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29/03/2011

EUROPE : La Commission Européenne dévoile son Livre blanc pour les transports

  • Le commissaire aux Transports, Siim Kallas, a présenté hier le nouveau Livre blanc de la Commission européenne sur les transports. Intitulé « Feuille de route vers un espace unique du transport européen - vers un système de transport compétitif et efficace », le Livre blanc a un double objectif : assurer le développement d’un transport indépendant du pétrole, et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (avec pour objectif une baisse d’au moins 60% en 2050 par rapport au niveau de 2008). Les actions de la Commission sont déclinées en dix sous-objectifs de moyen (2030) et long terme (2050), et devraient combiner à la fois des mesures technologiques, de marché, et d’optimisation de chaque mode de transport. Parmi les éléments phares du document se retrouvent le développement des carburants alternatifs au pétrole ; la maximalisation de la « multi-modalité », en favorisant le transport ferroviaire ; l’accroissement de l’efficacité du transport et des infrastructures, en particulier en développant l’utilisation des systèmes d’information. Les ressources financières devront reposer davantage sur l’application des principes « d’utilisateur payeur » et de « pollueur payeur », ainsi que sur une plus grande implication du secteur privé. Le secteur du transport a salué dans son ensemble l’initiative de la Commission, même si des divergences existent sur la question du « transfert modal », c’est-à-dire la modification des parts de trafic de chaque mode de transport.  source EuropeMidi
  • Vision d'une Europe interconnectée source commission Européenne

  • Transport et voyages - 28/03/2011

     

    La nouvelle stratégie de l'UE destinée à améliorer le système de transport permettrait de relier les réseaux routier, ferroviaire, aérien et fluvial, de réduire la dépendance à l'égard des importations de pétrole et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

    Une nouvelle stratégie européenne pour les transports vise à améliorer la mobilité et à intégrer davantage les réseaux européens de transport, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance de l'UE à l'égard des importations de pétrole.

    Elle contient des mesures destinées à encourager les investissements dans les infrastructures et une mutation des modes de transport des passagers et du fret, afin de créer des emplois et de renforcer la compétitivité de l'économie.

    La stratégie, qui comprend des objectifs à réaliser à l'horizon 2050, est axée sur les déplacements urbains, interurbains et sur grande distance. Elle prévoit notamment:

    • de faire progressivement disparaître des villes les véhicules à carburant traditionnel;
    • de réorienter 50 % du transport routier de passagers et de marchandises, sur les distances de plus de 300 km, vers le transport ferroviaire ou fluvial;
    • de porter à 40 % la part des carburants durables à faible teneur en carbone dans l'aviation;
    • de réduire de 40 % les émissions de carbone dues au transport maritime.

    Grâce à ces mesures notamment, l'UE pourrait réduire de 60 % les gaz à effet de serre produits par l'ensemble des modes de transport d'ici à 2050.

    Améliorer les connexions

    L'interconnexion des transports routier, ferroviaire, aérien et fluvial permettrait de mettre en place un réseau européen de transport plus efficace, à même de faciliter le transport de passagers et de marchandises.

    La stratégie prévoit d'interconnecter, d'ici à 2020, les systèmes européens de paiement, de gestion et d'information liés au transport de passagers et de marchandises. D'ici à 2050, tous les grands aéroports devraient être connectés au réseau ferroviaire, de préférence à grande vitesse. Les principaux ports devraient quant à eux être reliés au réseau ferroviaire de fret et, dans la mesure du possible, au réseau fluvial.

    Parallèlement, l'UE souhaite étendre et coordonner les principes de «l'utilisateur-payeur» et du «pollueur-payeur» afin de financer les infrastructures de transport.

    Elle entend également:

    • encourager les nouveaux moteurs, carburants et systèmes de gestion du trafic;
    • coordonner, d'ici à 2020, la gestion des systèmes nationaux de contrôle du trafic aérien grâce au programme «Ciel unique européen English » et étendre ce principe à l'espace aérien européen commun couvrant 58 pays;
    • mettre en place des systèmes intelligents de gestion du transport;
    • diminuer de moitié le nombre de victimes de la route d'ici à 2020 et parvenir à un taux proche de zéro d'ici à 2050.

    Le transport revêt une importance capitale pour l'économie, la création d'emplois et la qualité de la vie. Ce secteur emploie directement 10 millions de personnes et représente environ 5 % du produit intérieur brut de l'UE. Un ménage consacre en moyenne 13 % de son budget aux transports.

    En savoir plus sur les transports English

17/03/2011

Ce week-end, du dimanche 20 au mardi 22 mars inclus : la place à 3,50€ édition du printemps du cinéma

Ce week-end, du dimanche 20 au mardi 22 mars inclus, se déroule la 12ème édition du printemps du cinéma. Trois jours pour voir ou revoir les meilleurs films du printemps dans la quasi totalité des salles françaises et pour la modique somme de 3euros 50 (dès la première séance). Depuis les changements de la fête du cinéma et l’annulation de la rentrée du cinéma, cette opération printanière est le dernier évènement majeur permettant à tous d’aller voir une toile en échappant à des tarifs prohibitifs (souvent plus de 10 euros le tarif plein à Paris).

11/03/2011

Le Peuple chinois dit « NON » au riz OGM

« Nous ne voulons pas du riz OGM ! » est le message qu’on a pu entendre haut et fort à travers la Chine. Ici, dans les bureaux de Greenpeace à Pékin, nous recevons de plus en plus d’appels et de courriels de la part de parents, de ménagères, de collégiens, de marchands de semences et même d’agriculteurs, qui nous posent tous la même question : comment puis-je faire pour éviter le riz génétiquement modifié ? Nous percevons de plus en plus nettement l’anxiété et la colère qu’éprouvent les consommateurs vis-à-vis les aliments transgéniques. D’après un sondage que nous avons commandé récemment, 69 % des consommateurs de la Chine continentale et 79 % de ceux de Hong-Kong ne veulent pas du riz OGM.

 

Pour le peuple chinois, le riz constitue la plus importante denrée de base. La riziculture existe en Chine depuis 7 000 ans, et des milliers de variétés y ont été produites, aussi peut-on dire que cette céréale a joué un rôle important dans la culture, les traditions, l’histoire et la vie sociale de ce pays. Les bébés chinois sont nourris avec de la bouillie de riz, et celui-ci représente une partie incontournable de presque tous nos plats. Malheureusement, notre riz quotidien est maintenant menacé parce que le riz OGM est sur le point d’être commercialisé, en dépit de l’opposition du public.

En rejetant d’une manière aussi nette le riz OGM, les consommateurs envoient un message extrêmement clair, puisque le riz revêt une importance considérable dans leur vie de tous les jours. Greenpeace a commandé en 2010 un sondage portant sur la consommation de cette céréale dans plusieurs villes et régions de la Chine. Les résultats pour Pékin, Shanghai et Canton indiquent que 69 % des consommateurs choisiraient du riz non OGM, et 77 % préféreraient des aliments pour bébé sans riz OGM. À Hong-Kong, 79 % des répondants ont dit « NON » au riz OGM. L’opposition à ce riz génétiquement modifié se répand aussi dans d’autres parties de la Chine : une enquête de suivi a nettement démontré qu’à Wuhan et à Changsha, en Chine centrale, 65 % des consommateurs accorderaient leur préférence au riz non OGM, et 83 % choisiraient de la nourriture pour bébé exempte de riz OGM.

Jusqu’ici, les objections formulées par les semenciers et les agriculteurs à l’endroit du riz OGM n’ont été ni écoutées ni respectées. Tout le processus qui pourrait bientôt conduire à la mise en marché du riz OGM en Chine s’est déroulé à huis clos. Le peuple chinois n’a même pas été informé qu’on avait accordé deux certificats de biosécurité à deux lignées de riz OGM, une étape préalable à la commercialisation.extraits Greenpeace

05/03/2011

Adieu les biberons au Bisphénol A en Europe

Les biberons contenant du Bisphénol A (BPA) ne sont plus fabriqués en Europe depuis le 1er mars 2011 et ne seront plus vendus à partir du 1er juin. Lorsqu'ils sont chauffés, ces biberons peuvent laisser passer les substances nocives qu'ils contiennent dans le lait des enfants.

Bébé souriant avec un biberon

L'Union européenne a décidé d'appliquer le principe de précaution sur les biberons contenant du Bisphénol A

Ce composé chimique est présent dans les plastiques utilisés pour les produits de consommation courante tels que les boîtes où les récipients en plastique, les revêtements de boîtes de conserves, les résines de soins dentaires ou encore les biberons des enfants.... extraits vedura

28/02/2011

Espoir pour les chauves après la découverte d'une substance anti-stress

Alors que même les meilleures thérapies de lutte contre la calvitie n'ont donné que des résultats très limités, l'espoir renaît pour les chauves après la découverte fortuite chez des souris de laboratoire d'une substance anti-stress faisant repousser durablement leurs poils.

"Notre découverte montre qu'un traitement de courte durée avec cette substance fait repousser les poils des souris" qui avaient été génétiquement modifiées pour être chroniquement stressées, explique le Dr Million Mulugeta, professeur de médecine adjoint à la faculté de médecine de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). Celui-ci est l'un des auteurs de travaux parus mercredi dans la version en ligne de la revue scientifique américaine Plos One.

"Cette avancée pourrait déboucher sur de nouvelles approches pour traiter la calvitie chez les humains en neutralisant les récepteurs d'une hormone jouant un rôle-clé dans le stress", ajoute-t-il.

Des millions d'hommes sont atteints d'alopécie (c-à-d la chute des cheveux)..... extraits lemonde

27/02/2011

La tyrannie de l'"open space"

Mauvaise nouvelle pour les réfractaires au travail en espace ouvert. La fin, souvent annoncée, des "open spaces" (bureaux collectifs installés sur un plateau unique), n'est pas pour demain. Bien que l'on soit loin du new new management avec le "bench " - bureau composé de tables de bibliothèque - ou le "free seating" où l'on réserve sa place, "il aurait même le vent en poupe, affirme Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte, urbaniste et psychologue, auteur de Des souris dans un labyrinthe (La Découverte, 2010). C'est un mouvement irréversible." Car le modèle impose son hégémonie : 60 % des entreprises françaises l'ont adopté.

Pourtant, sa mauvaise réputation ne date pas d'hier. Souvenons-nous de Monsieur Hulot, dans Playtime, de Jacques Tati, ou encore de The Apartment, de Billy Wilder. Plus près de nous, le pamphlet de deux trentenaires, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (L'Open space m'a tuer, Hachette, 2008), n'a pas arrangé son portrait. Le tendre et cynique roman de l'Américain Joshua Ferris Open Space (Denöel, 2007) n'en a pas moins la dent dure. Sur le Web existe même un forum - Lopenspacematuer.com - et, sur Facebook, un comité de libération des détenus des open spaces français...

