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21/04/2009

Le solaire photovoltaïque guette la technologie qui le rendra compétitif Un marché mondial de 24 milliards d'euros

Réduire les coûts et augmenter les performances. Tel est le cahier des charges que s'efforcent de remplir les équipes de recherche travaillant, aux Etats-Unis, au Japon ou en Europe, sur l'énergie solaire photovoltaïque. Malgré sa croissance soutenue, cette filière assure aujourd'hui moins de 1 % de la production d'électricité mondiale. Et cela malgré les aides publiques qui, par le jeu de tarifs préférentiels de rachat du kilowattheure solaire, encouragent son développement.

« Pour que l'énergie solaire pénètre massivement les foyers et contribue dans une plus large part à alimenter les réseaux électriques, le prix de production du watt photovoltaïque doit encore être divisé par deux ou trois », estime Jean-Pierre Joly, directeur de l'Institut national de l'énergie solaire (INES). Créé en 2006, près de Chambéry, par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et l'université de Savoie, l'INES est le plus important centre de recherche français - et un des premiers européens - sur l'énergie solaire. Il regroupe aujourd'hui 150 chercheurs ou ingénieurs, qu'une centaine d'autres devraient rejoindre d'ici à 2011.

La cherté des systèmes photovoltaïques, qui transforment la lumière du jour en courant électrique, résulte, en grande partie, du coût du silicium dont sont composées 90 % des cellules actuelles. Entre début 2007 et fin 2008, le cours de ce matériau semi-conducteur est passé de 40 euros à plus de 120 euros le kilo. Il a chuté depuis, mais reste prohibitif.

Première solution : utiliser du silicium moins pur que celui employé jusqu'à présent, qui est de même qualité que celui requis pour la micro-électronique.....Ce procédé, qui doit être bientôt industrialisé, « devrait faire baisser les coûts des systèmes photovoltaïques d'environ 25 % », annonce le CEA.

Autre piste : les cellules à couches minces. Constituées de films très fins (d'un micron d'épaisseur seulement) de silicium amorphe (non cristallin) ou d'alliages semi-conducteurs, elles n'ont encore qu'un rendement médiocre, inférieur à 10 %.

Dernière voie explorée : des cellules solaires organiques, faites de semi-conducteurs à base de polymères, comme le plastique. D'un faible coût de production, elles s'adaptent à des supports flexibles et pourraient s'intégrer à de nombreux objets mobiles, comme les téléphones portables, ou encore à des fibres textiles. Mais leurs performances sont basses (5 %) et leur longévité réduite.

extrait le monde du 18.04/09

Commentaires : Malgré les aides fiscales annoncées, ne vous lancez pas tête baissée dans l'achat du photovoltaïque car c'est encore trop cher et nous partageans totalment l'avis de Jean-Pierre Joly, directeur de l'Institut national de l'énergie solaire (INES)ci-dessus.

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