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16/07/2011

SOS Océans : Greenpeace dénonce le pillage des profondeurs marines par Intermarché

Samedi 25 juin, dans plus de 40 villes de France et d’Espagne, les deux principaux pays européens qui pêchent dans les grandes profondeurs, les militants bénévoles de Greenpeace se sont mobilisés pour dénoncer les dégâts de la pêche de grands fonds, emblématique de la mauvaise gestion des pêches européenne. En France, les militants de Greenpeace se sont rendus dans 22 Intermarché, enseigne qui possède la plus grande flotte de chalutage profond en France.

 

Les militants de Greenpeace, dans 22 Intermarché, ont signalé, grâce à des autocollants, les principales espèces de grands fonds (flétan, grenadier, et bien d’autres) comme étant des « espèces en danger ». Des lettres ont également été remises aux directeurs et gérants des magasins.

Intermarché, principal responsable du crime des grands fonds

Les océans sont en train de mourir, tout particulièrement en Europe. 7 espèces sur 10 sur les étals des poissonneries sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on ne veut pas d’un océan vide d’ici 35 ans, l’Union européenne doit radicalement changer la Politique commune des pêches qui régit les flottilles européennes. Le chalutage profond est emblématique de ces mauvaises pratiques : trop industrielles, elles menacent des espèces qui se reproduisent très tardivement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. De plus, le chalutage profond entraîne des rejets en mer d’animaux morts et détruisent le fond des océans. Intermarché possède la plus importante flotte de chalutage profond en France.Focus de Greenpeace sur l’activité chalutage profond d’Intermarché ici : http://bit.ly/l26ndZ

Intermarché capture 60% des prises françaises en termes de pêche profonde. Si cela ne représente que 8 bateaux, la technique de pêche est particulièrement destructrice. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage. C’est un scandale qui doit stopper.

Greenpeace demande à Intermarché d’arrêter la pêche par chalutage profond et d’orienter son activité vers des pratiques qui n’engendrent ni la surpêche ni la destruction des fonds marins.

Une activité qui survit sous perfusion des fonds de l’Union européenne

L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Dans le cadre de cette réforme, Greenpeace demande que l’UE cesse de subventionner les techniques destructrices comme le chalutage profond. La flotte d’Intermarché a notamment survécu malgré sa mauvaise santé économique grâce à 9,7 millions d’Euros de fonds publics, payés par le contribuable français et européen, entre 1996 et 2008. Intermarché a par la suite, en 2008, injecté 20,4 millions d’Euros dans sa flotte pour la maintenir à flot.source greenpeace

voir le reportage de France3 Provence- Alpes sur la journée

Toute la campagne SOS Océans et le guide des espèces profondes menacées

10/07/2011

Combien de CO2 pèsent un mail, une requête Web et une clé USB ?

Surfer sur le Net, envoyer un email, télécharger des documents, les partager : toutes ces actions ont un poids pour la planète, d’autant plus important que nous sommes actuellement 1,5 milliard d’internautes à naviguer sur le Web quasi quotidiennement, tant pour notre vie professionnelle que personnelle.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) contribuent ainsi à hauteur de 2 % aux émissions européennes de gaz à effet de serre, selon un rapport de septembre 2008 réalisé par l'agence d'évaluation environnementale BIO Intelligence service pour la Commission européenne. Ce chiffre devrait doubler d’ici 2020, si nous ne changeons pas nos modes de vie. Afin de mieux connaître, comprendre et maîtriser l’impact environnemental des TIC, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) publie, jeudi 7 juillet, une analyse du cycle de vie (ACV) de trois de leurs usages emblématiques : les courriers électroniques, les requêtes effectuées sur Internet et les supports de transmission de documents tels que les clés USB.

 

Les emails. Chaque jour, c'est une inflation de messages qui se bousculent dans nos boîtes : des courriels professionnels, des messages personnels mais aussi d'innombrables newsletters, chaînes de mails ou publicités. Au final, 247 milliards de courriers électroniques ont été envoyés chaque jour dans le monde en 2009, en incluant les spams, et ce chiffre devrait grimper à 507 milliards d'ici trois ans, selon le site Arobase.

