13/09/2011
DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ MENSONGÈRE APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS !
Danone avait oublié de nous dire que ses yaourts étaient destinés aux sujets anorexiques.
APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS AVEC LES YAOURTS "ACTIVIA "ET "ACTIMEL" DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ.
Le « pavé dans le pot de yaourt » qu'a lancé Didier Raoult, chercheur français, dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant.
Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux pro biotiques que l'on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l'épidémie d'obésité qui frappe les enfants. Les pro biotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires. On en trouve plus de 1milliard par pot d'Activia ou d'Actimel.
> Le hic est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons et poulets. Un porc ainsi gavé de pro biotiques, c'est plus de 10 % de gagné sur la balance. Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets !
> En fait, en début d'année, des chercheurs ont eu l'idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de pro biotiques, ceux qu'on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».
Didier Raoult commente : «On a autorisé pour l'alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l'effet sur les enfants». Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de TOUS les produits lactés dans l'épidémie d'obésité infantile. En outre, il n y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie : « J'ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles ». Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles...
> Finalement, les semeurs d'alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n'éclate trop au grand jour. C'est ainsi qu'ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l'obligeant, selon les termes délicats des grands journaux «à revoir sa copie» (Un monstre comme Danone, ça se ménage). Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble > 1,5 milliards d'Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 %.
> Mais ne nous faisons guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manoeuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs, il n'y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu'on nous invente une autre « Salade à la mode ».
Faites passer...
Didier Raoult est professeur de microbiologie et spécialiste des maladies infectieuses. Il dirige l'Unité de Recherche en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes (URMITE) de Marseille.
Le Grand Prix Inserm 2010 lui a été décerné à 58 ans pour l'ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa découverte des virus géants.
02:07 Publié dans courrier des internautes, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (25) | Facebook |
10/09/2011
Ce 11 septembre 2011, six mois se seront écoulés depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima
11 septembre 2011 - 6 mois de Fukushima
Fukushima, six mois de mensonges et de désinformation
Six mois que Tepco, l’ensemble du lobby nucléaire, le gouvernement japonais, mentent et désinforment les citoyens du Japon et du reste de la planète. Six mois déjà, à lutter contre l’opacité, à tenter de démêler les fils de la vérité, concernant la situation des réacteurs, la contamination de l’environnement, des habitants et des aliments. A la veille du 11 septembre 2011, nous sommes toujours confrontés à un mur de censure.. Les grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, de Mayak à Fukushima en passant par Tchernobyl, se suivent… la désinformation reste entière, et nous, citoyens du Japon et d’ailleurs, sommes les premières victimes. Ce silence doit cesser..
Le Réseau “Sortir du nucléaire“ souhaite ici fournir un aperçu – sans prétendre être exhaustif – de la situation des populations dans la préfecture de Fukushima à ce jour. Ce dossier met en valeurs certains aspects scandaleux de la gestion de la catastrophe par les autorités japonaises qui sont passés inaperçus dans les médias en France. Alors que l’accident n’en est qu’à son commencement, le Japon en a-t-il tiré les leçons ?
source réseau sortir du nucléaire
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31/08/2011
Danger surconsommation ANTIBIO Le boom des bactéries résistantes aux antibiotiques
Commentaire : MAUVAIS USAGE DES ANTIBIO AU PLAN DE LA SANTE MAIS AUSSI DE L'ELEVAGE INTENSIFLes cinq patients décédés en juillet à l'hôpital de Massy (Essonne) ne sont pas morts de la bactérie "tueuse", tel que l'avançait Le Parisien ce mardi 30 août, mais "de la pathologie dont ils souffraient", a rectifié l'INVS (Institut national de veille sanitaire). Une chose, toutefois, reste vraie : la bactérie klebsiella pneumoniae, désignée à tort comme coupable, était bien présente chez dix-huit patients de cet hôpital. Assez courante dans nos tubes digestifs, la klebsiella n'est pas forcément pathogène, et résidait d'ailleurs chez ces patients sans leur causer de maladie. Mais cette souche en question, importée de Grèce, avait une particularité qui a pu inquiéter les médecins : elle est résistante à la plupart des antibiotiques à disposition.
Ce phénomène de résistance préoccupe de plus en plus le monde de la santé. Car la klebsiella est loin d'être la seule à échapper aux traitements. Début août, des scientifiques de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), de l'INVS et de l'Institut Pasteur alertaient sur l'émergence "soudaine et préoccupante d'une salmonelle" – bactérie représentant "une des premières causes d'infections alimentaires chez l'homme (...) devenue résistante à presque tous les antibiotiques". Dans ce cas, le berceau de ces modifications génétiques pourrait être l'Egypte, probablement à cause de l'usage massif d'antibiotiques dans l'aquaculture puis dans l'élevage de volailles, "grandes consommatrices de fluoroquinolones". La bactérie, dont certaines souches résistent déjà à toutes les classes d'antibiotiques, semble s'implanter en Europe.
En juin dernier, c'est la fameuse E. Coli, qui a fait 76 morts en Europe. Elle avait comme particularité, outre sa virulence, d'être très résistante aux médicaments. Le phénomène touche d'autres colibacilles, des bactéries très communes qui peuplent par millions les tubes digestifs des hommes et des animaux. Certaines ont aujourd'hui la capacité de résister à quasiment tout l'arsenal thérapeutique, laissant les médecins désarmés.
UNE UTILISATION "DÉBRIDÉE"
Les professionnels de la santé ne cachent pas leur inquiétude, comme en témoigne un manifeste de l'Alliance francophone contre le développement des bactéries multi-résistantes. Le groupe évoque le chiffre, sous-estimé selon lui, de 25 000 décès par an en Europe causés par ces micro-organismes tenaces. "Après plusieurs décennies d'une utilisation souvent débridée des antibiotiques, nous entrons dans une période de risque et de pénurie, avec l'apparition de bactéries extrêmement résistantes à ces médicaments, voire à tous les antibiotiques, alors que très peu de nouveaux produits sont attendus dans les dix prochaines années", constate ce document.
Le coordinateur de l'Alliance, Jean Carlet, met en cause un mauvais usage des antibiotiques. Et en premier lieu, leur surconsommation. Chez l'homme, "peut-être la moitié des antibiotiques prescrits le sont alors qu'il ne s'agit pas de bactéries, mais de maladies virales ou autres, pour lesquelles ces traitements n'ont pas lieu d'être", déplore le médecin. Autre utilisation nuisible : un dosage trop faible qui ne tue pas toute la population bactérienne, laissant les micro-organismes les plus résistants survivre et se multiplier... extraits le Monde
10:14 Publié dans politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : surconsommation, antibiotique, danger | Facebook |
30/08/2011
douleurs rhumatismales : le soulagement à prix réduit sans effet secondaire
Vertus remarquables de la plante sud-africaine, l'Harpagophytum dite aussi la "griffe du diable", utilisée pour apaiser les douleurs rhumatismales, l'arthrose et plus.
voir http://www.info-harpagophytum.fr/ et plus.
