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27/12/2010

Industrie chimique et cancers, le cercle infernal

Dow Chemical, BASF, Bayer, Monsanto, Dupont … Ces géants de l'industrie chimique, à l'origine de nombreux cancers, fabriquent aussi les traitements pour ces mêmes maladies. Le documentaire « The Idiot Cycle » décortique ces liens. Rencontre avec la réalisatrice franco-hispano-canadienne Emmanuelle Schick-Garcia.

Le pire est à venir, craint la réalisatrice, alors que ces compagnies partent désormais à l'assaut des biotechnologies, nous rejouant le mythe du progrès déjà vendu avec le plastique… (Voir la bande-annonce)


Projeté dans de nombreux festivals, ce film autoproduit -et le site dédié- propose des actions en vue de limiter l'exposition aux produits cancérigènes. Rencontre avec une femme qui sait que chacun d'entre nous peut refuser de prendre part à ce cercle absurde.

Christelle Destombes : Qu'est-ce qui a déclenché ce travail ?

Emmanuelle Schick-Garcia : C'est le cancer de ma mère. Elle avait 49 ans, ne buvait pas, ne fumait pas, faisait du sport… A l'époque, j'étais à l'école de cinéma et ma sœur en médecine, elle est devenue docteure et j'ai fait ce film.

La moitié de mes amis ont perdu leurs parents d'un cancer et j'avais aussi dans mon entourage des amis atteints très jeunes : l'un est mort d'un cancer de la langue à 22 ans, l'autre d'un cancer à l'estomac… C'est ce qui a déclenché le film.

Pendant combien de temps avez-vous fait des recherches ?

Près de dix ans. Il y a sept ans, j'ai commencé à lire des études scientifiques, à vérifier qui les faisait et avec quel argent, qui finançait les associations et les universités… Les trois dernières années, j'ai vraiment plongé dans la préparation du film.

Au départ, je me suis préoccupée des causes du cancer, je n'ai pas commencé l'enquête en me disant : « Les gens qui produisent des cancérigènes sont les mêmes que ceux qui font les traitements, et c'est la raison pour laquelle on ne nous parle pas des causes du cancer. »

On dit toujours qu'il y a d'énormes doutes sur les causes des cancers, alors que 15% seulement sont héréditaires. Et il y a une grande confusion chez les gens : « mutation génétique » ne signifie pas « héréditaire », elle peut être induite par le fait de respirer du benzène et transmise à un enfant sans que ce soit héréditaire. Idem pour les dioxines, qui passent la barrière du fœtus. Mais les docteurs sont là pour traiter la maladie, ils n'abordent pas les causes du cancer.

Vous pensez qu'il n'y a pas assez de recherches scientifiques ?

En 1998, on répertoriait 18 millions de produits chimiques, pas forcément commercialisés. Aujourd'hui, il y en a 50 millions dont 100 000 utilisés quotidiennement. Ne pas faire de tests sur ces produits carcinogènes n'a aucun sens. source rue89

22/12/2010

Magasins U : bientôt plus de bisphénol A dans les tickets de caisse

Reconnu comme perturbateur endocrinien (1), le bisphénol A (BPA) est notamment présent dans de nombreux emballages alimentaires. En octobre dernier, une étude conduite par des chercheurs de l’INRA de Toulouse révélait que la majorité des « papiers thermiques », tels que les tickets de caisses enregistreuses et les reçus de cartes de crédit, abritait du BPA en assez grande quantité. Ce dernier est effectivement utilisé comme révélateur de la coloration à l’impression des tickets. Ces récentes recherches ont ainsi confirmé une étude américaine, réalisée en août 2010, détectant des niveaux résiduels de BPA plus importants dans l’organisme des hôte(sse)s de caisse.

Aussi, selon une information relayée par le site d’informations sur la grande distribution, www.LSA.fr, les 1400 magasins U ont mandaté leur fournisseur de matériel de caisse NCR pour parvenir à la substitution complète des tickets de caisse au Bisphénol A d’ici le 1er février 2011, et ce dans le but de préserver le personnel exposé à ce type de tickets.

Saluant cette décision, Réseau Environnement Santé (RES) espère que cet « acte fort de responsabilité sociale envers les salariés » se généralisera à l’ensemble des consommateurs exposés, par exemple par l’interdiction du recours au BPA dans le revêtement des conserves, ainsi qu’à d’autres marques.

Cécile Cassier

1- Un perturbateur endocrinien est un leurre hormonal. Le BPA est ainsi capable de mimer l’effet des hormones sexuelles féminines que sont les œstrogènes.source univers-nature

06/12/2010

lin : riche en oméga-3

Après une période de déclin, la culture du lin est aujourd'hui relancée. En nourrissant le bétail avec les graines de lin, riches en oméga-3, cette filière agricole pourrait, selon ses promoteurs, augmenter l'apport de ce groupe d'acides gras dans notre alimentation. info du Monde

Commentaire : Mieux vaut consommer le lin directement en graine au petit-déjeuner..




27/11/2010

Les apprentis traders cherchent un sens à leur métier Les banques font preuve d'inventivité pour contourner les limitations des bonus

PLUS RAISONNABLE, la finance en 2010 ? Plus morale ? La dérive des bonus des traders, révélée par la crise financière de 2008, a mobilisé, de longs mois, les dirigeants du G20. Des lois ont été adoptées de part et d'autre de l'Atlantique, pour limiter les primes versées à coups de millions d'euros, de dollars ou de yens.

Or, à la veille du G20 des jeudi 11 et vendredi 12 novembre à Séoul, le bilan est contrasté. « On n'est plus dans l'excès et la démesure. Il y a, dans les banques, des comités d'approbation des rémunérations, observe Diane Segalen, vice-présidente du cabinet de chasseur de têtes CTPartners. Mais certaines banques internationales sont très créatives en matière de contournement de la loi. »

Ainsi, à Londres, terre d'élection des traders, où se négocient les plus gros bonus, les banques américaines persistent à récompenser, au prix fort, leurs meilleurs éléments. Elles ont maquillé les bonus traditionnels, dits « de performance », en « bonus de management », une appellation fallacieuse destinée à échapper à la loi.

