisantes ne figurant pas sur la liste seront interdites après une période transitoire de dix-huit mois;

·         le deuxième règlement[2] concerne les mesures transitoires pour les autres arômes, tels que ceux d’origine non alimentaire, et s’appliquera à partir du 22 octobre 2012.


La nouvelle liste comporte plus de 2 100 substances aromatisantes autorisées. Quatre cents autres resteront sur le marché en attendant que l’EFSA rende les conclusions de son évaluation. Elles sont utilisées depuis longtemps et leur utilisation a déjà été jugée sûre par d’autres organismes scientifiques.

Transparence accrue

La transparence et la clarté des informations comptent parmi les principaux avantages des nouvelles règles. Les utilisations autorisées de substances aromatisantes seront répertoriées suivant la catégorie de denrées alimentaires auxquelles ces substances peuvent être ajoutées. La transparence sera améliorée puisque la liste sera également disponible dans une base de données en ligne, ce qui permettra aux consommateurs, aux entreprises du secteur alimentaire et aux autorités nationales de contrôle alimentaire de savoir facilement quelles substances aromatisantes sont autorisées dans les aliments.

Conditions pour l’autorisation des substances aromatisantes

Une substance aromatisante ne peut être autorisée que si elle remplit les conditions suivantes:

·    sur la base des données scientifiques disponibles, elle ne présente pas de risque pour la santé du consommateur aux doses proposées;

·     son utilisation n’induit pas le consommateur en erreur.

D’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte, comme des facteurs d’ordre éthique, environnemental ou des facteurs liés aux traditions, entre autres.

Contrôle d’application

Les autorités nationales compétentes doivent veiller à ce que les denrées alimentaires contenant des substances aromatisantes non autorisées soient retirées du marché. Elles doivent également signaler ces substances à la Commission européenne et aux autres États membres via le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux de l’Union européenne (RASFF).

Contexte

La constitution de la liste positive des substances aromatisantes autorisées marque une étape importante dans l’application du règlement cadre[3] relatif aux substances aromatisantes adopté en décembre 2008. Celui-ci dispose que l’utilisation de substances aromatisantes doit être sûre et ne doit pas induire le consommateur en erreur.

Pour de plus amples informations:
http://ec.europa.eu/food/food/fAEF/index_en.htm

Base de données contenant la liste:
https://webgate.ec.europa.eu/sanco_foods/?sector=FFL

MEMO/12/723



[1] Règlement d’exécution (UE) nº 872/2012 de la Commission portant adoption de la liste de substances aromatisantes prévue par le règlement (CE) nº 2232/96 du Parlement européen et du Conseil, introduction de ladite liste dans l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008 du Parlement européen et du Conseil et abrogation du règlement (CE) nº 1565/2000 de la Commission et de la décision 1999/217/CE de la Commission.

[2]Règlement (UE) nº 873/2012 de la Commission relatif à des mesures transitoires en ce qui concerne la liste de l’Union des arômes et matériaux de base établie à l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008.

 

[3]Règlement (CE) nº 1334/2008 relatif aux arômes et à certains ingrédients alimentaires possédant des propriétés aromatisantes qui sont destinés à être utilisés dans ou sur les denrées alimentaires. source europa

30/09/2012

De nombreux Européens continuent d'être exposés aux polluants atmosphériques nocifs

Près d'un tiers des citadins européens sont exposés à des concentrations excessives de particules en suspension dans l'air. Ces particules figurent parmi les polluants les plus nocifs pour la santé humaine, car elles pénètrent dans certaines parties sensibles du système respiratoire. Bien que l'UE soit parvenue, au cours des dernières décennies, à réduire les polluants atmosphériques qui sont à l'origine de l'acidification, un nouveau rapport publié aujourd'hui par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) montre que de nombreuses régions d’Europe doivent faire face à des problèmes persistants liés aux concentrations de particules dans l'atmosphère et à l'ozone troposphérique.....

Principales conclusions

•  Les particules (PM) constituent le risque sanitaire le plus grave lié à la pollution atmosphérique dans l'UE et entraînent une mortalité prématurée. Les auteurs du rapport estiment qu'en 2010, 21 % de la population urbaine a été exposée à des concentrations de PM10 supérieures aux valeurs limites journalières les plus strictes de l'UE destinées à préserver la santé. Jusqu'à 30 % de la population urbaine a été exposée à des concentrations de particules plus fines, les PM2,5, supérieures aux valeurs limites annuelles (moins strictes) de l'UE. Selon les niveaux de référence de l'OMS, qui sont encore plus stricts que ceux imposés par la législation de l'UE, respectivement jusqu'à 81 % et 95 % des citadins ont été exposés à des concentrations de particules qui dépassent les valeurs de référence fixées pour la protection de la santé humaine, ce qui souligne l'urgence de réexaminer prochainement la législation en matière de qualité de l'air.