07:43 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arthrose, douleurs rhumatismales | Facebook |
29/08/2011
Une maison en 2020 selo Saint-Gobain
06:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
27/08/2011
Bas-Rhin : concours de labour voilà encore une hérésie qui détruit nos terres encore cultivables
Brumath 10 hectares pour le concours de labour Le concours de labours des jeunes agriculteurs du canton de Brumath s’est déroulé cette année autour de la ferme Wenck à la sortie de Brumath....
Chaque jour, les paysans se prennent pour des champions de formule 1 dans toute la France...
Il faut savoir que la technique du labour réduit avec le temps et le vent l'épaisseur de la terre cultivable. Il n'est plus utile de labourer pour faire travailler la terre et mettre en oeuvre de nouvelles cultures...
Nous disons stop maintenant à cette façon de faire totalement anachronique d'autant que cela consomme du pétrôle inutilement alors même qie ces agriculteurs se disent étrangléspar les coûts...
22:42 Publié dans gestion crise, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : labour, hérésie | Facebook |
26/08/2011
Communiqué : Unilever a un problème: pour ses margarines Fruit d'Or et Planta Fin, le groupe se fournit en huile de palme auprès d'un des producteurs les moins scrupuleux d'Indonésie: Wilmar International
La plus grande multinationale de l'huile de palme au monde est tristement célèbre pour ses
déforestations illégales et graves violations des droits de l'homme. Récemment, une de ses
filiales sur l'île de Sumatra s'est une nouvelle fois livrée à la violence: elle a fait appel aux
forces de polices Brimob pour mettre entièrement à sac un village et tirer à balles réelles
sur sa population indigène. Le motif: un homme a voulu vendre des fruits de palmiers
à huile dont l'entreprise revendique la propriété.
Unilever connaît depuis longtemps les pratiques de ses fournisseurs. Nous voulons de
nouveau aujourd'hui placer le groupe devant ses responsabilités et l'inciter à remplacer
l'huile de palme de ses produits par des graisses produites localement.
Signez notre pétition adressée à M. Bruno Witvoët, PDG d'Unilever France:
www.sauvonslaforet.org/petitions
Encore une chose: les habitants du village saccagé sont en plein désarroi, cinq d'entre eux
croupissent encore en prison. Nous faisons une collecte de dons spéciale pour leur offrir
une aide pour la reconstruction de leurs maisons, la prise en charge des frais d'avocats,
les frais médicaux pour les blessés et organiser des manifestations à Jambi, la capitale de
la province sur l'île de Sumatra:
www.sauvonslaforet.org/dons
15:00 Publié dans courrier des internautes, Pétitions nationales à signer, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : unilever, huile de palme | Facebook |
25/08/2011
La valise en cabine, meilleure garantie contre les pertes
07:09 Publié dans consommation, gestion crise | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
22/08/2011
Les plantes et animaux migrent vers les pôles plus vite que prévu
Partout dans le monde, des plantes et animaux rampent, grimpent, glissent ou volent pour atteindre des altitudes et latitudes plus hautes, au fur et à mesure de l’augmentation des températures. Et ces espèces migrent d’autant plus vite et plus loin que le changement climatique se fait ressentir fortement dans une région. Voilà les conclusions d’une large étude publiée jeudi 18 août dans la revue Science par le département de biologie de l’université de York.
Si les scientifiques connaissaient déjà la capacité des espèces à s’adapter aux changements de température, cette enquête met pour la première fois en lumière la rapidité de ces déplacements. En moyenne, les espèces déplacent leur habitat vers des terres d’une altitude supérieure à raison de 12,2 mètres par décennie et surtout vers des latitudes plus hautes et plus froides à une vitesse de 17,6 kilomètres par décennie. Soit des taux trois fois plus rapides que ceux observés par les précédentes études sur les migrations.
"Ces changements reviennent, pour les plantes et animaux, à s’éloigner de l'équateur de vingt centimètres par heure, chaque heure et chaque jour de chaque année, explique Chris Thomas, biologiste à l’université de York et responsable de l’étude. Ce phénomène s’est déroulé au cours des 40 ans dernières années et devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin du siècle."
"Dans les montagnes françaises, quelle que soit l'altitude étudiée, les plantes sont en train de migrer pour conserver les températures nécessaires à leur survie, confirme Jonathan Lenoir, chercheur à AgroParistech Nancy. En une vingtaine d'années, les plantes herbacées des sous-bois ont migré de près de 85 mètres en moyenne tandis que les arbres, arbustes et buissons progressaient de 20 mètres."
Si Chris Thomas et ses collègues ont constaté une grande variation dans la façon dont chaque espèce individuelle a migré au fil des décennies, le changement climatique reste le point commun de chacun de leurs déplacements : "Il n'y a aucune autre raison qui expliquerait que tant d’espèces différentes se dirigent vers les pôles ou à des altitudes plus hautes, sur tous les continents du monde."
Le risque, à terme, réside dans un danger rapide d'extinction de nombreuses espèces dans des zones où les conditions climatiques se détériorent. Mais dans le même temps, d'autres espèces vont se déplacer vers les zones où le climat sera devenu convenable..... extraits lemonde
commentaire : Lorque les Pôles et les montagnes seront aussi chauds que les déserts, toutes les espèces auront disparu, l'homme y compris.
16:08 Publié dans diversité, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
18/08/2011
Monsanto poursuivi pour "biopiraterie" par l'Inde
L'Autorité indienne de la biodiversité a annoncé, le 11 août, qu'elle allait engager des poursuites judiciaires à l'encontre du semencier américain Monsanto pour avoir mis au point une aubergine génétiquement modifiée à partir de variétés locales sans en avoir demandé l'autorisation.
C'est la première fois, en Inde, qu'une entreprise va être poursuivie pour acte de "biopiraterie", une infraction passible de trois années d'emprisonnement.
Monsanto, son partenaire indien Mahyco et plusieurs universités indiennes s'étaient associés en 2005 pour mener les recherches, avec l'appui de l'agence américaine de développement Usaid, favorable aux organismes génétiquement modifiés (OGM).
MORATOIRE RECONDUIT EN 2011
Une dizaine de variétés existant dans les régions du Karnataka et du Tamil Nadu, parmi les 2 500 que compte le pays, avaient été utilisées pour mettre au point cette première aubergine génétiquement modifiée, destinée à être commercialisée en Inde.
Or, contrairement à ce qu'exige la loi sur la biodiversité votée en 2002, aucune autorisation n'avait été demandée pour utiliser des variétés locales. Les agriculteurs auraient dû notamment être consultés afin de négocier une éventuelle participation aux bénéfices tirés de l'exploitation commerciale de l'aubergine. "Monsanto était parfaitement au courant de la législation et l'a volontairement ignorée", estime Leo Saldanha, directeur de l'organisation de défense de l'environnement Environment Support Group, qui a saisi l'Autorité indienne de la biodiversité de ce cas de biopiraterie.
Contacté par Le Monde, Monsanto s'est refusé à tout commentaire. D'après l'hebdomadaire India Today, le semencier rejetterait toute responsabilité, tout en accusant ses partenaires indiens de ne pas avoir demandé les autorisations nécessaires. Mahyco, dont Monsanto est actionnaire à hauteur de 26 %, a indiqué qu'il s'était contenté de fournir le gène de transformation. L'accusation de biopiraterie est un nouveau coup dur pour Monsanto, et risque de freiner le développement de ses activités en Inde.
Le moratoire décrété en février 2010, par le ministre indien de l'environnement, sur la commercialisation des aubergines génétiquement modifiées a été reconduit cette année. Et sa levée ne semble pas à l'ordre du jour. A l'époque, le Comité de consultation de génie génétique avait pourtant émis un avis favorable à la commercialisation de l'aubergine.
Les opposants aux OGM espèrent que Monsanto ne sera pas autorisé à mener des recherches sur les oignons génétiquement modifiés, comme l'entreprise en a fait la demande au mois de juin.
L'Inde, qui abrite 7,8 % des espèces animales et végétales de la planète sur seulement 2,5 % des terres émergées, est très exposée aux risques de biopiraterie. Le sujet y est particulièrement sensible depuis qu'en 1997, des paysans du nord du pays avaient violemment protesté contre le brevetage, par le semencier américain RiceTec, d'une variété de riz basmati appelée "kasmati".
VICTOIRE DES OPPOSANTS AUX OGM
Afin de disposer de tous les éléments nécessaires, le gouvernement a démarré un projet pharaonique de recensement du savoir-faire en matière de médecine traditionnelle : 200 000 traitements – y compris les postures de yoga – ont déjà été répertoriés. Des centaines de scientifiques épluchent les traités anciens de médecine ayurvédique pour y recenser les vertus déjà éprouvées de fruits ou de plantes médicinales.
Cette "bibliothèque numérique du savoir traditionnel", qui compte 30 millions de pages et a été traduite en cinq langues, a déjà permis d'annuler de nombreux brevets. Celui déposé par une université américaine sur le curcuma pour ses vertus dans la lutte contre le cancer a été annulé à la suite d'une plainte du gouvernement indien. Et la demande de brevet déposée en 2007 par le laboratoire pharmaceutique chinois Livzon, auprès de l'Union européenne, sur la menthe et l'Andrographis (échinacée d'Inde), utilisées notamment comme traitement contre la grippe aviaire, a été rejetée.
Mais aucune de ces organisations n'avait été poursuivie en justice. "Il aura fallu six ans à l'Autorité nationale de biodiversité pour engager les poursuites", regrette Leo Saldanha. Après avoir enquêté sur une éventuelle infraction commise par Monsanto et ses partenaires, l'Environment Support Group avait donné l'alerte en février 2010. "Il faut que l'Autorité nationale accélère et multiplie les enquêtes pour lutter contre les cas de biopiraterie", insiste le directeur de l'organisation non gouvernementale.
Cette action en justice contre Monsanto constitue une victoire pour les opposants aux OGM. Seule la culture du coton génétiquement modifié est actuellement autorisée en Inde. Elle a propulsé le pays au rang de deuxième producteur mondial, devant les Etats-Unis. Mais ces nouvelles semences, coûteuses, sont accusées de ruiner les producteurs les plus fragiles....extaits lemonde
15:04 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aubergine, ogm;inde, poursuite, monsanto | Facebook |
14/08/2011
71 % des consommateurs utilisent leur portable sans précaution
Le 31 mai 2011, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le CIRC (1) classaient les champs de radiofréquences électromagnétiques, incluant l’exposition via les téléphones portables, comme présentant des risques cancérigènes pour l'homme. Mais, bien que largement relayée par les médias, cette annonce n’a, semble-t-il, pas convaincu les utilisateurs de téléphones portables de modifier leurs habitudes. En effet, selon un sondage Obea/InfraForces (2), destiné à paraître dans l'édition de septembre de Santé Magazine, 71 % des utilisateurs de portables ne prennent pas de « précautions particulières » lors de leur utilisation.
Sur l’ensemble des personnes interrogées, 11 % déclarent privilégier les SMS et seuls 10 % utilisent de préférence un kit mains libres. Par ailleurs, 6 % disent éviter de porter leur mobile sur eux et 2 % évitent de téléphoner quand le réseau est mauvais. Concernant les habitudes propres aux diverses catégories d’utilisateurs, les moins de 25 ans privilégient les SMS alors que le recours au kit mains libres se pratique plus particulièrement chez les 25-44 ans.
1- Centre International de Recherche sur le Cancer.
2- L'enquête s’est déroulée par téléphone, du 23 au 28 juin, auprès d'un échantillon représentatif de 1 008 personnes habitant la France métropolitaine, et âgées de 18 ans et plus. source univers-nature
15:53 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
09/08/2011
Nouvelles charges contre le Roundup de Monsanto
Le Roundup et son principe actif, le glyphosate, sont de nouveau au centre d'une controverse. Dans un rapport édité par Earth Open Source (EOS), une petite organisation non gouvernementale (ONG) britannique, une dizaine de chercheurs mettent en cause les autorités européennes pour leur peu d'empressement à réévaluer, à la lumière de nouvelles données, l'herbicide à large spectre le plus utilisé au monde....
Les auteurs du rapport citent notamment une étude publiée, fin 2010, dans Chemical Research in Toxicology, selon laquelle l'exposition directe d'embryons de batraciens (Xenopus laevis) à de très faibles doses d'herbicide à base de glyphosate entraîne des malformations....
Un exemple cité par EOS est celui du bisphénol A (BPA). Dans une revue de la littérature scientifique publiée en 2005 dans Environmental Health Perspectives, Frederick vom Saal (université du Missouri) estimait que 94 des 115 études académiques publiées sur le sujet concluaient à un effet significatif du BPA sur les organismes, même à très faible dose....
Or, si le glyphosate se dégrade relativement rapidement, "l'AMPA peut persister plusieurs mois dans les sols". En France, selon l'Institut français de l'environnement (IFEN), cette molécule est désormais le contaminant le plus fréquemment retrouvé dans les eaux de surface.
Son succès est donc le principal problème du Roundup. D'autant que des résistances sont apparues ces dernières années. Sur le continent américain en particulier, où les cultures génétiquement modifiées associées ont permis un usage massif du Roundup, des mauvaises herbes commencent à être de moins en moins sensibles - voire complètement résistantes - à l'herbicide phare de Monsanto. "Or, lorsque ces résistances commencent à survenir, on est parfois tenté d'augmenter les quantités épandues", dit LaureMamy.
Le POEA, un adjuvant plus toxique que le glyphosate
Dans certains pays, le Roundup contient un adjuvant chimique, le polyoxyéthylène amine (POEA), qui accroît l'efficacité du glyphosate. En Europe, l'évaluation de la toxicité des tels additifs est de la responsabilité des Etats membres. "Dans la formulation Roundup, la toxicité avérée est plus induite par le POEA que par le glyphosate lui-même, estime un toxicologue de l'industrie. C'est de notoriété publique." Dans la version préliminaire de son dernier rapport d'évaluation, l'Allemagne - rapporteur pour l'UE sur le glyphosate - précisait que le POEA "devrait être précautionneusement évalué au niveau des Etats membres car des substances du même groupe peuvent, selon leur concentration, montrer des propriétés irritantes ou cytotoxiques" (nocives pour les cellules).
extraits lemonde 08/08/11
15:41 Publié dans europe, jardin, politique & environnement, santé, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
07/08/2011
Sensibilisation des motards aux dangers de la vitesse
Opération de contrôle et de sensibilisation, hier, dans le Ballon d’Alsace. Principaux concernés : les motards.
Chaque week-end estival, ils sont plusieurs centaines à emprunter la route du Ballon d’Alsace. Le 3 juin dernier, un motard était grièvement blessé dans un choc frontal avec une voiture. Le même jour, un autre chutait dans un virage, avec des dégâts matériels uniquement. Le 8 mai, une moto seule était également en cause. « À chaque fois, ces accidents sont imputables à une vitesse élevée, déclare le capitaine Jean-Loup Gondron. Nous avons donc décidé de monter cette opération de sensibilisation. Elle s’imposait d’autant plus que des riverains s’étaient plaint des vitesses élevées des motards. » La route du Ballon est particulièrement dangereuse en raison du grand nombre de virages.
Lors d’un contrôle routier mis en place fin juin, les gendarmes avaient relevé sept infractions à la vitesse limitée à 90 km/h et, pour certains tronçons, à 70 km/h. Parmi ces infractions, des dépassements importants avaient été constatés, ainsi que deux conduites à gauche.
Hier, il s’agissait d’une opération à la fois de répression et de sensibilisation, les petits excès de vitesse, inférieurs à 20 km/h, ne donnant lieu qu’à une réprimande et un avertissement de la part des forces de l’ordre.
Huit gendarmes de l’EDSR (escadron départemental de sécurité routière) et trois gendarmes de la brigade de Giromagny ont installé plusieurs postes de contrôle, dont un pour la vitesse et un autre pour mesurer les décibels à l’aide d’un sonomètre.
Des chiffres
Les chiffres de la sécurité routière en France font état de 941 motards tués en 2010 (3994 tous usagers) ; des chiffres en baisse par rapport à 2009. Les motards ont représenté 21 % des tués en 2010 en zone gendarmerie. ..........
« Il faut que tous prennent conscience qu’un motard est extrêmement vulnérable en raison de l’absence de carrosserie, d’airbag, en raison de l’extrême instabilité de la machine, explique un motard de la gendarmerie. Cela permettrait de faire diminuer le nombre de victimes sur les routes. »
le 07/08/2011 extraits journal alsace
14:14 Publié dans politique & environnement, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
05/08/2011
Petit manuel des écogestes pour vacances durables
Qui n'a jamais enfoui son mégot dans le sable, oublié un ou deux emballages après un apéro champêtre ou mis la climatisation au maximum ? Autant de gestes auxquels on fait souvent moins attention en congés. C'est pourquoi des organismes, dont l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), prodiguent sur leur site des écoconseils pour vacances durables.
Avant le départ
Train ou voiture ? Privilégier le train, à faible émission de CO2. 72 % des impacts du tourisme sur le climat sont liés au transport. Si la voiture est indispensable, lever le pied : 10 km/h en moins sur l'autoroute, c'est environ 5 litres d'économie de carburant sur 500 km. Autre conseil : alléger sa valise. Ainsi, en voiture, 100 kg de charge, c'est 5 % de consommation en plus. Surtout, avant de partir, ne pas oublier de débrancher les appareils électriques dont le fonctionnement est inutile, réfrigérateur et cumulus compris.
Sur place
Mer ou montagne ? Eternel débat mais mêmes enjeux environnementaux. Sur la plage ou en randonnée, opter pour une vaisselle réutilisable. Pour les déchets, ne compter ni sur le sable ni sur la neige pour les faire disparaître : ils ne manqueront pas de remonter à la surface, portés par une vague ou délivrés de la glace aux premiers rayons de soleil. Pour se protéger des UV à la plage, préférer une crème solaire à une huile, qui forme un écran à la surface de l'eau, ralentissant la photosynthèse des végétaux sous-marins. Privilégier enfin les produits labellisés ou certifiés. A l'étranger, n'emporter que des produits sans emballages, pour ne pas générer de déchets sur place.
Hôtel ou camping ? Gîte ou maison d'hôte ? Quels que soient les goûts de chacun, il existe une multitude d'hébergements écolabellisés, souvent situés dans des endroits insolites. Pas de confort spartiate pour autant.
Le résident est simplement invité à moins consommer d'eau, d'électricité ou de savon. Cela signifie notamment une douche rapide (5 minutes au maximum) ou moins de lessive, en conservant, par exemple, les serviettes de toilette plus d'un jour. Les repas, souvent locaux ou bio, y sont aussi écologiques.
A domicile
C'est l'occasion de prendre des initiatives, tel le compostage des déchets, doublement avantageux : des poubelles moins lourdes et de l'engrais gratuit pour le jardin. Pour l'arrosage, recycler l'eau de lavage ou de cuisson des aliments ou récupérer l'eau de pluie. A éviter : le tuyau d'arrosage qui peut générer jusqu'à 18 litres d'eau à la minute. Enfin, pour garder la maison au frais sans utiliser la climatisation, fermer portes et fenêtres la journée pour empêcher la chaleur d'entrer. Et aérer le soir. source le monde
11:34 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
03/08/2011
Pourquoi les algues vertes sont-elles toujours là ?
Chaque année, ce sont les mêmes images effrayantes de vagues vertes s’échouant sur les plages bretonnes. L’été dernier, un cheval était mort tandis qu’en 2009 deux chiens avaient succombé, forçant les populations locales et les élus, avec l’aide de chercheurs, à organiser d’immenses opérations de ramassage de ces algues vertes qui envahissent nos côtes. Malgré tout, un an après la mise en place par le gouvernement d’un plan national de lutte, leur prolifération se poursuit toujours davantage.
D’où viennent les algues vertes ?
Ces algues existent depuis toujours dans la flore sous-marine. Mais elles prennent une ampleur particulière lorsque trois facteurs sont réunis : des fonds faibles et une eau claire, ce qui est le cas des plages bretonnes, un confinement naturel de la biomasse et surtout, une source d’azote minéral sous forme de nitrates ou d’ammonium.
Or, depuis 40 ans, l’apport d’azote dans la mer est très important en Bretagne en raison des nitrates dont sont gorgés les cours d’eau. En 2009, 9 % des stations de suivi des cours d'eau dépassaient le taux autorisé de 50 mg de nitrates par litre et 75 % avaient une qualité d’eau "médiocre", avec un taux situé entre 25 et 50 mg par litre, selon l’Observatoire de l’eau en Bretagne. Pourquoi ces nitrates ? En raison des engrais utilisés pour l’agriculture (100 000 tonnes d'azote produites chaque année dans la région) et des déjections du bétail et des cultures fourragères pour l’élevage (250 000 tonnes), soit un apport à la terre annuel de 350 000 tonnes d'azote, bien plus qu’elle ne peut en supporter. Résultat : plus d’un quart (80 000 tonnes) de cet azote est en trop et part à la mer, drainé par les rivières.
"Cette année, toutes les conditions ont été réunies pour voir un accroissement des algues vertes, explique Alain Ménesguen, ingénieur à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Le soleil et la chaleur de mai leur ont permis de réaliser leur photosynthèse, puis les pluies de juin leur ont apporté tout l’azote qu’elles nécessitaient pour se développer."
Quelle est leur importance ?
Au 15 juin 2011, 20 000 m³ d’algues vertes avaient déjà été ramassées selon la préfecture de Bretagne, contre 12 000 m³ à la même date en 2010. Si les volumes ont peu évolué dans les Côtes d'Armor – 12 544 m³ en 2011 contre 11 947 en 2010 – ils ont par contre été multiplié par six dans le Finistère – 7 577 m³ en 2011 contre 1 098 en 2010. Alors que sur l’ensemble de l’année dernière, 61 000 m³ avaient été ramassés par quelque 80 collectivités, les associations s’attendent à des volumes encore plus importants d’ici l’automne.
"Les filets d’algues vertes sont partout et en quantité, se désole André Ollivro, porte-parole du collectif Urgence marées vertes et co-auteur du livre Les marées vertes tuent aussi. C’est la première fois que l’on en voit en Normandie, à la Baule ou en même en Vendée, avec l’île de Noirmoutier ou d’Oléron." En Bretagne, 110 sites seraient concernés par leur échouage, selon un récent rapport du Conseil économique et social de Bretagne (Ceser).
Que faire pour lutter contre leur prolifération ?
Jusqu'à présent, la priorité a été donnée à l'action curative plus qu’à la prévention, via le plan national de lutte contre les algues vertes - pour l’instant seulement adopté par la baie de Lannion, début juillet. Ainsi, entre 2007 et 2010, les volumes ramassés d’algues vertes ont cru de 27 000 à 61 000 m³ et les coûts de ramassage et de traitement sont passés de 345 000 à 850 000 euros, calcule le Ceser.
"Le ramassage intensif est un pis-aller au problème des marées vertes. Il coûte très cher, il transforme les plages en chantier permanent ce qui pénalise le tourisme et il pose la question du stockage et du séchage de ces algues, qui s’avèrent dangereuses en cas de décomposition anaérobie", explique Alain Ménesguen. Un problème majeur qui a même conduit un maire, dans la petite ville de Trez-Bellec, à stocker à l’abri des regards, dans un bois, 160 m³ d’algues, dont il ne savait que faire, raconte Rue89.
"Comme on ne peut pas utiliser d’herbicide en mer, qui tuerait la faune et la flore sous-marine, la seule solution pour lutter contre les algues reste donc de réduire l’excédent de fertilisation azotée des terres en diminuant soit la taille des cheptels, soit l’apport de nitrates dans l’agriculture", poursuit le scientifique. Mais ce retour à des pratiques agricoles moins intensives est délicat, car les autorités, qui n'ont jamais cessé de délivrer des permis d'élevage, se préparent à publier, selon l'association UFC-Que Choisir, des décrets et arrêtés permettant d’augmenter de 20 % les taux d'épandage du lisier, la limite étant pour l’instant fixée à 170 kg d’azote par hectare. "Tant que l’on ne touchera pas à l’économie de l’élevage, si sacrée en Bretagne, la mer continuera de vomir les excédents de nitrates", conclut André Ollivro.....extraits lemonde
Commentaire : Le autorités font tout augmenter encore la quantité d'algues verte.... Quelle horreur pour les touristes qui devraient maintenant se détourner de la Bretagne pour les vacances...
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01/08/2011
Emissions polluantes des bateaux de plaisance : des normes durcies
Les études scientifiques le prouvent ; la concentration d'émissions d'oxydes d'azote (NOx), émises par les six millions de motos marines (jet-ski) et de bateaux à moteurs et à voile dans l'Union européenne, polluent les lacs et les littoraux. Partant de ce constat, la Commission européenne a proposé une révision de la directive sur les bateaux de plaisance. Cette nouvelle réglementation fixe des limites plus strictes concernant le NOx, les hydrocarbures (HC) et les matières particulaires pour les nouveaux bateaux de plaisance. Ainsi, en vertu du texte révisé, les moteurs de propulsion devront être conçus et construits pour émettre 20 % de moins d'émissions HC + NOx et 34 % de moins de matières particulaires.
D’autre part, afin d’améliorer la surveillance du marché, la proposition renforce les obligations incombant aux fabricants, aux importateurs et aux distributeurs. Celles-ci incluent notamment une mise à jour des règles relatives au marquage CE. En outre, les bateaux de plaisance étant souvent importés en UE par des ressortissants de pays tiers pour leur propre usage, la proposition prévoit également des obligations plus strictes pour les importateurs privés. Au regard de cette nouvelle réglementation, les Etats membres devront réaliser des contrôles adéquats au sein et aux frontières extérieures de l'UE. Les bateaux de plaisance jugés non conformes lors de visites dans les locaux des opérateurs économiques seront confisqués. extraits universnature
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28/07/2011
Commission européenne - Communiqué de presse Alimentation: La commission présentera d’ici à la fin de l’année une liste des allégations de santé autorisées, à l’issue des évaluations de l’EFSA
Bruxelles, le 28 juillet 2011 – Les consommateurs européens sont en droit de savoir si certaines denrées alimentaires réputées bénéfiques pour leur santé produisent réellement les effets allégués. La Commission européenne présentera d’ici à la fin de l’année une liste des allégations de santé autorisées concernant les denrées alimentaires pour toutes les substances autres que les substances dites «botaniques», à la suite de la publication aujourd’hui par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d’une sixième et dernière série d’avis en la matière.
La Commission salue la publication de cette sixième série portant sur 35 allégations de santé concernant les denrées alimentaires («allégations de santé visées à l’article 13»), qui vient clôturer la série d’évaluations de l’EFSA entamées en octobre 2009 (IP/10/1176).
«Il est primordial de veiller à l’exactitude et à la fiabilité des informations figurant sur les étiquettes des denrées alimentaires si l’on veut aider les consommateurs à choisir des produits plus sains et renforcer leur autonomisation», a déclaré le commissaire à la santé et aux consommateurs, M. John Dalli.«Le processus d’évaluation poursuivi par l’EFSA jusqu’ici représente une étape essentielle dans la mise en œuvre du règlement relatif aux allégations de santé, et je remercie l’Autorité pour sa précieuse contribution à cette mission difficile et passionnante sans précédent et unique au monde», a-t-il ajouté. Et de conclure: «Désormais, notre priorité est d’adopter le plus rapidement possible la liste des allégations de santé autorisées visées à l’article 13.»
La Commission a déjà entamé les travaux préparatoires en collaboration avec les États membres et prévoit de présenter les dispositions finales avant la fin de l’année.
Lorsque la liste des allégations de santé autorisées sera adoptée et pleinement exploitable, les consommateurs européens auront l’assurance que toutes les allégations de santé présentes sur le marché européen sont étayées par des preuves scientifiques et ne sont pas trompeuses. Ils seront alors à même d’opter pour un régime alimentaire plus sain.L’adoption de la liste facilitera également le travail des autorités chargées de veiller au respect du règlement et garantira une concurrence loyale entre les différents opérateurs du secteur alimentaire.
Contexte
Le règlement sur les allégations de santé vise à garantir un niveau élevé de protection des consommateurs, en facilitant le choix de produits adaptés à un régime alimentaire varié et équilibré qui constitue un gage de bonne santé. Dans cette optique, les allégations ne peuvent induire les consommateurs en erreur: elles doivent être précises, exactes, étayées par des preuves scientifiques et être inscrites sur une liste d’allégations de santé autorisées. L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) est l’organisme chargé d’évaluer les preuves scientifiques utilisées pour étayer les allégations de santé.
Lors du démarrage du processus d’évaluation, les États membres ont soumis au total plus de 44 000 allégations de santé à la Commission. La Commission a rassemblé celles-ci sur une liste comportant approximativement 4 600 allégations. Les six séries d’avis publiés par l’EFSA concernent environ 2 760 allégations de santé, sur un total de quelque 4 600 allégations en attente d’un avis scientifique (la Commission tient en suspens 1 550 allégations concernant des substances dites «botaniques»).
En raison de la multitude d’allégations de santé reçues et du retard avec lequel les parties intéressées soumettent leurs demandes aux États membres, le délai du 31 janvier 2010 fixé dans le règlement sur les allégations de santé pour l’adoption d’une liste des allégations de santé autorisées n’a pas pu être respecté. Compte tenu de la révision précitée du processus d’adoption, le délai de clôture des évaluations de l’EFSA pour toutes les substances, autres que les substances dites «botaniques», a été prorogé jusqu’à fin juin 2011.
De plus amples informations sont disponibles à l’adresse suivante:
http://ec.europa.eu/food/food/labellingnutrition/claims/health_claims_en.htm
17:34 Publié dans europe, politique & environnement, santé, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
25/07/2011
Pathogènes et insecticides : un cocktail mortel pour les abeilles
L'infection par Nosema ceranae, un parasite responsable de la nosémose(1), entraîne une plus forte mortalité des abeilles lorsque celles-ci sont exposées à de faibles doses d'insecticides. C'est ce que viennent de mettre en évidence des chercheurs du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) et du Laboratoire de Toxicologie Environnementale (LTE, INRA Avignon). Ces résultats sont publiés dans la revue PLoS ONE.
En France, les abeilles domestiques de l'espèce Apis mellifera représentent l'outil de travail d'environ 70 000 apiculteurs professionnels et amateurs. Leur influence directe sur la qualité et la quantité des récoltes, ainsi que sur le maintien de la biodiversité florale, est aujourd'hui largement reconnue et souligne le rôle prépondérant des abeilles, domestiques et sauvages, dans le fonctionnement des écosystèmes.
Cependant, depuis plus de 15 ans, les colonies d'abeilles sont en proie à un mal étrange et peu compris des apiculteurs et des scientifiques, avec chaque année, des milliers de colonies qui disparaissent. Pour expliquer ce phénomène, observé principalement par les apiculteurs européens et américains, de nombreuses pistes sont avancées :
- l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),
- l'intensification des monocultures et la modification des paysages,
- l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase(2), les loques(3) et la nosémose,
- le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires
- ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.
Bien que de nombreuses données soient disponibles sur l'influence des stress nutritionnel, parasitaire et chimique sur la santé des abeilles, aucun d'entre eux n'a pu être isolé comme unique responsable du déclin des populations d'abeilles. Aujourd'hui, les spécialistes du domaine s'accordent pour orienter les recherches sur les effets combinés de plusieurs de ces facteurs......extraits planeteinfo
15:50 Publié dans diversité, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeille | Facebook |
17/07/2011
Comment l'Allemagne prépare sa mue énergétique
Alors que le Parlement achève de valider la sortie de l'atome, la question primordiale, pour l'Allemagne,
est celle de l'acceptation des nouvelles infrastructures dans la population. Sa conversion énergétique
peut lui assurer avance technologique et succès à l'export.
Il faut déjà naviguer une vingtaine de milles marins à partir de Norddeich, petit port au charme batave, à un
jet de pierre des Pays-Bas, avant d'apercevoir, à l'horizon, les douze éoliennes du parc offshore Alpha
Ventus. On soupçonne alors leur gigantisme. Mais ce n'est qu'au moment où le « Wind Force I » se
positionne précisément sous l'une d'elles qu'on en prend la pleine mesure. Les pales de 60 mètres de long,
qui tournent autour de leur axe, à 90 mètres au-dessus de l'eau, « nanifient » le bateau et ses passagers.
« Et ce n'est que la partie visible, insiste Claus Burkhardt, le patron du projet pilote, dans lequel sont
associés les géants E.ON, Vattenfall et le producteur régional EWE. Il faut encore ajouter les 30 mètres d'eau
sous le bateau et les fondations, fixées à 40 mètres sous le plancher sous-marin. Au total, chaque
construction mesure 220 mètres. » Le ballet synchrone et étonnamment silencieux des douze géants
Revue de presse du 11 juillet 2011 7
évoque un film de science-fiction. Et, de fait, Alpha Ventus, c'est l'avenir. Celui du bouquet énergétique
allemand. Dans le plan de sortie de l'atome, que le Parlement doit finir, cette semaine, de valider, l'éolien
offshore joue un rôle primordial. Il bénéficie d'aides au financement de la banque publique KfW. Et d'une
augmentation des tarifs garantis par la nouvelle loi sur les renouvelables, qui fixe un objectif de 35 %
d'énergie verte dans la production d'électricité en 2020 (17 % en 2010). On comprend facilement cette
préférence : en pleine mer, le vent souffle plus fort, plus souvent. Les turbines peuvent y fonctionner à
pleine capacité quelque 4.000 heures par an, contre 2.000 à terre. Fort de ses 60 mégawatts de capacité
installée, Alpha Ventus produit chaque année de quoi approvisionner 50.000 ménages de trois personnes.
L'offshore évite en outre, sur le continent, l'extension du phénomène de « Verspargelung », un terme utilisé
outre-Rhin pour dénoncer l'invasion des éoliennes, ces « asperges » géantes...
Des techniciens au pied marin
Mais ce n'est pas la voie de la facilité, loin de là. Claus Burkhardt expose un long catalogue des difficultés
propres à la technologie : « Plus vous allez loin, plus la mer est profonde, plus l'installation est complexe et
coûte cher. On est à 60 kilomètres des côtes, car il a fallu tenir compte du parc naturel et des lignes de
transit des navires commerciaux. Pour rentabiliser des investissements aussi importants, 250 millions
d'euros ici, les éoliennes doivent tourner le plus souvent possible, donc vous devez prévoir des systèmes
redondants, pour qu'une panne à un endroit n'entraîne pas automatiquement un arrêt. Les personnels
doivent non seulement avoir des compétences en électrotechnique, mais aussi être des marins . » Sans
compter que le parc n'est pas toujours accessible, à cause de la météo, et que l'exploitation en haute mer
implique une forte corrosion par le sel et de fortes contraintes mécaniques sur les structures.
Le gouvernement aimerait voir essaimer 5.000 éoliennes en mer du Nord et en mer Baltique d'ici à 2025-
2030, ce qui assurerait une capacité d'au moins 25.000 mégawatts. Mais, même si cet objectif est atteint, la
conversion énergétique du pays n'en sera pas pour autant acquise, loin de là. Une fois le courant produit au
nord, encore faut-il le transporter jusqu'au sud industrieux du pays, là où il est consommé. Or, dans les
régions de transit, ça bloque. Petra Enders est une des opposantes les plus résolues aux nouvelles
autoroutes de l'électricité prévues par Berlin - on parle de 4.500 kilomètres d'ici à 2020. Maire (gauche
radicale) de Grossbreitenbach (2.800 habitants), elle conteste par tous les moyens juridiques la ligne à
haute tension que planifie l'opérateur 50Hertz à travers la forêt de Thuringe, « coeur vert de l'Allemagne ».
Pas vraiment une « eco-warrior » postcommuniste : elle reçoit à la mairie en petite robe noire, le visage
souriant encadré d'anglaises. Mais, l'étude d'un universitaire sous le bras, elle assène un argumentaire
visiblement rodé : « Cette nouvelle ligne n'est pas nécessaire. Il y a de nouvelles techniques qui
permettraient de faire passer plus de courant dans les câbles existants. » Elle insiste sur les dangers pour la
santé des riverains et le tourisme local. Après avoir passé des vêtements plus sportifs, elle invite à une
balade jusqu'au sommet de la colline de la Haube (811 mètres) pour constater les déjà nombreux outrages
que la nature a dû subir dans la région. « La ligne à haute tension existante, la carrière de pierre, le tunnel
que la Deutsche Bahn creuse pour ses trains rapides et les deux décharges où les roches seront entreposées.
Cette nouvelle ligne haute tension, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Ce ne sont pas les
indemnisations de 40.000 euros par kilomètre du gouvernement qui nous rendront nos arbres. » Petra
Enders remet en question la globalité du nouveau concept énergétique : « Il reste dans l'ancienne logique
d'une production centralisée, qu'il faut ensuite transporter vers les lieux de consommation. Alors qu'il nous
faut un grand nombre d'unités de production décentralisées. » Sur le modèle de Feldheim : un petit village
du Brandebourg qui, après quinze ans d'expérimentation, est désormais autosuffisant et qui s'est
débranché du réseau. Un parc d'éoliennes sur ce plateau venteux et une unité de biogaz alimentée par la
coopérative agricole permettent l'autarcie et des factures allégées.
On comprend bien, toutefois, que le concept ne peut être généralisé à toute l'Allemagne, première
puissance industrielle d'Europe. Matthias Kurth, président de l'agence fédérale chargée des réseaux, se
montre tout aussi combatif que Petra Enders : « Je vous l'assure, ces nouvelles lignes haute tension sont
absolument nécessaires, compte tenu des quantités de courant dont nous avons maintenant besoin. La
nouvelle loi va simplifier et unifier les procédures d'autorisation des tracés. Ce qui réduira les possibilités de
recours. Ce qu'il nous faut faire, bien sûr, c'est augmenter l'acceptation de la population à ces nouveaux
projets d'infrastructures. Donc associer les citoyens dès le début des projets. »
Revue de presse du 11 juillet 2011 8
Centrale au charbon et réservoir géant
Ce n'est pas E.ON qui prétendra le contraire. Parce que les renouvelables ne pourront pas compenser
immédiatement les capacités du nucléaire et que de vieilles centrales conventionnelles sont
progressivement arrêtées, il faudra bien de nouvelles centrales au gaz et au charbon. E.ON a commencé en
2007 la construction d'une centrale au charbon, à Datteln, au coeur de la Ruhr, région industrielle très
densément peuplée, hérissée de cheminées. Datteln 4 est une centrale de 1.050 mégawatts, au rendement
de 45 %, plus « propre » que les trois anciennes unités voisines qu'elle doit remplacer. Elle devait démarrer
cette année, mais la justice, saisie par des riverains et l'ONG BUND, a gelé une partie du chantier en 2009.
Aujourd'hui, sur le site, Andreas Willeke, le patron du projet, est visiblement fier de faire visiter le coeur de
l'usine et la tour de refroidissement (180 mètres). « En fait, tout est prêt à 90 %. Les turbines Alstom sont là.
Pour éviter qu'elles ne s'oxydent, on a dû acheter des machines pour assécher l'air à l'intérieur. » Les affaires
d'E.ON, qui a déjà investi 1 milliard d'euros, semblent s'arranger. Un nouveau plan d'aménagement
- juridiquement béton -est en cours de préparation par les autorités locales. Mais Dirk Jansen, qui suit le
dossier pour BUND, n'abandonnera pas si facilement : « La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui affiche des
objectifs très ambitieux en matière d'émissions de CO2, est pour l'instant lanterne rouge en Allemagne pour
les renouvelables. Et que fait-on ? On investit dans des monstres comme Datteln 4. Désolé, ce n'est pas
cohérent. »
Le syndrome Nimby (« not in my backyard ») touche aussi les infrastructures de stockage de l'énergie. Parce
que l'électricité éolienne et solaire est par définition volatile, moins prévisible, il faut pouvoir la stocker
quand on en produit trop, faute de quoi on déstabilise les réseaux. Les chercheurs travaillent à la mise au
point d'un stockage sous forme gazeuse, mais, d'ici là, le procédé le plus éprouvé consiste à pomper de l'eau
avec le courant excédentaire vers des réservoirs en altitude. En période de forte consommation, on relâche
l'eau pour obtenir de l'électricité hydraulique. Las, le projet de réservoir géant d'Atdorf, dans la Forêt-Noire,
se heurte, lui aussi, à de vives résistances, notamment, encore une fois, de la part de la puissante BUND, qui
craint pour les espèces animales, végétales et les eaux souterraines. Du coup, l'Allemagne envisage
désormais de stocker de l'énergie en Norvège, via de nouveaux câbles sous-marins. Les Norvégiens ont plus
de place et savent qu'ils ne pourront vivre éternellement de leur rente dans les hydrocarbures.
Un défi citoyen
Le tournant énergétique allemand représente donc non seulement un immense défi technologique,
logistique, organisationnel, mais, presque surtout, citoyen. Angela Merkel appelle d'ailleurs régulièrement à
un engagement de chacun. Le fait que l'opposition (Verts et SPD) ait soutenu le paquet énergie, au
Bundestag, va dans le sens d'un consensus national. Mais les Allemands vont-ils suivre ? Vont-ils surmonter
leurs contradictions ? Une étude de la fondation Bertelsmann, début juin, concluait à une grande méfiance
des citoyens à l'égard de leurs représentants. Près de 80 % des sondés souhaitent être plus impliqués, via
des référendums locaux ou des initiatives populaires, particulièrement sur les projets d'infrastructures. Il
faudra donc, aussi, beaucoup de pédagogie pour réussir la sortie de l'atome en dix ans. On peut penser que
le pays, qui a mené à bien sa réunification en moins de vingt ans, saura se mobiliser. L'institut DIW, en mai, a
publié une étude optimiste sur le formidable potentiel qu'offre la conversion du modèle énergétique, en
termes de recherche, d'emplois et d'exportations futures. On entend d'ailleurs peu d'industriels se lamenter
sur les nouveaux plans du gouvernement. En juin, Siemens a annoncé qu'il avait remporté son premier
contrat en Chine : 21 éoliennes pour un parc offshore au large du Jiangsu. Et Nordex va, lui, équiper deux
champs dans la région du Ningxia. La Chine est, de loin, le premier marché mondial pour l'éolien.
source les echos
03:37 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
16/07/2011
L’Allemagne veut financer de nouvelles centrales au charbon avec son fonds climat
De nombreux experts doutent que l'Allemagne puisse en même temps sortir du nucléaire et réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020.
Le gouvernement allemand veut aider à financer la construction de nouvelles centrales électriques au charbon et au gaz naturel grâce à des centaines de millions d'euros destinés à promouvoir les énergies propres et la lutte contre le changement climatique.
Le projet fait face à de vives critiques à Berlin, mais il continue à être défendu par le ministre de l'économie, rapporte le Berliner Zeitung. Une porte-parole du ministère a indiqué que ce financement était nécessaire, afin d'aider l'Allemagne à sortir du nucléaire et à développer les énergies renouvelables. Elle a précisé que cette initiative n'empêcherait en aucun cas l'Allemagne d'atteindre son objectif de réduction de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 (objectif bien plus ambitieux que les 20 % fixés à l'échelle de l'Union européenne).
Les subventions en faveur de nouvelles centrales thermiques seraient limitées à 5 % des dépenses annuelles du fonds de l'Allemagne pour l'énergie et le changement climatique. Cela représente 160 millions d'euros par an, de 2013 à 2016.
Le parti vert allemand reconnaît la nécessité d'utiliser des centrales au gaz pour aider à prendre le relais des centrales nucléaires, lesquelles doivent toutes être arrêtées d'ici à 2022. Mais le mouvement écologiste réclame qu'aucune subvention ne bénéficie aux centrales au charbon, jugées plus polluantes.
Qu'elles fonctionnent au gaz ou au charbon, les centrales thermiques émettent du CO2. Mais elles sont considérées comme indispensables pour accompagner le développement de l'énergie éolienne et solaire : ces centrales, dites « d'appoint », peuvent être démarrées rapidement, lorsque le vent ne souffle pas ou quand le soleil est caché.
Cet épisode confirme que le chemin de sortie du nucléaire tracé par l'Allemagne sera difficile, tortueux peut-être.
L'Allemagne produit plus de la moitié de son électricité à partir de sources d'énergie fossiles : le charbon (44 %) et le gaz naturel (13 %). Les renouvelables fournissent déjà 18 % de l'électricité.
La part du nucléaire, beaucoup plus faible qu'en France, est limitée à 22 %. L'accident de la centrale japonaise de Fukushima a conduit le gouvernement allemand à accélérer son programme de sortie du nucléaire.
On pourrait logiquement s'attendre à ce que le développement des énergies renouvelables soit accéléré, lui aussi, puisque l'Allemagne n'est pas revenue sur son très ambitieux objectif de diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Seulement voilà, depuis Fukushima, Berlin n'a pas annoncé de hausse des crédits alloués aux renouvelables. Au contraire, le gouvernement allemand a récemment diminué fortement ses subventions en faveur de l'électricité solaire. Il a envisagé de faire de même pour les éoliennes implantées sur la terre ferme, avant de se raviser fin juin.
Climat, sortie du nucléaire : beaucoup d'experts jugent que l'Allemagne sera incapable de mener les deux stratégies de front. L'agence Reuters cite par exemple Didier Laurens, analyste à la Société générale (« Il semble que l'Allemagne va remplacer son énergie nucléaire par du charbon, du gaz, et une hausse de ses importations, plutôt que par un développement des renouvelables ») et Hans-Werner Sinn, président de l'institut Ifo de recherche économique de Munich (« Les objectifs climatiques annoncés par Angela Merkel (...) ne seront pas atteints »).
La seule grande puissance industrielle à avoir renoncé au nucléaire a-t-elle les moyens de sortir en même temps des énergies carbonées ? Quelle que soit la réponse, des conséquences essentielles seront à tirer de l'expérience sans précédent entreprise par l'Allemagne. source lemonde
18:14 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |