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23/07/2009

Energie : la France se met à croire à la filière solaire LE MONDE | 23.07.09

extraits

La France ne sera pas couverte de fermes solaires avant longtemps, mais elle tient peut-être le début d'une filière industrielle de l'énergie photovoltaïque - après avoir abandonné aux Allemands, aux Danois, aux Espagnols et aux Américains celle des éoliennes.

En parrainant l'annonce d'une usine de panneaux solaires co-financée par EDF Energies nouvelles (EDF EN) et le fabricant américain de modules photovoltaïques First Solar, le ministre de l'écologie et de l'énergie a réaffirmé, jeudi 23 juillet, les ambitions du gouvernement : faire de la France un leader mondial des énergies renouvelables. "Cette initiative servira d'exemple et sera le premier d'une longue liste d'investissements et d'emplois verts en France", a souligné Jean-Louis Borloo. Des investissements qui doivent déboucher sur "une production d'électricité solaire compétitive". Le développement d'autres filières (solaire thermique, éolien, biomasse, géothermie...) est "tout aussi important", précise-t-il au Monde, et "le gouvernement soutient tout ce qui va de l'avant". A commencer par la technologie française.

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Concurrence chinoise

La concurrence chinoise est féroce. C'est désormais la référence du marché. "Ils produisaient comme le français Photowatt en 2008 ; cinq ans plus tard, ils produisent cinquante fois plus", note Thierry Lepercq, PDG de Solairedirect, qui fabrique des modules, les installe et produit de l'électricité. "Il n'y a aucune raison de capituler", dit-il. A son usine d'Afrique du Sud, il va ajouter une unité de production (35 MW par an) dans le Val de Durance, qui emploiera 140 personnes.

"Le coût est le seul facteur qui a limité le développement du photovoltaïque, mais l'industrie a su démontrer sa capacité à les réduire rapidement", souligne une récente étude du cabinet A.T. Kearney réalisée pour l'Association européenne de l'industrie photovoltaïque (EPIA). Ses auteurs estiment que "des progrès techniques rendront possibles de nouvelles baisses substantielles de coût". En 2020, avancent-ils, de 57 % à 76 % de l'électricité solaire (selon les scénarios de développement) pourraient se passer d'aides.

Jean-Michel Bezat

Commentaires en gras ce qui est pertinent à notre avis

Régis C.

Et le solaire thermique ? 10 fois plus efficace...la moitié de ce que vous dépensez dans votre facture d'énergie, c'est pour faire de la chaleur. Malheureusement pas de lobby derrière le thermique. Le vrai développement des EnR est là, une ressource et des techno bon marché, stockable...contrairement à l'électricité...Un scandale... R

gaga42

EDF, qui apparemment ne met pas tous ses œufs dans le même panier,a déjà investi 50 millions de dollars dans une filière concurrente: la startup californienne Nanosolar produit des hectares de panneaux avec de l'encre et des rotatives, donc à un cout bien moindre que celui des technos couches minces (inspirées de la micro-électronique), mais avec un rendement légèrement inférieur.

HENRI G.

Le photovoltaique est encore extremement cher, il faut continuer la recherche mais il est trop tot pour un investissement de masse d'autant qu'il y a le problème du stockage de l'électricité. A court terme il faudrait mieux mettre le paquet sur le chauffage solaire qui est beaucoup moins couteux en ce qui concerne les logements neufs.

 

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