•  L'ozone (O3) peut être à l'origine de problèmes respiratoires et entraîner une mortalité prématurée. L'exposition à ce polluant est très élevée dans les villes; en effet, 97 % des habitants des zones urbaines de l'UE ont été exposés en 2010 à des concentrations d'ozone supérieures au niveau de référence de l'OMS. 17 % ont été exposés à des concentrations supérieures à la valeur cible de l'UE pour l'ozone. En 2009, 22 % des terres arables en Europe ont été exposées à des concentrations d'ozone préjudiciables, ce qui s'est soldé par des pertes agricoles.

•  Le dioxyde d'azote (NO2) est une cause majeure d'eutrophisation (croissance excessive des algues et des végétaux dans l'eau) et d'acidification, et contribue également à la formation de particules et d'ozone. En 2010, 7 % des Européens vivant en milieu urbain ont été exposés à des niveaux de NO2 supérieurs aux valeurs limites de l'UE. Dans de nombreux pays européens, les émissions d'oxydes d'azote dépassent encore les plafonds d'émission fixés par la législation de l'UE et dans le cadre des accords des Nations unies.

•  Le benzo(a)pyrène (BaP) est un agent cancérogène. Une proportion considérable de la population urbaine de l'UE (20 à 29 % entre 2008 et 2010) a été exposée à des concentrations dépassant la valeur cible de l'UE, qui doit être respectée d'ici à 2013. L'augmentation des émissions de benzo(a)pyrène en Europe au cours des dernières années est donc préoccupante.

   En ce qui concerne le dioxyde de soufre (SO2), des progrès notables ont été enregistrés: les émissions ont été réduites de manière significative au cours des dernières années grâce à la législation de l'UE qui exige l'utilisation de technologies d'épuration des émissions et une plus faible teneur en soufre des carburants. 2010 a été la première année où la population urbaine de l'UE n'a pas été exposée à des concentrations de dioxyde de soufre supérieures à la valeur limite de l'UE.

•  Dans l'UE, les concentrations de monoxyde de carbone, de benzène et de métaux lourds (arsenic, cadmium, nickel, plomb) dans l'air extérieur sont généralement faibles, localisées et sporadiques, avec peu de cas de dépassement des valeurs limites et valeurs cibles fixées par la législation de l'UE......extraits  agence européenne pour l'environnement 24/09/12

21/09/2012

OGM un grave danger pour notre santé sous couvert de productivisme et de chercher à nourrir les habitants de la terre entière en les rendant dépendant des multinationales agroalimentaires...

Commentaire : Une seconde étude dans la durée (minimum 1 an et à faire également sur les porcs) est indispensable pour vérifier la nocivité des OGM, tout en trouvant des experts INDEPENDANTS des multinationales de l'agroalimentaire. C'est pas gagné.... Gardons une vigilance citoyenne sur le sujet, sachant que le nombre de millions d'hectares cultivés en OGM augmente rapidement dans le monde....et que l'organisme de contrôle des aliments au niveau européen  (EFSA et surtout le point critique sur wikipédia ) a été dirigée jusqu'à peu par une directrice générale aux ordres de ces multinationales....voir l'extrait du monde du 10 mai 2012 relevant du conflit d'intérêts...ci-dessous

Le Parlement européen a voté, jeudi 10 mai en séance plénière, le report des "décharges budgétaires" de trois agences de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne du médicament (EMA) et l'Agence européenne de l'environnement (EEA).

 

Cette décision revient à ne pas leur donner quitus de leur gestion, pour l'exercice 2010. Elle constitue un cuisant camouflet, en particulier pour l'EFSA et l'EMA, épinglées pour une gestion contestable des conflits d'intérêts.

 

Ce vote intervient au lendemain de la publication d'un communiqué de l'EFSA annonçant le départ de sa présidente, Diana Banati, pour "prendre un poste à l'International Life Science Institute [ILSI]", poste "non compatible avec son rôle de membre et de présidente du conseil d'administration de l'EFSA". Mme Banati devient en effet directrice exécutive pour l'Europe de l'ILSI.