Les salariés disent n'en plus pouvoir de ce symbole du management transparent et démocratique, de ce supposé stimulant de l'efficacité et de la communication. Les barrières hiérarchiques sont-elles effacées ? Augmente-t-il la créativité et la productivité ? Favorise-t-il les échanges et le travail en équipe ? "Même dans un bureau vitré, un chef reste un chef", assure Juliette Darlin, assistante dans une société de communication.

Quant aux échanges ? "On se parle davantage en open space, mais pour dire quoi ?, questionne Elisabeth Pélegrin-Genel. Il serait plus juste de dire que l'on s'interpelle. Un bureau ouvert à 10, 15 personnes, voire davantage, c'est épuisant." C'est bruyant, et il peut devenir impossible de s'entendre et de se concentrer. Sauf à opter pour le casque... pas vraiment idéal pour la communication !

"Auparavant, rappelle Odile Duchenne, secrétaire générale de l'observatoire Actinéo, l'open space était synonyme de liberté, cela faisait moderne. Aujourd'hui, cela veut dire bruit, stress, fatigue, sensation de surveillance, privation d'intimité." Et Elisabeth Pélegrin-Genel de renchérir : "Comme si ne pas s'isoler était naturel !"

Alors, pourquoi les open spaces se développent-ils ? Réponse : pour faire des économies. La cherté de l'immobilier (3e poste de dépense des entreprises, après le personnel et l'informatique) accélère la chasse au mètre carré. Davantage de personnel dans moins d'espace, avec à la clé un gain de surface de 10 % à 40 %. Et 20 % d'économies sur le budget. Résultat : l'espace du salarié est passé de 25 m2, il y a dix ans, à 10 et 12 m2, si l'on intègre les parties communes. En réalité, l'espace "habitable" serait plutôt de l'ordre de 6 à 8 m2 per capita.

26/02/2011

H1N1 : un gâchis financier et sanitaire PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER

 

"Une stratégie vaccinale trop ambitieuse et non évolutive", un plan pandémie grippale fournissant "un cadre incomplet et trop rigide", un "choix discutable d'une couverture large de la population" par la vaccination, des "contrats d'acquisition de vaccins mal négociés", "une campagne coûteuse au regard des résultats obtenus", "une communication de crise insuffisamment réactive"... Les critiques pleuvent dru sur la gestion par le gouvernement de la réponse à la pandémie de grippe A(H1N1) de 2009-2010. Dans son rapport annuel 2011, rendu public jeudi 17 février, la Cour des comptes étrille l'ensemble du dispositif interministériel et sa mise en œuvre.

Elle met particulièrement en cause l'échec de la campagne de vaccination de masse : 5,4 millions de personnes vaccinées, soit moins de 8,5 % de la population totale. Le coût total est de 662,6 millions d'euros, a calculé la Cour, soit davantage que les 510 millions d'euros annoncés par Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, au cours de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la menace pandémique.

"PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE"

A raison d'un total de 5,9 millions de doses utilisées – certaines personnes ayant reçu deux injections –, les magistrats de la rue Cambon en concluent que "le coût de la campagne de prévention contre la grippe A(H1N1) a été particulièrement élevé puisqu'il a atteint plus de 110 euros par personne vaccinée". extraits le monde 190211

24/02/2011

Les médecins offrent leurs services sur Internet

Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP
Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP

Des sociétés se développent pour proposer des conseils médicaux en ligne ou par téléphone. Elles visent d'autres prestations: suivi de maladies chroniques et même consultations à distance. 

Ils s'appellent Medecindirect, Wengo Santé ou encore Docteurclic et proposent des informations et conseils médicaux par téléphone ou Internet, délivrés par des médecins. Si les consultations médicales à distance, autorisées légalement depuis quelques mois, ne sont pas encore effectives, le créneau de la télésanté est en plein essor en France. Avec, selon les opérateurs, des prestations et des coûts variables. Ouvert depuis quelques jours, Wengo Santé offre ainsi de mettre en relation les particuliers avec un médecin «7 jours sur 7 et 24 heures sur 24». Ce service est développé par Wengo, une société spécialisée dans le conseil par téléphone, en partenariat avec H2AD, plate-forme médicalisée de téléassistance et télésurveillance.

La prestation de conseil médical, uniquement téléphonique, est facturée 2,50 euros la minute. «La durée moyenne de l'appel est de 5 à 10 minutes, et nous avons des questions diverses qui vont de que signifie avoir des ganglions à qu'est ce qu'une leucémie à tricholeucocytes», assure le Dr Paul Verdiel, président de H2AD, en insistant sur le fait qu'il s'agit d'informer, pas de se substituer à une consultation médicale. Sa société développe progressivement d'autres services, principalement pour faciliter le suivi de maladies chroniques à domicile, grâce à la transmission de données mesurées par les patients (tension artérielle, glycémie…) aux professionnels de santé.

Créée en 2008, Medecindirect a une approche un peu différente. Pour l'instant, les prestations de conseil sont uniquement accessibles sur Internet, via des plates-formes sécurisées. Des communications par téléphone et webcam sont prévues. Les services sont proposés gratuitement à des adhérents de mutuelles qui ont conclu un partenariat avec Medecindirect.

