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18/11/2010

Bonne nouvelle : L‘émergence du coton bio en Inde

Le coton est une des industries les plus polluantes au monde. L’Inde est le deuxième plus gros producteur après la Turquie, le coton occupe 5% des terres cultivées mais il utilise plus de la moitié des pesticides.

La révolution verte à la fin des années 60 a introduit des nouvelles semences hybrides très dépendants d’apports extérieurs comme engrais chimiques et pesticides.

Bojju Bai, agricultrice :

“Les agriculteurs qui font pousser du coton transgénique empruntent de l’argent pour acheter des engrais chimiques, des pesticides et des semences. Si la récolte est mauvaise parce qu’il n’a pas suffisamment plu, ou parce que des nuisibles ont attaqué les plants alors l’agriculteur n’est plus en position de payer les emprunts, et beaucoup sont acculés au suicide”.

Sur les mois d’octobre et de novembre 45 agriculteurs se sont suicidés dans le district de Adilabab, au Nord de l‘état indien de l’Andhra Pradesh. Entre 2002 et 2006 on estime que plus de 17 500 agriculteurs se sont suicidé chaque année.

Dans le village de Belgaum, depuis 4 ans déjà, Bojju Bai est passé entièrement au bio, elle n’emprunte plus qu’aux banques et non à un usurier et elle a reçu une formation pour tenir ses comptes.

Bojju Bai :

“Avant de faire du bio, j’avais un prêt. Je devais rembourser 10 000 roupies par saison et je n’avais pas de revenus après avoir remboursé le prêt et les emprunts. Maintenant je fais des bénéfices”.

En 2004, les ONG néerlandaises Solidaridad et ICCO ont lancé le projet Chetna, un projet pilote de culture bio et de commerce équitable. En 2007 l’association Chetna Organic Farming a été créée, elle aide les agriculteurs indiens à passer au bio. Ils réapprennent les techniques comme l’utilisation d’engrais verts, ou de purin. Ils doivent devenir indépendant de productions externes.

Siddharth Tripathy, Chetna Organic :

“Nous essayons d’améliorer les conditions de vie des petits paysans en rendant leur production plus viable, plus rentable et nous avons commencé avec toute la chaine d’approvisionnement”.

Les agriculteurs apprennent qu’ils peuvent faire une bonne récolte sans avoir recours à la chimie.

B.G. Mahesh, directeur de programme Chetna Organic :

“Il y a beaucoup de remèdes écologiques verts comme de nouveaux labours pendant la saison estivale, les agriculteurs peuvent aussi faire pousser des plantes qui attirent les nuisibles qui sinon, iraient sur les plants de coton. On a aussi des sprays botaniques, ce sont des extraits préparés à base de feuilles de certaines plantes. On a enfin plusieurs méthodes de contrôle biologique, comme certains insectes qui se nourrissent de nuisibles”....extraits euronews

 

01/01/2010

En Ile-de-France, les bio rêves des maraîchers Face à la demande et à la spéculation, des associations aident les agriculteurs biologiques franciliens à s’installer

Aujourd’hui, l’écocitoyen ne se contente plus d’acheter bio : il veut aussi acheter local. Un vrai défi lorsque l’on sait que 60% des fruits et légumes bio sont importés. Un parcours du combattant pour les habitants d’une ville comme Paris. Première consommatrice de produits bio de France, elle se situe pourtant dans une région occupée à 48% par des terres agricoles. Une agriculture périurbaine dense et intensive où le bio est presque absent. «Il n’occupe que 0,8% de la surface cultivée», précise Christian Thibault, directeur du département environnement urbain et rural de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU). Difficile alors d’imaginer que les 30 maraîchers bio franciliens (sur 300 cultivateurs recensés) puissent à eux seuls satisfaire la demande.

Et pourtant, les collectivités locales soutiennent plus que jamais la consommation du bio. Sous l’impulsion du Grenelle, elles ont encouragé le bio dans la restauration collective avec un effet qui n’a pas forcément été celui espéré, souligne, sceptique, Michel Masson, vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles : «On est en train de mettre la charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, pour assurer un repas bio et local à 500 personnes, il faut s’y prendre huit mois à l’avance ! On risque alors d’entériner une importation structurelle de produits biologiques.»