Cette organisation regroupe les principaux industriels de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire et de la cosmétique...... extraits lemonde

Semences, une histoire nationale é& septembre 2012

 

Les images de rats de laboratoire déformés par des tumeurs après avoir ingéré du maïs transgénique NK603 de Monsanto, ou l'herbicide Roundup auquel cet OGM est tolérant, vont faire le tour du monde. Elles sont tirées de la seule étude à ce jour qui ait analysé l'impact à long terme (au-delà des quatre-vingt-dix jours réglementaires) de ces aliments génétiquement modifiés sur des rongeurs.

 

 

Nul doute que le protocole mis en place en grand secret par Gilles-Eric Séralini (université de Caen) et ses collègues sera scruté à la loupe par ses contradicteurs au sein des organismes de recherche: le chercheur franc-tireur en a l'habitude. Mais il a cette fois pour lui l'honorabilité de la revue –Food and Chemical Toxicology –, qui a accueilli et publié ses résultats, dans son dernier numéro.

 

Les historiens du futur diront si cette étude aura marqué un tournant dans l'appréciation portée sur les OGM, par l'opinion et les pouvoirs publics, les organismes de contrôle, le monde agricole et celui de la recherche en amélioration des plantes. Pour Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas, historiens des sciences respectivement au CNRS et à l'IRD, l'épisode actuel serait de nature à nourrir une prochaine édition de leur passionnant ouvrage "Semences: une histoire politique".

 

Les deux auteurs ne cachent pas leur souhait d'une réorientation des recherches vers une agriculture «nourricière, durable et de qualité qui ne soit pas le jouet de quelques géants semenciers et agroalimentaires». Mais ils dépassent le manichéisme souvent de mise sur ces questions controversées, offrant une analyse en profondeur sur les mutations qu'ont subies l'amélioration des plantes et le monde agricole tout entier depuis un siècle en France – même s'ils se concentrent plus particulièrement sur l'après-seconde guerre mondiale.... extraits le monde

16/09/2012

Nouvel iPhone 5 : Apple dégrade l'environnement en poussant à la surconsommation

Depuis quelques jours l'iPhone 5 d'Apple est disponible... Mais à quel prix ? Sous prétexte de nouveautés technologiques très discutables et futiles, Apple poursuit sa politique du business et du gâchis au détriment des Hommes, des ressources naturelles, de l'environnement et du porte-monnaie.

En commercialisant l'iPhone 5, Apple met non seulement en vente un gadget dernier cri mais impose aussi à ses clients, partenaires et aux producteurs de produits dérivés, une nouvelle donne. Car si l'iPhone 5 prétend marquer une rupture avec les modèles précédents, la connectique est, elle aussi, différente : le nouveau chargeur de l'iPhone 5 sera donc incompatible avec les 183 millions d'iPhone, 73 millions d'iPad et 275 millions d'iPod vendus dans le monde.... Il en sera de même pour les stations d'accueil et autres chaînes hi-fi. Cette absence de rétrocompatibilité est une incitation à renouveler ses équipements, à acheter la connectique dernier cri et donc à jeter et à gâcher, au prix fort...

Malheureusement, les ressources naturelles s'épuisent et Apple, la plus grande capitalisation boursière de l'histoire des Etats-Unis..., se permet une nouvelle fois de les gaspiller pour vendre plus et rendre le consommateur toujours plus dépendant de son système commercial.

La date de sortie de l'iPhone 5 (12 septembre 2012) n'est en réalité pour Apple qu'un nouveau chapitre de sa longue saga sur le thème de l'obsolescence programmée.... extraits notre planete info

08/09/2012

Le Vélib' et ses avatars n'ont pas détrôné l'auto

..... Quelque 350 villes sont équipées en Europe, parmi lesquelles 35 en France où 41 000 cycles sont mis à disposition des abonnés, dont plus de la moitié - 22 000 - à Paris.

Le succès est au rendez-vous. Les réseaux Vélib', à Paris, et Vélov', à Lyon, publient régulièrement des communiqués triomphants pour annoncer une augmentation du nombre de trajets - 31 millions en 2011 pour la seule capitale. La plupart des élus y trouvent leur compte. "Grâce aux Vélov', en très peu de temps, on a doublé le trafic cycliste à Lyon. En outre, pour la première fois, on partage un mode de transport individuel, ce qui est de nature à encourager le partage de la voiture et le covoiturage", estime Gilles Vesco, élu (PS) chargé des "déplacements doux" au Grand Lyon.

 

......

"Le système a permis de relancer la pratique du vélo et d'améliorer l'image de ce moyen de déplacement", tranche Dominique Lebrun dit "M. Vélo", coordonnateur interministériel pour le développement de l'usage de la bicyclette.