La société cherche aussi à passer des contrats avec des entreprises, qui en feraient bénéficier leurs salariés. Pour les employeurs, l'intérêt est de diminuer l'absentéisme. Conseils avant un voyage, demande d'informations pour préparer une consultation spécialisée, ou après celle-ci -pour préciser le diagnostic posé ou le traitement prescrit-, les huit praticiens de Medecindirect font face à toutes sortes de questions de médecine générale. «Nous privilégions la qualité, ce qui fait qu'une prestation prend 30 à 40 minutes au médecin, avec plusieurs échanges d'e-mails», précise le Dr Frédéric Dussauze, l'un des fondateurs de Medecindirect, en martelant qu'il ne s'agit pas d'entrer en concurrence avec les médecins traitants mais de les épauler.

 

Code de déontologie

Même s'il n'y a ni consultation ni prescription, les syndicats de médecins sont assez réservés sur ces initiatives. Et le Conseil de l'ordre des médecins veille au grain. «Les prestations de conseil engagent la responsabilité des médecins , ils doivent respecter le code de déontologie et avoir un contrat en responsabilité civile pour ces activités», rappelle son vice-président, le Dr Jacques Lucas, qui s'est manifesté auprès des médecins de Wengo Santé, dont le premier communiqué de presse était «ambigu». Les consultations médicales à distance ne sont, elles, par pour demain, et ne seront sans doute pas généralisées.

«Le décret sur la télémédecine prévoit des conditions extrêmement précises, dans le cadre d'un contrat national ou avec une agence régionale de santé», dit encore le Dr Lucas. Il plaide en tout cas pour une mise en œuvre assez rapide d'un système d'ordonnances électroniques sécurisées, pour la prescription de médicaments ou d'examens biologiques. «C'est un vrai besoin, et ce n'est pas très compliqué», conclut-il.source lefigaro

23/02/2011

JARDINIERS : ils ont aussi maintenant leur réseau social

 Dis-moi ce qu'il y a dans ton jardin, je te dirai comment en prendre soin. » C'est en quelque sorte le credo de Jardi.fr, un site participatif consacré aux amateurs de jardinage. A l'instar des amoureux des animaux qui se retrouvent sur Zanibook.com, les mordus du jardinage ont depuis le printemps 2009 leur propre réseau social. Jardi.fr mise sur une personnalisation très poussée de ses services : après l'inscription (gratuite), le « jardinaute » indique les plantes qu'il cultive pour ne recevoir que des informations ciblées. Les conseils sont délivrés en fonction de la météo et du lieu d'habitation de l'internaute.

CLIQUEZ SUR JARDI.FR, LES MORDUS DE JARDINAGE S'ÉCHANGENT MATÉRIEL, CONSEILS ET PHOTOS.Extrait : lemonde

17/02/2011

Santé : Informations de sécurité sanitaire


15/02/2011 - [MED] - Spécialités contenant du dextropropoxyphène : retrait du marché le 1er mars 2011 - Lettre aux professionnels de santé

Information destinée aux professionnels de santé , pharmaciens officinaux et hospitaliers

Retrait du marché français de l’ensemble des spécialités contenant du dextropropoxyphène le 1er mars 2011.
Cette mesure fait suite à la décision de la Commission européenne du 14 juin 2010, demandant le retrait du marché européen de toutes les spécialités contenant du dextropropoxyphène dans un délai maximal de 15 mois .

  • Retrait du marché le 1er mars 2011 des spécialités contenant du dextropropoxyphène  - Lettre aux prescripteurs (15/02/2011)  (59 ko)
  • Retrait du marché le 1er mars 2011 des spécialités contenant du dextropropoxyphène  - Lettre aux pharmaciens (15/02/2011)  (67 ko) source Afssaps

14/02/2011

La Bulgarie opposée au maïs OGM Mon810

Via son portail Internet, le gouvernement bulgare a annoncé, le 2 février dernier, avoir déposé une clause de sauvegarde visant à interdire la culture du maïs GM Mon810 en Bulgarie. Permise par l’article 23 de la directive de 2001 sur la dissémination volontaire d’OGM (organismes génétiquement modifiés), cette clause permet à un Etat membre de l’Union européenne d’interdire sur son territoire un OGM autorisé au niveau européen, sous réserve d’invocations solides démontrant un risque pour la santé humaine ou l’environnement. A l’heure actuelle, trois plantes génétiquement modifiées (PGM) sont autorisées à la culture sur le territoire européen : le maïs GM Mon810, le maïs GM T25 et la pomme de terre transgénique Amflora.

Selon l’association Inf’OGM, le gouvernement bulgare a justifié sa décision en ces termes : « Cette interdiction vise à garantir la protection de l’agriculture bulgare et de l’environnement, à éviter l’acquisition d’une résistance à la protéine Bt par la flore et la faune non-cibles ainsi que son accumulation dans les écosystèmes et les sols ». La Bulgarie est le septième Etat membre à activer une clause de sauvegarde en vue d’interdire l’une des trois PGM autorisées en UE. L’ont précédée la France, l’Allemagne, la Hongrie, le Luxembourg, la Grèce et l’Autriche. source univers nature

05/02/2011

Le Cruiser insecticide malmené par le Conseil d'Etat

Quelques semaines seulement après la nouvelle autorisation consentie à l'insecticide Cruiser pour l'année 2011, le rapporteur public du Conseil d'Etat a recommandé l'annulation des autorisations annuelles de mise sur le marché délivrées en 2008, 2009 et 2010.