Equilibre. Pour éviter de tuer l’agriculture bio dans l’œuf, les solutions sont diverses mais tout le monde s’accorde sur quelques points clés. D’abord, les collectivités ont ajusté le tir : «Désormais, elles achètent du foncier pour favoriser l’installation du bio», affirme Serge Bonnefoy, président de l’association Terres en ville qui travaille avec 21 aires urbaines, dont l’Ile-de-France, à la recherche du bon équilibre entre agriculture et développement de la ville.

Les candidats à l’installation qui cherchent des parcelles peuvent également s’adresser à l’antenne locale de l’association Terre de liens.

lire la suite pour + d'info en cliquant sur libération

Commentaire : le bio de masse acheré local doit se mettre en place progressivement pour éviter l'importation massive tout en créant de l'emploi localtout en  réduisant l'effet de serre... Les collectivités locales ont entrepris une démarche en ce sesn dans toute la France. C'est réconfortant.

 

20/10/2009

Ouverture de la librairie Planète Métis, l’écologie en livres, sur le net

Ouverture de la librairie Planète Métis, l’écologie en livres, sur le net spécialisée en :

  • Écologie
  • Développement durable
  • Bio
  • Nature

Choix important de livres d’occasion, neufs, numériques et audio avec  page "actualité" pour s'informer des dernières nouvelles dans ces domaines.

L'objectif de Planète Métis est de faire découvrir nos sociétés et notre environnement, afin de permettre à un maximum de citoyens de notre planète de se comprendre et de comprendre notre espace commun.

12/10/2009

La ville en vert n’est pas un luxe jeudi 8 octobre 2009, par Yoran Jolivet

La première Semaine de l’écologie populaire s’est déroulée à Toulouse. Objectif : sensibiliser aux questions environnementales les quartiers défavorisés, les plus affectés par la malbouffe, les pollutions, etc. Reportage.

Premier étage d’une barre HLM dans le quartier de la Faourette à Toulouse. À la Maison des chômeurs, le déjeuner hebdomadaire du jeudi est plus animé que d’habitude. La Semaine de l’écologie populaire y fait étape avec un débat sur l’autosuffisance alimentaire [1]. Ce lieu n’est pas anodin, car l’association Partage Faourette met à disposition des habitants du quartier 58 parcelles de jardins partagés, dont la fonction est le retour à la terre et la création de lien (...)
suite sur politis

Commentaire : bonne idée ces vieux jardins ouvriers à la mode du vert en faisant de l'apprentissage de la culture bio.

20/04/2009

Etes-vous sûr de pouvoir vraiment consommer BIO ?

Si vous voulez être sûr de consommer BIO, les plus fiables car un contrôle sur la base d'un cahier des charges très rigoureux  est réalisé sur les exploitations en permanence, choisissez le logo suivant exclusivement :

Ab-logo.gif

 

 

 

 

 

 

Méfiez-vous des slogans qui font référence au bio sans jamais en apporter la preuve.... sur les pubs de certains distributeurs et grandes marques.

Pour aller + loin

Le contrôle des produits de l’agriculture biologique
Zoom
Pour être commercialisé comme issu de l’agriculture biologique, tout produit doit avoir été contrôlé et certifié par un organisme de contrôle agréé par les pouvoirs publics.

A ce jour, les six organismes de contrôle agréés en France sont Aclave, Agrocert, Ecocert, Qualité France, SGS et Ulase.

Tout opérateur (agriculteur, préparateur, distributeur ou importateur) doit également déclarer son activité chaque année auprès des pouvoirs publics. Depuis 2003, cette notification se fait via l’Agence BIO.

Le ou les contrôle(s) annuel(s) (qui peuvent aller jusqu'à 4 ou 5 pour certains préparateurs) portent sur l’ensemble du système de production : parcelles agricoles, lieux de stockage, transformation, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, garanties données par les fournisseurs, étiquettes…

Des prélèvements pour analyse peuvent être effectués afin de vérifier la non utilisation de produits interdits (pesticides, OGM…).

Un certificat est délivré par l’organisme certificateur pour les produits jugés conformes à la réglementation en vigueur au vu des résultats des contrôles.