 

UN SERVICE QUI COÛTE CHER

 

Malgré tout, certains élus s'interrogent. Mardi 11 septembre se tiendra à Strasbourg le premier "colloque du vélo partagé", sur le thème : "Où en est-on ?". Pour Alain Jund, adjoint (EELV) au maire chargé de l'urbanisme de la capitale alsacienne, "le vélo partagé ne permet pas de développer la pratique du vélo autant qu'on l'a prétendu. Il est temps d'en discuter".

 

Le service coûte cher. "Entre 2 500 euros et 4 000 euros par an et par vélo", avance Olivier Richard, du Centre d'études techniques de l'équipement de Lyon, un organisme qui dépend du ministère de l'écologie. Une somme que l'on peut rapprocher des 5 000 euros annuels dépensés chaque année par le propriétaire d'une voiture, si l'on se fie aux calculs de l'Automobile Club.

 

......

 

Pour M. Héran [économiste qui enseigne à l'université de Lille] , "le vélo partagé n'est qu'une étape. Dans les années 1990, on a développé le réseau cyclable ; dans les années 2000, on a généralisé le vélo partagé. Dans cinq ans, on aura apaisé la ville, limité la vitesse des voitures à 30 km/h, amélioré le stationnement des vélos et lancé de vraies opérations de promotion". extraits lemonde

07/09/2012

Greenpeace vous invite à doner votre avis sur cette future conférence prévue mi-septembre

Conférence environnementale : épisode 3

Cette conférence, ce « débat » initié par François Hollande est prévu pour mi-septembre. Des questions subsistent au sein de Greenpeace. Votre avis compte ...
Lire la suite

03/09/2012

Le trajet en TER à 1 € : Une bonne nouvelle !

voir le lien en cliquant ICI

25/08/2012

"Il faut une taxe climat aux frontières de l'Europe"

Le comité de direction du Fonds vert pour le climat se réunit à Genève, en Suisse, à partir du 23 août. Depuis sa création officielle en 2011, à la conférence de Durban (Afrique du Sud), il vise à rassembler des sources de financement - 100 milliards de dollars (80,6 milliards d'euros) par an attendus à partir de 2020 - afin d'aider les pays en développement à mettre en oeuvre leur transition énergétique et leur adaptation au réchauffement.

Il vient s'ajouter à d'autres fonds existants, dont le principal est le Fonds pour l'environnement mondial, créé en 1991. Monique Barbut en a été la présidente de 2006 jusqu'au 1er août 2012. Experte avisée des négociations sur le climat, elle porte un diagnostic sévère sur leur évolution.

Où en sont les négociations mondiales sur le climat ?

Le résultat de la conférence de Durban, fin 2011, a été de dire qu'en 2015, on discuterait d'engagements pour 2020... Mais que va-t-on faire entre 2012 et 2020 ? On n'en sait rien. En fait, depuis Copenhague en 2009, la négociation ne porte plus sur les engagements de réduction quantitative des émissions de gaz à effet de serre, alors que c'est ce qui compte. On ne discute que sur des sujets accessoires, tels que les modalités du Fonds vert pour le climat. Le problème, c'est que dans quinze ans, nous disent les scientifiques, il n'y aura plus rien à faire pour empêcher le changement climatique, il sera trop tard.

Comment pourrait-on débloquer la situation ?

Cette négociation ne peut reprendre que si les Européens décident d'adopter des positions volontaristes. Mais pas volontaristes vis-à-vis de l'Europe, parce que les Européens ont assez donné - ils sont les seuls à avoir pris de vrais engagements et à s'y tenir - mais vis-à-vis des autres.

Que recommandez-vous ?

Une taxe climatique aux frontières, un protectionnisme environnemental. Les Européens devraient rappeler qu'ils ont décidé de réduire leurs émissions, mais qu'ils ne peuvent pas laisser dépérir leurs industries au seul profit des autres grands pays. Dès lors, ils pourraient imposer à l'entrée de l'Europe une taxe sur les produits qui, par leur processus de fabrication, contiennent plus de CO2 que ce qui est autorisé pour les produits fabriqués en Europe. On pourrait exempter de ces taxes les pays les plus pauvres, et dire par ailleurs qu'on affectera une partie des recettes à l'aide aux pays les plus pauvres ou au Fonds vert pour le climat. Mais la taxe climatique devrait être clairement posée.....extraits le monde

Commentaire : une évidence....