Ce dernier a en effet considéré que la méthode utilisée par les services de l'Etat pour évaluer la dangerosité du produit - mis en cause dans la destruction des abeilles - était discutable.

Le Conseil d'Etat, qui suit en principe les recommandations du rapporteur public, rendra une décision sous quinzaine source cyberacteurs

Commentaire : alors enfin une décision sage

29/01/2011

A l'occasion de l'Année internationalz des forêts, rendez-vous sur le site ci-dessous à compter du 2 Février 2011

2011 a été proclamée Année internationale des forêts par l'Assemblée générale des Nations Unies : « il faut des efforts concertés de sensibilisation à tous les niveaux pour renforcer la gestion durable, la conservation et le développement viable de tous les types de forêts, dans l’intérêt des générations présentes et futures »....

La forêt est l'affaire de tous, des espèces qui y vivent et des hommes qui l'exploitent ou s’y promènent. Réserve de nourriture, d’énergie, de matériaux, sa préservation est essentielle au maintien de la biodiversité. Pour mieux la gérer, il faut mieux la connaître.

Les rendez-vous « Forêts » au Muséum

Un week-end de sensibilisation tous publics du 10 au 13 février, en partenariat avec le Ministère de l'Ecologie, sur le thème couplé : forêts et chauves-souris, avec notamment un spectacle, des projections de films, des débats avec des chercheurs ;

Des parcours « arbres » :
- à l'Arboretum de Chèvreloup du 1er avril au 15 novembre : des parcours balisés (3 parcours différents de 1 à 3 heures de marche) permettent aux visiteurs d’admirer 40 arbres remarquables.
- dans les allées du Jardin des Plantes et dans les Grandes Serres du 15 avril au 30 octobre : un circuit ponctué de totems mène de la Grande Serre pour l’évocation des forêts de Guyane, des Antilles ou de la Réunion, à la Serre de Nouvelle-Calédonie pour les forêts endémiques, et enfin à la Serre de l’Histoire des plantes pour découvrir les forêts qui ont disparu. Le parcours serpente dans les allées du Jardin, dans le labyrinthe où depuis le XVIIIe de nombreuses espèces méditerranéennes ont été plantées ; il passe par le Jardin écologique, représentatif des forêts d’Île-de-France. L'allée Cuvier accueille les informations sur les forêts des montagnes de France, en surplomb du Jardin alpin. Enfin, dans l'axe de la perspective, un bosquet d’arbres et d’arbustes présente quelques-unes des espèces ligneuses des forêts d'Île-de-France.

Un cycle de conférences « La forêt : son rôle, son état, vie et moeurs de ses habitants », le lundi à 18 h
28 février : Les forêts française...

extraits du site du Muséum national d'histoire naturelle à consulter ICI

15/01/2011

Dans la Somme, la ville de Montdidier développe le premier parc éolien communal

Vendredi 14 janvier devait être inauguré le parc éolien de la ville de Montdidier, située à 35 kilomètres d'Amiens (Somme). L'événement serait banal s'il ne s'agissait du premier parc public développé par une collectivité locale. "Aujourd'hui, l'éolien n'est financé que par des opérateurs privés, qui ne voient là qu'une occasion de recettes, explique Catherine Quignon-Le Tyrant, maire (PS) depuis 2001 de la commune de 6 500 habitants. Si les collectivités locales prennent la main, les recettes permettront d'aider nos administrés et nos communes à économiser l'énergie. Il s'agit d'éviter la précarité énergétique, qui est le problème de demain."

Le courant produit par les quatre éoliennes installées dans la commune est racheté 86 euros le mégawattheure (MWh) par EDF quand le prix moyen du courant d'EDF est de 52 euros. Pour bénéficier de cette marge, Montdidier a décidé de développer son propre parc. La commune picarde a pu réaliser son projet parce qu'elle est une des rares en France à posséder encore une régie d'électricité, qui produit (un peu) le courant, en achète à EDF, et le distribue aux ménages et entreprises de la commune. "On vend l'électricité au même prix qu'EDF ailleurs, précise Laurent Morelle, directeur de la régie communale de Montdidier. La différence est que nous avons neuf emplois sur place, et que le profit de notre activité revient à la commune."

Grâce à cette structure juridique particulière - la France ne compte plus que 160 régies locales d'énergie -, Montdidier a pu monter le projet, lancer un appel d'offres aux fournisseurs, se préparer à gérer le courant fourni par les quatre éoliennes, auxquelles on a donné le prénom d'enfants de la ville : Elisa, Helena, Mathieu, et Leo.

L'investissement de 11,2 millions d'euros est financé par emprunt et avec deux apports d'un million chacun du conseil régional et de l'Union européenne. Le parc produira 19 000 MWh par an, pour une consommation actuelle de Montdidier de 39 000 MWh.

Le projet, lancé en 2003, s'inscrit dans une politique résolue d'économies d'énergie et d'énergies renouvelables : l'isolation thermique de plusieurs collèges et écoles a été réalisée, l'éclairage public a été modifié pour en réduire la consommation, des panneaux photovoltaïques ont été posés sur divers bâtiments publics, une chaufferie au bois et un réseau de chaleur ont été construits, des diagnostics thermiques ont été lancés pour préparer des travaux d'isolation chez les habitants. Montdidier se veut "ville pilote en maîtrise de l'énergie".

