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07/09/2013

Huile de palme : pas si mauvaise que cela surtout voir qui se cache derrière cet Institut (association des producteurs ...d'huile de Palme)et on aura tout compris...Objectif ?

Hiroko Shimuzu et Cécile Philippe sont respectivement chercheur associé et présidente de l'Institut économique Molinari (www.institutmolinari.org)

L'audition ces jours-ci des producteurs ivoiriens réunis au sein de l'Association Ivoirienne des Producteurs de Palmiers à Huile (AIPP) par le Tribunal de commerce de Paris pourrait peut-être permettre de lancer un débat au sujet d'une huile aujourd'hui accusée de tous les maux.

Ces producteurs se révoltent, en effet, contre une publicité des Magasins U qui nuit à l'image de l'huile végétale et donc à leur emploi. Les principaux producteurs de palmiers à huile se trouvent dans les pays en développement, Afrique mais aussi et surtout en Asie du Sud-est et en Amérique du Sud.

Or, depuis un certain nombre d'années, l'huile de palme subit le dénigrement systématique de divers Organisations non gouvernementales (ONG) comme Greenpeace, Les Amis de la Terre, etc. Certaines de leurs campagnes ont eu un tel retentissement auprès de l'opinion publique qu'elles ont conduit à infléchir la politique d'entreprises comme Nestlé ou de chaînes de distribution comme Carrefour, Casino ou encore les Magasins U.

Ces décisions radicales ont été prises dans le feu de l'action et de l'émotion et en l'absence d'un réel débat en la matière. Car une analyse plus approfondie du cas de l'huile de palme indique qu'elle est loin d'être ce dont on l'accuse.
En effet, sans être la panacée absolue (aucune huile végétale ne l'est), elle présente des avantages qu'il est risqué de négliger si l'objectif est réellement d'obtenir des améliorations aussi bien sur les plans sanitaires, environnementaux ou économiques.

Sur le plan nutritionnel, il faut rappeler que deux types d'acides gras sont sous le feu des projecteurs. Les acides gras saturés et les acides gras trans. Ces derniers sont liés à des maladies cardiaques, à l'augmentation du mauvais cholestérol et la baisse du bon. Or, ce type d'acides gras apparait lors du processus d'hydrogénation partielle qui transforme les huiles liquides en huiles solides. L'huile de palme à cette particularité d'être semi-solide à température ambiante et ne contient donc pas d'acides gras trans.

Elle contient aussi des acides gras saturés qui sont liés à une augmentation du mauvais cholestérol. C'est vrai mais il faut souligner, par ailleurs, que la teneur en acides gras saturés offre une meilleure stabilité à l'oxydation, un plus grand moelleux, une saveur plus agréable, et une meilleure maniabilité.
Elle présente également une teneur élevée en antioxydants, carotènes (vitamine A) et vitamine E. Cela la rend idéale pour frire les aliments, allonger la conservation des aliments et augmenter la valeur nutritionnelle et sanitaire des aliments, en particulier dans les pays en développement.
Ces avantages signifient qu'il faut soupeser les avantages et les inconvénients des diverses huiles et non imposer un décret en la matière.

Ensuite, l'huile de palme n'est pas cet aliment « pollueur » qu'on décrie tant. En effet, si les superficies sur lesquelles le palmier à huile est cultivé ont, en effet, augmenté, il faut néanmoins mettre les choses en perspective.
En Malaisie, par exemple, la surface cultivée a été multipliée par 5 depuis 1975 et atteignait 5 millions d'hectares en 2011. Sur ces nouvelles surfaces, 1,39 million d'hectares résultent de la conversion d'autres productions arboricoles comme le caoutchouc, le cacao ou la noix de coco.

D'autre part, la production sur ces surfaces a, elle, été multipliée par 16. Ceci est entièrement dû à la très forte productivité du palmier qui, selon le rapport Oil world de 2007, produit en moyenne 3,72 tonnes par hectare quand le colza en produit 0,67 et le soja 0,40 tonne. Cette productivité supérieure a ainsi permis d'économiser des terres en Malaisie et dans les autres pays producteurs.

Un analyste s'est d'ailleurs projeté en 2050 et, selon son scénario moyen (une population de 9,2 milliards et une consommation d'huile végétale qui progresse au rythme actuel), il faudrait consacrer pour satisfaire à ce surcroît de demande 12 à 19 millions d'hectares à la production d'huile de palme ou 95 millions d'hectares à la production de soja.
Enfin, le palmier à huile nécessite moins d'engrais, de pesticides ou de carburant par unité produite que le colza ou le soja. Il fournit ainsi trois fois plus d'huile par unité d'intrant.

Par conséquent, l'huile de palme est un moyen efficace de répondre à une demande en hausse. Elle est aussi un moyen économique car comparativement aux autres huiles, elle reste très accessible. Pourquoi ? Parce qu'elle est produite dans des pays où les conditions agricoles sont favorables et les coûts de production faibles. Le prix de l'huile de palme brute est ainsi inférieur de 10 à 30 % à ceux de l'huile de soja et de l'huile de colza.

Pour conclure, il convient donc de réexaminer le cas de l'huile de palme en reconnaissant qu'elle présente des atouts. Plutôt que de mener des campagnes agressives contre elle, il conviendrait sans doute de tenter d'améliorer la gouvernance des pays producteurs et s'assurer qu'elle se fait dans le respect des droits de propriété des natifs et petits agriculteurs. source tribune

15/08/2013

Le géant américain reconnaît lui-même que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès que l'usager choisit d'utiliser Gmail.

Le géant américain Google reconnaît lui-même dans un document transmis à la justice, et repéré par le site numerama.com, que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès lors que l'usager choisit d'utiliser Gmail pour échanger avec autrui. Dans ce rapport, Google rappelle que sa boîte de messagerie Gmail est utilisée par "400 millions d'internautes dans le monde".

La firme reconnaît en outre que "comme tous les systèmes de délivrance de messages électroniques, Google utilise un système automatique qui scanne le contenu des messages afin de repérer les spams, de détecter les virus ou de diriger correctement les e-mails". Google assure malgré tout qu'"aucune intervention humaine ne participe à ce système de scanners automatisé". "Données confiées volontairement"

C'est l'ONG américaine Consumer Watchdog qui a repéré l'information. Selon elle, Google s'appuie sur une décision de la Cour suprême (Smith v. Maryland), relative à la collecte des communications électroniques sans mandat, afin de faire échouer un recours collectif lancé par des usagers préoccupés par la protection de leur vie privée et qui établit que "tout comme l'expéditeur d'un courrier à un collègue ne peut être surpris que l'assistant de ce dernier l'ouvre à son intention, les personnes qui se servent aujourd'hui d'un service de messagerie en ligne ne peuvent être étonnés si leurs e-mails sont traités par le fournisseur du service utilisé par le destinataire", rapporte le site numerama.com.

Fort de cette précédente jurisprudence, Google se permet donc de poursuivre "qu'une personne n'a aucune attente légitime en matière de vie privée [à avoir] dans les données qu'elle confie volontairement à des tiers".

Des propos qui ont fait réagir John M. Simpson, le président de Consumer Watchdog, qui estime que la firme américaine "a finalement admis qu'elle ne respecte pas la vie privée".source lepoint

30/06/2013

Les polluants alimentaires accentuent les troubles du métabolisme

L'exposition chronique d'un organisme à des doses infimes de certains polluants, peut-elle avoir des effets importants ? Posée depuis près de deux décennies aux toxicologues et aux évaluateurs du risque, cette question n'en finit plus de recevoir des réponses – positives – de la recherche académique. Les travaux menés des chercheurs du Laboratoire en cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et nutrition (Inserm, INRA et université Lyon-1) et publiés dans la dernière édition de FASEB Journal – la revue des sociétés américaines de biologie expérimentale – en sont une nouvelle illustration. Ces derniers montrent qu'un mélange de contaminants courants, à des doses fréquemment rencontrées dans l'alimentation humaine, aggrave significativement les troubles métaboliques induits par une alimentation trop riche.

Les auteurs ont soumis des souris femelles à un tel régime "obésogène" associé à un cocktail de bisphénol A, de TCDD (une dioxine), de PCB 153 (un pyralène) et de DEHP (un phtalate). Elles ont donné naissance à des animaux qui, dès le sevrage, ont à leur tour été exposés au même régime alimentaire – contaminants compris. Ces animaux ont été comparés à d'autres rongeurs nés et nourris dans des conditions identiques, à ceci près que ni eux ni leur mère n'ont été en contact avec les quatre contaminants.

"Nous nous sommes placés dans les conditions que nous estimons les plus réalistes, les plus proches de la situation à laquelle l'homme est confronté, expliquent Danielle Naville et Brigitte Le Magueresse, qui ont coordonné ces recherches. D'une part, les doses que nous avons choisies pour chacune des quatre molécules est très faible, à des niveaux proches des doses journalières tolérables. D'autre part, nous avons choisi une exposition des animaux permanente, depuis le moment de leur conception, car les humains sont exposés en permanence, par leur alimentation notamment, à ce type de molécules."

UN COCKTAIL DE PERTURBATEURS ENDOCRINIENS

Les quatre composants du cocktail sont tous des perturbateurs endocriniens avérés – des molécules capables d'interférer avec le système hormonal – mais appartiennent à des familles différentes, ayant des modes d'action distincts. "Généralement, ces molécules sont testées séparément, précise Mme Le Magueresse. Chose qui n'avait jamais été faite auparavant, nous avons évalué l'effet de leur mélange, tel qu'il peut intervenir dans l'alimentation humaine.".... extraits lemonde 280613

29/06/2013

L’Inserm pointe du doigt les dangers liés aux pesticides

La France est le premier consommateur de pesticides en Europe. Le plan Ecophyto, mis en place par le ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche à la suite du Grenelle de l'environnement, visait une réduction par deux de l’usage de ces produits d’ici 2018 mais, en 2011, la consommation a augmenté de 2,5%.

Une nouvelle expertise collective de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche médicale) vient faire le point sur les connaissances relatives aux effets des pesticides sur la santé. L’ensemble des données concernant les expositions professionnelles et les expositions précoces (fœtus et jeunes enfants) ont été analysées.

Selon cette étude, il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte : la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). 

Par ailleurs, les expositions aux pesticides intervenant au cours des périodes prénatales et périnatales ainsi que lors de la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant.

voirle dossier complet en cliquant   ICI  source CCA

27/06/2013

OUF ! L'amérique reconnait le danger du changement climatique... tornades et fortes chaleurs à répétition ont eu raison du président Obama avec un discours sous 35 ° non prévu

Le vaste plan révélé mardi 25 juin par le président américain, Barack Obama, pour combattre le changement climatique a été largement salué par les groupes de défense de l'environnement. Cependant, si son discours sur les marches de l'université de Georgetown, à Washington, marque une "étape importante", reste à voir "si Barack Obama remplira ses engagements", prévient Elliot Diringer, vice-président exécutif de l'ONG américaine Center for Climate and Energy Solutions.

Ce plan est-il un pas décisif dans la lutte des Etats-Unis contre le changement climatique ?

C'est le plan le plus important proposé par un président américain sur le climat. Barack Obama a exprimé à la fois l'urgence à lutter contre les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et celle à se protéger des conséquences du changement climatique. Ce n'est pas un plan idéal, qui aurait requis un Congrès qui veut agir sur le climat avec le président. Mais c'est sans doute le meilleur qu'il peut proposer alors que les républicains du Congrès bloquent toute avancée.....

 L'an dernier, l'Agence de protection de l'environnement (EPA);;;avait déjà proposé des normes pour limiter la pollution des nouvelles centrales, mais elles n'avaient pas été finalisées. L'agence avait reçu plus de 2 millions de commentaires et estimé que l'approche choisie (le fait de séparer les standards pour les centrales au charbon et pour celles au gaz naturel) n'était pas la bonne. Barack Obama a donc demandé à l'EPA d'édicter de nouvelles normes, d'ici à septembre 2013 et juin 2014, qui s'appliqueront cette fois à toutes les centrales, nouvelles comme existantes. C'est une avancée car les centrales existantes sont responsables d'un tiers des émissions de CO2 des Etats-Unis. Reste à voir en quoi elles consisteront....extraits lemonde 26.06.2013

20/06/2013

La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé

Femmes enceintes et jeunes, ne mangez pas de saumon plus de deux fois par semaine. Telle est la nouvelle recommandation du gouvernement norvégien, forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.

Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés.

FRANCE
Un Français consomme environ 2,3 kilos de saumon norvégien en moyenne par an. La France a importé, en 2012, quelque 161 175 tonnes de saumon norvégien, soit environ 15% de la production du pays nordique. C’est le premier marché d’export, devant la Russie.

En 2011, Rue89 vous avait alerté sur ce sujet, et trouvé étonnant que le ministère de la Santé recommande de manger du poisson gras deux à trois fois par semaine au nom de ses nombreuses vertus supposées pour la santé (ils sont bons pour le cœur, la circulation et la lutte contre certaines maladies inflammatoires, voire contre certains cancers).

Est-il bien raisonnable de manger autant de poissons nourris aux farines animales, aux antibiotiques et même aux pesticides ? La pharmacologueClaudette Béthune, qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avait clairement tranché :

« La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé. »

Des polluants organiques persistants dans le saumon

Ce n’est qu’à la suite d’une grosse pression médiatique que les autorités sanitaires ont fini par reconnaître qu’elles avaient trop poussé à la consommation. L’alerte lancée par le journal VG est très claire :

« Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d’élevage. »

Le journal fait parler une équipe indépendante du laboratoire de biochimie de Bergen, qui estime que ce poisson est tout simplement dangereux pour les jeunes enfants, adolescents et femmes enceintes en raison des polluants organiques persistants qu’il contient.

En vertu du principe de précaution, ces groupes de populations ne devraient pas en consommer.

Le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen, membre de ce labo, précise :

« Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associé à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI.

On sait aussi qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien. »

De surcroît, le toxicologue Jérôme Ruzzin avait établi un lien, chez les souris entre une nourriture exclusive au saumon d’élevage pendant huit semaines et le développement de l’obésité et du diabète de type 2.

Des avis pas écoutés

LA RECOMMANDATION
« Il est recommandé que les jeunes femmes et les femmes enceintes consomment deux à trois repas à base de poisson par semaine, dont la moitié de poissons gras. Nous précisons que la consommation de poissons gras, tels le saumon, la truite, le maquereau, le hareng, devrait rester inférieure à deux repas par semaine », dit le gouvernement norvégien.
Face à ces révélations en série, les autorités ont été obligées de revoir leur discours en urgence. Quatre jours après les articles de VG, largement relayés par le reste de la presse, le ministre de la Santé a ordonné que soient revus les conseils de santé concernant le saumon d’élevage.

Il était temps. La Russie avait stoppé toute importation de saumon norvégien en 2006 et des chercheurs américains avaient déjà prévenu qu’il ne fallait pas manger de saumon norvégien d’élevage plus de trois fois par an.

En Norvège, déplore le journal Dagbladet, le Comité scientifique pour la sécurité alimentaire avait recommandé en 2006 de ne pas dépasser plus de deux repas par semaine contenant du poisson gras. Mais l’agence norvégienne de la Santé n’avait jamais suivi ces recommandations.

Les Norvégiens auraient pu éviter d’être abreuvés pendant toutes ces années d’un message erroné diffusé à tous : « Il faut manger au moins deux repas par semaine contenant du poisson gras ».

Et les exportations ?

Si ces nouvelles pouvaient ne pas traverser les frontières, cela ferait les affaires des autorités. L’organisme de promotion des produits de la mer de Norvège n’a toujours pas communiqué sur le changement de recommandation.

Dans un article intitulé « Vend du saumon norvégien comme si rien ne s’était passé », Dagbladet révèle que le Centre des produits de la mer de Norvège, et la ministre de la Pêche ne comptaient pas informer les consommateurs à l’étranger. « Ce sont les recommandations de chaque pays qui comptent », précise Christian Chramer, directeur de la communication de cet organisme.

Le site français des Produits de la mer de Norvège vient d’intégrer la nouvelle recommandation de consommation. Mais, jointe par Rue89, la directrice du Centre des produits de la mer de Norvège en France minimise totalement le changement de recommandation :

« La recommandation précédente est in fine la même qu’aujourd’hui, la version actualisée est seulement plus précise sur les jeunes femmes et les femmes enceintes.

La Direction norvégienne de la santé précise dans la même publication que le challenge le plus important reste le fait que la population, y compris les jeunes femmes et les femmes enceintes, ne consomme pas assez de poisson. Il est aussi clairement expliqué que pour les femmes enceintes, la vitamine D, la vitamine B12, les oméga-3, l’iode et le sélénium contenus dans les poissons gras sont particulièrement bénéfiques. »

L’industrie du saumon et les pouvoirs publics ont décidément du mal à se remettre en question et feront tout pour protéger leur business aussi longtemps que possible. source rue89

16/06/2013

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde. et est présent dans le corps humain

es résultats sont en concordance avec les tests menés dans 17 autres pays européens, qui montrent que 43,9 % de tous les échantillons contiennent des traces de ce produit chimique. Tous les volontaires qui ont donné des échantillons d’urines vivent en ville et aucun d’entre eux n’a utilisé, ni manipulé des produits à base de glyphosate dans la période précédent les tests. C’est la première fois qu’un tel test de contrôle est mené en Europe pour détecter la présence de ce désherbant dans le corps humain.

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Il est employé par les agriculteurs, les collectivités locales et les jardiniers. Certaines plantes modifiées génétiquement (OGM), importées en Europe pour nourrir les animaux d’élevage, sont généreusement traitées au glyphosate. Le premier fabricant mondial de glyphosate est Monsanto qui le vend sous la marque « Roundup ». Bien qu’il soit couramment utilisé, les autorités gouvernementales ne contrôlent que rarement sa présence dans les denrées alimentaires ou dans l’eau.

Pour Christian Berdot des Amis de la Terre France, «  Après tous les scandales sanitaires récents, découvrir maintenant un herbicide dans le corps humain ne peut qu’inquiéter. Nous sommes exposés quotidiennement à ce produit, pourtant, on ne sait pas comment il pénètre dans nos corps et peu de choses sont connues sur sa dissémination dans l’environnement ou sur ces conséquences néfastes pour notre santé. Alors que c’est l’herbicide le plus utilisé en Europe, il est scandaleux que les pouvoirs publics ne contrôlent que rarement s’il y a du glyphosate dans nos aliments et dans l’eau potable. Pourtant, quand on fait ces recherches, comme les Amis de la Terre, il s’avère que la contamination humaine est répandue. »

En Europe, les agriculteurs emploient beaucoup le glyphosate pour désherber leurs champs avant les semences ou avant la levée ainsi que dans les vignobles. Ils l’épandent aussi souvent sur les céréales, le colza, le maïs et le tournesol juste avant la moisson, pour sécher la récolte. En France, c’était la substance “phytosanitaire” la plus utilisée entre 2008 et 2011. En 2011, l’AMPA – métabolite entre autres du glyphosate - était présent dans plus de 60 % des cours d’eau français testés et le glyphosate dans plus de 30 %. En 2010, l’Agence de l’Eau de Seine-Normandie reconnaissait même que « le glyphosate était présent dans l’eau potable à des concentrations supérieures à la norme ». extraits les amis de la terre

La sécurité du glyphosate devait être réexaminée dans l'Union européenne en 2012, mais cet examen a été repoussé à 2015..... Ah les Lobbys ont trop d'intérêt pour que cela perdure et font pression sur les parlmementaires européens. Ne devinez-vous pas avec quels moyens financiers ?

14/06/2013

Pesticides : les preuves du danger s'accumulent

En dépit des dénégations des industriels du secteur, les pesticides sont bel et bien impliqués dans un grand nombre de pathologies lourdes – cancers, maladies du sang, troubles neurologiques, malformations, etc. – dont l'incidence tend à augmenter dans le monde. C'est l'idée-force d'une impressionnante expertise collective menée sur l'ensemble des connaissances internationales actuelles, et pilotée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui l'a rendue publique jeudi 13 juin.

Cette synthèse rassemble les données épidémiologiques issues de nombreux pays (Etats-Unis, Canada, Australie, Finlande, Danemark, etc.), qui précisent les effets sanitaires des principaux produits phytosanitaires : insecticides, herbicides et fongicides. Une grande part du rapport concerne les expositions professionnelles (agriculteurs, ouvriers du secteur agrochimique, etc.), mais aussi les personnes vivant ou travaillant dans ou à proximité de zones agricoles. En France, terre d'agriculture, 15 % de la population sont ainsi concernés

"AUGMENTATIONS DE RISQUES SIGNIFICATIVES"

Après avoir passé au crible la littérature scientifique internationale, les experts concluent que l'exposition à des pesticides conduit à "des augmentations de risques significatives pour plusieurs pathologies".

C'est ainsi que chez les agriculteurs, les ouvriers de l'industrie qui fabriquent ces produits ou ceux qui les appliquent, il y a une "présomption forte" d'association entre une exposition professionnelle aux pesticides et la survenue de certaines proliférations malignes de cellules lymphoïdes (lymphomes non hodgkiniens) et de cancers de la prostate. Les agriculteurs et les applicateurs de pesticides sont également exposés à un risque accru de myélome multiple, une autre prolifération maligne dans la moelle osseuse. Et ce n'est pas tout. Que ce soit dans le cadre d'expositions professionnelles ou non, les adultes présentent un plus grand risque à développer une maladie de Parkinson.

Un lien avec d'autres pathologies comme les tumeurs du système nerveux central est aussi suspecté. En Gironde, par exemple, région viticole très consommatrice de pesticides, l'incidence de ces maladies est trois fois supérieure au niveau national. Entre 2000 et 2007, elle a augmenté de 17 %............extraits lemonde

Quand on voit les nombreux agriculteurs se faire soigner pour des cancers ou des problèmes pulmonaires, on ne peut plus s'étonner de la contamination chronique malgré les précautions d'emploi (masques,gants, etc.)

 

 

 

05/06/2013

Choisir une voiture moins consommatrice et moins polluante grâce au Car labelling

Le Car Labelling, comparateur des véhicules particuliers de l’ADEME, est en ligne avec les données 2013.
Des consommations de carburant aux émissions de CO2 et de polluants (NOx, particules, etc.), le consommateur accède gratuitement à toutes les données pour comparer les véhicules neufs du marché et faire son choix. Le marché de l’automobile évoluant rapidement, l’ADEME adapte son outil : le comparateur sera désormais actualisé chaque trimestre pour donner aux consommateurs des informations toujours plus fiables. En avril 2013, ce sont Renault, Fiat et Toyota qui se retrouvent en tête des palmarès essence et Diesel. Retrouvez grâce à cet outil : les 10 premières valeurs d’émissions des véhicules essence qui se situent entre 79 et 96g de CO2/km (contre 87 et 98g en 2012), 29 véhicules (versus 23 en 2012). Concernant les véhicules Diesel : les 10 premières valeurs d’émissions se situent entre 83 et 94g de CO2/km (contre 86 et 98g en 2012), 45 véhicules (versus 32 en 2012).
Accédez au comparateur en cliquant sur Car labelling source ademe

05/05/2013

lOURDS INVESTISSEMENTS DANS L'EOLIEN AU CANDA

Alors que la Province de Québec a entamé la construction d'un immense projet de 7 parcs éoliens, celle de l'Alberta vient d'annoncer la construction d'un parc éolien de 300 MW. Le Canada, dont l'hydroélectricité constitue déjà 58% du mix énergétique, continue donc d'investir massivement dans les énergies renouvelables.

Un pays sensible aux énergies renouvelables

Le Canada est l'un des rares pays dont la consommation énergétique est constituée en majorité par les énergies renouvelables, qui représentent 60% de son mix énergétique, contre 23,9% pour les hydrocarbures et 15% pour le nucléaire.

Si le pays s'appuie donc essentiellement sur son énorme réseau de barrages (500 ouvrages hydroélectriques produisant 75 GW) pour répondre à ses besoins énergétiques, il souhaite développer d'autres  sources d'énergie renouvelable.

On peut citer, à titre d'exemple, le projet de construction de la centrale solaire de Sarnia, dans l'Ontario, qui devrait être dotée d'une  puissance de 97 MW.

Enfin, le pays investit massivement dans l'éolien, notamment à travers divers partenariat avec la France. Cette source d'énergie, qui ne représente que 1,3% du mix électrique canadien, connait une croissance de 40,6% par an dans ce pays. ...extraits notreplanete

Commentaire : ce n'est pas la solution miracle mais une des possibilités complémentaires aux autres énergies . En Bretagne pour la France, il y a un vrai potentiel à condition que les mentalités bien ancrées changent...

04/05/2013

Abeilles et pesticides: la Commission reste déterminée à mieux protéger les abeilles.....

Commission européenne

Communiqué de presse

Bruxelles, le 29 avril 2013

Les États membres ne sont pas parvenus à une majorité qualifiée pour ou contre la proposition de la Commission de restreindre l'utilisation de trois insecticides néonicotinoïdes qu’examinait aujourd’hui le comité d'appel1.

Le commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs, M. Tonio Borg, a déclaré: «Bien qu'une majorité d'États membres soutienne à présent notre proposition, la majorité qualifiée requise n'a pas été atteinte. Il revient maintenant à la Commission de prendre une décision. Étant donné que notre proposition se justifie par un certain nombre de risques pour la santé des abeilles recensés par l'Autorité européenne de sécurité des aliments, la Commission maintiendra son texte dans les prochaines semaines.» Et de conclure: «Je m'engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que soit assurée la protection de nos abeilles, qui sont vitales pour notre écosystème et dont la contribution à l'agriculture européenne dépasse les 22 milliards d'euros chaque année.»

Quinze États membres se sont exprimés en faveur des restrictions, huit États membres ont voté contre et quatre se sont abstenus lors du vote en comité d'appel.

Éléments principaux de la proposition

La proposition limite l'utilisation de trois néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame) pour le traitement des semences, le traitement des sols (granulés) et les applications foliaires sur les plantes et les céréales attirant les abeilles.

Les autres utilisations autorisées sont réservées aux professionnels

Le traitement des cultures attirant les abeilles sera exceptionnellement possible pour les cultures sous serre et les cultures de plein champ après la floraison.

Les restrictions s'appliqueront à compter du 1er décembre 2013.

Dès que de nouvelles informations seront disponibles, et dans deux ans au plus tard, la Commission réexaminera les conditions d'approbation des trois néonicotinoïdes concernés afin de tenir compte des avancées scientifiques et techniques pertinentes.

Prochaines étapes

En l'absence d'accord entre les États membres, il appartient à la Commission de décider de l'adoption des restrictions proposées.

Contexte

Faisant suite à la demande de la Commission européenne, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié, le 16 janvier, ses conclusions scientifiques sur les risques que fait courir à la santé des abeilles l'utilisation de trois pesticides appartenant à la famille des néonicotinoïdes. Sur la base de cet avis, la Commission a soumis aux États membres une proposition visant à restreindre l'utilisation de ces trois pesticides.

Le 15 mars, des experts représentant l'UE-27 se sont réunis au sein du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, mais ils ne sont pas parvenus à une majorité qualifiée pour ou contre cette proposition. Treize États membres se sont exprimés en faveur des restrictions, neuf États membres ont voté contre et cinq se sont abstenus. La proposition a alors été soumise au comité d'appel le 29 avril.

Pour en savoir plus:

http://ec.europa.eu/food/animal/liveanimals/bees/neonicot...

Site internet de l'EFSA:

http://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/beehealth.htm?wtrl=01

source commission Européenne

30/04/2013

Les 5 principaux labels écologiques ou écolabels à retenir....

Les principaux labels écologiques ou écolabels

Les labels présentés ci-dessous sont officiels, reconnus et font l'objet de contrôles réguliers de la part de leurs propriétaires

LabelNomSignificationStructure d'origine et/ou propriétaire
Union Européenne et Agriculture Biologique Agriculture Biologique
(Union Européenne)
Label certifiant qu'un produit est issu de l'agriculture biologique telle que pratiquée sur le territoire européen.
Ce nouveau label a été sélectionné par les européens à l'issus d'un vote public. Il s'applique à tous les produits biologiques de l'Union Européenne depuis juillet 2010.
Union européenne
Agriculture Biologique Agriculture Biologique Le Label AB certifie que le produit est issu de l'agriculture biologique pratiquée en France.
Ce label, créé en 1985, bénéficie du soutien de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (Agence Bio).
Ministère français de l'Agriculture
Nature et Progrès Nature et Progrès Nature et Progrès est une association de consommateurs et de professionnels fondée en France en 1964. Celle-ci a développé le premier label d'agriculture biologique en 1971, il s'applique aux produits alimentaires, cosmétiques et produits d'entretien biologiques. Le cahier des charges qui en est issu est indépendant et plus contraignant que celui de l'Agriculture Biologique. Il est élaboré en concertation entre les adhérents professionnels et consommateurs. Nature & Progrès défend les Systèmes Participatifs de Garantie, alternative à la certification par tiers, garants de l'approche solidaire qu'intègre le mouvement de la Bio. Nature et Progrès
NF Environnement NF Environnement La marque NF Environnement, créée en 1991, est une marque volontaire de certification. Il s'agit de l'écolabel français.
A cet écolabel officiel est associé un logo type qui, apposé sur un produit, atteste de sa conformité à des critères préétablis. Selon l'ADEME, La marque NF-Environnement certifie des produits qui présentent des impacts moindres sur l'environnement et une aptitude à l'usage au moins équivalente à celle d'autres produits similaires. La marque NF-Environnement s'adresse aux produits destinés aux consommateurs et aux produits intermédiaires. Sont provisoirement exclus de son champ d'application les produits pharmaceutiques, les produits agro-alimentaires, les services et le secteur automobile.
AFAQ AFNOR Certification
Ecolabel européen Ecolabel européen L'Ecolabel européen la "Fleur", créé en 1992, est la certification écologique officielle européenne.
Ce label concerne des produits qui ont un moindre impact sur l'environnement sur la base de critères environnementaux et de critères de performance (un produit labellisé doit être au moins aussi efficace qu'un produit classique). Un produit doit impérativement remplir tous les critères pour pouvoir obtenir le label écologique de l'UE. Ces critères écologiques tiendront compte de tous les aspects de la vie d'un produit, depuis sa production et son utilisation jusqu'à son élimination ultérieure (l'approche dite "du berceau à la tombe" ou cycle de vie).
Union européenne

extraits planete-info

21/04/2013

Alimentation : face aux doutes, les internautes s'organisent

Les amateurs de vinaigre balsamique Maille, de mélange "maxi-fête" Carambar ou de pastilla à l'agneau Picard risquent d'être surpris. Il suffit de consulter le site Openfoodfacts.com, pour découvrir, d'un clic, que ces aliments recèlent du E150d, soit du "caramel au sulfite d'ammonium", colorant brun autorisé en Europe mais classé comme potentiellement cancérigène par l'Etat de Californie depuis janvier 2012.

En pleine crise de confiance agroalimentaire, les consommateurs prennent la main. Après la connaissance – Wikipedia, encyclopédie collaborative de référence –, la cartographie – Openstreetmaps, véritable contre-proposition citoyenne à Googlemaps –, c'est au tour de l'alimentation d'être scrutée par les internautes : le site Openfoodfacts, créé en mai 2012, se veut un instantané de l'offre alimentaire industrielle. "Chaque consommateur peut photographier la composition d'un produit et nous l'envoyer, explique le créateur Stéphane Gigandet. En dix mois, 6 600 étiquettes nous sont parvenues de France, Espagne, Japon, Brésil..." Pour chaque additif, l'internaute voit apparaître, en ligne, une succession d'images d'aliments dans lesquels on peut le trouver.

GÉLATINE DE PORC DANS CHOCOLAT LIÉGEOIS

Cette initiative bénévole rejoint des démarches plus entrepreneuriales. L'application Shopwise, lancée en décembre 2010 et téléchargée 500 000 fois, a évalué 32 000 aliments selon des critères sanitaires et environnementaux. "Les mobinautes nous envoient 1 000 photos de produits à évaluer chaque semaine", affirme son fondateur Frédéric Leurent, qui s'est lancé dans cette aventure "après avoir découvert de la gélatine de porc dans chocolat liégeois".

L'application Noteo, créée en décembre 2012 et téléchargée 20 000 fois, vient de lever 1 million d'euros. "A partir de mai, les mobinautes pourront nous envoyer des photos de produits que nous évaluerons. Nous en avons déjà notés 40 000, nous en aurons 100 000 d'ici à décembre, explique Isabelle Mallet, nutritionniste chez Noteo. Avec l'apposition d'étiquettes de performances énergétiques, les fabricants d'électroménager ont été obligés d'améliorer leurs produits. Nous voulons faire de même avec les aliments." Noteo reconnaît s'être inspiré de Goodguide.com, référence américaine répertoriant "175 000 produits et téléchargée un million de fois depuis 2008", précise Dara O'Rourke, son cofondateur, professeur à Berkeley (Californie). Ce concept essaime : Barcoo en Allemagne, QuestionMark aux Pays-Bas, etc.

Plus besoin donc de décortiquer obsessionnellement les étiquettes : on découvre ainsi qu'en France la tartrazine (E102), le jaune de quinoléine (E104), la carmoisine (E122) et le Ponceau 4R (E124), soupçonnés de déclencher hyperactivité, asthme, rhinites, etc., se retrouvent dans des boissons gazeuses, de la pâte d'amande, des fruits confits, des berlingots... Par décision européenne, les étiquettes doivent obligatoirement alerter les utilisateurs depuis 2009. Mais, en ligne, on s'aperçoit surtout que certains industriels préfèrent, par discrétion, ne plus mentionner les noms de code (Exxx), facilement identifiables par le consommateur.

CONTEXTE DE DÉFIANCE GÉNÉRALISÉE

Le Monde a demandé à Bruno Figadère, directeur du laboratoire de chimie médicinale (CNRS - faculté de pharmacie, université Paris-Sud) de parcourir le site Openfoodfacts. Parmi ses multiples étonnements, la présence de dioxyde de titane dans des chewing-gums à la menthe : "Pour faire plus blanc, sûrement, mais c'est plutôt utilisé dans les peintures. En a-t-on réellement besoin alors que ce produit peut avoir des conséquences inflammatoires ?", s'interroge-t-il. Même surprise découvrant dans des sucreries, glaces, amuse-bouches du Ponceau 4R (E124), colorant "irritant, alors qu'existe le rouge de betterave (E162), une alternative naturelle". Ce scientifique est également étonné de rencontrer des bisulfites (E223, E224) dans de la moutarde ou des boîtes de filets de maquereau : "C'est a priori pour éviter l'oxydation, mais cela peut créer des allergies. Autre problème, aucune concentration n'est précisée", poursuit le scientifique.

Face à cette masse d'informations accessible en ligne, le Conseil national de la consommation a lancé, en février 2012, un groupe de réflexion sur la "dématérialisation de l'information du consommateur", animé par la Directiongénérale de la concurrence, de la consommation et répression des fraudes (DGCCRF) pour évoquer la fiabilité de ces données. Car qu'on y soit favorable ou non, ce "crowdsourcing" (appel aux internautes) représente une nouvelle donne. "De plus en plus de consommateurs veulent savoir ce qu'il y a derrière les produits", remarque Dara O'Rourke. Ces initiatives numériques apparaissent dans un contexte de défiance généralisée face aux autorités économiques, institutionnelles et politiques. "Avant, les citoyens faisaient confiance a priori. Désormais, ils se demandent s'il y a quelque chose dernière chaque affirmation, constate Dominique Levy, directrice générale d'Ipsos France. Avec l'arrivée des outils numériques ad hoc, nous nous transformons tous en 'fact-checkers'."

"MOYEN DE PRESSION"

Les récents scandales alimentaires ne risquent pas de contrer la tendance. Ainsi, la filière de la viande n'est pas la seule à susciter des interrogations : "En 2009, 40 % des étiquettes des confiseries contrôlées par la DGCCRF n'étaient pas conformes, note le docteur Laurent Chevallier, président de la commission alimentation du Réseau Environnement santé. J'ai des doutes légitimes. La plupart des analyses sont fournies par les industriels. Sont-ils exhaustifs ? De plus, les normes sont parfois obsolètes. Pour simplifier, je préconise à mes patients d'éviter a priori les aliments présentant plus de trois additifs. Dès qu'un doute existe, il doit bénéficier aux consommateurs et non aux industriels. Est-ce vraiment le cas ?"

Aux Etats-Unis, le journaliste du New York Times Michael Moss est plébiscité pour son enquête Salt, Sugar, Fat : How the Food Giants Hooked Us ("Sel, sucre, graisse : comment les géants de l'alimentaires nous attrapent", éd. W. H. Allen), dénonçant le cynisme de groupes agroalimentaires refusant de diminuer certains additifs ou ingrédients peu bénéfiques à la santé mais dopant leurs ventes. Bruno Figadère estime que ces données collaboratives, aussi incomplètes soient-elles, "peuvent constituer un moyen de pression face à des politiques extrêmement frileux"....extraits lemonde16AVRIL2013

17/04/2013

L'orang-outan, victime durable de l'huile de palme

Sauvetage d'un orang-outan par les activistes de l'IAR

Chers ami(e)s de la forêt tropicale,

L'huile de palme ne cesse ne porter gravement atteinte à la Nature. Dernier exemple en date à Bornéo : l'évacuation d'urgence de plusieurs orangs-outans sur une concession de BGA, un producteur membre de la RSPO, l'organisation délivrant le label de l'huile de palme durable. 

Mobilisons-nous pour empêcher la destruction des forêts tropicales et pour mettre fin à l'importation d'huile de palme :

 

PÉTITION  


En vous remerciant de votre attention,

Sylvain Harmat  source Sauvons la forêt

05/04/2013

De nombreux perturbateurs hormonaux identifiés dans des produits de beauté

Crèmes, gels douche, shampooings, dentifrices, savons, vernis, poudres de maquillage, etc. : les cosmétiques contiennent des concentrations élevées de perturbateurs endocriniens, ces molécules susceptibles de bloquer ou de modifier le système hormonal humain et d'augmenter les pathologies lourdes comme les cancers hormonodépendants, l'infertilité ou le diabète.

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a publié, mardi 2 avril, les conclusions de tests portant sur 66 produits. Une vingtaine de molécules ont été trouvées, des perturbateurs endocriniens utilisés sous forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires, d'adoucissants, d'émollients. Le propylparaben, un conservateur, a été retrouvé dans 28 produits. Un seul des produits analysés ne comportait pas les molécules chimiques recherchées.

L'étude attire l'attention sur plusieurs cosmétiques de la marque Nivea, un déodorant et un gel douche. Dans le Nivea Water Mily & Oil, 2,68 g/kg de propylparaben ont été mesurés, alors que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) fixe la teneur à ne pas dépasser à 2,48 g/kg. Le stick déodorant Dry Confort 48 h contient 180 g/kg de cyclopentasiloxane et 7,7 g/kg en cyclotetrasiloxane, des dérivés du silicone. Un dentifrice Colgate Total renferme 2,09 g/kg de triclosan, un antibactérien qui pourrait avoir des effets sur la thyroïde. Les experts de l'UFC-Que Choisir considèrent que ce produit, s'il est combiné par exemple avec un déodorant contenant aussi du triclosan, présente « un risque significatif ».

Effets à long terme

Ce que craignent les toxicologues, c'est l'effet « cocktail » : l'addition au cours d'une journée de tous ces produits, crème, protection solaire, cumulée à l'exposition à un environnement lui-même pollué par les perturbateurs endocriniens. On retrouve en effet ces molécules dans les vernis, les emballages alimentaires, les parquets, le mobilier, etc. L'un de ces perturbateurs hormonaux, le bisphénol A, est présent dans les bouteilles en plastique, les conserves, la vaisselle.

« Les doses présentes dans les cosmétiques sont le plus souvent en dessous du seuil de risque. Mais il faut rappeler que les perturbateurs endocriniens agissent à faible dose et sur le long terme. Par ailleurs, ce sont les effets cumulatifs qui peuvent être nocifs. Le problème, c'est que la toxicologie classique considère la nocivité de chaque molécule isolément sans prendre en compte les risques liés à l'exposition à un mélange de substances », explique Olivier Andrault, chargé de mission à l'UFC-Que Choisir.

L'association de défense des consommateurs demande donc une adaptation de la réglementation. Elle réclame à la Commission européenne la mise en place d'un programme de recherche indépendant sur les effets à long terme de ces perturbateurs endocriniens et l'obligation pour les fabricants d'afficher des étiquetages complets et précis. Les tests ont montré que la liste des ingrédients affichés par les fabricants sur leurs produits n'était pas toujours fiable. Les produits comportaient des substances non indiquées.

....extraits lemonde du 4 avril 2013

19/03/2013

stop pub et spam La CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) vous prpose un guide pratique ....

la CNIL a élaboré un guide pratique qui a pour objectif de vous aider à comprendre comment certains organismes ont obtenu vos coordonnées, pour vous donner les moyens de ne plus recevoir leurs publicités et enfin, pour vous conseiller afin de ne plus recevoir de nouvelles sollicitations.
Vous avez rempli un questionnaire ? Vous avez répondu à un sondage ? Vous avez participé à un jeu concours ? Vous avez fait un don à une association ? Vous avez fait des achats par Internet ? Vous avez souscrit un abonnement téléphonique ? Vous n'avez pas demandé à votre banque, votre assurance ou votre fournisseur d'accès à Internet de ne pas céder vos données à des tiers ?... Il existe de nombreux moyens pour récupérer vos coordonnées et vous adresser ensuite de la publicité.
Ce guide vous indique vos droits en la matière et les conseils à suivre pour éviter de recevoir ces publicités. Il évoque également le cas de la prospection commerciale par courrier électronique, télécopie et automate d'appel, ainsi que les modalités à connaître pour saisir la Cnil ou pour faire valoir vos droits (des modèles de lettres sont proposés).
Ce guide est disponible gratuitement et en ligne sur le site de la CNIL au format PDF.

23/02/2013

Innovation En bref GRANDE DISTRIBUTION Monoprix s'engage en faveur des poules élevées en plein air source lemonde du 19.02.13

A partir du 1er avril, tous les oeufs de la marque Monoprix seront issus de poules « plein air ou biologiques ». Les quatre références d'oeufs issus de poules élevées en cage vont « disparaître des rayons » des 300 magasins français, a précisé l'enseigne, qui entend « promouvoir une consommation responsable ». « C'est la première chaîne de supermarchés française à exclure un produit de sa marque du fait des souffrances animales générées », souligne l'association L214, qui s'est battue quinze mois pour ce retrait. Cette dernière compte désormais obtenir la même chose pour tous les oeufs vendus chez Monoprix.

21/02/2013

Mais au fait, c’est quoi le minerai de viande ?

La crise des surgelés pur bœuf farcis au cheval nous aura fait tomber sur un os : la viande n’est pas toujours de la viande, mais une drôle de matière première carnée qui… À lire avant le repas !

« Minerai ». Ce mot qu’on croyait faire partie du lexique de l’extraction du charbon ou du cuivre vient de faire une entrée fracassante au rayon boucherie. Par la grâce de la viande de cheval qui s’est frauduleusement glissée dans la farce des lasagnes Findus et Picard, aucun Français normalement informé ne peut plus ignorer que le « minerai de viande », conditionné sous forme de pains, a non seulement la particularité d’entrer dans la fabrication des plats préparés, mais en outre celle de voyager à travers l’Europe, de Chypre au Luxembourg en passant par le Pays Basque et les Pays-Bas.

Concrètement, que se cache-t-il donc dans ces pains de viande bas de gamme que personne n’ose appeler « morceaux », « pièce » et encore moins « quartiers » ? « C’est tout ce qui reste une fois la viande découpée et qui, malgré son aspect, est propre à la consommation, explique Gilbert Mouthon, ancien professeur à l’école vétérinaire d’Alfort et expert auprès des tribunaux. En clair, tout ce qui, une fois haché, ressemblera de toute façon à de la viande. » À condition de ne pas y regarder de près.

Une réglementation (n°B1-12-03 du 28 janvier 2003) précise la composition du minerai : « Des ensembles de muscles striés et de leurs affranchis, y compris les tissus graisseux y attenant provenant de viandes fraîches. » Les affranchis ? Quésaco ? Une note de bas de page nous affranchit, justement : « Les morceaux de viande produits exclusivement lors de la découpe débarrassés des aponévroses [les membranes, NDLR] et des glandes. » Bon appétit…

En théorie, le minerai pourrait résulter d’une démarche écologique consistant à ne pas perdre de bonnes protéines animales pas très présentables dans les rayons d’une boucherie. Sauf que. « Il faut voir ce qui se passe dans les ateliers de découpe avant l’arrivée des vétérinaires, entre 4 h et 6 h du matin, raconte Gilbert Mouthon. J’ai le souvenir d’avoir accompagné un juge d’instruction au cours d’une perquisition dès potron-minet dans un atelier dont je tairai le nom puisque l’affaire est toujours en cours. Tout ce qui traînait sur le sol après la découpe partait au minerai, après avoir séjourné dans le sang et toutes sortes de déjections. » Vous reprendrez bien un peu de lasagnes ?....extraits marianne

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conclusion : ne consommez plus de produits usrgelés tout prêts. On vous vend de la merde bien emballé... J'attends plus maintenat qu'un scandal nous vienne du fromage. Ce sera le bouquet. Manger Local et vérifiez ce que vous mangez y compris au restaurant (regardez dans les poubelles , c'est édifiant...)

27/01/2013

Positif : Un béton végétalisable promet un renouveau esthétique et écologique

 Un nouveau béton biologique a été mis au point par des chercheurs de l'Université Polytechnique de Catalogne. Le nouveau composé est adapté à la croissance de mousses, algues et lichens. Les avantages de ce béton sont à la fois environnementaux, thermiques et esthétiques.

Les murs végétaux de Patrick Blanc comme celui du Quai Branly à Paris ou du Caixa Forum de Madrid ont fait des émules. Les chercheurs du groupe de Technologie des Structures de l'UPC ont ainsi développé un nouveau béton multicouches qui supporte la croissance d'organismes vivants. La première couche qui supporte les autres est imperméable, protégeant ainsi la structure qu'elle entoure.

La seconde couche est celle qui permet la croissance des organismes. Sa microstructure permet de capter et retenir l'eau de pluie, favorisant ainsi le développement des micro-organismes comme les algues, les mousses et les lichens. Celle-ci est recouverte d'une troisième couche discontinue faisant office d'imperméabilisation inverse. La surface de l'ensemble est pensée pour faciliter la croissance des végétaux.

Le développement des végétaux permet de contribuer à l'absorption du CO2 atmosphérique. Par ailleurs, le matériau capte plus de radiation solaire, améliorant la conductivité thermique à l'intérieur du bâtiment. Enfin, il permet d'offrir une alternative ornementale dans la ville. En fonction des espèces vivantes qui peuvent y proliférer, il peut proposer différentes tonalités de couleur au cours de l'année. L'idée est alors de créer une sorte de "peinture vivante". Sur cette partie des travaux, les chercheurs coopèrent actuellement avec des collègues belges afin de déterminer les conditions optimales de croissance des végétaux.

A la différence d'un mur végétal, le béton végétal présente une solution intégrée dans le matériau. Nul besoin de construire des structures complexes permettant le maintien, l'irrigation et la croissance des plantes puisque tous les paramètres sont inclus dans le matériau. Les chercheurs ont déjà breveté leur découverte. Le "béton vert" pourrait ainsi faire son apparition sur des nouveaux bâtiments ou lors de la rénovation de bâtiments anciens dans les prochaines années.source bulletins-electroniques

25/01/2013

enfin on s'en doutait depuis un long moment ...l'Europe admet les failles de sa sécurité sanitaire

L'Agence européenne de l'environnement publie un rapport choc sur la prise en compte tardive des alertes. C'est un rapport saisissant que publie, mercredi 23 janvier, l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Intitulé Signaux précoces et leçons tardives : science, précaution, innovation, il pointe tout au long de ses quelque 700 pages, les failles béantes du système de régulation sanitaire et environnementale en vigueur, en Europe comme ailleurs. De l'essence plombée au bisphénol A, en passant par les insecticides systémiques (Gaucho, Cruiser, etc.

voir aussi le papport détaillé ci après  Late lessons from early warnings II - Flyer(1).pdf