D'autres établissements, toujours américains (Goldman Sachs, Morgan Stanley etc.), ont encouragé la création, par d'anciens traders, de sociétés de gestion indépendantes, auxquelles ils confient, moyennant honoraires, de l'argent à gérer. Le système repose sur un partage des plus-values. Il permet aux banques de rémunérer les traders sans avoir à se justifier auprès des autorités. Enfin, un mouvement d'augmentation des salaires fixes a été constaté dans toutes les banques, au profit des opérateurs de marchés, pour compenser la baisse de la part variable des rémunérations exigée par le G20.

Progrès

« Le système est ainsi fait qu'il faut attirer les meilleurs et les rémunérer en conséquence, commente, fataliste, Mme Segalen. Les pays aux lois contraignantes, comme la France, continueront à perdre de l'activité économique au profit de places moins regardantes ! »

Bruno de Saint Florent, associé du cabinet de conseil Oliver Wyman, souligne toutefois les progrès réalisés en un an. Une étude datée de septembre, menée auprès de 40 banques en collaboration avec l'Institute of International Finance (IIF), montre que la performance des traders, qui détermine son bonus, est désormais pondérée en fonction des risques qu'il prend. Et la part des rémunérations payée en différé - une recommandation du G20 - est passée de 20 %, en 2007, à 40 % en 2009. extraits lemonde

25/11/2010

MODE DE VIE La gérontechnologie pour éviter la maison de retraite

Un dispositif de surveillance à distance des personnes âgées est expérimenté depuis septembre dans la Creuse

Les Français souhaitent vieillir chez eux. C'est le désir formulé par neuf personnes de plus de 45 ans sur dix interrogées dans un récent sondage. C'est aussi la volonté affichée des pouvoirs publics.

D'ici à 2035, le nombre des plus de 80 ans aura plus que doublé. La France comptera 6,5 millions d'octogénaires, alors qu'on ne dispose que de 500 000 places d'hébergement en maison de retraite actuellement. Or « la nation n'a pas les moyens de doubler cette capacité et de créer 500 000 places supplémentaires. La politique nationale doit intervenir en amont, en faveur de l'autonomie des personnes », dit un conseiller de Nora Berra, au secrétariat d'Etat aux « aînés » (Mme Berra devient, après le remaniement du 14 novembre, secrétaire d'Etat à la santé). « Le vieillissement annoncé ne doit pas entraîner une augmentation des accidents domestiques, sources d'hospitalisations et de mises en maison de retraite anticipées, poursuit-il. Il est de l'intérêt de l'Etat que les gens vieillissent chez eux en sécurité, et la technologie peut nous aider ». Voici donc annoncée l'ère de la gérontechnologie.

Cette problématique est déjà d'actualité dans la Creuse, le département le plus « vieux » de l'Hexagone. « Nous sommes la représentation de la France de 2025 pour la proportion des plus de 60 ans et des plus de 75 ans », note Christelle Sartiaux, chef du projet Domotique à domicile. D'où l'expérience mise en place depuis septembre : le « pack domotique », un mot à la mode il y a vingt ans et qui trouve un marché aujourd'hui... grâce aux personnes âgées.

Celles-ci ne sont pas bardées de capteurs pour autant. Le pack se compose d'un classique médaillon de télé-assistance, que la personne porte à son cou. Elle peut l'actionner en cas de détresse. Le domicile est équipé d'un détecteur de fumée, de gaz et de température extrême. Un « chemin lumineux » complète l'ensemble. Réalisé par l'entreprise régionale Legrand, il permet « une automatisation de l'éclairage quand la personne se lève la nuit », précise Mme Sartiaux.

Ce dispositif, déjà testé, fait baisser d'un tiers le nombre de chutes. Les personnes âgées doivent s'acquitter de 6,30 à 38,27 euros par mois selon leurs revenus pour obtenir le pack. Le conseil général verse la différence pour couvrir le coût réel (128 euros mensuels par personne surveillée).

Des options plus sophistiquées sont proposées pour quelques euros supplémentaires : un déclenchement d'alarme sensible au souffle ou à l'effleurement, un capteur de chute brutale et un détecteur de monoxyde de carbone. Pour l'instant, l'arsenal s'arrête là. Mais, depuis quelques mois, le conseil régional est sollicité pour tester toutes sortes de projets. extraits lemonde

21/11/2010

A la découverte de l’« effet rebond » Quand les technologies vertes poussent à la consommation

Début juin, le Conseil pour l’innovation énergétique américaine — une « boîte à idées » fondée par M. Bill Gates et par le patron de General Electric, M. Jeff Immelt — a demandé au président Barack Obama de tripler les dépenses de recherche sur les énergies propres. Afin notamment de ne pas se laisser distancer par la Chine. Mais les technologies « vertes » n’ont pas toujours les effets escomptés sur l’environnement…

Votre fournisseur d’eau vous propose d’adopter un comportement écologique en passant à la facturation électronique. On économisera ainsi le papier, fait-il valoir. Et puisque, ce faisant, l’entreprise réduira ses frais, elle vous fera profiter de tarifs plus attractifs. L’écologie rejoindrait donc l’économie, pour le plus grand bénéfice de tous ! Mais au fait… ces prix plus bas ne vous inciteront-ils pas à arroser votre pelouse, ou à prendre plusieurs bains par semaine ? Est-ce toujours aussi écologique ? Ce paradoxe, les économistes l’appellent « effet rebond ». C’est peu dire qu’il assombrit les perspectives de l’économie « verte ».

En France, trente-cinq millions de vieux compteurs électriques seront prochainement remplacés par des compteurs « intelligents ». A Lyon, une des zones tests de cette opération, les fournisseurs d’électricité installeront chez leurs clients (avec leur permission) des boîtiers leur permettant de contrôler à distance la consommation, à la seconde près, dans l’espoir que cette surveillance conduise à une réduction du montant de la facture. Les économies pour le fournisseur — plus besoin de techniciens allant relever les compteurs — devraient de surcroît provoquer une baisse des prix. Finis les conflits autour du radiateur parce que des frileux ont monté en douce le thermostat du salon !