"Réduire la facture"

Le parc éolien permettra d'amplifier cette politique. "Les gens ici gagnent en moyenne 1 200 euros et avec l'évolution du niveau des retraites, beaucoup risquent de se trouver en précarité énergétique, prévient Mme Quignon-Le Tyrant. C'est pourquoi nous voulons maintenir le prix de l'électricité le plus bas possible, et aider à isoler les habitats pour réduire la facture." Il s'agit aussi de créer des emplois sur place : c'est une entreprise de Montdidier qui assure le premier niveau de maintenance du parc, les artisans locaux sont formés au solaire et à l'isolation thermique.

Cette politique découle aussi d'une vision de l'avenir : "Dans quelques années, le courant sera vendu sur le marché plus de 100 euros le MWh, prédit Laurent Morelle. Notre politique nous permettra d'avoir des prix plus bas pour nos clients."

La démarche de Montdidier illustre une volonté nouvelle de maîtrise énergétique par les collectivités locales.extraits le monde

Commentaire : excellente initiative

14/01/2011

Frédéric Vincent, porte-parole de la Commission, insolent ne reconnait pas ses erreurs

UE/Religion : La Commission européenne a reconnu hier avoir commis une « bourde » en donnant son aval à la distribution d’un agenda qui ne comprend pas les fêtes chrétiennes, mais celles autres religions, aux écoliers de l’UE.

L’erreur sera corrigée pour l’édition suivante mais il n’est pas question de retirer de la circulation les exemplaires de la présente édition comme certains l’ont demandé. « C’est un bon agenda, très utile », a déclaré Frédéric Vincent, porte-parole de la Commission.

Commentaire : Lorsqu'on fait une erreur, on, la corrige ou on démissionne surtout lorsqu'on est grand communicant.... de l'Union Européenne, c'est le minimum d'ésigence pour cette fonction.

Naufrage sur le Rhin d'un chimiquier transportant 2 000 tonnes d'acide

Un bateau-citerne transportant 2 000 tonnes d'acide sulfurique a chaviré, jeudi 13 janvier, sur le Rhin, entre Coblence et Mayence, à hauteur de Sankt Goar. "Deux membres d'équipage ont été sauvés mais deux autres sont portés disparus", a précisé un porte-parole de la police fluviale, Paul-Heinz Meurisch.

"Il n'y a apparemment pas eu de fuite d'acide dans l'eau, selon les premières constatations, provisoires", a indiqué de son côté un porte-parole de la police de Coblence, Ralf Schomisch. Le bateau, d'une centaine de mètres de long, a entièrement chaviré et se trouve quille en l'air, selon la police fluviale. D'après son nom, "il semblerait qu'il s'agisse d'un bateau allemand", mais rien n'est sûr, selon M. Meurisch. "Il s'appelle Waldhof. Il navigait vers le nord, vers la mer", a précisé M. Schomisch.

L'accident, dont la cause est encore inconnue, a été signalé vers 5 heures du matin. Il a eu lieu au niveau du rocher de la "Lorelei", nom d'une nymphe de la mythologie germanique qui attirait les marins et les navigateurs par ses chants enchanteurs. Dans les faits, ce rocher surplombe un endroit particulièrement étroit du Rhin, où le courant est très fort, à l'origine de nombreux naufrages. Le trafic fluvial dans la région a été suspendu. source lemonde

Commentaire : Tous ces transports dangereux peuvent être évités si on change notre approche du monde tant qu'il est encore

L’aspartame exposé : une bactérie génétiquement modifiée est utilisée pour fabriquer un édulcorant mortel

Par Natural News, traduit par la-matrice pour Conspipedia

Les fabricants de l’édulcorant le plus répandu dans le monde ont un secret, et il est écœurant. L’aspartame, un édulcorant artificiel présent dans des milliers de produits à l’échelle mondiale, se trouve être créé à partir d’une bactérie génétiquement modifiée. Ce qui est encore plus choquant est le fait que cette information est connue depuis longtemps. Un article datant de 1999 par The Independent était le premier à exposer l’abominable procédé par lequel l’aspartame est créé. Ironiquement, la découverte a été faite à peu près à la période durant laquelle les riches dirigeants du monde se rencontraient au sommet du G8 afin de débattre de la sécurité de la nourriture OGM.

L’enquête de 1999 avait montré que Monsanto, la plus importante entreprise de biotechnologie au monde, utilisait souvent des bactéries génétiquement modifiées afin de produire de l’aspartame dans leurs usines de production aux Etats-Unis. Le résultat final est une fusion entre deux des principaux risques sanitaires majeurs ayant un impact sur l’industrie alimentaire – les édulcorants artificiels et une panoplie d’organismes génétiquement modifiés. Tous deux ont mené à des débats de grande envergure, l’aspartame étant sujet à la critique scientifique ainsi qu’à de multiples auditions au Congrès. Les scientifiques et les militants pour la défense de la santé ne sont cependant pas les seuls à se prononcer contre l’aspartame. La FDA a reçu une tonne de plaintes de consommateurs utilisant NutraSweet, un produit contenant de l’aspartame. Depuis 1992, la FDA a arrêté de documenter les rapports sur le sujet.

Le procédé par lequel l’aspartame est créé consiste en la combinaison d’un acide aminé appelé phénylalanine avec de l’acide aspartique. Synthétisé pour la première fois en 1965, l’aspartame nécessite une bactérie dans le seul but de produire la phénylalanine. Monsanto a découvert qu’en modifiant génétiquement cette bactérie, la phénylalanine était créée bien plus rapidement. Dans le rapport publié par The Independent, Monsanto admettait ouvertement que le fait de modifier génétiquement la bactérie est une étape clée dans le processus de création de l’aspartame.

