Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/12/2014

TRANSPORTS A compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle... Allemagne: Les étrangers paieront entre 6 et 130 euros pour circuler sur les autoroutes

L'expérimentation de l'ECOTAXE en Alsace est en panne depuis plus de 6 ans faute d'actions vigoureuses de nos députés.

Là il y a de l'argent à gagner pour nos finances locales.... Bon les allemands le font et l'applique maintenant aux ....particuliers étrangers.... Alors nos élus vont-ils se bouger enfin au lieu de manifester pour que reste seule la région Alsace afin de préserver tous leurs postes et leurs indemnités !

Nous, citoyen et contribuable, on veut voir vraiment des économies en millions d'€ à réaliser
et des recettes supplémentaires.... voir les infos ci-dessous de 20 minutes

Le gouvernement allemand va adopter ce mercredi un projet de péage pour automobilistes qui permettra de faire payer les étrangers mais irrite Bruxelles et les voisins de l'Allemagne.

La vignette coûtera entre 6 et 130 euros

Le texte prévoit qu'à compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle comprise entre 6 et 130 euros selon l'âge de la voiture, de la cylindrée du moteur et certains critères environnementaux. Pour le moment, en Allemagne, seuls les poids lourds s'acquittent d'un péage. Le projet de loi cite la nécessité d'impliquer les utilisateurs «avec une contribution adéquate dans le financement de l'entretien et de l'extension» du réseau routier.

>> Autoroutes payantes ou gratuites, les différents systèmes en Europe.

Comme un péage applicable aux seuls étrangers contreviendrait aux règles européennes, le projet retenu crée une vignette pour tous. Mais pour s'assurer que dans les faits, les étrangers seront effectivement les seuls à payer en plus, la taxe dont s'acquitte déjà tout propriétaire de voiture en Allemagne sera minorée pour éviter une double charge. Cette réduction fait l'objet d'un projet de loi séparé, qui sera adopté lui aussi mercredi par le gouvernement.

Les étrangers pourront acheter une vignette annuelle, une vignette valable dix jours pour dix euros ou bien une de deux mois pour 20 euros.

Le gouvernement allemand va adopter ce mercredi un projet de péage pour automobilistes qui permettra de faire payer les étrangers mais irrite Bruxelles et les voisins de l'Allemagne.

La vignette coûtera entre 6 et 130 euros

Le texte prévoit qu'à compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle comprise entre 6 et 130 euros selon l'âge de la voiture, de la cylindrée du moteur et certains critères environnementaux. Pour le moment, en Allemagne, seuls les poids lourds s'acquittent d'un péage. Le projet de loi cite la nécessité d'impliquer les utilisateurs «avec une contribution adéquate dans le financement de l'entretien et de l'extension» du réseau routier.

>> Autoroutes payantes ou gratuites, les différents systèmes en Europe.

Comme un péage applicable aux seuls étrangers contreviendrait aux règles européennes, le projet retenu crée une vignette pour tous. Mais pour s'assurer que dans les faits, les étrangers seront effectivement les seuls à payer en plus, la taxe dont s'acquitte déjà tout propriétaire de voiture en Allemagne sera minorée pour éviter une double charge. Cette réduction fait l'objet d'un projet de loi séparé, qui sera adopté lui aussi mercredi par le gouvernement.

Les étrangers pourront acheter une vignette annuelle, une vignette valable dix jours pour dix euros ou bien une de deux mois pour 20 euros.

Selon le journal LA Croix, la rentrée fiscale est estimée à 2,5 Milliards d€ par an..à l'Allemagne.

Et notre gouvernement est en discussion avec nos riches concessionnaires d'Autoroutes privatisés sous Jacques CHIRAC à nos dépens pour soutirer 1 Milliards d' € des 10 Milliards encaissés par Vinci, Effage et consorts par an , un véritable vol de notre patrimoine....et un manque à gagner dans nos finances comme le dénonce depuis 2008 la Cour des Comptes qui contrôle les finances de notre pays et porte un jugement sévère à cet égard.

Vers la généralisation des amendes minorées pour les cyclistes ?

Le Conseil national de la Sécurité routière (CNSR) préconise de nouvelles amendes « adaptées » à la circulation à vélo. Il s’agirait de généraliser un dispositif déjà en place dans la Communauté urbaine de Strasbourg depuis 2012 et qui aurait permis une baisse de près de 30 % des accidents, selon le président de la commission deux-roues du CNSR, Christian Jacquot. Le système en place à Strasbourg fixe des pénalités de quatrième catégorie divisées par deux (45,60 € contre 90 € pour un automobiliste) pour une dizaine d'infractions telles que la circulation en sens interdit, le non-respect d'un feu rouge ou d’un panneau « Stop », les refus de priorité et l'usage du téléphone tenu en main. Dans les faits, le même Code de la route s'applique pour les automobilistes et les cyclistes. Mais en pratique, les cyclistes sont moins verbalisés que les automobilistes. Il s’agit pour le moment de recommandations, le gouvernement n’a pas encore statué. D’autant que le délégué interministériel à la sécurité routière, Jean-Robert Lopez, craint que la différentiation des tarifs des amendes engendre « des problèmes d’égalité face à la loi ». Par ailleurs, les infrastructures pour les cyclistes sont particulièrement bien développées dans la ville de Strasbourg. Il est donc difficile de prévoir l’impact d’une telle mesure dans les autres grandes villes moins bien pourvues… Parmi les autres préconisations du CNSR : l'élargissement à d'autres villes de la pratique des « espaces mixtes piétons-cyclistes » sur les trottoirs ou encore le renforcement de la promotion du port du casque pour les cyclistes (sans obligation réglementaire). source CCA

10/12/2014

Enquête : les nouvelles mobilités, apanage des citadins

4 décembre 2014 | par Florence Guernalec

La meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants. © DR
La meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants. © DR

L’Observatoire des mobilités émergentes réalisé par l’Obsoco en partenariat avec Chronos, met en lumière une nette différence dans les déplacements entre les habitants des grandes agglomérations et le reste du territoire. D’un côté, des populations qui profitent à plein des nouvelles mobilités ; de l’autre, celles pour qui la voiture individuelle demeure le seul véritable moyen de transport.

Autopartage, covoiturage, VTC, vélo, marche à pied… Ces mobilités émergentes sont l’apanage des habitants de Paris et des agglomérations de plus de 100 000 habitants. Dans le périurbain et les zones moins denses, l’automobile patrimoniale demeure au cœur des mobilités. 96% des répondants utilisent la voiture dont 63% tous les jours ou presque. Ce sont les principaux enseignements de la première édition de l’Observatoire des mobilités émergentes (1) réalisé par l’Obsoco en partenariat avec Chronos avec le soutien de l’Ademe, PSA Peugeot Citroën et la SNCF. 

Le mythe de la fin de l’auto

Au-delà des profils, les résultats de l’observatoire font apparaître que le mode de déplacement utilisé est le plus souvent contraint. Globalement, un tiers des répondants seulement disent avoir le choix de leur mode de transport. Et ce chiffre tombe à 16% en zone rurale quand il est de 64% à Paris. Les plus contraints sont les CSP- et les habitants de la grande couronne.

Dès lors, il n’est pas étonnant que l’usage de la voiture a encore progressé ces 3-4 dernières années dans les villes isolées et dans la couronne périurbaine de Paris quand il a régressé au cœur des grandes agglomérations. Dans l’idéal, la meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants, mais 40% des Parisiens.

Ainsi, les transports en commun se retrouvent à l’avant-dernière place du classement de satisfaction de toutes les formes de mobilité. Les meilleures notes reviennent au covoiturage (7,8/7,9 selon que l’on est conducteur ou covoitureur), à la voiture individuelle (7,6), au deux-roues (7,4) et au VTC (7,3) qui dame le pion aux taxis (6), dernier du classement.

Et demain ?

Les mobilités émergentes répondent à la tendance de la consommation collaborative et de l’économie de l’usage. "Nous allons vers une intensification de l’usage des biens", explique Bruno Marzloff. Selon l'Observatoire, les services de covoiturage feraient monter le taux d’occupation moyen d’une voiture de 1,2 à 3,5.  "Les modes de déplacement comme le covoiturage connaissent des rendements croissants. L’attractivité du service augmente avec le nombre d’utilisateurs", précise Philippe Moati, co-fondateur de l’Obsoco.

L’heure est, aussi, à l’aménagement des horaires de travail pour réduire la congestion et désaturer les transports en commun. Aujourd’hui, seulement 33% des actifs disposent d’une marge de manœuvre sur leurs horaires de déplacement. Mi-novembre 2014, s’est mis en place la commission 3T (trajets, trafics et temporalités) qui réunit sous la houlette de l’association Plaine commune Promotion, SNCF Transilien et de grandes entreprises installées en Seine-Saint-Denis.  Depuis le 1er décembre 2014, une quinzaine d’entreprises testent, ainsi, les horaires décalés. La SNCF, qui a son siège dans le département, pourrait participer à cette expérimentation.

Une expérience du même type a été conduite à Rennes en 2012. En décalant d'un quart d'heure l'entrée en cours des étudiants en master de l'Université Rennes 2, le trafic du métro en hyper-pointe a été réduit de 5%. Avec cette initiative l'agglomération a pu retarder de quelques années l'achat de nouvelles rames sur une ligne qui était proche de la saturation.

Moins de mobilité

L’idée de la "démobilité" est, également, en train d'émerger, car le développement des transports en commun n’apportera pas la seule réponse aux besoins de l’économie. "Nous sommes toujours dans une conception fordiste du travail", souligne Bruno Marzloff.

En mars 2014, la filiale de la SNCF, Gares & Connexions, a lancé un appel à manifestation d’intérêt à l’intention des promoteurs et investisseurs immobiliers intéressés par la réalisation de tiers-lieux à proximité immédiate des gares de deuxième couronne en Ile-de-France… là où s’arrête le Grand Paris des transports, le télétravail serait, ainsi, amené se développer.

L’Observatoire des mobilités émergentes fait apparaître une France coupée en deux, avec ceux qui ont tous les moyens de transport à portée de main pour se déplacer, et ceux qui ont essentiellement leur propre voiture. Ceux qui annonçaient la fin de l’auto, devront encore attendre.

Florence Guernalec

(1) Méthodologie
Enquête en ligne réalisée par OpinionWay du 8 au 27 octobre 2014 auprès d’un échantillon de 4011 personnes représentatif de la population française de 18 et 70 ans.source mobilicities

13/11/2014

Transformation numérique : Voici pour vous le rapport sur la transformation numérique de l'économie française.

Remis au gouvernement, le rapport détaille 180 propositions pour que la France se saisisse d'ici à trois ans des opportunités offertes par le numérique.

 

Parmi les 53 mesures à lancer à court terme, on trouve...

- Améliorer la formation au numérique dans les écoles

 

- Contraindre les entreprises à rendre publique leur politique d'exploitation des données personnelles

 

- Créer une agence de notation pour évaluer la maturité numérique des entreprises.

 

- Développer des services publics 100% numérique

 

- Développer de nouveaux modes d'identification des paiements

 

- Aider les entreprises avec la création d'une plateforme de financement participatif pilotée par la BPI.

Le rapport complet de 328 pages Philippe Lemoine est ici..

07/11/2014

Ce qu'il faut retenir sur le changement climatique

Depuis l'aube de nos civilisations, les fluctuations naturelles de température avoisinent plus ou moins 1°C 
par millénaire, or les températures annoncées tablent sur des changements 15 à 60 fois plus rapides !
 
  Les résolutions à prendre pour éviter des changements climatiques majeurs sont de plus en plus impossibles
à tenir pour les pays industrialisés. En effet, le panel intergouvenemental estime qu'il faudrait réduire les
émissions de 60% d'ici à 2050 pour maintenir le réchauffement de la planète à un niveau acceptable, ce qui
paraît utopique vu l'inertie de nos sociétés. Une étude scientifique de l'Agence internationale de l'énergie,
rendue publique alors que la conférence de La Haye se terminait, révèle que les émissions de CO2 vont
augmenter d'au moins de 60% dans l'atmosphère d'ici 2020, même si les engagements de la conférence
de Kyoto sont effectivement appliqués...
 
    Pour limiter le futur changement climatique tout en autorisant les pays pauvres à se développer, il faudrait 
diviser par deux la consommation par habitant des pays riches et limiter à un doublement celle des pays
pauvres.
 
    "Le monde entier doit s'adapter à l'évolution du climat. Nous n'avons pas le choix. Le système est en proie
à une énorme inertie et, quoi que nous fassions aujourd'hui, il nous faut nous adapter au changement
climatique, qui est un phénomène inscrit dans la durée." (Rajendra Pachaury, président du GIEC, 11/2005)
 
    "Il faut que l'opinion soit sûre d'une chose. Les scientifiques sont clairs. Il n'existe pas de grosses 
incertitudes sur le film qui est devant nous. Et les politiques ne peuvent pas s'abriter derrière de prétendues
inconnues pour ne pas agir." (James Hansen, 16/03/2009). Ce qui signifie que les scientifiques sont suffisamment sûrs d'eux, c'est maintenant aux politiques d'agir...
 
Au final, les pays industrialisés, responsables de ce phénomène majeur et planétaire qui engage la stabilité 
de l'humanité, peinent à mettre en oeuvre des moyens de réduction et d'adaptation à la mesure des enjeux
et des conséquences ineluctables et déjà visibles.
 
Maintenant, "vous en savez déjà suffisamment. Moi aussi. Alors agissez. Ce ne sont pas les informations qui 
nous font défaut. Ce qui nous manque, c'est le courage de comprendre ce que nous savons et d'en tirer les
conséquences." (Sven Lindqvist)
 

A ce titre, la responsabilité de tous les citoyens est engagée et c'est à chacun d'entre nous aussi de nous impliquer, à notre niveau.source planete-info

27/08/2014

La pollution domestique et automobile accroît la tension artérielle

Les polluants émis dans l'air par les pots d’échappement et par la combustion domestique de bois ou de charbon augmentent la pression artérielle, selon une récente étude internationale menée en Chine et publiée dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) du 25 août.

En Chine, près de la moitié des foyers brûlent du bois ou du charbon pour cuisiner, et le nombre de véhicules à moteur sur les routes s'accroît fortement, entraînant une augmentation des émanations de noir de carbone (ou carbone-suie) dans l'air, a relevé une équipe de chercheurs, menée par Jill Baumgartner de l'Institut de santé et de politique sociale de l'université McGill à Montréal (Canada), qui a mesuré les conséquences de l'exposition quotidienne à cette pollution de 280 femmes vivant dans la province rurale du Yunnan, dans le sud-ouest du pays......

En effet, brûler du bois ou du charbon pour cuisiner, tout en vivant à proximité d’un axe routier fréquenté accroît d’autant plus la pression artérielle.  « On parle d’effet cocktail car l’effet sur la santé de plusieurs polluants respirés en même temps, insiste Gilles Aymoz, est plus fort que la somme des effets de chaque polluant. » extraits lemonde

23/08/2014

Les produits électroniques usagés désormais repris sans obligation d'achat

Les distributeurs de produits électroniques et électriques sont désormais obligés de reprendre « gratuitement et sans obligation d'achat » les équipements usagés des consommateurs, selon un décret publié vendredi 22 août au Journal officiel.

 

Gros et petits appareils électroménagers, équipements informatiques, outils électriques et électroniques, télévisions, tablettes, téléphones portables, jouets et équipements de sport... : tous les équipements fonctionnant à l'électricité ou avec des piles sont concernés.

 

Selon ce décret, qui modifie le code de l'environnement en transposant une directive européenne de 2012, l’obligation de reprise concerne « les magasins disposant d'une surface de plus de 400 m2 dédiée à la vente d'équipements électriques et électroniques », soit les magasins spécialisés et certaines enseignes de la grande distribution. Les conditions dans lesquelles se fera cette reprise gratuite seront précisées ultérieurement par un arrêté.

 

AMÉLIORER LE RECYCLAGE

Globalement, le décret vise à mieux encadrer la gestion des déchets électriques et électroniques, et à en améliorer le traitement et le recyclage.....extraits lemonde

22/08/2014

Et si le vélo de demain c'était ça ? (vidéo)

Se déplacer à vélo en ville a beau être de plus en plus tendance, il n’en reste pas moins un véritable défi au quotidien dans cette jungle qu’est la vie urbaine. Un concours américain a mis en avant quelques modèles époustouflants d’ingéniosité. De quoi faire rêver.

© Denny

 

Pour encourager ce mode de déplacement écologique aux États-Unis, l’Oregon Manifest Bike Design Project est parti à la recherche de l’ultime vélo de ville. Cinq villes et autant de prototypes de vélo ont participé au programme.

 

Le grand gagnant de concours, qui s’est clôturé début août, est le Denny. Ce modèle proposé par la ville de Seattle est un vélo électrique qui a un cadenas caché dans le guidon et possède des clignotants. Mais aussi d’autres fonctionnalités qui risquent d’en faire un must. La présentation en vidéo.

Les autres prototypes qui, s’ils n’ont pas gagné, n’étaient pas en reste. Le Blackline de Chicago a par exemple un GPS dans son guidon, le Merge de New York a, lui, un chargeur USB et des porte-bagages extensibles.

Source: Oregon Manifest et le vif.be

Pour plus d'infos cliquez ICI   pour voir la vidéo

27/07/2014

LA 1ère bonne nouvelle pour 2014

Des places de train A 1 €...... Ce n'est pas un poisson de Juillet... par exemple entre Perpignan-Montpellier, et Pour en savoir plus cliquer ci-dessous

des places des train A 1 EUROS

20/07/2014

Le photovoltaïque: on vous l'avait bien dit dans ces colonnes ....une belle arnaque

Vous trouverez un extraits commenté du monde ci-dessous des turpitudes de sociétés qui ont excroqué plus d'un propriétaire...

L'heure de rendre des comptes a sonné, pour nombre d'aigrefins de l'énergie solaire. Les installateurs de panneaux photovoltaïques aux méthodes commerciales agressives, promettant des rendements mirifiques, mais incapables de faire marcher leurs ouvrages, sont peu à peu traduits en justice. Abdel Madoui, qui dirigeait la société Couverture énergie solaire photovoltaïque (CESP), a ainsi été condamné à un an de prison par le tribunal correctionnel d'Avignon, mardi 15 juillet. Il a été jugé coupable de pratiques commerciales trompeuses. Sa société avait fait l'objet de 156 plaintes pénales entre 2008 et 2011, date de sa mise en liquidation.

 

Chaouki Bouskaya, qui dirigeait une autre entreprise avignonnaise, BSP, fait également l'objet de poursuites. Cet ancien boxeur amateur, ancien portier de boîte de nuit, et exploitant de machines à sous, est fiché au grand banditisme. Il a été acquitté du meurtre d'un truand, après cinq ans de prison. Il s'est reconverti dans le solaire en 2006 : une affaire qui ne pouvait que rapporter, les particuliers étant séduits par les crédits d'impôts, les aides régionales aux énergies renouvelables et le tarif avantageux de rachat de l'électricité par EDF.

 

Lui et son directeur commercial, Yannic Squivée, ont mené grand train, grâce à l'argent de la clientèle. BSP a été liquidée en 2010, laissant derrière elle 350 contentieux et un passif de 32 millions d'euros. On ignore si Chaouki Bouskaya sera présent à son procès, car il a disparu, le 4 avril, après avoir indiqué à sa compagne qu'il allait acheter du pain.

 

En mars, Willy Bernard, le PDG de Next Generation et ancien président du club de football d'Angers, a été condamné à deux ans de prison ferme pour fraude fiscale par le tribunal correctionnel du Mans. Il a fait appel.

 

Au procès Madoui, l'enquête diligentée par la direction générale de la concurrence, de consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mis en évidence une stratégie bien huilée, que les treize avocats des parties civiles ont confirmée : les commerciaux de CESP persuadaient des propriétaires de maison individuelle d'installer des panneaux photovoltaïques sur leur toit, en surestimant les rendements attendus. Ils garantissaient un autofinancement, grâce à un emprunt différé, fourni par une société de crédit – Sofemo, en l'occurrence. Le client ne commencerait à rembourser sa dette que plusieurs mois après la souscription du contrat, lorsque les aides publiques tomberaient et que l'installation tournerait à plein rendement : une opération blanche.

 

Les commerciaux faisaient signer un bon de commande, ainsi qu'un contrat de crédit associé. CESP, pressée d'encaisser l'argent de l'emprunt, n'attendait ni le délai de rétractation légal de sept jours ni l'autorisation de la mairie pour livrer les panneaux. Ses installateurs ne prenaient pas le temps de les poser correctement et de les raccorder à l'onduleur devant les faire fonctionner. Ils faisaient pression sur les clients pour qu'ils signent le bon de livraison permettant de transférer les fonds de Sofemo vers leur entreprise.

 

Arnaques en série

 

Après encaissement, CESP ne s'occupait plus de ses clients. Lorsque ces derniers devaient commencer à rembourser leur crédit (de 20 000 à 35 000 euros), sans disposer des recettes correspondantes, ils se trouvaient plongés dans une situation dramatique.

 

A l'audience, les avocats des parties civiles ont dénoncé non seulement les pratiques de CESP, mais aussi celles de Sofemo, qui, à leur grand regret, n'était ni citée ni représentée : ils ont signalé que cette filiale du Crédit mutuel débloquait les crédits sans attendre que l'installation fonctionne réellement.

 

Abdel Madoui a prétendu le contraire, ce qui lui a valu les dénégations de l'assistance. Interrogé par l'une des avocates, Me Agnès Barré, il a d'ailleurs indiqué que CESP percevait une commission de 2 % sur chaque emprunt contracté auprès de Sofemo. Me Elisabeth Hanocq a accusé Sofemo de " complicité " avec CESP.

 

Une thèse que partage le magazine Que choisir, dans un article de mai intitulé " L'incompréhensible cécité des sociétés de crédit " : Sofemo, Solfea et autres Sygma ont cautionné les méthodes d'entreprises qui faisaient pourtant l'objet de sévères critiques sur les forums ; elles ont en effet évité de relever les irrégularités des bons de commande, des factures ou des bons de livraison.

 

Aujourd'hui, elles refusent d'en payer le prix. Lorsque des consommateurs obtiennent des tribunaux, en première instance, l'annulation de leur contrat, en raison de ses irrégularités, et, par voie de conséquence, celle de leur crédit, elles les poursuivent impitoyablement en appel et en cassation, leur imposant de redoutables dépenses. Pour elles aussi, l'heure des comptes ne devrait-elle pas sonner ?

D'autres acteurs, enfin, ont été remarquablement silencieux, face à ces arnaques en série. Il s'agit des assurances des sociétés d'installation photovoltaïque. Pour la première fois, le 13 juin, une compagnie d'assurances, Groupama, a été condamnée, par le tribunal de grande instance de Toulon, à rembourser la différence entre le rendement promis par l'installateur, Néo Solaire (qui a été liquidé depuis),...extraits le monde

14/07/2014

Covoiturage : Blablacar lève 100 millions de dollars mais aussi de la location de voitures entre particuliers sécurisée avec drivy...

Le leader du covoiturage en France a levé 100 millions de dollars auprès de plusieurs fonds d’investissement. Un record pour une start-up européenne. L’objectif ? Poursuivre son développement à l’international. Déjà présente dans 12 pays, la start-up apparaît comme un concurrent sérieux du train en France, et va bientôt s’attaquer au marché des trajets courts.

8 millions de membres dans 12 pays européens, près de 1 million de passagers par mois, "soit autant qu’Eurostar en 12 mois", aime répéter Frédéric Mazzella, co-fondateur de Blablacar (ex-covoiturage.fr). Pour financer son développement à l’international, le leader sur ce marché en France, a levé 100 millions de dollars (73 millions d’euros) auprès du fonds d’investissement Index Ventures, et de fonds déjà associés - Accel Partners, ISAI et Lead Edge Capital. Un signe que le covoiturage est considéré comme une affaire rentable et un mode de transport qui s’exporte. Blablacar entend s’implanter dans les pays qui disposent à la fois d’un réseau routier développé et d’un usage répandu des smartphones. La start-up est déjà présente en Angleterre, Espagne, Portugal, Italie, Bénélux, Allemagne, Pologne, Ukraine, et en Russie depuis le début de l’année 2014.

......

Merci la grève !

"Pic historique sur Blablacar pendant la grève SNCF", indiquait un tweet de la start-up, le dimanche 15 juin 2014. Les arrêts de travail à la SNCF ont relancé l’idée que les trajets domicile-travail pourraient représenter un levier de croissance pour ce marché. En effet, tous les sites de covoiturages ont vu leur nombre d’inscrits grimper. Une "progression de 100% par rapport à un jour normal", selon une porte-parole de Blablacar, citée par Le Figaro. Le site a, ainsi, recensé 1900 trajets entre 16 heures et minuit le 15 juin. "D’habitude, nous avons 1500 voyages sur toute la journée de dimanche", ajoute-t-elle. Reste à savoir si cet afflux de clients d’un jour va se transformer en une habitude voire un mode de vie.

Un concurrent sérieux pour la SNCF

Aujourd’hui, le prix apparaît, comme la première motivation à utiliser le covoiturage, selon l’enquête menée par Vinci Autoroutes en 2013. En France, le tarif d’un trajet en covoiturage, revient deux à trois fois moins cher qu’un billet de train sur les longues distances, selon Frédéric Mazzella, sachant que le trajet moyen chez Blablacar est de 350 kilomètres. Ce mode de transport se positionne, ainsi, clairement comme un concurrent de la SNCF. Ce dernier a d’ailleurs racheté, en juillet 2013, le site de covoiturage 123envoiture.com afin d’être présent sur ce marché et de compléter son offre de transport. La SNCF mène déjà la bataille du porte-à-porte ou du dernier kilomètre avec plusieurs services de réservation de taxis et de voitures avec chauffeur, mais aussi de location de voitures. Depuis le 19 juin 2014, l’entreprise propose même une offre d’autopartage dans certaines gares via la start-up Wattmobile

Un modèle vertueux

Fondé en 2006, Blablacar revendique concentrer 95% des annonces en France. La start-up semble avoir trouvé la formule gagnante en ayant réussi à lever les principaux freins au covoiturage côté conducteurs comme passagers : en 2011, le site met en place le pré-paiement en ligne. La somme est, ensuite, réglée au conducteur par virement sur son compte, la commission de 10% de Blablacar déduite. Ce modèle vertueux a permis de réduire le taux de désistement de 35% à moins de 4%. En outre, le système de notation des conducteurs comme des passagers, a permis de générer la confiance indispensable avant de voyager avec des inconnus. Un modèle que Blablacar entend dupliquer à l’étranger. extraits mobilites

De plus la location entre particuliers sur le mode drivy.fr permet aussi de concurrence à l'arrivée les loueurs de voitures classiques avec des prix plus bas de 20 à 30 % tout en assurant des transactions sécurisées...

 

Qu'on se le dise.... la mobilité augmente et les prix deviennent plus concurrentiels avec l'arrivée de nouveaux acteurs qui se servent de la souplesse et des sécurité nouvelles sur le net.

29/06/2014

La voiture électrique n'est pas « écologique »

La voiture électrique ne peut pas être considérée comme « écologique » ni « propre ». Telle est la conclusion de trois avis publiés par le jury de déontologie publicitaire (JDP), jeudi 26 juin, concernant des publicités pour deux véhicules en libre-service du groupe Bolloré, Autolib' à Paris et Bluely à Lyon, ainsi que la voiture électrique Zoé de Renault.

 

Le JDP, une instance de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), avait été saisi le 15 avril par l'association Observatoire du nucléaire contre plusieurs pages du site Internet d'Autolib' qui la qualifient « d'écologique » et de « propre » et contre un encart publicitaire présentant Bluely comme « très pratique, écologique et économique ».

 

La Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) avait de son côté déposé une plainte, le 18 mars, contre une publicité pour la Zoé titrée « Pour lutter contre la pollution, roulez en voiture », qui précisait « Renault Zoé : 100 % électrique, 0 % d'émissions. »

 

« ÉLÉMENT DE RELATIVISATION OU DE COMPARAISON »

 

« Le jury constate que la publicité litigieuse fait état du caractère écologique du service promu, sans le moindre élément de relativisation ou de comparaison, indiquent les avis concernant les deux voitures en libre-service. Or, l'utilisation de ce service induit nécessairement certains effets négatifs sur l'environnement, notamment les pièces d'usure des véhicules utilisés et l'électricité nécessaire à leur rechargement, dont il n'est pas établi qu'elle serait intégralement issue de sources renouvelables. »

 

L'avis du JDP sur la Zoé de Renault est, lui, plus modéré : il estime que « la publicité n'induit nullement l'idée que les véhicules électriques n'auraient aucun impact négatif sur l'environnement » puisqu'il est précisé – toutefois en petits caractères après l'astérisque – que l'absence de CO2 se réfère à l'utilisation du véhicule (hors usure) et non à l'ensemble de son cycle de vie ou à la production de l'électricité nécessaire à son rechargement.

 

Le JDP regrette toutefois que « la supériorité alléguée des véhicules électriques sur les véhicules à moteur thermique en termes d'incidence environnementale est formulée dans des termes très généraux et ne s'accompagne d'aucune précision ». Et d'ajouter : « La publicité en cause incite explicitement les consommateurs à rouler en voiture électrique pour réduire la pollution atmosphérique, alors qu'il existe de nombreux autres moyens de locomotion dont il est communément admis qu'ils sont moins nocifs pour l'environnement, comme les transports collectifs ou le vélo. »

 

« TOUT VÉHICULE A UN IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT »

 

« Ces publicités doivent être pondérées, relativisées, selon Stéphane Martin, directeur général de l'ARPP, appliquant la Recommandation développement durable de son Autorité. Tout véhicule a un impact sur l'environnement, lors de sa construction comme de son cycle de vie. On ne peut pas qualifier la voiture électrique de propre mais on peut avancer qu'elle contribue au développement durable ou qu'elle est plus propre que les voitures thermiques, à condition d'en apporter la preuve. »

L'Observatoire du nucléaire pointe tout particulièrement l'électricité d'origine nucléaire (à 75 % en France) qui sert à recharger les batteries,...extraits lemonde

22/06/2014

Le coût de l’exposition aux perturbateurs endocriniens se chiffre en milliards

L'exposition de la population aux perturbateurs endocriniens (PE) coûterait environ 4 milliards d'euros par an au système de santé français (31 milliards d'euros au niveau européen). C'est l'une des conclusions d'un rapport préparé par deux économistes et rendu public mercredi 18 juin par l'Alliance pour la santé et l'environnement (Health and Environment Alliance, HEAL), une organisation non gouvernementale européenne qui rassemble une soixantaine d'associations de la société civile, de syndicats de soignants ou de mutuelles.

.....

Les perturbateurs endocriniens sont des substances ou mélanges de substances qui peuvent perturber une ou plusieurs fonctions du système hormonal et ainsi accroître le risque de problèmes de santé. Les plus célèbres d'entre eux sont le bisphénol A (BPA), certains phtalates, certaines dioxines, le célèbre insecticide DDT, les polychlorobiphényles (PCB), ou encore le pesticide chlordécone – utilisé dans les Antilles françaises jusque dans les années 1990. Au total, plusieurs centaines de molécules de synthèse en circulation – dans les matériaux d'emballage, les pesticides, les cosmétiques et de nombreux produits d'usage courant – sont considérées comme perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés..... Extraits le monde

22/05/2014

Prêts pour le dernier volet de la (R)évolution de colibris : l'Energie ! Samedi 24 mai, organisons partout en France des événements et montrons que nous pouvons vivre aussi bien en consommant moitié

Bonjour ! Prêts pour le dernier volet de la (R)évolution de colibris : l'Energie ! Samedi 24 mai, organisons partout en France des événements et montrons que nous pouvons vivre aussi bien en consommant moitié moins ! Colibris vous propose d'investir l'espace public, sous le signe de la sobriété énergétique et heureuse. Ateliers de réparation de vélo, auto-construction d’éoliennes ou de panneaux solaires, recyclage, troc, pique-nique locavore, cuisine végétarienne, construction passive, disco soupe, concert acoustique… Alors, samedi 24 mai, on réduit, on réutilise, on répare, on recycle, on relocalise ! Avis aux organisateurs ! Vous voulez organiser une journée "Débranche tout !" près de chez vous ? Colibris met à votre disposition une fiche pratique et des supports de communication : flyers, affiches, communiqué de presse. Contactez-nous ! revolution@colibris-lemouvement.org COMMUNICATION INTERNAUTES

17/05/2014

Les cyclones tropicaux gagnent du terrain, au nord comme au sud

Katrina (2005, Louisiane, 1 800 morts), Nargis (2008, Birmanie, 138 000 morts et disparus), Sandy (2012, Antilles et Côte est des Etats-Unis, 210 morts), Haiyan (2013, Philippines, 8 000 morts et disparus)…

Les cyclones tropicaux – appelés ouragans dans l'Atlantique et typhons dans le Pacifique – comptent parmi les phénomènes météorologiques les plus dévastateurs, par les pluies torrentielles et les violentes rafales (près de 380 km/h pour le typhon Haiyan) qui les accompagnent. Or, depuis trois décennies, ils atteignent leur pic d'intensité à des latitudes toujours plus élevées, au nord comme au sud, mettant en péril des régions qui n'y sont pas préparées.

C'est l'alarmant tableau que dresse une étude de climatologues américains, publiée jeudi 15 mai dans la revue Nature. James Kossin (National Oceanic and Atmospheric Administration, NOAA) et ses collègues ont compilé les données issues des observations satellitaires sur la période 1982-2012, pour laquelle existent des séries de données homogènes.

Il en ressort que la latitude où les cyclones tropicaux atteignent leur intensité maximale, pendant leur parcours et leur cycle de vie, qui peut durer de quelques jours à quelques semaines, s'est déplacée vers les pôles. Cela, à raison de 53 km par décennie dans l'hémisphère Nord, et de 62 km dans l'hémisphère Sud. Soit, au total, un élargissement de la bande d'impact maximal de 115 km par décennie, l'équivalent d'un degré de latitude (environ 111 km).

« GRAVES CONSÉQUENCES »

Cette « migration globale vers les pôles » n'empêche pas des disparités régionales. Les déplacements les plus marqués sont observés dans le Pacifique nord et sud ainsi que dans le sud de l'océan Indien. La tendance est en revanche peu prononcée dans l'Atlantique.

Si ce mouvement migratoire se poursuit, préviennent les auteurs, il pourrait réduire le risque cyclonique dans les régions proches de l'équateur. A l'inverse, il « pourrait avoir de graves conséquences », en termes de pertes de vies humaines et en dégâts matériels, sur les zones de plus hautes latitudes. extraits lemonde 15/05/2014

24/04/2014

Nouveaux soupçons sur le bisphénol A

Le bisphénol A (BPA), cette molécule entrant dans la fabrication de certains plastiques, est présente dans les tissus de 90 % de la population occidentale. C’est un perturbateur endocrinien : ses effets sur le système reproducteur, bien décrits tant chez l’animal que chez l’homme, sont attribués à l’affinité de cette molécule avec les récepteurs à œstrogènes, des hormones sexuelles « mimées » par le BPA. Mais d’autres effets, liés à un autre récepteur, viennent pour la première fois d’être mis en évidence in vivo, chez un modèle animal, le poisson zèbre.

« Nos résultats suggèrent qu’il ne faut pas étudier le bisphénol A avec la seule loupe des questions de reproduction, mais que d’autres effets, sur le métabolisme notamment, doivent être examinés », estime Vincent Laudet, directeur de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (ENS Lyon, CNRS, université Lyon-I), qui a dirigé ces travaux publiés le 22 avril dans le journal de la Fédération des sociétés américaines de biologie expérimentale.

L’idée que le BPA puisse interagir avec d’autres récepteurs était dans l’air. Une équipe japonaise a ainsi montré in vitro que le récepteur ERRγ (γ pour gamma) présentait une forte affinité avec le plastifiant. « En 2011, nous venions de découvrir que chez les poissons zèbres, l’exposition au bisphénol A entraînait des malformations des otolithes, des structures minéralisées situées dans l’oreille interne, qui participent à la régulation de l’équilibre, rappelle Vincent Laudet. Nous avons décidé de voir si le récepteur ERRγ n’était pas impliqué. » Extraits lemonde 23 avril 2014

15/04/2014

Réchauffement : les 10 points marquants du rapport du GIEC

Une compilation de près de 20 000 études et projections scientifiques par plus de 800 chercheurs. Voilà la somme que représente le cinquième rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui vient d'être intégralement achevé et s'avère bien plus alarmant que la précédente édition, en 2007........

 

  • Jusqu'à 4,8 °C d'augmentation de la température d'ici à 2100

 

Les modèles climatiques prévoient, selon quatre scénarios plus ou moins pessimistes, une élévation de la température comprise entre 0,3 °C et 4,8 °C pour la période 2081-2100, par rapport à la moyenne de 1986-2005. La forte incertitude dépend en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l'atmosphère ces prochaines décennies.

 

Pour l'instant, la Terre s'est réchauffée de 0,85 °C depuis l'époque pré-industrielle, et les trois dernières décennies sont « probablement » les plus chaudes qu'a connu l'hémisphère Nord depuis au moins mille quatre cents ans. .......

 

  • Un réchauffement d'origine humaine

 

Les experts du climat estiment désormais « extrêmement probable » – c'est-à-dire, dans le jargon du GIEC, avec une probabilité supérieure à 95 % – que l'élévation de la température terrestre relevée depuis le milieu du XXe siècle est bel et bien le fait de l'accumulation des gaz à effet de serre d'origine humaine. Cette probabilité était évaluée à 90 % dans le précédent rapport. 

 

  • Une hausse du niveau des mers jusqu'à un mètre

 

 

L'élévation du niveau de la mer, l'une des conséquences majeures du réchauffement, a été revue à la hausse : les scientifiques tablent désormais sur une augmentation moyenne de 26 cm à 98 cm d'ici à 2100 contre 18 cm à 59 cm dans le rapport 2007. Les climatologues prennent désormais mieux en compte la fonte dans les océans des calottes glacières du Groenland et de l'Antarctique. Entre 1901 et 2010, les océans se sont déjà élevés de 19 cm.......

 

 

  • Des événements climatiques extrêmes plus nombreux

 

Les experts s'attendent également à ce que le réchauffement climatique provoque des événements météorologiques extrêmes plus intenses, tels que les sécheresses, pluies diluviennes et – cela est encore débattu – des cyclones tropicaux plus fréquents. « Les vagues de chaleur vont très probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps, a déclaré le climatologue Thomas Stocker, coprésident du groupe de travail du GIEC. Avec le réchauffement, nous nous attendons à voir les régions humides recevoir plus de pluies et les régions les plus sèches à en recevoir moins, même s'il va y avoir des exceptions. »

 

 

 

  • Une insécurité alimentaire exacerbée

 

 

L'agriculture est en première ligne des impacts du réchauffement – et souffre déjà du changement en cours. Selon le GIEC, les rendements des grandes cultures pourraient perdre en moyenne 2 % par décennie sans réel effort d'adaptation, alors que, pour répondre à la demande mondiale, il faudrait en augmenter la production de 14 % par décennie. La pêche sera aussi touchée, avec des espèces marines moins nombreuses autour des tropiques et de forts taux d'extinction au niveau local. Enfin, le GIEC évoque des pénuries d'eau en Afrique, en Asie et dans le sud de l'Australie. Conséquence : la sécurité alimentaire en sera affectée et la pauvreté augmentera, particulièrement dans les pays d'Afrique et d'Amérique du Sud......

 

  • Des problèmes sanitaires en hausse

 

 

Corollaire de cette insécurité alimentaire, le GIEC s'attend à une augmentation des problèmes de santé dans de nombreuses régions, spécialement les pays en développement (accroissement des vagues de chaleur intense, mauvaise nutrition ou encore maladies liées à la contamination de l'eau et de la nourriture). ......

 

  • Des risques accrus d'extinction des espèces

 

Ces risques concernent « une large partie » des espèces terrestres et marines, dont de nombreuses « ne seront pas capables de se déplacer suffisamment rapidement pour trouver des climats plus adaptés » au cours des changements climatiques. Des écosystèmes marins cruciaux, comme ceux des pôles et les barrières de corail, sont déjà particulièrement exposés avec l'acidification des océans. Une hausse de la mortalité des arbres pourrait survenir dans de nombreuses régions, alors que l'un des enjeux de la lutte contre le réchauffement passe par la reforestation.

 

  • Plus de conflits et de rivalités

 

Le GIEC table sur une augmentation des déplacements de population et des « risques de conflits violents » avec « une aggravation des facteurs classiques que sont la pauvreté et les chocs économiques ». Des rivalités risquent de survenir entre les populations ou les Etats autour de ressources plus rares, comme l'eau ou les stocks de poissons,.......

 

  • Un coût économique de l'inaction élevé

 

Comme en 2007, les experts mettent en garde contre le coût économique de l'inaction. Toutes les études le confirment : plus les gouvernements tardent, plus la charge sera lourde pour les générations futures. Une augmentation de la température mondiale de 2 °C pourrait ainsi entraîner une perte d'entre 0,2 % et 2 % des revenus annuels mondiaux. ........

 

  • Un modèle énergétique à revoir

 

Limiter d'ici la fin du siècle la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à 450 partie par million (ppm) – valeur associée par les scientifiques à un réchauffement de 2 °C – suppose de réduire les émissions mondiales entre 40 % et 70 % d'ici 2050 et de les ramener à un niveau « proche de zéro » d'ici à 2100.

 

Pour y parvenir, des changements d'approche doivent intervenir dans tous les secteurs dont, en premier lieu, celui de l'énergie – qui représente 35 % des émissions, devant l'agriculture et la forêt (24 %), l'industrie (21 %), les transports (14 %) et le bâtiment (6 %). Pour cela, prônent les experts du GIEC, les investissements dans les énergies peu carbonées (renouvelables, nucléaire) vont devoir tripler voire quadrupler d'ici 2050, l'efficacité énergétique des bâtiments doit être améliorée, sans oublier le développement des techniques de captage et de stockage du CO2. L'instauration de normes d'émissions plus contraignantes, la mis en place de taxes fondées sur les émissions (taxe carbone) et de marchés du carbone, la réduction des subventions aux énergies fossiles sont d'autres leviers possibles. extraits lemonde 140414

11/04/2014

Les oeufs bio le sont-ils vraiment ?

Face au boom des œufs bio, les éleveurs doivent importer des grains à la certification parfois douteuse.
........

Après les lasagnes de cheval et latarte Ikea aux matières fécales, voici venus les œufs bio pas vraiment bio. Car face au boom de la consommation d'œufs bio (+ 16% par an sur cinq ans selon l'Institut technique de l'aviculture), les producteurs, ont du mal à trouver des grains bio pour nourrir leurs poules pondeuses. "Une poule mange des grains, mais on n'en produit pas assez", explique l'agronome et industriel Pierre Weill, auteur de "Mangez, on s'occupe du reste" (Plon).

Pour que les œufs soient certifiés bio, il faut que l'alimentation des poules pondeuses soit à 95% biologique. Les 5% restants peuvent être composés de grains non bio, à condition qu'ils soient sans OGM. "Qu'il s'agisse de productions nationales ou d'importations, la traçabilité doit être assurée", précise Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio, chargée de la promotion de l'agriculture biologique.

Graines importées d'Ukraine et de Roumanie

Or ce n'est pas toujours le cas. Dans l'hexagone, la production de céréales certifiées bio est en hausse, mais elle n'est pas seulement destinée aux volailles. Pour répondre à la demande, les éleveurs sont donc obligés d'importer des graines, censées être bio. Sauf que le maïs d'Ukraine et de Roumanie, ou le soja d'Argentine, sont souvent difficiles à tracer. Malgré leur estampille "bio", ces grains peuvent en fait avoir poussé sous les pesticides, voire être OGM.

Pierre Weill lui-même raconte avoir été victime d'une fraude aux graines de lin censées provenir d'Italie et être bio :

On est passé par un courtier suisse sérieux et elles sont arrivées certifiées... Et puis récemment j'ai reçu un courrier du ministère italien de l'agriculture annonçant, navré, qu'après enquête il s'agissait en fait de lin de Moldavie, pas bio du tout."

Un business pour les producteurs industriels

Des fraudes qui seraient légion, mais sans lesquelles les producteurs n'auraient pas moyen d'approvisionner les rayons bio des supermarchés, où l'œuf est le produit le plus vendu après le lait et les légumes. Les grands producteurs industriels, qui dominent largement le marché, profiteraient aussi de contrôles "plutôt moins nombreux que ceux en Label rouge ......

Bien loin des petits producteurs bio traditionnels, les industriels se sont invité sur ce segment de marché récemment : la certification leur permet de vendre leurs œufs plus chers - pas loin du double comparé aux œufs de batterie. Même si les poules bio doivent avoir un accès obligatoire au plein air, elles sont élevées à l'intérieur et nourries aux grains, comme les poules non bio, et ne coûtent pas forcément plus cher à élever.

C'est justement pour en finir avec ces petits arrangements que le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, veut revoir la certification bio au sein de l'UE. ........ extraits  Le Nouvel Observateur

08/04/2014

un scandale en soi : le viticulteur bio de Côte-d'Or coupable d'avoir dit non aux pesticides...

Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot a finalement été reconnu coupable. Lundi 7 avril, le tribunal correctionnel de Dijon a condamné à 1 000 euros d'amende, dont 500 avec sursis, ce vigneron de Côte-d'Or pour avoir refusé de traiter chimiquement, comme le prévoit le code rural, ses 10 hectares de chardonnay et de pinot noir contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. M. Giboulot a décidé de faire appel du jugement.

Le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure, Jeanne Delatronchette, qui avait requis, lors du procès le 24 février, cette peine légère alors qu'elle aurait pu pousser jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros. Le jugement était très attendu, tant l'affaire, largement médiatisée, a divisé militants écologistes et profession viticole.

« Je ne me sens pas du tout coupable, c'est intolérable aujourd'hui d'être obligé de se masquer, d'être dans la peur quand on assume une position », a déclaré à la presse Emmanuel Giboulot à l'issue du délibéré. Quelque 120 personnes étaient venues lui apporter leur soutien devant le tribunal........extraits lemonde

06/04/2014

Pollution en Ile de France : les mesures proposées par la Fédération des Usagers des Transports Publics (FNAUT)

Rappel de nos demandes à Madame la maire de Paris :

contre la pollution, de vraies mesures, pas des gadgets

Le récent pic de pollution l'a encore montré : protéger la santé des parisiens et améliorer leur qualité

de vie rendent indispensables de favoriser l'usage des modes de déplacement les mieux adaptés à la

ville et les plus à même de réduire la pollution : marche, bicyclette et transports collectifs.

Il faut mettre en place de vraies mesures :

• Assurer une priorité aux bus tout le long de leur parcours et notamment aux carrefours.

• "Sanctuariser" les couloirs réservés comme les trottoirs par une police de la circulation qui fasse

respecter partout les règles d'usage de la voirie.

• Boucler le tramway sur les boulevards des Maréchaux.

• Réutiliser la Petite ceinture ferroviaire pour le service voyageurs et le fret.

• Imposer le 30 km/h comme règle générale (50 km/h uniquement sur les grands axes).

• Améliorer la visibilité et l'accessibilité des taxis.

• Multiplier les espaces piétons. Réhabiliter les places (Concorde, Bastille, Étoile, Denfert,

18 juin...) et réaménager les abords des gares.

• Généraliser les aménagements cyclables et les parcs à vélo dans tous les quartiers.

• Sécuriser les cheminements autour des écoles (parcours piétons-cyclistes, îlotiers…).

Ne pas se tromper :

• Multiplier les possibilités de stationnement des voitures particulières comme des motos ne fera

qu'encourager ces modes et donc la pollution et les embouteillages.

• Prétendre "fluidifier leur circulation" est également illusoire. Il faut au contraire limiter les

possibilités de transit des modes individuels motorisés à travers la capitale.

• Remettre en cause des couloirs de bus protégés qui ont montré leur efficacité serait une

aberration.

• Autoriser les couloirs de bus aux véhicules électriques, consommateurs d’espace, est également

une erreur, préjudiciable au bon fonctionnement du réseau de transports publics.

• Exiger la "dédiéselisation" immédiate des bus engagerait une dépense faramineuse au détriment

d'autres investissements plus prioritaires. Les bus ne sont responsables que de moins de trois

pour cent de la pollution.

• Couvrir intégralement le périphérique est une mesure ruineuse et impossible en de nombreux

• Créer une piste cyclable sur la petite ceinture n'est pas une revendication prioritaire pour les

cyclistes qui utilisent le vélo quotidiennement. source Fnaut Ile de France Avril 2014