Mais à quoi sera employée l’économie ainsi réalisée ? Des études non publiées des services de recherche d’Electricité de France (EDF) montrent que, lorsque les tarifs diminuent, les ménages modestes sont enclins à augmenter la température dans leur logement. Les ménages aisés ne sont pas en reste, avec le renouvellement frénétique des équipements de pointe. Quand un bien ou un service devient moins cher, on tend à en consommer une plus grande quantité, sans se poser de questions. Et, au-delà d’une température jugée suffisamment confortable, ce surplus financier sera consacré à l’acquisition d’autres biens de consommation (écran plasma, voyage en avion, téléphone « intelligent », etc.) dont le bilan carbone sera d’ailleurs, probablement, encore moins favorable à l’environnement. Au final, le bénéfice écologique de la technologie se réduit comme peau de chagrin — voire, dans certains cas, vire au négatif — par un ajustement des comportements individuels. Lesquels constituent pourtant la cible principale des campagnes officielles de communication sur le « développement durable », qui portent au pinacle la figure du « consommateur responsable ».....extraits le monde diplomatiquelire la suite en cliquant ICI

08/11/2010

Votez NON car bientôt Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE

Autant de raisons de signer la pétition ci- dessous...

http://www.votresante.org/suite.php?dateedit=1285910864

Disparition programmée de l'homéopathie, la phytothérapie, la gemmothérapie, les plantes de Médecine chinoise, l'herboristerie, l'aromathérapie, extraits de plantes, eaux florales, élixirs, macérats, oligo-thérapie pour les faire rentrer dans la PharmacieDiapositive 18

Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE !...C’est quasiment fait. Nous allons voir disparaître les préparations à base de plantes, ainsi que la possibilité pour les herboristes de les prescrire.

L’industrie pharmaceutique, qui, depuis quelques décennies, tente d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but! Le 1 avril 2011—dans moins de huit mois—pratiquement toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne! L’approche adoptée aux Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur! Les gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.....

L’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness sont presque arrivés à contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il reste de notre santé.!

Dès le 1er avril 2011 prochain

Dans un des pires poissons d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD), a été décrétée le 31 mars 2004.(1) Elle réglemente l’usage des produits à base de plantes qui étaient auparavant librement échangés.

Cette directive demande que toutes les préparations à base de plantes soient soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant, depuis des milliers d’années. Le coût de cette procédure, estimé de 90 000 à 140 000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément.

 Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. Cela, bien sûr, ne compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution. 
Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité que les médicaments :
Faire passer un remède classique à base de plantes provenant d’une culture médicale traditionnelle non-européenne au travers du système d’autorisation de mise sur le marché de l’UE s’apparente à faire passer une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est requise, de toute urgence, si la directive est discriminatoire à l’égard des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de l’homme.(2)

 Le droit commercial

 Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness.
 
Si vous avez suivi ce qui s’est passé aux Etats-Unis concernant le lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal Trade Commission (FTC) a pris part au processus.

Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations,outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeuner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé...

Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des multinationales. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération.

 Comment combattre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être
 Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout à fait. Si vous tenez aux plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments, agissez s’il vous plaît. Même si ces questions vous semblent sans importance, pensez aux gens pour qui ça l’est. Doit-on leur interdire le droit au traitement médical et aux soins de santé de leur choix ?

L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire récente montre qu’aucune manœuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie d’un tout, dans lequel chacun de nous joue un rôle.

 C’est à vous—à chacun d’entre vous—d’agir. Envoyez une lettre ou un message à votre député Européen en déclarant, en termes non équivoques, que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre position pour les droits des gens à choisir leurs remèdes médicinaux.

Imaginez-vous devant vos enfants ou petits-enfants vous demandant pourquoi vous ne l’avez pas fait. Comment allez-vous leur dire que leur bien-être ne vous intéressait pas ? Comment allez-vous leur dire que regarder la dernière émission de télé-réalité importait plus que de consacrer quelques instants à écrire une simple lettre ?  !...

C’est seulement ,en luttant activement ,que cette farce contre votre bien-être peut être stoppée. Notre droit à protéger notre santé et celle de nos enfants est sur la balance. Si vous vous souciez du bien-être de vos enfants et petits-enfants, vous devez agir. Exprimez-vous, car maintenant, c’est le moment de vérité! Vous pouvez rester assis et ne rien faire, ou vous pouvez vous exprimer.

Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de temps à perdre.

NewsOfTomorrow
Transmis par le Dr Hervieux
30.09.2010
(Source : Gaia-health, par Heidi Stevenson, trad. NewsOfTomorrow.org, 12 sept. 2010) 


L'information arrive de toute part.

Si vous aussi  y êtes sensibles, je vous encourage à aller signer la pétition et à faire suivre cet E-mail à vos contacts.

Adresse de la pétition : http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8350

Pétition : Pour la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins

04/11/2010

Nespresso veut gagner la bataille des dosettes sans renoncer au luxe extraitsédition Lemonde 31.10.10 La filiale de Nestlé affronte la concurrence de Sara Lee et d'ECC. Il terminera 2010 avec 220 points de vente dans le monde

Une nouvelle boutique Nespresso a ouvert ses portes, vendredi 29 octobre, à Munich. Fidèle au modèle inspiré des codes du luxe qui a fait le succès de la marque, ce magasin raffiné se trouve dans le coeur historique de la métropole bavaroise. Pourtant, en déambulant sur les deux étages, le client découvre un nouveau parcours d'achat. Il peut comme d'habitude faire la queue devant un comptoir. Il peut aussi récupérer ses dosettes préalablement commandées et payées par téléphone. Surtout, il a pour la première fois à sa disposition un espace où il peut lui-même se servir. Une carte lui donne accès à ce lieu qui a un petit air de cave à vin avec un alignement de casiers contenant les étuis de dosettes.

A Paris, une nouvelle boutique ouvrira au printemps 2011 à côté de la Madeleine et s'inspirera de l'exemple allemand. Pour Nespresso, l'enjeu est d'importance, même si, selon le directeur commercial, « les boutiques ne représentent que 30 % des ventes, quand Internet pèse plus de 50 % et le centre d'appels 20 % ». Christophe Cornu ajoute que « la boutique est une façon de matérialiser la marque en 3D. Cela nous permet de l'ancrer dans l'innovation ».

Dix ans après l'ouverture du premier magasin à Paris, la filiale de Nestlé devrait terminer l'année 2010 avec 220 points de vente dans le monde, dont 20 en France. Des lieux imaginés pour tisser un lien avec le client. Le succès de Nespresso s'est en effet construit autour de l'idée des « grands crus » de café encapsulés dans les fameuses dosettes en aluminium colorées, de la machine conçue pour former un couple indissociable avec la capsule et du club Nespresso qui compte 8 millions de membres....

Commentaire : Voici comment on anarque les pauvres consommateurs en leur vendant très cher un produit dit élaboré, peu soucieux de l'environnement ...et de la santé car ces capsules sont sont dangereuses pour la santé (aluminium développent la maladie d'alzheimer....

03/11/2010

A Vittel, Nestlé met du vert dans l'or bleu extraitsLEMONDE.FR | 30.10.10

Pour préserver son eau minérale, la multinationale Nestlé y finance, depuis vingt ans, la conversion au zéro pesticide d'une zone de 10 km2. Au lendemain de la Conférence internationale sur la biodiversité de Nagoya, cette expérience fait figure d'exemple atypique de collaboration entre une entreprise, des collectivités locales et des agriculteurs, ayant pour objectif la protection d'un écosystème naturel.

Sur les collines vosgiennes de Vittel, la bise glacée fait onduler les prairies. On s'y roulerait presque. Et on aurait raison. Depuis vingt ans, plus un gramme de pesticide n'est pulvérisé dans les champs du bassin minéralier. Ornithologues et entomologistes ont vu s'accroître le nombre d'oiseaux et de papillons. Ce paradis écolo n'est pas l'œuvre d'un groupe de babas-cool mais d'une multinationale de l'agroalimentaire..... Pour Nestlé, propriétaire de la marque Vittel, ces terres, débarrassées de traitements chimiques, sont le résultat de deux décennies d'efforts. Elles protègent une corne d'abondance. Sous les bottes des agriculteurs, l'eau de pluie, emprisonnée, puis filtrée par les roches calcaires, ressort de terre sous forme d'eau minérale. Sur les 10 kilomètres carrés du bassin de captage, trois sources – Hépar, Contrex et Vittel Grande Source –- alimentent le business de la branche des eaux de Nestlé. 1,3 milliard de bouteilles d'or bleu sortent chaque année de l'usine d'embouteillage.

Commentaire : lorsque cela met en jeu l'existence de l'entreprise d'eau de vittel, prppriété de la Multinational Nestlé, on se défonce pour les bonnes pratiques...tiens...Tiens mais c'est bien sûr.....


01/11/2010

Publié dix-huit ans après sa rédaction, un décret limite les vols des hélicoptères pour réduire les nuisances sonores Article paru dans l'édition du 23.10.10 Les déplacements des appareils seront réduits dans les zones à forte densité de population extrai

ous payons pour le comportement de quelques milliardaires qui, l'été, prennent leur hélicoptère pour aller déjeuner sur la plage dans le golfe de Saint-Tropez. » Gérard David, le président de l'Union française de l'hélicoptère (UFH), fulmine à l'idée de voir entrer en vigueur un décret limitant les vols de ces machines dans les zones à forte densité de population. Ce dépit est partagé par l'ensemble de la filière, des constructeurs aux pilotes. Pendant dix-huit ans, ils ont combattu ce texte.

En vain. Jeudi 21 octobre, le décret d'application de cet article du code de l'environnement voté en 1992 a été publié au Journal officiel. Pour réduire les nuisances sonores, il interdit les vols touristiques circulaires sans escale, ou avec escale de moins d'une heure. Il limite les vols d'entraînement et à caractère d'essai, et le trafic des hélicoptères au départ ou à destination des aérodromes situés dans des zones à forte densité de population.

« Pourquoi la France veut-elle aller plus loin que le texte européen qui va s'appliquer à partir de 2012 ? » s'interroge Dominique Orbec, président de la société de conseil Flight-Deck. Pour lui, l'une des réponses tient à la mauvaise image de ce mode de transport, critiqué depuis de nombreuses années par les écologistes pour son bruit et associé aux riches. Or la jet-set ne représente que 2 % de l'activité globale. Celle-ci se divise en deux : 40 % consacrés au transport de passagers, dont 20 % pour le SAMU. Les 60 % restants concernent le travail aérien (installation de pylônes, entretien de ligne à haute tension, imagerie aérienne...).

Diffusion du Tour de France

« Cette situation se traduit dans les ventes en France qui stagnent alors qu'elles ont été multipliées par deux dans le monde ces cinq dernières années, constate Pierre-Olivier Mathian, directeur du marketing d'Eurocopter, leader mondial du marché, filiale d'EADS. C'est pour le moins paradoxal dans un pays où est implanté le principal fabricant d'hélicoptères. » Il regrette aussi que le décret n'ait pas pris en compte l'amélioration des performances techniques. « Depuis dix-huit ans, les hélicoptères ont réduit par deux leurs nuisances sonores », souligne-t-il.

Concrètement, le texte « limitera nos activités car nous intervenons souvent dans des zones très habitées », déplore Thierry Couderc, délégué général de l'UFH, évoquant la pose des antennes ou des climatiseurs sur le toit des immeubles. Les répercussions pourraient aller jusqu'à la diffusion du Tour de France, qui bénéficie du soutien d'une dizaine d'hélicoptères. Selon M. Couderc, « cela va compliquer les retransmissions télévisées et il sera plus difficile d'attirer des sponsors ».

« Si je ne peux plus faire de vols d'entraînement de pilotes, de baptêmes de l'air, je serai obligé de déplacer mon entreprise hors de France », prévient de son côté Edouard Maître, directeur d'Heli-Horizon, installé en région parisienne.

Pour d'autres raisons, ce décret ne satisfait non plus pas la fédération France Nature Environnement. Celle-ci critique la définition retenue de « zones à forte densité » et juge que le décret passe à côté de son « enjeu » principal, à savoir « protéger les populations exposées au bruit ».

La publication de ce décret relance les spéculations sur le devenir des héliports aux portes de villes, notamment celui de Paris - Issy-les-Moulineaux, contesté depuis de nombreuses années par les riverains pour ses nuisances sonores. Voici deux ans, un accord avait été trouvé avec le ministre des transports, Dominique Bussereau. L'héliport s'était engagé à réduire son trafic pendant que les pouvoirs publics cherchaient des zones pour ouvrir trois hélistations. Si des lieux ont été trouvés vers Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Bercy et La Défense (Hauts-de-Seine), aucune décision n'a été prise.......