« Nous avons deux variétés de bactérie – l’une est modifiée de façon classique et l’autre est génétiquement modifié », a déclaré la source de chez Monsanto. « Elle possède un enzyme modifié. Elle a un acide aminé différent ».

De nombreuses études ont été menées concernant la manipulation génétique, entraînant beaucoup de conclusions sinistres. Une étude a montré que plus les souris étaient nourries avec du maïs OGM, moins elles avaient de bébés. Une autre étude, publiée dans le Journal International des Sciences Biologiques (International Journal of Biological Sciences), a montré que les organes qui répondent naturellement à un empoisonnement alimentaire par des produits chimiques étaient les premiers à rencontrer des problèmes après que les sujets aient consommé des aliments OGM. La même étude déclarait également que la nourriture OGM ne devrait pas être commercialisée.

« Pour la première fois dans le monde, nous avons prouvé que les OGM ne sont pas suffisamment sains ni bons pour être commercialisés. [...] A chaque fois, pour les trois OGM, les reins et le foie, qui sont les principaux organes qui réagissent à un empoisonnement alimentaire par des produits chimique, avaient des problèmes », indiquait Gilles-Eric Seralini, un membre expert de la Commission pour la Réévaluation des Biotechnologies.

Les groupes de consommateurs se demandent maintenant si d’autres produits peuvent secrètement contenir des composants génétiquement modifiés. A cause du fait que l’ADN du produit fini ne change pas quand on utilise une bactérie génétiquement modifiée, il est difficile de le savoir. Avec la FDA qui s’est positionnée contre l’étiquetage du saumon OGM, il devient de plus en plus difficile de déterminer si un produit contient des composants génétiquement modifiés ou pas. Les consommateurs durcissent leur opposition contre les éléments OGM qui restent incognito, les produits sans OGM représentant le secteur ayant la plus forte croissance.

« Le public veut savoir et a le droit de savoir », dit Marion Nestle, professeur à l’Université de New York pour le Département de la Santé Publique et des Études sur l’Alimentation et la Nutrition (Nutrition, Food Studies and Public Health Department).

Dévoiler le procédé secret par lequel l’aspartame est créée constitue un autre rappel afin de rester à l’écart des édulcorants artificiels, et tout le monde peut choisir des alternatives naturelles comme le sucre de palme, le xylitol, ou la stévia. source conspipedia

07/01/2011

Tim Jackson, économiste britannique "Notre modèle actuel de croissance crée des dommages irréversibles sur l'environnement"

Professeur et chercheur à l'université du Surrey (Grande-Bretagne), Tim Jackson est un économiste atypique. En 2000, il devient le titulaire de la première chaire de développement durable créée au Royaume-Uni, à l'université de Surrey. Il y fonde aussi une unité de recherche croisant l'économie, la psychologie et la sociologie.

En 2004, nommé à la commission du développement durable créée par le gouvernement de Tony Blair, le chercheur dirige le travail du groupe "Redefining Prosperity" qui le conduit à écrire Prospérité sans croissance, livre publié en 2007 au Royaume-Uni, et deux ans plus tard en France (De Boeck). C'est l'un des ouvrages d'économie environnementale les plus marquants de ces dernières années. Alors que 2011 débute, M. Jackson livre son pronostic sur la croissance et sur les moyens de faire évoluer le modèle économique actuel, qu'il critique largement.

La croissance peut-elle reprendre en 2011 ?

En ce qui concerne les économies occidentales, la réponse est probablement non. Les mécanismes destinés à maintenir la croissance ont fragilisé le système économique en développant un endettement toxique qui a conduit à l'effondrement des marchés financiers. Or les éléments de cette dynamique de crise restent à l'oeuvre aujourd'hui, car l'expansion monétaire illimitée est par nature instable. De surcroît, le prix du pétrole repart à la hausse.

L'autre aspect de la question est de savoir si l'on peut poursuivre la croissance sans dommages environnementaux irréversibles, sachant que nous vivons dans un monde fini. Pour y parvenir, il faudrait découpler la croissance de la production matérielle, créer de la valeur économique non dans les biens, mais dans les services : loisir, santé, éducation...

Est-ce la tendance suivie jusqu'à présent ?

Non. Les progrès d'efficacité énergétique restent inférieurs à l'expansion de l'économie. De même, les tendances en ce qui concerne la forêt, l'eau ou l'érosion des sols vont dans le mauvais sens. Depuis vingt ans, le discours officiel proclame que la technologie, en dématérialisant l'économie, va résoudre l'impact environnemental négatif de la croissance. Mais ce découplage ne se produit pas. Le niveau de technologie nécessaire pour y parvenir est irréaliste. Ce n'est pas très populaire de le dire, mais la technologie ne peut plus être considérée comme la solution à nos difficultés.

La croissance verte est-elle une piste crédible ?

Il est bien sûr utile d'investir dans une meilleure productivité des ressources et dans les technologies faiblement carbonées. Mais il n'empêche, on retombe toujours sur le même problème : -quelle croissance pouvons-nous atteindre grâce à ces technologies ? Si vous n'analysez pas en profondeur la dynamique du système, vous faites des hypothèses irréalistes sur l'efficacité de la technologie

Quelle solution proposez-vous ?

Notre culture repose sur un appétit continu pour la nouveauté, qui est le langage symbolique des objets. Nous avons encouragé systématiquement le comportement individualiste et matérialiste. Cette psychologie collective est indispensable au modèle actuel, car si les dépenses baissent, il s'écroule. Mais en récession, par exemple, il est à noter que les gens épargnent davantage spontanément, ce qui pénalise le système. Cette épargne supplémentaire - qui se traduit par une moindre consommation - prouve que le modèle économique actuel peut être en contradiction avec le comportement des gens. En fait, l'altruisme est aussi présent chez l'homme que l'individualisme. De même, la course à la nouveauté est en conflit avec le souhait de beaucoup de se satisfaire de l'existant. Dans ces conditions, pourquoi privilégier ce côté individualiste du consommateur, qui n'est qu'une part de la psyché humaine, et l'encourager systématiquement ?

Comment remodeler le système économique ?

Il faut suivre trois démarches. La première est d'admettre que l'expansion économique a ses limites. Nous savons que nos ressources ne sont pas infinies, nous connaissons et mesurons l'impact écologique de nos modes de vie, nous devons donc définir les règles d'une économie fonctionnant dans ce cadre.

La deuxième est de réguler le marché financier, et plus largement la façon dont nous envisageons l'investissement et le profit. Les capitalistes distribuent le profit comme ils le souhaitent. Mais il faudrait mesurer ce dernier autrement - pas seulement en termes financiers, mais aussi en prenant en compte le social et l'environnemental - et le ramener au bénéfice de la communauté.

Le troisième point vise à changer la logique sociale. Le gouvernement peut agir en modifiant la structure des incitations, en fournissant aux gens les moyens de s'épanouir autrement, d'une façon moins matérialiste.

Mais cela peut-il permettre de combattre le chômage ?

Le capitalisme actuel poursuit l'augmentation continue de la productivité du travail, si bien qu'on produit la même chose avec toujours moins de gens. Si vous acceptez cette idée que la hausse de la productivité est la clé du progrès économique, vous n'avez que deux options : l'une c'est d'avoir moins d'emplois dans l'économie, l'autre est d'en avoir autant, ce qui signifie toujours plus de croissance - qui se heurte aux limites des ressources et de l'environnement. Le choix est donc soit de conserver la croissance de la productivité et d'admettre par conséquent qu'il y aura moins de travail dans l'économie, ce qui signifie la mise en place de politiques de réduction du temps de travail ; soit opter pour la fin de la hausse de la productivité, et développer les services sociaux - éducation, aide sociale, maintien des espaces publics, rénovation des bâtiments, etc...... extraits lemonde

Dioxine/Allemagne Des œufs suspects livrés aux Pays-Bas en décembre

Des œufs qui pourraient avoir été contaminés à la dioxine ont été livrés aux Pays-Bas en décembre, a reconnu mercredi le ministère allemand de l'Agriculture.

A l'origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de matières grasses contaminées à la dioxine ont été livrées à 25 fabricants d'alimentation pour animaux dans cinq des Etats régionaux d'Allemagne, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Agriculture.

Ces matières grasses n'ont pas été vendues à l'étranger mais 136.000 œufs en provenance d'un élevage contaminé ont été livrés au début de décembre à Barneveld, aux Pays-Bas, a ajouté le porte-parole, en soulignant que la firme cliente avait été informée.

« La Commission européenne a été informée. A notre connaissance, il n'y a pas eu de livraisons vers d'autres pays », a déclaré le porte-parole, Holger Eichele, lors d'un point de presse.

Un millier d'élevages de poules, de dindes et de porcs, situés pour la plupart en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, ont stoppé leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des œufs.

La ministre allemande de l'Agriculture et de la Protection des consommateurs, Ilse Aigner, a appelé mercredi les Etats régionaux à rapidement identifier toutes les entreprises de la chaîne alimentaire touchées par la contamination.

Les consommateurs « doivent savoir si leurs magasins d'alimentation vendent des œufs contaminés par la dioxine », a déclaré la ministre au quotidien Ruhr Nachrichten.

La plupart des élevages touchés se trouvent en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, et cet Etat a commencé à rendre publics mardi soir les codes des œufs contaminés pour qu'ils puissent être retirés des magasins. source la france agricole

Commentaire : "Il est trop tard docteur Schweitzer", car ldes consommateurs ont déjà été intoxiqués.

06/01/2011

Des élevages contaminés à la dioxine en Allemagne

Plus de 3.000 tonnes de graisses contaminées par de la dioxine ont été livrées à des producteurs de nourriture pour animaux en Allemagne, mais aucune livraison n’a été faite à l’étranger, a indiqué mercredi le ministère allemand de l’Agriculture dans un courrier à des parlementaires.

Plus de 1.000 élevages de poules, dindes et cochons, situés pour la plupart dans le nord de l’Allemagne, ont dû suspendre leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des oeufs.

A l’origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de graisses contaminées, en provenance de l’entreprise Harles & Jentzsch, installée à Uetersen, dans le nord du pays, qui ont été livrées en novembre et décembre à 25 producteurs de nourriture pour animaux dans quatre Etats régionaux, a indiqué le ministère de l’Agriculture dans une lettre adressée à la commission parlementaire chargée de ces dossiers.

«Il n’y a pas eu de livraison de graisses alimentaires à d’autres pays de l’Union» européenne, a ajouté le ministère dans la lettre obtenue par l’AFP.

(Source AFP et libération)