En France, chaque salarié, dans une entreprise de 100 personnes, reçoit en moyenne 58 courriels par jour et en envoie 33. A raison d'une taille moyenne d'1 Mo — chiffre de base des calculs, probablement excessif — l'Ademe a calculé que ces envois d'emails dans le cadre professionnel génèrent chaque année des émissions de gaz à effet de serre effarantes : pas moins de 13,6 tonnes équivalent CO2 à l'échelle de l'entreprise de 100 personnes — soit environ 13 allers-retours Paris-New York — ou encore 136 kg équivalent CO2 par salarié.

En cause, l'utilisation d'énergie engendrée par le fonctionnement des ordinateurs de l'émetteur et du destinataire du mail, la production de cet ordinateur et notamment de ses composants électroniques — puisque l'ACV, contrairement au bilan carbone, étudie l'impact environnemental intégral d'un élément — ainsi que le fonctionnement des data centers, qui stockent et traitent les données.

Le but de l'Ademe n'est bien sûr pas d'inciter à préférer les courriers traditionnels aux mails mais d'expliquer comment en faire usage d'une manière plus respectueuse de l'environnement. Pour réduire cette pollution, l'ACV pointe en premier lieu l'importance du nombre de destinataires. Ainsi, décupler leur nombre multiplie par 4 les émissions de gaz à effet de serre tandis que soustraire un destinataire permet de gagner 6 g équivalent CO2, soit 44 kg par an et par employé. Au final, "réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne équivalent CO2 sur l’année", note l'Ademe. Ce gain augmente évidemment avec la taille des courriels : pour des mails de 10 Mo et non plus 1 Mo, ce sont 8 tonnes d'équivalent CO2 qui sont économisées.

Le stockage des mails et des pièces jointes sur un serveur est aussi un enjeu important : plus le courriel est conservé longtemps, plus son impact sur le changement climatique sera fort, assure l'Ademe. Enfin, plus attendu, l'un des postes majeurs d'émissions de gaz à effet de serre liés aux emails réside dans leur impression. Réduire de 10 % le taux d’impression permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an dans une entreprise.

Les requêtes Web. C'est le propre d'Internet : se balader de page en page et de lien en lien sans fin. Un internaute français effectue ainsi en moyenne 2,66 recherches sur Internet par jour, soit 949 recherches par an, selon l'institut Médiamétrie.

Mais surfer sur le Net s'avère polluant pour l'environnement dans le sens où les serveurs consomment de l'électricité et dégagent de la chaleur. Selon l'Ademe, la recherche d’information via un moteur de recherche représente au final 9,9 kg équivalent CO2 par an et par internaute. Comment réduire cet impact ? Utiliser des mots clés précis lors des recherches, saisir directement l'URL lorsqu'on la connaît, enregistrer les sites que l'on utilise souvent dans ses "favoris" : autant d'actions qui permettent de gagner 5 kg éq CO2 par an et par personne.

La clé USB. Ce dernier usage, jusqu'à présent moins étudié, concerne à la fois l'impact de la production d'une clé USB et la lecture des fichiers qu'elle permet de stocker. Au total, transmettre un document de 10 Mo à une personne via une clé USB de 512 Mo émet 11 g d’équivalent CO2. Dans le cas d'un fichier transmis à 1000 personnes, lors d’un colloque par exemple, les émissions grimpent et équivalent celles engendrées par un trajet de 80 kilomètres en voiture.

Comment expliquer cet impact ? La production de la clé USB, qui nécessite beaucoup d'énergie, d'eau et de métaux rares, est le poste le plus polluant du cycle de vie. Vient ensuite la consommation énergétique de l’ordinateur sur lequel est utilisée la clé. Selon l'Ademe, si le temps de lecture du document n’excède pas 2 à 3 minutes par page, la lecture à l’écran est celle qui a le moins d’impact sur le changement climatique. Au-delà, l’impression du document en noir et blanc, recto-verso et 2 pages par feuille devient préférable pour réduire les émissions.source lemonde

 

07/07/2011

Lait de chèvre des qualités supérieure au lait de vache !

....Le lait de chèvre : atout minceur et digestion

Sur le papier, le lait de chèvre et le lait de vache sont similaires, à quelques différences près.

Et ce sont ces différences qui font du lait de chèvre un lait plus digeste.

Le lait de chèvre contient des matières grasses plus petites que celles du lait de vache, ce qui en favorise l’absorption par le corps humain.

De plus, le lait de chèvre contient davantage de vitamine A que le lait de vache.

La vitamine A est un élément incontournable de la croissance des os. C’est également un atout important pour entretenir une bonne vision et maintenir à un niveau acceptable le taux de cholestérol sanguin.

Le lait de chèvre est également riche en vitamine B3, vitamine qui joue un rôle important dans le transport de l’oxygène vers les cellules du corps humain, ainsi que dans la formation des globules rouges.

Le lait de chèvre se compose également d’iode et de magnésium, ce qui en fait un bon lait pour les enfants en pleine croissance.

Le lait de chèvre a un goût un peu plus prononcé que le lait de vache, un goût qui disparait si vous le faites bouillir ou l’utilisez dans des préparations culinaires.

De plus, les protéines et lipides du lait de chèvre sont plus digestes que celles du lait de vache, une bonne nouvelle pour les personnes ayant du mal à digérer le lait de vache....extraits consoglobe

03/07/2011

Bactérie E.coli: SEB donne les références des steaks incriminés

Les sociétés SEB et CERF ont communiqué, samedi, les références des produits surgelés, essentiellement des steaks hachés, mis en cause dans l'intoxication d'enfants par une bactérie E.coli, pour éviter leur consommation par des clients qui les auraient achetés avant leur retrait. Ces références concernent quatre enseignes de distribution et ne sont aujourd'hui plus commercialisées.

- Pour Lidl, il s'agit d'une part de lots de 10 steaks hachés surgelés de marque Steak Country avec date limite de consommation (DLC) entre le 29 avril et le 31 mai 2012 inclus, et d'autre part de lots de 10 hamburgers de même marque et de même DLC.

- Pour le distributeur Norma, concerné par des lots de 10 steaks hachés de marque Idegel avec DLC au 12 mai 2012. Les produits mentionnés pour ces deux chaînes portent l'estampille sanitaire FR 52 448 02 CE.

- Pour Auchan, l'avertissement concerne des lots de 10 steaks hachés de marque Cergel avec DLC au 12 mai 2012 et des paquets de 30 boulettes avec DLC au 19 mai 2012.

- Pour le magasin O'PORTUN de Villemomble (Seine-Saint-Denis), pour des lots de 10 steaks hachés avec DLC au 12 mai 2012. Dans le cas de ces deux enseignes, les produits portent l'estampille sanitaire FR 54 382 01 CE. source lemonde

30/06/2011

Amis de la route : pour le grand départ pensez à l'environnement ne jetez rien à l'extérieur de votre voiture ! Merci pour la faune et la fore

Que chaque voiture ou camion aient un petit sac poubelle non loin du conducteur

Pensez y en partant en vacances, mais ceux que je connais le font
Pensez à la faune, dites le autour de vous.
Merci!

29/06/2011

Google lance son réseau social

Le groupe internet Google a présenté mardi 28 juin un nouveau réseau social, baptisé "Google +", ambitionnant de prendre en compte certaines critiques exprimées contre le géant du secteur Facebook pour être plus nuancé et moins "rigide".

"Nous souhaitons faire évoluer le partage en ligne pour qu'il soit aussi naturel, riche et nuancé que nos interactions dans la 'vie réelle", a annoncé un des hauts responsables de Google, Vic Gundotra, sur le blog officiel du groupe. extraits nouvel observateur

27/06/2011

Un outil pour corriger votre image sur Internet : un outil appelé Tikimee

Vous êtes-vous déjà « googlisé » ? En clair, avez-vous déjà inscrit votre nom et prénom puis lancé une recherche sur Google ? L'exercice, quelque peu narcissique, s'avère très instructif. Le numéro un mondial des moteurs de recherche fait apparaître, dans un ordre bien mystérieux, ce qui se dit de vous sur la Toile. Avec, en corollaire, la désagréable impression que rien ne peut modifier cet état de fait. Rien ? Plus vraiment. La start-up française Tikki'Labs propose, depuis jeudi 26 mai, un outil appelé Tikimee pour reprendre la main sur votre image numérique. Bien entendu, il ne permet pas, d'un coup de baguette magique, de supprimer les éventuels photos et textes peu flatteurs vous concernant sur Internet.Extrait : LE MONDE   

26/06/2011

Biodiversité : fini la pelouse, vive la jachère fleurie !

La bourrache officinale, plante mellifère, dans un jardin (Yamada/Flickr/CC).

Le gazon ? Quelle horreur ! C'est terriblement contraignant à entretenir. Et souvent très moche, à la différence de la jachère fleurie. De quoi s'agit-il ? Cela consiste à semer des graines dont les plantes fleurissent votre terrain et boostent la biodiversité environnante.

Nous traversons la sixième grande vague d'extinction des espèces de l'histoire. Même si votre influence personnelle sur ce phénomène est mesurée, vous pouvez faire quelque chose directement dans vos jardins et vos communes grâce à la jachère fleurie.

C'est lors d'un séjour dans un gîte rural joliment retapé dans un village du Pays basque que j'ai découvert ce concept. Géraldine, qui tient la maison, m'a expliqué comment lui est venue cette idée :

« Ce sont les associations de chasseurs qui distribuent ces semences de jachère fleurie pour les agriculteurs. Cela permet de booster la chaîne alimentaire par la base tout en fertilisant les sols. »

Planter certaines essences comme les cosmos, ammi et autres lavatères favorise la venue d'insectes, de vers, de limaces qui, à leur tour, nourrissent d'autres animaux, dont le gibier comme les grives ou les faisans. Cela permettra aussi à vos sols de se reposer et de se refertiliser (c'est le principe initial de la jachère).

Les chasseurs en ont besoin

J'ai été étonné de découvrir que c'étaient les chasseurs, ennemis de beaucoup d'écolos, qui fournissaient gratuitement ces semences. Mais tout cela est logique : nos écosystèmes sont dégradés, les chasseurs sont bien obligés de les revivifier pour pouvoir continuer de tuer du gibier.

Si les chasseurs ne les fournissent pas, vous pouvez aussi acheter des paquets de graines et faire pousser ainsi des jachères de différentes couleurs, de différentes tailles. Géraldine, elle, mélange les semis :

« Cette année, nous avons mélangé trois types de jachères : une jachère mellifère, pour les abeilles, mélangée à une jachère un peu plus haute d'environ un mètre vingt. J'ai ajouté des tournesols géants qui surplomberont le tout. »

En quatre ans, elle a remarqué que les insectes et les animaux sont nettement plus nombreux. Une petite famille de faisans a même profité des hautes herbes l'an passé pour y nicher.

Papillons, scarabées et sauterelles en prime

Outre la taille ou la couleur, les jachères fleuries peuvent aussi se choisir selon leur utilité biologique. Vous pouvez acheter des mélanges destinés à nourrir plus particulièrement les oiseaux ou les papillons. Vous pouvez aussi planter des mélanges qui favorisent la venue d'insectes dits auxiliaires – comme la coccinelle par exemple, qui raffole de pucerons et permet d'éviter l'utilisation de produits phytosanitaires.

Le prix des graines varie en fonction de la variété que vous achetez, ou de la lourdeur de votre main dans l'application du semis. Comptez grosso modo une bonne quinzaine d'euros pour 50 ou 60 m2. Certains mélanges sont pluriannuels, ce qui réduit votre investissement.

Si vraiment vous êtes un(e) jardinier(ère) pingre ou fainéant(e), la jachère fleurie peut également se pratiquer en amateur. J'ai cassé les pieds à mes parents pendant longtemps pour qu'ils cessent de tondre. J'ai eu partiellement gain de cause : ils épargnent la tondeuse à une partie de leur terrain.

Trèfles, luzernes ou centaurées noires embellissent gratuitement leur jardin tandis que les papillons, les sauterelles ou autres scarabées y pullulent. Et un magnifique pic vert y a récemment élu domicile. extraits rue89

23/06/2011

La mort intensive des sols .....


22/06/2011

Rapport sur la pharmacovigilance et gouvernance de la chaine du médicament

 Dr. Anne-Carole BENSADON - M. Etienne MARIE - Dr. Aquilino MORELLE
FRANCE. Inspection générale des affaires sociale

La mission IGAS sur le MEDIATOR® avait rendu ses conclusions le 15 janvier 2011. Dans le prolongement de ce travail les ministres avaient souhaité qu’elle remette un second rapport portant à la fois sur le système de pharmacovigilance et sur la gouvernance de la chaîne du médicament.

La mission s’est appuyée notamment sur de très nombreuses auditions, une analyse de la littérature et sur des comparaisons internationales.

Ce rapport souligne les limites actuelles du système de pharmacovigilance, le caractère inexistant d’une véritable « chaîne » du médicament et propose des solutions pragmatiques pour améliorer le dispositif.

"CONCLUSION : .....L’adaptation de la pharmacovigilance française aux évolutions qu’ont connues d’autres pays comme le Royaume Uni ou la Suède suppose de se doter d’outils robustes (base nationale de données fiabilisée, méthodes automatisées de détection de signaux) mais également de passer à une
logique de surveillance populationnelle avec le développement d’un département de pharmacoépidémiologie au sein de l’AFSSAPS. Cela suppose l’accès aux bases de données de l’assurance maladie (SNIIRAM) ce qui ne fait pas débat."

Synthèse

Lien vers le rapport

Pour mémoire, le rapport "Enquête sur le MEDIATOR®" du 15 janvier 2011.

21/06/2011

facebook : attention Facebook traque votre meilleur profil

La CNIL s'inquiète du nouveau système de « reconnaissance faciale » lancé par le réseau social. Facebook va-t-il trop loin ? Le réseau social a lancé, début juin en Europe, un système de « reconnaissance faciale ». Lorsqu'un membre met en ligne une photo sur sa page Facebook, le réseau suggère le ou les noms des personnes y figurant. A l'internaute de valider cette suggestion par oui ou par non. Ce programme informatique, mis en place aux Etats-Unis en décembre 2010, se déploie dans le monde entier. Si, en tant qu'utilisateur, vous regrettiez la présence de certaines photos vous représentant sur le « mur » (la page Facebook) d'un ami, l'information ne devrait pas vous réjouir. extraits le monde
Programme en 4  phases pour désactiver la reconnaissance faciale installée par défaut sur chaque compte Facebook.
1 dans onglet compte du profil choisir option "paramètres de confidentialité"
2 en bas du tableau de bord qui apparaît, cliquez sur "personnaliser les paramètres"
3 dans la partie inférieure de la page se trouve la mention " ce que d'autres partagent"
4 en face de l'option "suggérer à mes amis les photos où j'apparais", cliquez sur Modifier Les  paramètres; une fenêtre apparaît alors : modifiez alors l'onglet ""activé" par "désactivé"...
Un vrai job mais la CNIL a été saisie de cet état de fait peu respectueux de la vie privée de chacun

18/06/2011

AGRICULTURE - Le Cruiser OSR pourrait être nocif aux abeilles...

Les apiculteurs sont en colère: le ministère de l'Agriculture a confirmé avoir autorisé la mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR, destiné au traitement du colza, controversé pour ses effets potentiels sur la santé des abeilles. Sa décision avait été dévoilée jeudi par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) qui avait dénoncé un «nouveau coup porté» aux abeilles. extraits 2à minutes

un commentaire puisé dans le monde

"Combien de temps faudra-t-il aux responsables politiques pour comprendre que la course aux pesticides est une manière archaïque d'envisager l'agriculture et que l'écoagriculture permet déjà dans les pays en voie de développement de supprimer les labours qui détruisent le sol (no tillage), de diminuer considérablement la consommation d'eau, d'engrais (plantes associées fixant le N2 atmosphérique) et les pesticides (plantes associées en équilibre acologique) AVEC des abeilles pollinisatrices !!. "

17/06/2011

Journées Nationales APIdays, les abeilles lancent leur « Appel » Vendredi 17 et Samedi 18 Juin 2011, Presse


Chaque année, les partenaires du programme « Abeille, sentinelle de l’environnement® » et les apiculteurs organisent gratuitement une grande Fête ludique et pédagogique autour de leurs ruchers dans plus de 50 villes réparties sur tout le territoire.

Pour tout savoir sur le programme de ces Journées Nationales APIdays

Voir la rubrique "APIdays 2011, presse"



14/06/2011

Aux Etats-Unis, un site traque les médecins corrompus

Votre médecin a-t-il été rétribué par un ou plusieurs laboratoires pharmaceutiques et, si oui, quelles sommes a-t-il perçues ? Au Etats-Unis, une initiative de journalisme citoyen a commencé à lever le voile sur des liaisons dont le caractère lucratif ne va pas forcément de pair avec la compétence ou les pratiques irréprochables.

 

En France, la loi du 4 mars 2002 prévoit une déclaration d'intérêt lors de toute intervention publique d'un médecin. Dans la réalité, il est tout au plus possible de connaître les activités au bénéfice des firmes du médicament lorsque les médecins collaborent en tant qu'experts à des comités officiels ou aux agences de sécurité sanitaire. Les déclarations sont faites par les praticiens eux-mêmes et il n'est jamais fait mention des montants perçus.

Aux Etats-Unis, prolongeant la législation sur la transparence "Sunshine Act", la réforme du système de santé adoptée en mars 2010 rend obligatoire, à partir du 31 mars 2013, la communication annuelle au ministère américain de la santé par les firmes pharmaceutiques des paiements qu'elles ont effectué à des professionnels de santé. Un site Internet gouvernemental abritera l'ensemble de ces données.....

L'industrie pharmaceutique américaine a cessé d'offrir des gadgets aux médecins, pour ne plus être accusée de verser des pots-de-vin en échange de prescriptions. Mais pour continuer à influencer les rédacteurs d'ordonnances, elle s'est assuré directement le soutien de médecins dont les qualités de persuasion comptent parfois plus que leur excellence médicale.


Sur le Web : http://projects.propublica.org/docdollars. extraits lemonde

Et en France, l'omerta continue...

11/06/2011

Réchauffement climatique : les émissions de CO2 battent tous les records

Mauvaise nouvelle pour le climat : Les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010 selon l'Agence internationale de l'énergie. Un "sérieux revers" pour la lutte contre le réchauffement climatique qui fait craindre une élévation très dangereuse du niveau de la température mondiale.

L'AIE a annoncé ce lundi 30 mai que les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010, dépassant de 5% leur précédent record enregistré en 2008.

"Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l'énergie ont été en 2010 les plus élevées dans l'histoire, selon les dernières estimations de l'AIE. Après une chute en 2009 provoquée par la crise financière mondiale, les émissions ont grimpé jusqu'au niveau record de 30,6 gigatonnes, un bond de 5% par rapport à la précédente année record, 2008, quand les niveaux avaient atteint 29,3 gigatonnes", peut-on ainsi lire sur le site de l'agence.

80% des émissions du secteur de l'énergie prévues pour 2020 sont d'ores et déjà acquises!

Alors que l'objectif d'un réchauffement climatique qui ne dépasse pas 2°C a été fixé par les dirigeants du monde lors du Sommet de Cancun en 2010, ces nouvelles données "constituent un revers sérieux pour nos espoirs de limiter la hausse de la température dans le monde à 2°C au maximum", a estimé le chef économiste de l'AIE, Fatih Birol.

Selon les estimations de l'AIE, pour respecter cet objectif, les émissions de CO2 du secteur de l'énergie ne doivent pas dépasser 32 gigatonnes en 2020.

"Cela signifie que, sur les dix prochaines années, les émissions doivent augmenter moins, au total, qu'elles ne l'ont fait entre 2009 et 2010", prévient l'agence. "Ces dernières estimations sont un nouveau signal d'alarme", estime ainsi Fatih Birol, car le monde s'est déjà approché dangeureusement "du niveau d'émissions qui ne doit pas être atteint avant 2020". "Etant donné l'étroitesse des marges de manoeuvre d'ici 2020, à moins que des décisions courageuses et décisives ne soient prises très rapidement, cela deviendra extrêmement difficile de respecter l'objectif de Cancun."

Fatih Birol évoque des "perspectives lugubres", les projections du rapport supposant même qu'il y a 50% de possibilité que l'augmentation de la température dépasse 4 degrés C° vers 2100.

Nicholas Stern, auteur très connu d'un rapport sur le changement climatique prévoit ainsi le pire : "Une telle chaleur perturberait les vies et les moyens d'existence de centaines de millions de personnes à travers la planète, menant à un large mouvement de migration et au conflit".

Ces chiffres représentent ainsi un "sévère avertissement" lancé aux plus de 190 pays qui reprennent le 6 juin à Bonn les négociations sur le changement climatique afin de préparer le grand rendez-vous de Durban (Afrique du Sud) en fin d'année, a estimé la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres, dans un communiqué."Il est clair qu'ils doivent aller plus loin pour mettre le monde sur la voie qui évitera un changement climatique dangereux".

"Je n'accepterai pas d'entendre que c'est impossible. Les Etats doivent rendre ceci possible", a-t-elle ajouté, alors que les négociations onusiennes sur le climat, censées fournir une réponse coordonnée et ambitieuse au défi du réchauffement de la planète, progressent péniblement.

L'AIE a ainsi tiré la sonnette d'alarme ! Espérons maintenant que les Etats l'entendent et agissent avant qu'il ne soit trop tard...

Pour lire le rapport de l'AIE, cliquez ICI

source bioaddict

A lire aussi : Réchauffement climatique : Nous sommes entrés dans le monde d'après

Réchauffement climatique : vers la fin du monde ?

10/06/2011

Pas facile de dénoncer des contrats abusifs

Comment mettre fin aux abus de certains opérateurs (assurance, énergie, télécommunications, vente en ligne) sans se lancer dans des procédures judiciaires longues, coûteuses et incertaines ? Le projet de loi visant à renforcer les droits, la protection et l'information des consommateurs, présenté mercredi 1er juin par le secrétaire d'Etat à la consommation Frédéric Lefebvre, trace plusieurs pistes.

La "class action" ou action de groupe. L'action de groupe à la française autoriserait les consommateurs confrontés à de petits litiges à se regrouper pour mutualiser leurs frais de justice et obtenir réparation.

Elle est réclamée depuis longtemps par l'Union fédérale des consommateurs-Que choisir. Une très large majorité de Français la préconisent, selon cette association. L'UFC-Que choisir a interrogé 56 437 personnes, par courrier et par Internet, entre mi-décembre 2010 et mi-avril. Les résultats de cette enquête indiquent que 95 % des personnes sondées y sont favorables.

Ce n'est pourtant pas la solution qu'a retenue le gouvernement dans le projet de loi du secrétaire d'Etat à la consommation. "J'ai vu les dégâts que cela a pu faire dans les pays qui la pratiquent", a déclaré Frédéric Lefebvre à la presse, en citant les Etats-Unis, où elle aurait coûté "1,5 point du PIB". "Je crois à des sanctions administratives et à des amendes dissuasives, qui permettent de faire cesser le préjudice subi le plus vite possible et qui n'ont pas d'effet négatif sur l'économie", a-t-il insisté.

Une police administrative plus efficace contre les clauses illégales. Le secrétaire d'Etat à la consommation propose de doter la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de pouvoirs de police administrative : cela lui permettrait de mieux lutter contre les clauses illégales des contrats.

La pratique illicite de nombreux opérateurs, qui consiste à faire payer les paiements par chèque, pourrait, par exemple, être désormais sanctionnée. Les consommateurs qui refusent les prélèvements automatiques sur leur compte sont en effet souvent pénalisés. Les opérateurs facturent leurs chèques : 1,50 euro chez SFR, 3 euros chez Direct Energie, et 4 euros chez Free, qui a été condamné par le tribunal d'instance de Paris, le 22 mars, à la suite d'une plainte de l'Union fédérale des consommateurs-Que choisir. Ce tribunal avait déjà condamné Numericable, le 15 septembre 2009, pour avoir facturé les siens 3 euros.

La DGCCRF indique avoir reçu d'innombrables plaintes contre cette pratique interdite par le code monétaire et financier, dont l'article L 112-12 stipule que "le bénéficiaire (d'un paiement) ne peut appliquer de frais pour l'utilisation d'un instrument de paiement donné", comme le chèque, le virement ou la carte bancaire. La direction du ministère de l'économie et des finances ne peut toutefois imposer aux opérateurs de se mettre en conformité avec la loi. "Désormais, elle pourra infliger une amende de 15 000 euros maximum à un opérateur qui ne respectera pas ses injonctions", a précisé M. Lefebvre.

La suppression des clauses abusives par le juge. