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02/02/2014

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2014

Trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable sont commercialisés. Prescrire actualise son dossier des médicaments à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options.

Tous les médicaments ne se valent pas. Dans certaines situations, des médicaments sont utiles : ils apportent un avantage thérapeutique par rapport à d'autres options. D'autres médicaments sont plus nocifs qu'utiles et sont à écarter des soins, en attendant leur retrait du marché.

De 2010 à 2013, l'analyse des dossiers par Prescrire recense 68 médicaments plus dangereux qu'utiles commercialisés en France.

Il s'agit :

  • de médicaments actifs, mais qui compte tenu de la situation clinique exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu'ils apportent ;
  • de médicaments anciens dont l'utilisation est dépassée, car d'autres ont une balance bénéfices-risques plus favorable ;
  • de médicaments récents, dont la balance bénéfices-risques s'avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens ;
  • de médicaments dont l'efficacité n'est pas prouvée au-delà d'un effet placebo, et qui exposent à des effets indésirables graves.

L'évaluation des médicaments par Prescrire s'appuie sur une recherche documentaire méthodique et reproductible, et un travail collectif d'analyse selon une procédure établie :

  • hiérarchisation des données d'efficacité avec priorité aux données les plus probantes, c'est-à-dire celles issues d'essais comparatifs randomisés, en double aveugle, bien conduits ;
  • comparaison au traitement de référence (médicamenteux ou non), avec détermination précise du meilleur traitement comparateur ;
  • détermination des critères d'évaluation clinique les plus pertinents pour les patients, en écartant souvent les critères intermédiaires, sans preuve d'une efficacité sur la qualité de vie des patients. L'objectif de ce dossier est d'aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts.

©Prescrire 1er février 2014 source  site internet Prescrire

"Choisir d'écarter" Rev Prescrire 2014 ; 34 (364) : 81. (pdf, accès ibre)

"Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2014" Rev Prescrire 2014 ; 34 (364) : 137-143. (pdf, accès libre)

 

31/01/2014

Pesticides : la mise en garde de 1200 médecins

Les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) et leurs effets indésirables étaient à l’honneur, jeudi 30 janvier, de l’agenda du Parlement. Le groupe d’études de l’Assemblée sur la santé et l’environnement organisait un colloque sur le thème « Pesticides, santé et biodiversité », tandis qu’était rendu public, au Sénat, un appel signé par 1 200 médecins mettant en garde contre les risques posés par beaucoup de ces molécules.

Initiative parlementaire d’un côté, initiative locale d’acteurs de terrain de l’autre : « Cela met en lumière la convergence de préoccupations communes », commente Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste à Limoges (Haute-Vienne), l’un des initiateurs de l’appel des 1 200. « Tout a commencé de manière très locale, dans le Limousin, vers la fin 2012 : des riverains de zones d’épandage nous ont interpellés à propos des effets de ces pratiques agricoles sur leur santé, raconte M. Périnaud. Nous avons creusé le dossier scientifique et constaté que ces gens ne racontaient pas n’importe quoi. Puis nous avons, à notre tour, interpellé les responsables politiques locaux. »

Essentiellement, en vain. Mais en quelques mois, l’association, pourtant « minuscule et archi-inconnue », selon M. Périnaud, parvient à rassembler plusieurs centaines de signatures dans la communauté médicale. Des médecins de Guadeloupe et de Martinique se joignent au mouvement, sensibilisés à la question par l’imprégnation de ces deux départements par le chlordécone, un organochloré persistant dont les effets sanitaires (cancer de la prostate) sur les populations sont avérés.

INTERDICTION DES PESTICIDES DE SYNTHÈSE DÈS 2020...extraits lemonde

29/01/2014

SOS CONSO Les e-mails pirates, la banque et le client

 

 

 

 

Christophe vient de recevoir un courriel de la Direction générale des finances publiques, lui annonçant une bonne nouvelle : le remboursement de 312 euros liés à son impôt sur le revenu. Bien qu'il voie le logo bleu-blanc-rouge de la République française, Christophe pense qu'il s'agit d'un faux, le texte étant plein de fautes d'orthographe, et signé « conseil général de la Côte-d'Or »

 

Mais d'autres mails, bien imités, peuvent semer le doute : vraie relance ou tentative d'escroquerie ? Pour le savoir, vous pouvez soumettre au site Phishing-initiative.com l'adresse URL du domaine auquel ils renvoient. Si cette adresse a déjà été analysée, vous obtenez tout de suite une réponse.

 

Sinon, il vous faut attendre un peu. « Quand il s'agit d'un site de phishing , nous l'envoyons aux navigateurs Firefox, Safari, Internet Explorer et Chrome afin qu'ils la bloquent, explique Thomas Gayet, le président de l'association Phishing-Initiative. Dès lors, une personne qui voudra le visiter verra s'afficher une fenêtre rouge le mettant en garde contre le danger d'aller plus loin. »

 

En général, les sites frauduleux vous demandent le numéro de votre carte bancaire, la date d'expiration de celle-ci et son cryptogramme : autrement dit toutes les informations nécessaires pour faire des achats en ligne, sur des sites non sécurisés – comme Amazon, Fnac ou PriceMinister. Ces informations, en revanche, ne suffisent pas sur des sites de commerce en ligne exigeant l'authentification du porteur, grâce, par exemple, à l'envoi par SMS d'un code de validation, comme le propose le système 3D Secure.

 

50 % ÉQUIPÉS DE 3D SECURE

 

Hélas, en 2012, seuls 50 % environ des e-commerçants étaient équipés de 3D Secure : la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad) estime que ce système déroute les clients et conduit à l'échec de 20 % de leurs transactions. Toutefois, certains poids lourds comme Voyages-sncf, Air France, Orange et Mistergooddeal s'y sont mis, sous l'impulsion de l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement de la Banque de France. Et pour cause : avec 9,2 % des transactions, l'e-commerce concentrait encore 61 % du montant des fraudes aux cartes bancaires, soit 450,7 millions d'euros.

 

Si, après la récupération frauduleuse de vos données, votre compte a été débité, tout n'est pas perdu : vous pouvez demander à votre banque de vous rembourser les sommes extorquées, comme le prévoit le code monétaire et financier (article 133-18).

 

Ce remboursement est censé être intégral et immédiat. Mais en réalité, les banques y mettent de nombreux freins, comme l'a montré le résultat d'un appel à témoignages, publié en février 2012 par l'UFC-Que choisir.

 

Elles réclament souvent un dépôt de plainte, alors que, sur instruction du ministère de la justice en date d'août 2011, les commissariats et les gendarmeries refusent de les enregistrer, puisque ce n'est pas nécessaire.

 

DES VICTIMES NON REMBOURSÉES

 

Les banques peuvent également mettre trois mois pour rembourser leurs clients. Certaines leur facturent des frais d'incident de paiement liés au débit qu'elles auraient dû combler ! Toutes ne prennent pas en charge les frais d'opposition et de remplacement de la carte bancaire.

 

Certaines victimes ne sont pas du tout remboursées. C'est le cas d'Alexandre, un consommateur du Nord, qui a fait état sur notre blog SOS conso de la mésaventure suivante : fin mai 2013, il reçoit un courriel du Crédit mutuel l'avisant que « sa carte de clés personnelles est révoquée » et qu'il ne « pourra plus effectuer d'opérations protégées sans avoir activé une nouvelle carte ». La « carte de clés » personnelle est une grille comportant 64 chiffres, disposés différemment pour chaque titulaire d'une carte bancaire.

 

Comme lors d'une partie de bataille navale, le client est invité par SMS à y puiser un code, (« cocher A1 B3 »), pour valider son achat.

 

Pour activer la nouvelle carte, Alexandre clique sur le lien inséré dans le courriel et saisit son identifiant ainsi que son mot de passe. Puis, « plus rien ne se passe ». Il se déconnecte et vaque à ses occupations. Quelques heures plus tard, il constate que des achats en livres sterling ont été débités de son compte. Pensant qu'il a été victime de phishing, il fait opposition, mais des prélèvements continuent, jusqu'à la fin juin 2013.

 

CRÉDIT MUTUEL NORD-EUROPE ACCUSÉ

 

Lorsqu'il en demande le remboursement (environ 900 euros) à la Fédération du Crédit mutuel Nord-Europe, le service clients le lui refuse : les achats ont été validés grâce à la saisie de chiffres que lui seul pouvait connaître. Il l'accuse d'avoir « communiqué l'ensemble de ses informations personnelles (…) ; ce qui constitue une négligence ».

 

Le service client, auquel le médiateur de la banque donne raison, assure que, « au regard de ses connexions régulières » sur le site du Crédit mutuel, Alexandre ne « pouvait ignorer que des e-mails pirates étaient diffusés sur Internet ».

 

Pourtant, Alexandre nie avoir communiqué les données de sa carte bancaire ou de sa carte de clés, ni même avoir reçu un quelconque SMS. Et il n'est pas le seul : l'UFC-Que choisir du Nord - Pas-de-Calais indique avoir reçu une dizaine de témoignages comme le sien, en quelques mois. extraits blog lemonde

20/01/2014

ETUDE SUR LES DEPENSES SUPPORTEES PAR LES VOYAGEURS SELON LES MODES DE TRANSPORT (voiture, transport en commun[bus,train, etc.]

Jean-Marie Beauvais, économiste des transports
Cette étude a été réalisée à la demande de la FNAUT et financée notamment par le GART, l’UTP,
la SNCF, VEOLIA, KEOLIS). Elle détermine les dépenses réalisées par les voyageurs pour leurs
déplacements, alors que le prix n’est qu’un des éléments du choix modal.
L‘objectif de l’étude est d’estimer la dépense unitaire selon les modes de transports en 2011, en
distinguant la longue et la courte distance. Le coût est estimé du point de vue du
voyageur/consommateur et non de l’exploitant, du contribuable ou du citoyen.
Les résultats sont donnés en centimes par voyageur par kilomètre afin de comparer les modes de
transport entre eux, l’étude ne se limitant pas aux transports publics. Les données sont définitives en
ce qui concerne l’année 2011.
L’étude raisonne par marchés : celui des déplacements quotidiens (urbains, départementaux et
régionaux) et celui des déplacements de longue distance (supérieurs à 80 kilomètres).
Pour les modes de transport individuels (ne relevant pas d’un opérateur), les dépenses des ménages
sont divisées par le parcours effectué.
Pour les entreprises de transport, les recettes de trafic sont divisées par le parcours effectué par le
client. La difficulté en s’adressant aux entreprises est que les statistiques de voyageurs x kilomètres
ne sont pas disponibles, il faut alors faire des hypothèses. Il s’agit d’une approche microéconomique.
Les résultats en matière de déplacement individuel de courte distance (moins de 80 kilomètres)
montrent que la voiture (stationnement compris) est plus chère que les modes de transport collectifs.
La question de sa part de marché toujours aussi importante (57%) doit être posée.
Concernant le coût complet, les résultats en matière de déplacement individuel de longue distance
(plus de 80 kilomètres), montrent que le rapport de prix entre les transports collectifs et
l’automobile est de 1 à 3 pour une personne seule. En effet, ce rapport diminue si plusieurs
personnes montent à bord de l’automobile. Le déplacement en automobile ne devient plus
avantageux en train qu’à partir de 4 personnes à bord.
En conclusion, si on considère le coût complet, le transport collectif est moins cher que la voiture....extraits colloque FNAUT du 10 janvier 2014

Commentaire : pensez au covoiturage ou à l'autopartage pour les distances importantes ou au transporte n commun. Pour les courtes distances rien de vaut la marche pour la proximité immédiate ou le vélo pour des distances plus longues 3 à 20 kms (pensez aussi au vélo électrique qui permet d'aller plus loin avec un effort minimal...il faut pédaler quand même

01/01/2014

La nouvelle façon de consommer avec la bonne année 2014

Au niveau mondial, l'usage d'internet ouvre de nouvelles pratiques économiques et plus en 2014. Citons quelques exemples et cliquez sur les noms ci-dessous:

  • leboncoin pour tous les échanges de matériels et l'immobilier mais aussi
  • blablacar pour le covoiturage 
  • Ouicar pour sous-louer sa voiture entre particuliers
  • l'entraide sur craigslist
  • se loger sur airbnb
  • le streaming de vidéos low-cost media center dans le cloud, pensé pour vous permettre d’héberger et accéder à vos photos et vidéos le plus simplement possible avec streamnation

etc.....sans compter la musique 26 millions de titres accessibles en temps réel de partout en abonnement avec Deezer

31/12/2013

Nouvelle année 2014 La baie rouge, appelée aussi «cranberry», pourrait augmenter l’espérance de vie... On vous la souhaite longue avec..

Selon cette étude menée à l’Institut du vieillissement de Baltimore, et repérée par le site pourquoi-docteur du nouvelobs.com, des mouches ayant consommé du sucre enrichi d’extrait de canneberge vivraient jusqu’à 25% plus longtemps que les mouches n’en ayant pas consommé. Et parmi les mouches ayant été nourries à plusieurs étapes de leur vie avec ces petites baies rouges, «l’augmentation de l’espérance de vie observée a été de 30%». Les résultats de cette étude, à paraître en février dans la revue Experimental Gerontology, révéleraient que certains composants de ces baies agiraient comme «une barrière antioxydante protectrice pour l’organisme»,..extraits 20 minutes

Commentaire : réagissons-nous comme la mouche du coche ? Voilà la question du 01 janvier.

30/12/2013

vos impôts en 2014 : une addition salée pour nous les ménages

3 milliards de hausse des prélèvements. Voici les principales mesures pour les ménages.

  • IMPÔT SUR LE REVENU

Indexation du barème Après deux années de gel, le barème de l'impôt sur le revenu va de nouveau être indexé sur le coût de la vie. La décote (remise d'impôt) bénéficiant aux premières tranches d'imposition va être élargie de 480 à 508 euros......

Seuil relevé Le seuil du revenu fiscal de référence, qui conditionne plusieurs exonérations d'impôt (taxe d'habitation, CSG, redevance audiovisuelle…), va être relevé de 4 % .....

Complémentaires santé La participation de l'employeur aux contrats complémentaire santé sera soumise à l'impôt sur le revenu. La recette pour l'Etat est estimée à 960 millions d'euros et servira à financer l'élargissement de l'accès à la couverture-maladie universelle à 750 000 personnes supplémentaires.

Quotient familial Le plafond du quotient familial – mécanisme qui permet aux ménages imposables d'obtenir une réduction d'impôt en fonction de leurs revenus et du nombre d'enfants à charge –, dont bénéficient la moitié des foyers fiscaux, sera abaissé de 2 000 euros à 1 500 euros pour chaque demi-part. 13 % des foyers fiscaux ayant des enfants à charge sont concernés par la mesure. .....

Frais de scolarité Les députés ont maintenu les avantages fiscaux sur les frais de scolarité pour les parents d'élèves du secondaire et d'étudiants .....

Pensions de retraites La majoration des pensions de retraite pour ceux qui ont eu au moins trois enfants sera désormais fiscalisée. .....

  • TVA

A compter du 1er janvier 2014, le taux de TVA normal passera de 19,6 % à 20 %, le taux intermédiaire (sur l'hôtellerie et la restauration notamment) de 7 % à 10 %.

Le taux réduit sur les produits de première nécessité sera maintenu à 5,5 %. La TVA sur certains travaux de rénovation thermique des logements et sur la construction et la rénovation de logements sociaux passe au taux réduit de 5,5 %. Il en est de même pour les tickets de cinéma et l'importation des œuvres d'art. Cette dernière mesure est compensée par un léger alourdissement de la taxation des plus-values sur la vente des œuvres d'art.

 

  • PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES

La fiscalité sur les plus-values des cessions immobilières baisse. La cession d'une résidence secondaire est exonérée d'impôt, depuis le 1er septembre, au bout de vingt-deux ans contre trente ans. En outre, un abattement exceptionnel supplémentaire de 25 % s'applique aux cessions réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014.

Les abattements pour durée de détention sur les terrains à bâtir seront supprimés mais le régime d'abattement actuel continuera de s'appliquer de façon transitoire aux cessions ...... avec un acte authentique de vente conclu avant le 1er juin 2014. extraits lemonde

24/12/2013

Attention rappel mangez modérément du poisson d'élevage et particulièrement du saumon....danger

Ajuster sa consommation de poisson à ses goûts et ses besoins

Alternatives de consommation pour s'adapter aux goûts de tous et recommandations spécifiques pour les plus sensibles

Mots-clés : PCB (Polychlorobiphényles), Lipides, Graisses, Oméga 3, Poissons, Nutrition, Femmes enceintes

Pour aider le consommateur dans ses choix, l'Agence propose également des alternatives de consommation qui permettent d'approcher au mieux ces recommandations en tenant compte des habitudes alimentaires, des préférences, et des situations particulières de chaque consommateur.

 

Des alternatives de consommation pour s'adapter aux goûts de tous

  • Si on ne mange du poisson qu'une fois par semaine, il doit être riche en oméga 3 à longue chaine. Pensez donc par exemple au saumon, à la sardine, au maquereau, au hareng, ou à la truite fumée, auxquels on peut ajouter le rouget, l'anchois ou le pilchard pour les enfants de 3 à 10 ans.
  • Si l'on souhaite varier les plaisirs, on peut consommer deux portions de poisson moyennement riche en omégas 3 comme le rouget l'anchois, le pilchard, le bar ou loup, la truite, la dorade, le turbot, l'éperlan, le brochet, ou le flétan. 
  • Si on souhaite aller au delà de ces recommandations et manger du poisson plus de deux fois par semaine, il convient de choisir les parts supplémentaires parmi les poissons maigres : Thon (conserve), Colin ou lieu noir, Cabillaud, Merlan, Sole, Julienne, Raie, Merlu, Baudroie ou Lotte, Carrelet ou Plie, Limande. 

 

Des recommandations spécifiques pour les plus sensibles à d'éventuelles contaminations

Recommandations de consommation de poissons destinées aux populations sensibles

 Enfants de moins de 3 ansFillettes et adolescentesFemmes en âge de procréerFemmes enceintes et allaitantes

Poissons fortement bio-accumulateurs de PCB :
anguille, barbeau, brème, carpe, silure…

Éviter de les consommer

Éviter de les consommer

Éviter de les consommer

Éviter de les consommer

Poissons susceptibles de présenter de fortes teneurs en méthyl-mercure : lotte (baudroie), loup (bar), bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon…

Limiter leur consommation

 

 

Limiter leur consommation

Espadon, marlin, siki, requins et lamproies

Éviter de les consommer

 

 

Éviter de les consommer

 

Au cours de la grossesse et jusqu'à 3 ans (période périnatale), le cerveau de l'enfant est particulièrement vulnérable à l'action toxique des contaminants chimiques et notamment du méthyl-mercure et des PCB. Des recommandations spécifiques destinées aux fillettes, aux adolescentes, aux femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, ainsi qu'aux enfants de moins de 3 ans viennent préciser les recommandations générales. 

Attention ! Pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 ans, la consommation de poissons et coquillages crus est également déconseillée au regard des risques microbiologiques (Listériose notamment). source anes

20/12/2013

nouveau : Scope Santé, le site d’information publique sur la qualité et la sécurité des soins dans les hôpitaux et cliniques

La Haute Autorité de Santé et le Ministère des affaires sociales et de la Santé lancent Scope Santé, le site d’information publique sur la qualité et la sécurité des soins dans les hôpitaux et cliniques

Scope Santé vous informe sur le niveau de qualité de tous les hôpitaux et cliniques de France, soit plus de 5000 sites au total. Il vous permet de choisir l’établissement qui correspond le mieux à vos besoins et de les comparer sur les critères adaptés à vos besoins.
Scope Santé est prioritairement destiné aux usagers de l’offre de soins. Son objectif est de vous offrir une information fiable, actualisée, accessible, pédagogique et contextualisée pour vous permettre de devenir acteur de votre démarche de soins et de dialoguer avec votre professionnel de santé. Il s’adresse également à vos relais d’information que sont les associations de patients et représentants d’usagers et les médecins traitants. Ce site peut en outre intéresser les professionnels dans le cadre des démarches qualité qu’ils mettent en place dans leurs établissements de santé.

Scope Santé a été élaboré en collaboration avec l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH).

Pour vous aider dans votre recherche d’information, Scope Santé vous propose différentes fonctionnalités. Découvrez-les en images.

Sur le site, vous pouvez chercher un établissement sur la carte avec ou sans géo localisation en sélectionnant une activité ou un équipement. Vous pouvez également personnaliser votre recherche en ajoutant à la sélection qui vous est proposée les critères correspondant à vos priorités et comparer les résultats entre les établissements de santé que vous aurez sélectionnés. extraits scope sante
Découvrez en images les principales fonctionnalités offertes par Scope Santé : http://www.youtube.com/watch?v=bSZHT-B_FvY

Pour aller sur le site CLIQUEZ ICI

16/12/2013

l'abus des surbénéfices des opticiens...On demande à y voir plus clair et une baisse des prix est à l'ordre du jour..

.....suite aux critiques sur le coût élevé des lunettes : 470 euros en moyenne, soit deux fois plus qu'au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et en Allemagne d'après les calculs de la Cour des comptes publiés en septembre.

Cela entraîne des marges conséquentes puisque chaque paire de lunettes vendue rapporte en moyenne 275 euros au vendeur, d'après une étude d'UFC-Que choisir réalisée en avril.

Cette étude montrait que les lunettes sont mal prises en charge par l’Assurance Maladie (entre 4,44 € et 31,14 € selon la correction, pour un prix moyen de 470 euros). Elles sont la deuxième cause de renoncement aux soins en France. Selon le ministère chargé de la consommation, on dénombre près de 3 millions de Français, n'ayant pas d'assurance complémentaire, qui y renoncent.

En effet, le consommateur conserve à sa charge une dépense de 205 € en moyenne, qui atteint 445 € s’il n’a pas de complémentaire santé.

Selon l'UFC Que-Choisir, que la marge brute des opticiens est de 233 % -  l'équipement étant vendu en moyenne 393 euros hors taxe, soit 3,3 fois son prix d’achat par l’opticien (118 € seulement). Ce niveau de marge excessif sert à couvrir des frais fixes trop élevés et des dépenses de marketing inconsidérées, ajoutait l'UFC.

L’augmentation exponentielle du nombre de points de vente (+ 47 % depuis 2000), dé-corrélée de la croissance des besoins de la population (+ 13 % sur la même période), aboutit à une sous-productivité du réseau. Chaque magasin ne vend ainsi que 2,8 paires de lunettes par jour ouvré en moyenne, sur lesquelles l’ensemble des coûts fixes du magasin sont répercutés. Résultat, cette multiplication injustifiée génère un surcoût de 510 millions d’euros par an pour les consommateurs, soit 54 € par paire vendue.

D'où la volonté de faire baisser les prix d'environ 25 % en introduisant une dose de concurrence par Internet. « Cela va permettre de rendre plus d'un milliard d'euros de pouvoir d'achat au consommateur », s'est félicité, mardi, Benoît Hamon, le ministre délégué à la consommation.

Les opticiens se sont insurgés contre ces propos. Selon Krys, ce gain n'est pas du tout assuré, dans la mesure où dans les autres pays ayant fait l'objet d'une libéralisation de la vente des produits optiques, comme Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, Internet ne représente que 3% du marché de l'optique. En effet, prix bas ou pas, les clients du marché de l'optique seraient avant tout désireux de conseils et  de service de réglage de montures. Alexandra Duvauchelle, déléguée générale du Synope, estime que "plusieurs milliers d'emplois sont menacés dans ce secteur". extraits lemonde

Commentaire : oui le conseil des opticiens....mais pas à un prix exorbitant...sur le dos des patients

13/12/2013

Les cadeaux de Noël à éviter : ne pas acheter vos parfums sur internet : site Monparfumpascher.com, Leaderparfum.com, ni votre voyage sur opodo.fr

Pour Noël, vous ne savez qu'offrir à votre belle-mère ou à votre grand-tante, et vous pensez vous rabattre sur du parfum ? Pour faire des économies, vous serez sûrement tenté de l'acheter sur Internet, où certains sites proposent de grosses ristournes, plutôt qu'en parfumerie. Evitez de commander sur Monparfumpascher.com, Leaderparfum.com – qui semblent avoir fusionné – ou Parfumsmoinscher.com : ils font l'objet de nombreuses plaintes sur notre blog «Sosconso» ainsi que sur le forum des Arnaques.com.

 

Les sites incriminés ont en commun d'être basés aux Etats-Unis, mais de ne pas l'indiquer clairement. Monparfumpascher et Leaderparfum, par exemple, utilisent le logo jaune et bleu de La Poste dans la zone de livraison, ce qui laisse croire que leurs expéditions se font depuis la France. Lorsque le client paie le contenu de son panier, en euros, avec sa carte bancaire domiciliée en France, il ne sait toujours pas que la marchandise viendra d'outre-Atlantique.

 

Il est donc fort surpris d'avoir à verser encore de l'argent pour la récupérer. C'est le cas d'Hélène, qui a commandé deux flacons d'eau de toilette pour un montant de 82,35 euros, frais de port inclus, sur Monparfumpascher. Elle a dû s'acquitter de 24,51 euros auprès du livreur. Pourquoi ?

 

La direction générale des douanes explique que les parfums importés ne sont pas soumis à des frais de douane. Ils sont en revanche assujettis à une TVA de 19,6%, lorsqu'ils arrivent en France. Cette taxe est calculée non seulement sur la valeur de la marchandise, mais aussi sur les frais de port et d'assurance, jusqu'au lieu de livraison final. Dans le cas d'Hélène, cela donne 16,10 euros. En outre, «dans la très grande majorité des cas, les professionnels du transport, dont La Poste, facturent des honoraires liés au processus d'importation des marchandises», précisent les douanes. Ce qui expliquerait les 8,36 euros restants, sans lien avec la fiscalité versée au Trésor public.

 

MIEUX VAUT RETENIR NOCIBÉ, MARIONNAUD ET SEPHORA

 

Les clients qui refusent de récupérer leur achat se voient imputer des « frais de gestion » de 10 % de leur commande. Ceux qui protestent n'arrivent pas à joindre le service après-vente.

 

Les sites qui ne sont pas basés dans l'Union européenne ne sont évidemment pas soumis aux règles communautaires de la vente à distance ni au code de la consommation français, qui imposent par exemple des mentions légales. Néanmoins, lorsqu'on ne trouve pas d'adresse, mieux vaut se méfier. Même chose si l'on découvre des conditions générales de vente aussi abusives que celle-ci : « En cas d'erreur manifeste entre les caractéristiques du produit et sa représentation, Monparfumpascher ne saurait voir sa responsabilité engagée. »

 

La Fédération française de la parfumerie sélective rappelle que, pour vendre du parfum en ligne, il faut avoir été agréé par les marques, et posséder au moins un magasin. Le magazine Que choisir de novembre précise que la plupart des parfums vendus sur des sites non agréés proviennent « d'intermédiaires qui cherchent à se débarrasser de lots d'invendus ou à trouver de nouveaux débouchés, quitte à contrevenir au contrat signé avec les fabricants ».

 

Il ajoute que « Nocibé, Marionnaud et Sephora, les trois principaux réseaux de distribution en France, détiennent les agréments nécessaires ». Mieux vaut donc retenir ces adresses.

 

« PETITE LUEUR D'ESPOIR »

Si, pour les fêtes, vous envisagez de vous offrir un séjour à Londres ou à Venise, nous ne pouvons que vous mettre en garde contre l'agence française en ligne Opodo. Elle pose tant de problèmes que des « victimes des arnaques Opodo » ont créé une page Facebook.... extraits lemonde

19/11/2013

Dégradation de notre environnement fiscal : Budget 2014 les mesures pour les ménages...lourd adpotion en 1ère leture à l'assemblée nationale

FISCALITE DES MENAGES

- Après deux années de gel, le barème de l'impôt sur le revenu va de nouveau être indexé sur le coût de la vie. La décote (remise d'impôt) bénéficiant aux premières tranches d'imposition va être élargie de 480 à 508 euros. Coût pour l'Etat: 900 millions.

- Le seuil du revenu fiscal de référence, qui conditionne plusieurs exonérations d'impôts (taxe d'habitation, CSG, redevance audiovisuelle...) va être relevé de 4% pour un coût pour l'Etat d'environ 400 millions d'euros.

- TVA: comme déjà voté l'année dernière, le taux normal va passer au 1er janvier de 19,6 à 20% et le taux intermédiaire de 7 à 10%. En revanche, le taux réduit restera à 5,5% au lieu des 5% prévus.

La TVA sur certains travaux de rénovation thermique des logements et la construction et la rénovation de logements sociaux passe au taux réduit, de même que sur les tickets de cinéma et l'importation des oeuvres d'art. Cette dernière mesure est compensée par un léger alourdissement de la taxation des plus-values sur la vente des oeuvres d'art.

- Quotient familial: son plafond va baisser de 2.000 à 1.500 euros par demi-part, soit un gain budgétaire d'un milliard d'euros.

- Les députés ont maintenu les avantages fiscaux sur les frais de scolarité pour les parents d'élèves du secondaire et d'étudiants que le gouvernement voulait initialement supprimer

- La majoration des pensions de retraites pour ceux qui ont eu 3 enfants et plus sera désormais fiscalisée. Cette mesure doit rapporter 1,2 milliards d'euros afin de financer les régimes de base des retraites.

- La participation de l'employeur aux contrats complémentaires santé sera soumise à l'impôt sur le revenu. La recette pour l'Etat est estimée à 960 millions d'euros et servira à financer l'élargissement de l'accès à la Couverture maladie universelle (CMU) à 750.000 personnes supplémentaires.

- La fiscalité sur les plus-values des cessions immobilières baisse. La cession d'une résidence secondaire est exonérée d'impôts, depuis le 1er septembre, au bout de 22 ans contre 30 ans. En outre, un abattement exceptionnel supplémentaire de 25% s'applique aux cessions réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014. Mais les abattements pour durée de détention sur les terrains à bâtir seront supprimés au 1er mars.

sans compter

- Instauration d'une contribution climat énergie (CCE): il s'agit d'augmenter progressivement les taxes intérieures sur la consommation des produits énergétiques polluants, les TIC, en fonction de leurs émissions de CO2. La mesure doit rapporter 340 millions d'euros l'an prochain avant de monter en puissance.

- Les conseils généraux pourront relever pendant deux ans de 3,8% à 4,5%, soit une augmentation de 0,7 point, le taux des "droits de mutation à titre onéreux" (DMTO) sur les transactions immobilières. Un prélèvement égal à 0,35 point de cette taxe sera perçu dans chaque département et redistribué nationalement pour financer la hausse des allocations de solidarité dans les départements les plus pauvres..... extraits le parisien de ce jour

Vaut mieux être pauvre  et locataire avec la CMU et disposé deu RSA sans travailler ujourd'hui sinon c'est le coup de massue pour les autres. Pourquoi se serrer la ceinture pour acquérir son logement, pourquoi aller bosser alors qu'il est plus facile de rester chez sans rien faire....?

Il est aussi envisagé de faire payer les propriétaires pour ...l"usage de leur appartement ou maison ...dont ils sont propriétaires, voire de cumuler la csc avec l'impôt sur le revenu en augmentant les taux...

L'augmentation de la tva de 7 à 10 % aura un impact immédiat et direct sur ...la consommation des ménage et donc sur la croissance dont elle représente 0 %.

On ne s'étonnera pas que trop d'impôt ...tue l'impôt et que les recettes vont désormais diminuer....Faut savoir ce que l'on veut dans un pays où le taux de fiscalité dépasse les 55 % avec la Sécurité sociale.

Globalement pour 100 € de revenus de toute nature, il n'en reste que 45 €. qui veut encore se fatiguer ?

Il est précisé que ce serrage de ceinture ne concernent pas nos députés tellement mieux traités que nous pauvres con..tribuables dont on a l'audace de solliciter les suffrages...... pour maintenir leurs privilèges.

Avons-nous encore envie de voter pour des édiles qui ne sont pas des exemples ? Faut-il s'étonner de la croissance du vote abstentionniste ou blanc ? La réponse est non.

11/11/2013

Symbole du bien-manger, le poisson est maintenant le plus toxique de l’industrie agroalimentaire

C’est l’un des symboles du bien-manger : recommandé par les médecins et les nutritionnistes, a gardé l’image d’un produit sain et naturel. En France, sa consommation a plus que doublé en cinquante ans et elle concerne particulièrement le poisson d’élevage.

Sa chair renferme pourtant bien des secrets, parmi les plus toxiques de l’industrie agroalimentaire : utilisation de farines animales, usage massif d’antibiotiques et de pesticides, pollution au mercure et aux PCB, défauts de traçabilité, substitutions d’espèces… Un monde secret et opaque où l’intérêt de l’industrie passe parfois avant celui des consommateurs.

Pendant des mois, en France mais aussi en Norvège et au Vietnam, en passant par la Suède et le Danemark, les équipes d’Envoyé Spécial ont remonté les filières de cette industrie planétaire. Poissons d’élevage, produits de la pêche, mais aussi plats cuisinés : plongée dans les eaux troubles d’une filière hors de contrôle, qui déverse à notre insu un dangereux cocktail de produits chimiques dans nos assiettes.

