16/04/2009
Le G20 a tué le Grenelle Sous la pression de la Chine, la cause écologiste a été remisée à plus tard... à la reprise.
Rnvironnement économique
par Eric Le Boucher 09.04/09
Le grand vainqueur du sommet de Londres a été Hu Jintao, le président chinois. Les caméras se sont arrêtées sur Barak Obama qui était attendu sur tous les fronts pour sa première sortie internationale : l'économie à Londres, l'ordre mondial à Strasbourg, les armes nucléaire à Prague et, enfin, l'islam et la Turquie.
A Londres, le président américain n'a pourtant rien obtenu, comme l'a souligné la presse américaine. Il réclamait une relance plus forte des Européens mais Mme Merkel a refusé, suivie aveuglément par M. Sarkozy. Barak Obama a du, en revanche, accepter de signer des engagements, certes encore vagues, sur la régulation du système financier mondial. Ce sujet voulu par les Européens, n'était pas considéré comme prioritaire par Washington et il ne figurait d'ailleurs pas à l'ordre du jour la veille de la rencontre, le mercredi 1er avril, comme l'a révélé Christine Lagarde, la ministre française de l'économie sur RTL dimanche 5 avril.
Hu Jintao, lui, n'est pas du genre à céder. La liste de ses victoires obtenues à Londres est grande.
D'abord le Tibet. Nicolas Sarkozy a du manger son chapeau, à nouveau, devant le président Chinois et s'engager à ne jamais soutenir l'indépendance de cette région chinoise. On peut papier qu'il n'en a pas fini avec cet indigeste dossier... Mais il n'est pas le seul. Pour la première fois, la Grande-Bretagne a dû reconnaître que le Tibet faisait partie de la Chine et qu'il était «contrôlé» par Pékin. Ce n'est pas encore admettre la «souveraineté» chinoise, mais M.Hu peut être content.
Ensuite, la liste des paradis fiscaux. Il a suffit que la Chine énonce de très vagues promesses de donner des informations à l'OCDE pour que les places off-shore de Macao et HongKong soient retirées de la fameuse liste «grise», celle des pays qui disent coopérer mais dont on attend des preuves. Et dès le lendemain, pour que l'on mesure bien la faible portée de cet engagement, Pékin faisait savoir qu'elle s'interrogeait sur la légitimité d'une organisation, l'OCDE, dont elle ne fait pas partie. C'est dire que nous sommes dans l'hypocrisie diplomatico-économique la plus complète. M.Hu peut être content.
Ensuite le protectionnisme.....................................................
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Commentaires : les illusions perdues sont là maintenant. Tout le reste n'est que rideau de fumée pour attraper les bobos, les gogos, et les bien-pensants
00:16 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : g20, grenelle, environnement, crise | Facebook |
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