28/10/2010

Les gros fumeurs de 50 ans risquent la démenceextraits LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.10

Beaucoup fumer entre 50 et 60 ans pourrait plus que doubler le risque de développer la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence vingt ans après, selon une recherche de médecins finlandais publiée lundi aux Etats-Unis.

Le Dr Minna Rusanen de l'Université de Finlande de l'est et de l'hôpital universitaire de Kuopio et ses collègues ont analysé les données médicales de 21 123 membres d'un système de soins ayant participé à une enquête entre 1978 à 1985, quand ils étaient âgés de 50 à 60 ans.

Les diagnostics de la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence ont été faits entre janvier 1994 et fin juillet 2008, quand les patients avaient en moyenne 71,6 ans, selon cette communication parue dans l'édition en ligne des Archives of Internal Medicine et publiée par le Journal of the American Medical Association (JAMA).

A PLUS DE DEUX PAQUETS PAR JOUR, LE RISQUE EST TRÈS ÉLEVÉ

Au total, 5 367 participants (25,4 %) à cette étude ont été diagnostiqués comme souffrant de démence durant une période de suivi de vingt-trois ans en moyenne, dont 1 136 d'Alzheimer et 416 de démence vasculaire. Ceux parmi ces malades qui ont fumé plus de deux paquets de cigarettes par jour dans la cinquantaine avaient un risque très élevé de souffrir de démence et d'Alzheimer en particulier comparativement aux non-fumeurs.

D'anciens fumeurs ou ceux fumant moins de dix cigarettes par jour n'ont pas paru avoir plus de risques. Le lien entre tabagisme et démence n'a pas varié en fonction de la race ou du sexe, précisent les chercheurs. Fumer est un facteur de risque bien établi d'attaque cérébrale et pourrait aussi contribuer au danger de démence vasculaire avec les mêmes mécanismes.

UN LIEN SUJET À CONTROVERSE

De plus, le tabac contribue au stress et à l'inflammation des vaisseaux dont on pense qu'ils jouent un rôle important dans le développement de la maladie d'Alzheimer. "Il est possible que le fait de fumer soit un facteur dans le développement de la démence par le biais du système vasculaire et la neurodégénérescence", observent les auteurs de cette communication.extraits du monde

21/10/2010

Le droit pour les nuls avec tous les cas pratiques émanant de professionnels expérimentés du Conseil National des barreaux de France

C'est une webTV GRATUITE  dédiée au droit au quotidien.

Au programme : interviews d'avocats sur toutes les questions juridiques que vous vous posez (logement, ...consommation, vie privée, argent, travail, entreprise,,pénal, justice....en cliquant ICI

18/10/2010

Brûler la "Sécu" ? source du monde daté su 141010

Il est moderne, le docteur David Elia, très moderne. Il dispose d'un site Internet à son nom pour délivrer des informations médicales et envoie par mail son "bulletin du mois". Celui d'octobre s'ouvre sur un édito intitulé : "Et si on brûlait la Sécurité sociale ?" Ce n'est pas une bonne idée ça ? Simple, radicale... "La Sécurité sociale, c'est comme une compagnie d'assurances qui, bien que saignant toujours plus à blanc ses clients, serait en perpétuelle situation de faillite virtuelle. Mais plutôt que de déposer le bilan, elle essaie toujours de trouver une idée pour renflouer son "trou". Se défausser sur d'autres assureurs à la santé financière plus prospère : les mutuelles !" constate le docteur Elia. Or la Mutualité française ne veut plus compenser les baisses de remboursement des médicaments à "faible efficacité". "Une fissure de plus dans un système déjà à bout de souffle", s'inquiète-il. Alors, il a la solution : "Une idée grandiose et fantasmatique : et si on brûlait la Sécu pour la remplacer par un système plus performant ?" Lequel ? Mystère. On brûle d'abord, on verra après. En tout cas, dit-il, "ce n'est pas nous les médecins qui coûtons cher à la Sécu avec 22 euros de déplacement (+ 10 euros si déplacement justifié) pour la rhino du petit dernier, alors que le technicien Darty vous annonce déjà 36 euros pour venir ausculter votre lave-linge". Il est vraiment moderne le docteur Elia, si moderne que, dans son cabinet parisien de gynécologie, la consultation est facturée 135 euros. Autant avoir une très bonne mutuelle. Et ne comptez pas présenter votre carte Vitale pour accélérer le remboursement : le gynéco ne la prend pas. "Il n'est pas équipé", répond sa secrétaire.

Voilà plus de dix ans que la carte Vitale fait partie de la vie quotidienne des assurés sociaux. Mais il y reste 41 % des spécialistes (60 % à Paris), 27 % des généralistes et 24 % des dentistes qui refusent de télétransmettre. "Ces refus sont pour la plupart inacceptables au regard des avantages attendus pour les assurés et des économies potentielles à réaliser", a pointé, il y a quelques mois, la Cour des comptes dans son rapport public annuel. Les 150 millions de feuilles de soins papier qu'a reçues, en 2009, l'assurance-maladie "représentent une dépense évitable de 200 millions d'euros par an", souligne la Cour. Une feuille de soins papier coûte, en moyenne, 1,74 euro à la Sécu, contre 0,27 centime pour une feuille électronique. Soyons comme le docteur Elia, jouons la provocation faussement naïve : si, avant de brûler la "Sécu", on essayait de trouver des économies toutes simples ? Avoir un site Web, c'est bien ; télétransmettre ses feuilles de soins, c'est mieux !

11/10/2010

Certification bois (CFC): une certification de gestion durable de la forêt ?

En réalité, le bilan n'est pas bon car ces bois vientnent  de pantations industrielles de culture de bois en monoculture qui ne respectent absolument pas la diversité.

Ecoutez ICI l'émission Terre à Terre de Fance culture

08/10/2010

cittaslow : les-villes-lentes-contre-la-frénésie-automobile

Dans un monde en constante accélération, quelques municipalités européennes ont créé un réseau, Slow Cities, visant à ralentir le rythme de la vie. Ce réseau réunit des villes et municipalités désireuses d’améliorer la qualité de vie de leurs citoyens, notamment en matière de nourriture et d’environnement.Né en Italie, Cittaslow (« Villes lentes » en italien), est issu d’un autre mouvement: Slow Food, en opposition au Fast Food nord-américain, synonyme de mal bouffe. L’objectif de cette organisation internationale est de protéger la gastronomie et le plaisir de la table.