VOIR LE REPORTAGE SUR LE SITE DE FRANCE2.FR

 

15/10/2013

Quelques astuces pour éviter le gaspillage alimentaire

Demain, 16 octobre est la première Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. A cette occasion voir la vidéo ci-dessous :

http://www.dailymotion.com/video/x15z41b_quelques-astuces...

17/09/2013

Enfin le meilleur pour nos habitants : L’AgroquartierPlus Européen après l’écoquartier

Le projet d'Agro Quartier Mélanie Pourtales - Image ADIR

Le projet d’Agroquartier Mélanie Pourtales – image adir

 

1/Constat 

Une étude qui vient d’être publiée par Navigant Research nous révèle que le nombre de citadins augmentera de 75 % dans le monde d’ici 2050 et passera de 3,6 à 6,3 milliards d’individus. Au milieu de ce siècle, deux terriens sur trois seront donc devenus urbains, ce qui supposera de relever à une échelle inédite de nouveaux défis dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’environnement, des transports ou encore de la sécurité (Voir rapport) .Ce rapport précise qu’en 2025 la planète comptera 37 mégalopoles, dont chacune aura une population supérieure à 10 millions d’habitants. Sans surprise, 22 de ces villes se trouveront en Asie. (extraits 20 minutes du 15 juillet 2013)

Parmi les défis à relever, le premier consistera à se nourrir quotidiennement sainement et en quantités suffisantes et avec des produits variés

Il s’agit donc de trouver des solutions pour rendre la ville plus supportable pour les  habitants-citadins qui vivront majoritairement en zone urbaine. Qui veut donc encore habiter  aujourd’hui,

  • soit dans des logements bruyants, vétustes, sans confort et énergivore, …. Rappelons pour mémoire les fameuses  immeubles sous forme de  gigantesques barres rectangulaires en béton qui sont en train d’être démolies…clapiers tours-laboratoire comme à Marseille avec la « Cité radieuse » où des architectes des années 50  dite « génération Le Corbusier »  et ses émules tellement encensés en leur temps ont construit ces horreurs sous couvert de modernité et de solution à la reconstruction rapide de l’après-guerre. Non,  ces soi-disant experts en habitat n’avaient vraiment rien compris. On peut dire qu’ils ont franchement « tapé à côté de la plaque »….
  • soit dans des nouveaux logements trop chers avec des surfaces de plus en plus petites au point de ne pouvoir se mouvoir dans une chambre, ni d’y installer une armoire de rangement, voire de vivre avec une cuisine américaine ouverte avec toutes les odeurs de cuisine ? De plus, l’aménagement de ces nouveaux logements tend à la convivialité  proche de zéro…Chacun est calfeutré dans son isolement et sa solitude, ne fréquentant pas son voisin ou l’ignorant.

Actuellement, les habitants aspirent à autre chose qu’habiter dans des clapiers ou des maisons individuelles ou en bandes sans charme la plupart du temps  à des distances de plus en plus lointaines de leur travail.. La galère des « banlieusards » à l’image de Cayenne  ne disposent pas de répit,  avec le temps de à rallonge, d’où le fameux slogan « Métro-Boulot-Dodo ».

Les gens se sentent de plus déracinés, isolés, sans lien social ni au travail ni sur leur lieu de résidence. Ils veulent à nouveau fouler, toucher la terre, en être imprégnés, bref la travailler.

2/ Une première réponse donnée : créer des écoquartier

On trouve de nombreuses réalisations des écoquartiers dans de grandes métropoles comme :

En France, selon le ministère français de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, ce mot d’écoquartier désigne un projet d’aménagement urbain visant à intégrer des objectifs dits « de développement durable » et à réduire l’empreinte écologique du projet. Cette notion insiste sur la prise en compte de l’ensemble des enjeux environnementaux en leur attribuant des niveaux d’exigence ambitieux. Pour simplifier, nous dirons qu’ils sont construits pour faire des économies d’énergie et de réduction des déchets.

Rappelons que 394 projets ont postulé au second appel à projet Écoquartiers (2011) pour la France uniquement dont une grande partie est en cours de réalisations. Extraits wikipédia

De fait, le principal objectif de l’Écoquartier est d’économiser l’énergie tout en associant les futurs habitants dès la conception du porjet de cet Écoquartier.

Sous forme  de schéma, l’écoquartier peut se représenter simplement ci-dessous :

NB : les signes + donnent le niveau d’intensité de chaque domaine représenté  :

  • + intensité faible
  • ++ intensité moyenne
  • +++ intensité forte

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 Figure 1 : Schéma classique de l’Ecoquartier  protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

Une volonté d’harmonie et de contact avec la terre et plus d’humain, voilà ce que recherchent maintenant les habitants. Les gens veulent des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils devraient prendre conscience de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe pour confectionner ou produire les aliments. Différentes formes d’urbanisme, mêlant jardins et habitation de manière diverse ont commencé à émerger depuis quelques années : Carrot city, Ville-jardin, Agroquartier, etc. Mais seul le modèle d’AGROQUARTIER  nous intéresse à ce stade car il nous parait plus avancé, mariant production agricole et habitat.

 

3/ Les modèles Suisses d’Agroquartier

Ces modèles ciblent  2 axes : la production Alimentaire et le lien social

Sous forme de schéma, les modèle Suisses d’Agroquartier peut se représenter simplement ci-dessous :

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Figure 2 : Schéma du modèle Suisse d’Agroquartier protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

A ce jour, il n’existe aucun Agroquartier de modèle suisse réalisé au monde. Si l’idée a germé dans l’esprit des Genevois suisses, il n’a pas encore pris de forme concrète. Cependant, des étudiants…Suisses ont cependant cherché à en approfondir le concept.  Ils ont sérié et analysé 3 types d’Agroquartier possibles :

  • 3.1 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Des carottes et des hommes » avec des surfaces vertes minimum (< à 20 % du total des surfaces )  Ce modèle «mêle étroitement du bâti de type urbain (majoritairement de l’habitat, mais aussi des infrastructures publiques, des commerces,       etc.), des surfaces non bâties de type classique pour un quartier (parcs, places, cours intérieures, jardins privatifs, plantages communautaires) et des surfaces agricoles exploitées par des professionnels …..  c’est-à-dire que l’on peut imaginer des bandes ou des parcelles rectangulaires non construites dont certaines seraient dédiées à l’agriculture.»Le type de culture se porte sur le maraichage.
  • 3.2 Modèle Suisse  d’Agroquartier appelé « Mon voisin l’agriculteur » avec des surfaces vertes moyennes  (> à 20 à  < à 50% du total des surfaces)…« Avec une superficie agricole qui occuperait la plupart de la superficie totale du quartier et desinstallations de production, transformation et vente des produits, c’est la fonction de production qui est la plus importante pour ce modèle. Une deuxième fonction qui serait remplie dans ce modèle est celle du lien social….nous considérons que le plus important pour le lien social….créer les conditions les plus favorables au développement du lien et de laisser que les acteurs le tissent par eux-mêmes, d’une façon spontanée. »              Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).
  • 3.3 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Terre commune » avec des surfaces de cultures importantes (>à 50% du total des surfaces )  « Dans ce dernier modèle, il n’y a pas de proximité physique entre la production agricole et l’habitat. C’est-à-dire que les cultures se trouvent à l’extérieur du quartier. Les habitants du quartier ont la possibilité d’avoir un lien avec la production alimentaire qui passe par un professionnel et/ou par une production non professionnelle qui est gérée par les habitants eux-mêmes. »Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).

Ci-dessous, une présentation simplifiée des 3 modèles (extraits du mémoire) sous forme urbanistique où, « En jaune nous avons les superficies bâties, en brun les superficies agricoles et en vert les espaces publics ou de loisir »

aq3

modèle 1                         modèle 2                                modèle 3
peu de surfaces vertes    surfaces vertes moyennes  grandes surfaces culture

Figure 3 : Schéma urbanistique des 3 modèles Suisse d’Agroquartier

source Mémoire en Master ’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba

 Pour plus de détails, vous êtes invités à consulter le mémoire de Master en géosciences de l’environnement rédigé  par 3 étudiants de l’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba  que vous trouverez en lien ICI Dessine-moi un agroquartier

 

4/ le modèle d’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

Ce modèle est complet et ciblent  3 axes : ExcédentAlimentaire, Excédent d’énérgie et un lien social renforcé.

4.1 Définition synthétique de l’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

L’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN vise à créer en zone périurbaine un quartier où les habitant bénéficient de :

+++ PLUS d’excédent éco-énergie

+++ PLUS  d’excédent alimentaire

+++ PLUS de lien social

Sous forme  de schéma, l’ AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN peut se représenter simplement ci-dessous :

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Figure 4 : Schéma du modèle d’AgroquartierPLUS Européen  protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

Ce dernier modèle est celui que j’ai mis au point et qui a déjà été explicité dans un article rédigé dans un journal local de Strasbourg en juin 2011.

4.2 « Le 21 Siècle sera Alimentaire ou ne sera pas. »

C’est tout l’enjeu de l’AgroquartierPlus Européen dont je suis l’initiateur le promoteur. ( voir à ce sujet article paru dans le Journal régional Dernières Nouvelles d’Alsace du 21/08/2013)

Robertsau Projet immobilier entre les rues Kempf et MélanieUn agroquartier idéa

Le rêve d’un Agroquartier deviendra-t-il réalité à la Robertsau ? Des habitants y travaillent avec un cabinet d’études, en espérant convaincre la municipalité.

Notre avenir passe d’abord en priorité absolue par la capacité de chacun des habitants à pouvoir s’alimenter durablement et en sécurité avec des produits de proximité car la pénurie …guette et ce, avant même de penser à se loger.  C’est un besoin primaire que l’on occulté dans nos sociétés modernes comme allant de soi, voir naturellement automatique. Or dans le futur, ce risque grandit compte tenu des facteurs instables en cours de modification profonde :

  • L’accroissement de la population mondiale,
  • Le réchauffement climatique,
  • La mondialisation des échanges,

Dans nos sociétés occidentales, nous vivons, sans vraiement en avoir conscience, en permanence dans l’instant présent, c’est-à-dire dans le juste-à-temps qui peut se gripper à tout moment…on est en rupture et c’est la panique (on fait des stocks….) le tout à cause d’un grain de sable; les échanges économiques sont tellement imbriqués à l’image des rocades et périphériques de nos grandes agglomérations. Or, s’alimenter régulièrement avec de bons produits est devenu vitale.

Les habitants exigent également maintenant des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils sont conscients de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe et au-delà  pour confectionner ou produire les aliments.

Aussi, allons examiner les conditions requises pour mettre en œuvre un AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

2013-08-28 10.13.04 phto agroquartier G BROtHIER.jpg photo Gérald BROTHIER 28/08/13

4.3 Conditions relatives à la création d’un AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

La notion de zones périurbaines peut être définies comme celles immédiatement adjacentes aux zones urbaines, localisées en dehors de limites et juridictions urbaines, et qui sont dans un processus d’urbanisation. Ces zones périurbaines sont également perçues comme une interface entre les zones urbaines et zones rurales, également appelée la zone de transition ou zone d’interaction, où les activités urbaines et rurales sont juxtaposés;  les caractéristiques du paysage sont sujettes à des modifications rapides, caractérisées par une forte influence urbaine, un accès facile aux marchés et aux transports collectifs,  aux services et autres, les prestataires de services, une relative pénurie de terres et les risques de pollution, les problèmes de croissance urbaine et d’élimination des déchets.

L’AGROQUARTIERPLUS  EUROPÉEN  peut principalement s’édifier en zone périurbaine comme le montre les critères dans les différents domaines ci-après :

4.3.1.Type d’agriculture

Les différentes formes d’agriculture doivent être mises en œuvre dans le même périmètre

  • Agriculture sous forme traditionnelle ou d’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) voire ACP en Suisse : exploitations à créer ou à développer sous forme de fermes et entreprises de maraichage de proximité
  • Possibilité libre cueillette ou mini-marchés
  • Jardins familiaux à créer ou existants à valoriser
  • Micro-parcelles individuelles pour logements en rez-de-chaussée d’habitation (rez-de-jardin par ex.)
  • Gestion et partage des outils et machines pour l’entretien des jardins
  • Mise en place systématique de très grandes balconnières et profondes afin de pouvoir cultiver des plantes tout au long de la saison sur chaque terrasse (Minimum : prévoir une balconnière de ce type pour tous les appartements en étage
  • Jardins partagés au sol mais aussi sur les toits

4.3.2 Structure juridique/Organisation/Éducation

  • Création spécifique d’une structure adaptée (forme association ou coopérative en participation par ex.)
  • Mise en place d’un Règlement intérieur adapté
  • Adoption et mise à jour permanente d’une Charte éthique de conduite qui rassemble les partenaires du projet  et qui doit décliner les intentions de respect de la vie sous toutes ses formes
  • Partenariat pérenne à développer avec le groupement des jardins familiaux, le ou les agriculteurs de proximité, maraichers.
  • Partenariat à nouer avec collectivité/ville au démarrage création Agroquartier et suivi
  • Formation permanente du bureau ou Conseil de la structure à la culture et à l’environnement

4.3.3 Circulation

  • Limitation circulation automobile par barrière avec accès possible en  urgence
  • Garage souterrain (maximum 1 place de garage  pour 2 appartements
  • Accès latéral à l’Agroquartier des transports en commun
  • Chemins piéton
  • Pistes cyclables

4.3.4 Traitement des déchets

  • Compostage collectif
  • Lombricompost individuel généralisé

4.3.5 Démographie/urbanisme

  • Densification de l’habitat compatible avec son environnement (pas plus de 3 étages)
  • Habitat et logements modulables dans le temps
  • Certains espaces et matériels domestiques sont mutualisés (laverie, séchage, repassage, vélo-partage, auto-partage…).
  • Mixité sociale et générationnelle
  • Services de proximité : crèche, maison des Ainés avec surveillance médicale, point services, etc.
  • Label énergie positive : excédent de production d’énergie renouvelables (géothermie, pnneaux solaires, éoliennes, etc)
  • Chaque appartement doit avoir un accès logement orienté au SUD

4.3.6 Conditions ressources humaines

  • Motivation des personnes volontaires souhaitant s’insérer et vivre dans ce quartier
  • Adhésion à la démarche dan la durée

4.3.7 Paysage/ Environnement

  • Arbres fruitiers régionaux  origine autochtones ; pas  arbres d’ornement , etc.
  • Pelouses naturelles sans aucun traitement chimique
  • Récupération des eaux pluviales (réserve, arrosage, et petit lac pour flore et faune)
  • Zones réservées à la régénération de la flore e de la faune locale
  • Interdiction de planter des variétés invasives ou exotiques
  • Zone de vergers de fruits locaux (vieilles variétés, conservatoire, etc.)
  • Création et aménagements avec fléchage de chemins environnement pédagogiques (liens et cheminement à relier avec les jardins familiaux, la ou les exploitations de maraichage et agricoles de proximité)

Ces conditions peuvent s’appliquer  aisément en zone périurbaine .Pour répondre à la question Réamiser un AgroquartioerPLUS Européen, est-ce possible ? je reponds OUI dans toutes les villes d’Europe disposant de zone périurbaine avec à proximité des zones vertes plus ou moins étendues et la présence d’agriculuteur et de maraichers à proximité.

Pour balayer les éternels sceptiques sur un sujet majeur de notre urbanisme de demain, il y a une vieille légende politique dans le Tennessee. C’est l’histoire d’un jeune garçon et d’un vieil homme qui a la réputation de trouver toutes les réponses aux questions qu’on lui pose. Le garçon veut piéger l’aïeul. Il capture un petit oiseau, l’enferme dans ses mains et met au défi le vieil homme de répondre à cette question : cet oiseau est-il mort ou vivant ? Bien sûr, il prévoit d’étouffer l’oiseau si le vieil homme répond qu’il est vivant. Mais le vieil homme lui dit : « La réponse est dans tes mains, mon fils. » Le futur est aussi entre nos mains.  Extraits  Interview Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Extraits LE MONDE | 11.09.2013

Une occasion unique se présente aujourd’hui dans le cadre de la mise en place des nouveaux PLU (Plan Local d’Urbanisme) dans toute la France afin d’y intégrer les innovations de l’AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN et d’y apporter des éléments structurants indispensables au mieux-vivre en commun et ce , conformes aux aspirations des habitants de nos pays européens.

Gérald Brothier

Voir également le site de l’Adir : La création de notre projet Agro-Quartier est en bonne voie ?

07/09/2013

Huile de palme : pas si mauvaise que cela surtout voir qui se cache derrière cet Institut (association des producteurs ...d'huile de Palme)et on aura tout compris...Objectif ?

Hiroko Shimuzu et Cécile Philippe sont respectivement chercheur associé et présidente de l'Institut économique Molinari (www.institutmolinari.org)

L'audition ces jours-ci des producteurs ivoiriens réunis au sein de l'Association Ivoirienne des Producteurs de Palmiers à Huile (AIPP) par le Tribunal de commerce de Paris pourrait peut-être permettre de lancer un débat au sujet d'une huile aujourd'hui accusée de tous les maux.

Ces producteurs se révoltent, en effet, contre une publicité des Magasins U qui nuit à l'image de l'huile végétale et donc à leur emploi. Les principaux producteurs de palmiers à huile se trouvent dans les pays en développement, Afrique mais aussi et surtout en Asie du Sud-est et en Amérique du Sud.

Or, depuis un certain nombre d'années, l'huile de palme subit le dénigrement systématique de divers Organisations non gouvernementales (ONG) comme Greenpeace, Les Amis de la Terre, etc. Certaines de leurs campagnes ont eu un tel retentissement auprès de l'opinion publique qu'elles ont conduit à infléchir la politique d'entreprises comme Nestlé ou de chaînes de distribution comme Carrefour, Casino ou encore les Magasins U.

Ces décisions radicales ont été prises dans le feu de l'action et de l'émotion et en l'absence d'un réel débat en la matière. Car une analyse plus approfondie du cas de l'huile de palme indique qu'elle est loin d'être ce dont on l'accuse.
En effet, sans être la panacée absolue (aucune huile végétale ne l'est), elle présente des avantages qu'il est risqué de négliger si l'objectif est réellement d'obtenir des améliorations aussi bien sur les plans sanitaires, environnementaux ou économiques.

Sur le plan nutritionnel, il faut rappeler que deux types d'acides gras sont sous le feu des projecteurs. Les acides gras saturés et les acides gras trans. Ces derniers sont liés à des maladies cardiaques, à l'augmentation du mauvais cholestérol et la baisse du bon. Or, ce type d'acides gras apparait lors du processus d'hydrogénation partielle qui transforme les huiles liquides en huiles solides. L'huile de palme à cette particularité d'être semi-solide à température ambiante et ne contient donc pas d'acides gras trans.

Elle contient aussi des acides gras saturés qui sont liés à une augmentation du mauvais cholestérol. C'est vrai mais il faut souligner, par ailleurs, que la teneur en acides gras saturés offre une meilleure stabilité à l'oxydation, un plus grand moelleux, une saveur plus agréable, et une meilleure maniabilité.
Elle présente également une teneur élevée en antioxydants, carotènes (vitamine A) et vitamine E. Cela la rend idéale pour frire les aliments, allonger la conservation des aliments et augmenter la valeur nutritionnelle et sanitaire des aliments, en particulier dans les pays en développement.
Ces avantages signifient qu'il faut soupeser les avantages et les inconvénients des diverses huiles et non imposer un décret en la matière.

Ensuite, l'huile de palme n'est pas cet aliment « pollueur » qu'on décrie tant. En effet, si les superficies sur lesquelles le palmier à huile est cultivé ont, en effet, augmenté, il faut néanmoins mettre les choses en perspective.
En Malaisie, par exemple, la surface cultivée a été multipliée par 5 depuis 1975 et atteignait 5 millions d'hectares en 2011. Sur ces nouvelles surfaces, 1,39 million d'hectares résultent de la conversion d'autres productions arboricoles comme le caoutchouc, le cacao ou la noix de coco.

D'autre part, la production sur ces surfaces a, elle, été multipliée par 16. Ceci est entièrement dû à la très forte productivité du palmier qui, selon le rapport Oil world de 2007, produit en moyenne 3,72 tonnes par hectare quand le colza en produit 0,67 et le soja 0,40 tonne. Cette productivité supérieure a ainsi permis d'économiser des terres en Malaisie et dans les autres pays producteurs.

Un analyste s'est d'ailleurs projeté en 2050 et, selon son scénario moyen (une population de 9,2 milliards et une consommation d'huile végétale qui progresse au rythme actuel), il faudrait consacrer pour satisfaire à ce surcroît de demande 12 à 19 millions d'hectares à la production d'huile de palme ou 95 millions d'hectares à la production de soja.
Enfin, le palmier à huile nécessite moins d'engrais, de pesticides ou de carburant par unité produite que le colza ou le soja. Il fournit ainsi trois fois plus d'huile par unité d'intrant.

Par conséquent, l'huile de palme est un moyen efficace de répondre à une demande en hausse. Elle est aussi un moyen économique car comparativement aux autres huiles, elle reste très accessible. Pourquoi ? Parce qu'elle est produite dans des pays où les conditions agricoles sont favorables et les coûts de production faibles. Le prix de l'huile de palme brute est ainsi inférieur de 10 à 30 % à ceux de l'huile de soja et de l'huile de colza.

Pour conclure, il convient donc de réexaminer le cas de l'huile de palme en reconnaissant qu'elle présente des atouts. Plutôt que de mener des campagnes agressives contre elle, il conviendrait sans doute de tenter d'améliorer la gouvernance des pays producteurs et s'assurer qu'elle se fait dans le respect des droits de propriété des natifs et petits agriculteurs. source tribune

15/08/2013

Le géant américain reconnaît lui-même que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès que l'usager choisit d'utiliser Gmail.

Le géant américain Google reconnaît lui-même dans un document transmis à la justice, et repéré par le site numerama.com, que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès lors que l'usager choisit d'utiliser Gmail pour échanger avec autrui. Dans ce rapport, Google rappelle que sa boîte de messagerie Gmail est utilisée par "400 millions d'internautes dans le monde".

La firme reconnaît en outre que "comme tous les systèmes de délivrance de messages électroniques, Google utilise un système automatique qui scanne le contenu des messages afin de repérer les spams, de détecter les virus ou de diriger correctement les e-mails". Google assure malgré tout qu'"aucune intervention humaine ne participe à ce système de scanners automatisé". "Données confiées volontairement"

C'est l'ONG américaine Consumer Watchdog qui a repéré l'information. Selon elle, Google s'appuie sur une décision de la Cour suprême (Smith v. Maryland), relative à la collecte des communications électroniques sans mandat, afin de faire échouer un recours collectif lancé par des usagers préoccupés par la protection de leur vie privée et qui établit que "tout comme l'expéditeur d'un courrier à un collègue ne peut être surpris que l'assistant de ce dernier l'ouvre à son intention, les personnes qui se servent aujourd'hui d'un service de messagerie en ligne ne peuvent être étonnés si leurs e-mails sont traités par le fournisseur du service utilisé par le destinataire", rapporte le site numerama.com.

Fort de cette précédente jurisprudence, Google se permet donc de poursuivre "qu'une personne n'a aucune attente légitime en matière de vie privée [à avoir] dans les données qu'elle confie volontairement à des tiers".

Des propos qui ont fait réagir John M. Simpson, le président de Consumer Watchdog, qui estime que la firme américaine "a finalement admis qu'elle ne respecte pas la vie privée".source lepoint

25/07/2013

Scandale autour d’un médicament vedette contre l’hypertension

 

Big Pharma n'avait pas besoin de cela... Un nouveau scandale éclabousse l'industrie pharmaceutique et si, à la différence du scandale du Mediator, cette affaire n'a heureusement pas fait de victime, elle éclaire d'une lumière crue les relations parfois ambiguës qui existent entre les géants du secteur et les scientifiques. Tout tourne autour d'une des molécules les plus utilisées dans le traitement contre l'hypertension artérielle, le valsartan. Ce médicament est commercialisé par Novartis sous le nom de Tareg en France et de Diovan pour des pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou le Japon. Il est considéré comme un "blockbuster" pharmaceutique, c'est-à-dire un médicament vedette : en 2010, le Diovan a ainsi constitué la meilleure vente de Novartis, avec un chiffre d'affaires mondial de plus de 6 milliards de dollars !

 

Si l'année 2010 a été l'année de tous les records commerciaux pour cette molécule, c'est en partie grâce aux résultats d'une étude japonaise publiée quelques mois plus tôt, le 31 août 2009, par le European Heart Journal. Pendant plus de trois ans, les auteurs de ce travail coordonné par le cardiologue Hiroaki Matsubara, alors professeur à l'Université préfectorale de médecine de Kyoto (KPUM, selon son acronyme anglais), ont suivi quelque trois mille personnes souffrant d'hypertension artérielle et présentant de forts risques de maladies cardiovasculaires. Certains patients prenait du valsartan tandis que les autres avaient un traitement d'un genre différent. Résultat : en plus de son effet antihypertenseur, la molécule de Novartis réduisait de manière si significative les risques d'angine de poitrine et d'accident vasculaire cérébral que les chercheurs décidèrent d'interrompre prématurément l'étude. Ils jugeaient en effet non-éthique de ne pas donner du valsartan à tout le monde étant donné les bénéfices qu'apportait sa prise dans le domaine cardiaque. Evidemment, le géant suisse de la pharmacie ne se priva pas de mettre ce résultat spectaculaire en avant pour la promotion du médicament.

 

Mais la "success story" prend ensuite un curieux tournant. En 2011, des blogueurs signalent des anomalies dans plusieurs articles d'Hiroaki Matsubara. Les revues ayant publié les travaux du cardiologue nippon commencent à les examiner d'un peu plus près. Début 2013, deux de ses études traitant des effets du valsartan sont retirées par le Circulation Journal. Et, quelques jours plus tard, le 1er février, le coup de tonnerre arrive : l'étude du European Heart Journal est à son tour retirée. Cela signifie, concrètement, que ses résultats sont considérés comme nuls et non avenus. Comme c'est souvent le cas en la matière, la notice de rétractation est extrêmement laconique : elle fait juste état de "problèmes cruciaux" dans certaines des données. Quels problèmes exactement ? Alors qu'Hiroaki Matsubara démissionne de son poste à la KPUM, cette dernière lance une enquête dont les conclusions ont été rendues publiques par Toshikazu Yoshikawa, le président de l'université, le 11 juillet.

 

Ces conclusions sont accablantes, pas tant pour Hiroaki Matsubara, dont le degré de responsabilité n'est pas établi, que pour la recherche biomédicale tout court. C'est un cas d'école de la manière dont la science peut être manipulée sous l'influence d'un lobby industriel. L'enquête a en effet révélé que des données sur les participants avaient été falsifiées pour faire apparaître les fameux "bénéfices" concernant les angines de poitrine et les AVC. L'université a épluché les dossiers médicaux de 223 patients de l'étude de Kyoto et s'est aperçue que pour 34 d'entre eux, on avait pris en compte de fausses informations : pour les personnes du groupe recevant du valsartan, on avait minoré les problèmes cardiaques subséquents et, pour les patients du groupe témoin, on avait exagéré lesdits problèmes. C'est de cette manipulation que sont nés les fameux effets positifs de la molécule. La commission d'enquête a refait les calculs : si l'on ne tient pas compte de ces 34 dossiers, ces bénéfices disparaissent (ce qui ne remet en revanche absolument pas en cause l'efficacité du médicament comme antihypertenseur).

 

L'affaire est déjà grave en elle-même mais il y a pire encore. Bien que les enquêteurs n'aient pas pu déterminer qui avait falsifié les données, ils ont découvert qu'une des personnes impliquées dans leur gestion était employée par... Novartis, ce qu'a reconnu la firme suisse dans un communiqué publié le lendemain de la conférence de presse. Ce conflit d'intérêt manifeste n'était évidemment pas signalé dans l'étude. De plus, selon l'agence de presse Kyodo News, l'employé de Novartis en question a participé à des essais sur le valsartan conduits par d'autres universités japonaises, lesquelles vont devoir en vérifier les résultats à la loupe. Dernière information et pas la moindre, dans l'article (payant) qu'elle vient de consacrer à ce scandale, la revue Science souligne que le laboratoire d'Hiroaki Matsubara a reçu, pour ses recherches, environ 1,4 million de dollars de la part de – devinez qui ? – Novartis, encore et toujours.....extraits le monde

 

 

22/07/2013

Canicule : que faire ?

Rafraîchir son habitation

  • Fermez les volets et les rideaux des façades exposées au soleil.
  • Maintenez les fenêtres fermées tant que la température extérieure est supérieure à la température intérieure.
  • Ouvrez les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit.
  • Provoquez des courants d’air dans tout le bâtiment dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure.
  • Dans la mesure du possible, baissez ou éteignez les lumières électriques et plus généralement les appareils électriques susceptibles de dégager de la chaleur.

Se rafraîchir

  • Prenez régulièrement dans la journée des douches ou des bains frais, sans vous sécher.
  • Restez à l’intérieur de votre habitat dans les pièces les plus fraîches et au mieux, dans un espace rafraîchi (réglez votre système de rafraîchissement 5°C en dessous de la température ambiante).
  • En l’absence de rafraîchissement, passez au moins 2 ou 3 heures par jour dans un endroit frais : grands magasins, cinémas, lieux publics (listes de ces endroits disponibles auprès du numéro mis en place par la préfecture ou auprès de votre mairie).

Éviter de sortir

  • Évitez de sortir à l’extérieur aux heures les plus chaudes (11h – 21h).
  • Préférez le matin tôt ou le soir tard, restez à l’ombre dans la mesure du possible, ne vous installez pas en plein soleil.
  • Portez un chapeau, des vêtements légers (coton) et amples, de préférence de couleur claire.

Se désaltérer

  • Buvez régulièrement et sans attendre d’avoir soif, au moins 1 litre et demi à 2 litres par jour, sauf en cas de contre-indication médicale.
  • Ne consommez pas d’alcool, qui altère les capacités de lutte contre la chaleur et favorise la déshydratation.
  • Évitez les boissons à forte teneur en caféine (café, thé, colas) ou très sucrées (sodas) car ces liquides augmentent la sécrétion de l’urine.
  • En cas de difficulté à avaler les liquides, prenez de l’eau sous forme solide en consommant des fruits (melons, pastèques, prunes, raisins, agrumes) et des crudités (concombres, tomates, sauf en cas de diarrhées), boire de l’eau gélifiée.
  • Accompagnez la prise de boissons non-alcoolisées d’une alimentation solide, en fractionnant si besoin les repas, pour recharger l’organisme en sels minéraux (pain, soupes, etc.).
  • Évitez les activités extérieures nécessitant des dépenses d’énergie trop importantes (sports, jardinage, bricolage, etc.).

Aider ses proches

  • Aidez les personnes dépendantes (nourrissons et enfants, personnes âgées, personnes handicapées, personnes souffrant de troubles mentaux) en leur proposant régulièrement des boissons, même en l’absence de demande de leur part.
  • Appelez régulièrement vos voisins et/ou vos proches âgés et/ou handicapés pour prendre régulièrement de leurs nouvelles.

Source :
Direction générale de la santé
Département des urgences sanitaires
Cellule communication
Actualisation : mai 2012

La plateforme téléphonique Canicule info service vous informe également au 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), du lundi au samedi de 08 h à 20 h, du 21 juin au 31 août.

voir aussi le site

http://www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes

16:16 Publié dans consommation, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : canicule |  Facebook |

CB à l'étranger : mode d'emploi

 

CB à l'étranger : mode d'emploi

Quelques conseils pour bien maîtriser son budget en vacances à l’étranger  et éviter les mauvaises surprises.

En voyage à l’intérieur de la zone euro, les achats et les retraits par carte sont gratuits ou engagent les mêmes frais qu’en France.  

Hors de la zone euro
Hors zone euro, une opération de change est réalisée et des frais sont facturés. Ils sont fixés par chaque établissement et indiqués sur la brochure. Ces frais sont généralement constitués d’une commission fixe (x euros par opération) et/ou d’une commission variable (pourcentage du montant de du retrait ou de l’achat). Des plafonds peuvent aussi être prévus.

Bon à savoir : certaines banques françaises possèdent un réseau de partenaires hors de la zone euro auprès desquels les frais de retrait auprès de la banque partenaire peuvent être réduits, voire nuls.

Conseils utiles en toutes circonstances :
•    Etre en possession d’une carte bancaire de paiement internationale en cours de validité. 
•    Attention  au plafond autorisé de retrait et de paiement. Il dépend du type de carte souscrite, à vérifier avant de partir. Sachez également que vous pouvez demander à votre conseiller de relever temporairement ce plafond en fonction de vos prévisions de dépenses, mais cette opération peut être payante.
•    En dehors de la zone euro, multiplier les retraits de petites sommes peut faire augmenter la facture très vite. Il peut être intéressant de changer 100 à 200€ en France afin d’assurer les frais les plus urgents en début de séjour.
•    Dans certains pays, au lieu de composer un code confidentiel, on demandera de signer une facturette. En toutes hypothèses, il est conseillé de ne jamais quitter sa carte bancaire des yeux.
•    Enfin, en cas de perte ou de vol de votre carte, il s’agit de faire opposition aussitôt que possible auprès de sa banque grâce au service interbancaire d’opposition + 33 442 605 303 depuis l’étranger. source CCA