La philosophie des « Villes lentes » repose sur certains principes. En n’utilisant que des produits régionaux de qualité, on apporte ainsi son soutien aux agriculteurs qui travaillent dans le respect de l’environnement et qui refusent de faire appel à de la main d’œuvre bon marché. C’est l’une des idées qui ont conduit, il y a maintenant 20 ans, à la création du mouvement Cittaslow en Italie. Un mouvement qui a gagné 70 villes italiennes de moins de 60 000 habitants et une vingtaine d’autres dans le monde, jusqu’en Nouvelle-Zélande.

La charte du mouvement Slow Cities (nom anglo-saxon des Cittaslow) dénonce l’homogénéisation des modes de vie et rend le culte moderne de la vitesse responsable de notre assujettissement physique et moral. Le but des quatre premières villes italiennes (Onvieto, Braga, Grève in Chianti, Positano) engagées dans ce mouvement de résistance à la globalisation est de maintenir leur identité pour inventer un autre futur. Le mouvement s’est ensuite étoffé et internationalisé jusqu’à devenir ce réseau international de Slow Cities coordonné, depuis 1999, par Paolo Saturnini, le maire de Grève. Il compte aujourd’hui plus d’une centaine de villes dans le monde.

Des villes enracinées

L’objectif des Villes lentes est de combattre l’ubiquité dans ses deux dimensions : être, en même temps, ici et ailleurs. L’abomination absolue pour ces militants sont ces lieux modernes « hors sol » que sont les grands aéroports internationaux ou ces magasins entrepôts, tous sur le même modèle, qui défigurent les banlieues. Une ville lente refuse le « hors-sol » comme le « hors-temps ». Une stratégie de relocalisation des échanges et des consciences est inséparable de l’éloge de la lenteur comme une réaffirmation du local. La modernité, en produisant l’homme sans qualité, joue la stratégie de la mondialisation de l’espace et du temps. .....

Villes ouvertes ou villes encloses?

Le réseau Cittaslow a adopté un manifeste qui comprend 70 recommandations et obligations : mise en valeur du patrimoine bâti existant plutôt que construction de nouveaux bâtiments; volonté de réduire fortement les consommations énergétiques; promotion des technologies « vertes » pour assurer les besoins énergétiques indispensables; diminution des déchets et développement de programmes de recyclage; multiplication des zones piétonnes avec le souci de ne pas en faire des lieux voués au seul commerce; développement des commerces de proximité avec interdiction progressive des grands centres commerciaux; priorité aux infrastructures collectives avec des équipements adaptés aux handicapés et aux divers âges de la vie; multiplication des espaces verts et des espaces de loisirs; propreté de la ville; préservation et développement des coutumes locales et produits régionaux; priorité aux transports en commun et autres transports non polluants (marche à pied, vélo, patins à roues alignées) avec la volonté de limiter le nombre d’automobiles; développement de la solidarité intergénérationnelle; exclusion des OGM et des « temples » de la restauration rapide; développement d’une véritable démocratie participative, etc.

La volonté de mettre en réseau les villes qui adhèrent au projet correspond à la volonté de vérifier que les engagements pris soient effectivement respectés. Le réseau dispose pour cela d’un corps d’inspecteurs qui effectuent périodiquement le contrôle des obligations. Les villes respectueuses du manifeste reçoivent un label et affichent le logo à l’entrée des agglomérations et sur les bâtiments publics.... Cette mise en réseau correspond aussi à la volonté de réaliser une véritable solution de rechange qui ne pourra être mondiale que si elle respecte la diversité des cultures. Une ville lente ne doit pas rentrer dans sa coquille mais travailler à un autre développement là où elle est enracinée.

L’éloge de la lenteur est aussi celui du temps nécessaire à la maturation, au doute, à la délibération, au choix. Les habitants des villes lentes mènent donc une réflexion sur la temporalité nécessaire au respect de la démocratie : il faut déjà en finir avec la foi illimitée dans le temps qui vient, que véhicule, par exemple, le scientisme ambiant. La démocratie comme l’éducation a besoin de lenteur.

Les villes lentes peuvent être aussi des laboratoires pour apprendre à faire coïncider le temps de la démocratie avec un temps encore plus long et plus lent, celui de l’écologie, puisque les décisions à prendre dans ce domaine ne sont généralement pas à l’échelle du temps individuel mais parfois à l’échelle de l’humanité.

Contre le gigantisme des villes

Le développement des Slow Cities repose sur le refus des grandes villes dont l’échelle est sans mesure avec les capacités humaines de perception et de déplacement. C’est pourquoi les Slow Cities comprennent obligatoirement moins de 60 000 habitants. La critique du gigantisme est consubstantielle à celle de la vitesse. L’un des enjeux pour les prochaines décennies sera donc de vider progressivement les mégalopoles qui ne peuvent, du simple fait de leur gigantisme, développer une politique de la lenteur et de la relocalisation.

.....

Cet hymne à la lenteur représente un formidable pied de nez au soubassement idéologique de notre société.

Comment

Les « Villes lentes » utilisent la technologie dans le but d’améliorer la qualité de l’environnement et du tissu urbain, et également pour la sauvegarde de la production d’aliments et de vins uniques qui contribuent au caractère de la région. Les villes qui souscrivent à cette action s’engagent à promouvoir un rythme de vie plus lent, inspiré des habitudes des communautés rurales, pour permettre aux citoyens de profiter de façon simple et agréable de leur propre ville. Les « Villes lentes » mettent en valeur leur environnement, leur patrimoine bâti ou leurs traditions culinaires. En s’inscrivant dans le mouvement Cittaslow, les municipalités permettent le développement des contacts directs entre citoyens, entre les habitants et les touristes, entre les producteurs et les consommateurs.

Quoi

... Les municipalités qui souhaitent participer, doivent souscrire à une charte qui comporte 6 axes d’action : l’environnement, les infrastructures, l’urbanisme, la mise en valeur des produits locaux, l’hospitalité et la sensibilisation de la population. Une fois qu’elles ont obtenu le label « Citta Slow », les municipalités s’engagent à ce que toutes leurs actions soient conformes aux exigences de la charte. Chaque année, un prix récompense une ville particulièrement méritante.

Comment devenir une ville lente

L’adhésion au réseau Cittaslow implique des améliorations concrètes de la qualité de vie des habitants dans les 6 domaines d’action de la charte, dont voici quelques exemples :

- pour améliorer l’environnement, des contrôles de la qualité de l’air sont instaurés, les ”villes lentes” mettent en place des plans de réduction du bruit, réfléchissent à la mise en œuvre de nouvelles technologies en matière de recyclage ;

- au niveau des infrastructures, des actions concrètes doivent être entreprises comme le développement d’espaces verts, de pistes cyclables, mais aussi un accès garanti aux handicapés, des toilettes publiques gratuites. Les municipalités s’engagent également à avoir des horaires cohérents ;

- l’urbanisme fait aussi partie des enjeux des villes Cittaslow, afin de mettre en avant le patrimoine, les mairies sont invitées à réaliser des plans de réhabilitation des bâtiments historiques, à mettre en valeur les centres-ville historiques, et préfèreront l’utilisation de produits recyclés dans leurs aménagements ;

- le patrimoine comprend également les produits locaux et la culture. Pour faire (re)découvrir ce pan du patrimoine la création de marchés des produits locaux est une initiative très intéressante, tout comme le soutien aux manifestations culturelles traditionnelles. Afin de garantir la qualité de ces produits, les municipalités sont amenées à créer des labels de qualité, notamment pour l’agriculture biologique. Il est également du ressort des municipalités d’améliorer la qualité de l’alimentation des restaurants scolaires et municipaux ;

- pour développer l’hospitalité prônée par Cittaslow, ces villes doivent installer des panneaux signalétiques internationaux, des parcours guidés touristiques, des parkings surveillés à proximité des centres-ville. Les mairies sont aussi responsables du contrôle des prix des hôtels et des restaurants ;

- la sensibilisation des habitants, des touristes mais aussi des entreprises est requise. Des cours d’éveil au goût dans les écoles peuvent être mis en place afin que les enfants ne soient pas oubliés. Il est important aussi de faire la promotion de programmes comme les activités de loisirs pour les familles, les visites à domicile pour les aînés et les malades.

SITUATION ACTUELLE DU RESEAU

.... Le réseau qui regroupe plus de 100 villes de moins de 60.000 habitants réparties dans 10 pays, permet de partager des idées et des expériences....

Au final, ces villes, tout en ayant parfaitement conscience du monde dans lequel elles vivent, ont réussi à se développer de manière harmonieuse et beaucoup plus en phase avec leur environnement.

A l’approche des élections municipales, en France, j’espère que certains prétendants auront comme ambition de rejoindre ce mouvement des « villes lentes » car au final, l’économie locale est renforcée, les habitants se sentent mieux dans leur environnement et des projets ambitieux peuvent être lancés.

Alors, à votre avis, quelle a été la première ville française à se lancer dans cette direction? REPONSE SEGONZAC DEPUIS le 8 mai 2010,commune de 2166 habitants située près de Cognac dans le département des Charentes.

Source et Site officiel

www.cittaslow.net, le site officiel des villes lentes en italien et en anglais

07/10/2010

Etat d'urgence en Hongrie après une inondation de boue toxique meurtrière extraits LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.10

COMMENTAIRE : CELA CONTINUE.... ON NE MAITRISE VRAIMENT RIEN

......La boue rouge est un résidu toxique de la production d'aluminium, composé d'éléments nocifs, comme le plomb, et très corrosif, notamment pour la peau, provoquant de graves lésions, notamment des brûlures. La production d'une tonne d'aluminium entraîne la production de près de trois tonnes de boue rouge.

LE DANUBE POURRAIT ÊTRE ATTEINT

Selon un responsable de la gestion des eaux, Sandor Toth, la boue pourrait atteindre d'ici quatre ou cinq jours le Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga. D'ores et déjà "une catastrophe a eu lieu, puisque le ruisseau Torna, dans lequel s'est déversée la boue, se jette dans la rivière Marcal, qui se déverse dans la Raab, laquelle est elle-même un affluent du Danube", a-t-il dit.........

06/10/2010

2013 Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne

Un projet d’envergure

Avec la Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne.

Elle permettrait de dynamiser le secteur du cinéma pour continuer à produire un nombre élevé de films et attirer sur le sol français des productions étrangères plus habituées à ce genre d’outil.

Europacorp

Le projet amènerait également un équipement de haute valeur technique et favoriserait le partenariat entre les entreprises présentes sur un même site de production.

Il pourrait enfin créer une forte émulation au sein du cinéma français, tant sur un plan artistique que sur un plan technologique permettant de promouvoir la qualité des industries techniques du secteur et de favoriser leur développement.

Des retombées locales

Les retombées locales de ce projet sont multiples : outre l'impact en terme de valorisation du territoire et de dynamique pour le quartier Pleyel, ce projet aurait également des retombées économiques puisque environ 30 % du budget d’un film sont dépensées localement.

Des négociations sont également en cours pour favoriser le recrutement local de professionnels du cinéma et d'emplois de service.

source plainecommune

04/10/2010

Recommandations sur les risques d’intoxication liés à la consommation de champignons

Chaque année, on déplore en France un millier d'intoxications dues aux champignons. Lesconséquences sur la santé peuvent être graves : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Ces intoxications peuvent nécessiter une hospitalisation et conduisent parfois au décès. En cette saison de cueillette des champignons, il est important de rappeler les recommandations suivantes.

  • ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification, certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;
  • cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification ;
  • éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants. Au moindre doute, jeter le champignon ;
  • déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
  • séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
  • bien se laver les mains après la récolte ;
  • ne pas consommer sa récolte avant de l'avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés;
  • les conserver dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les 2 jours au maximum après la cueillette ;
  • les consommer en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne jamais les consommer crus ;

En cas d'apparition d'un ou plusieurs des symptômes associés à une consommation de champignons de cueillette (tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées, vomissements...), il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou les urgences (Centre 15).

Les symptômes peuvent apparaître jusqu'à 12 heures après la consommation. Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l'heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

Liens

Auteur

Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail

02/10/2010

Produire des aliments dans des villes plus vertes :L’horticulture urbaine offre des aliments frais, crée des emplois, recycle les déchets.

Photo: ©FAO/Giulio Napolitano
Des villes plus vertes, synonymes de choix, d'opportunités et d'espoir
28 september 2010, Rome - D'ici 2025, plus de la moitié de la population du monde en développement, estimée à 3,5 milliards d'habitants, vivra dans les villes. Pour les décideurs et les urbanistes des pays pauvres, des villes plus vertes pourraient être le moyen de garantir une alimentation sûre et nutritive, des moyens d'existence durables et des communautés en bonne santé.

Le concept de villes vertes est souvent associé à l'urbanisme dans les pays les plus avancés. Il est toutefois appliqué de manière spécifique, et sa portée sociale et économique est très différente, dans les pays en développement à faible revenu.

A mesure que les villes s'étendent, les précieuses terres arables disparaissent pour faire place aux logements, à l'industrie et aux infrastructures, et les cultures maraîchères sont reléguées de plus en plus loin dans les zones rurales. Les coûts de transport, conditionnement et réfrigération, le mauvais état des routes de campagne et les fortes pertes dues au transport aggravent la pénurie et renchérissent le prix des fruits et légumes sur les marchés urbains.

La nouvelle bombe population

"Les villes ont toujours été des lieux d'opportunités, d'emplois et de niveaux de vie améliorés", explique Shivaji Pandey, Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes de la FAO. "Mais dans de nombreux pays en développement, la croissance de la population urbaine n'est pas due à l'essor économique mais aux taux élevés de natalité et à l'afflux massif de ruraux cherchant à échapper à la faim, à la pauvreté et à l'insécurité".

D'ici 2020, le pourcentage de population urbaine vivant dans la pauvreté pourrait atteindre 45 pour cent, soit 1,4 milliard d'êtres humains. D'ici là, 85 pour cent des pauvres d'Amérique latine et près de la moitié de ceux d'Afrique et d'Asie seront concentrés dans les villes et les mégapoles.

Ce phénomène, dénommé la nouvelle bombe population est un cauchemar pour la gouvernance: des villes tentaculaires, dégradées et appauvries abritant des taux élevés de groupes vulnérables, exclus de la société, jeunes et sans emploi.

Réinventer le pré communal

L'enjeu consiste à détourner l'urbanisation actuelle de son chemin non durable au profit de villes plus vertes qui soient synonymes pour leurs habitants de choix, d'opportunités et d'espoir. Une solution: l'horticulture urbaine et périurbaine, selon la FAO.

Pratiquer l'agriculture dans les villes et alentour n'a rien de nouveau. La cité Inca du Machu Picchu au Pérou comprenait une zone réservée aux habitations et une zone de terrasses aménagées pour une agriculture intensive.

La FAO estime que 130 millions de citadins en Afrique et 230 millions en Amérique latine pratiquent l'agriculture, et principalement l'horticulture, pour nourrir leurs familles ou pour tirer des revenus de la vente de leurs produits.

"L'horticulture urbaine offre un moyen de sortir de la pauvreté", affirme M. Pandey, citant ses frais de démarrage faibles, ses cycles de production courts et ses rendements élevés par rapport au temps de travail, à la superficie et aux besoins d'arrosage.

Les régimes urbains riches en graisses et en sucres bon marché sont responsables de l'augmentation de l'obésité, de l'excès de poids et des maladies chroniques liées à l'alimentation, comme le diabète.

Cultiver des fruits et des légumes, les sources naturelles les plus riches en micronutriments, dans et autour des villes permet d'approvisionner les citadins pauvres en produits frais et nutritifs et améliore leur accès économique à la nourriture.

Aider les jardiniers urbains

Au cours des dix dernières années, les gouvernements de vingt pays ont sollicité l'assistance de la FAO pour vaincre les réticences et fournir des incitations, des intrants et une formation aux jardiniers urbains à faible revenu. La FAO a également livré des outils, des semences et une formation dans plus de 30 pays pour créer des milliers de potagers scolaires, un moyen sûr de promouvoir la nutrition infantile...... extraits source FAO

30/09/2010

Europe : conflit d'intérêts dans la sécurité alimentaire Extraits LEMONDE | 29.09.10

La présidente du conseil d'administration de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est également membre du conseil d'administration (board of directors) d'une association regroupant les plus grandes entreprises de l'industrie agroalimentaire : c'est la révélation faite par José Bové, député européen (Europe Ecologie), à l'occasion d'une conférence de presse.

Les documents présentés font apparaître que Diana Banati, la présidente du conseil d'administration de l'EFSA, a caché qu'elle appartenait aux instances dirigeantes de la branche européenne de l'International Life Science Institute (ILSI), où elle côtoie des représentants de dix grandes entreprises comme Kraft Foods, Nestlé ou Danone.

Diana Banati, scientifique hongroise spécialiste des questions d'alimentation, est membre du conseil d'administration de l'EFSA depuis 2006, et sa présidente depuis 2008. Elle a été reconduite à ce poste en juin. L'Autorité assure une mission d'expertise scientifique auprès de la Commission européenne en matière de produits alimentaires, et notamment d'organismes génétiquement modifiés (OGM).

L'ILSI est une organisation internationale regroupant plus de 400 entreprises. Créée en 1978 aux Etats-Unis, elle vise, selon son site Internet, à "améliorer la santé et le bien-être du public en rassemblant des scientifiques de l'université, du gouvernement et de l'industrie dans un forum neutre". Elle "est financée par l'industrie, les gouvernements et des fondations". La liste de ses membres comprend les plus grandes entreprises de l'agroalimentaire, notamment, pour ce qui concerne les OGM, Monsanto, BASF, Bayer ou Syngenta.

L'ILSI joue un rôle de lobby cherchant à influencer les décisions politiques. Dans les années 1980 et 1990, elle a ainsi relayé les efforts des fabricants de tabac pour affaiblir les initiatives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). A la suite à plusieurs enquêtes, l'OMS a d'ailleurs exclu l'ILSI, en 2006, de la liste des organisations pouvant participer à ses activités.....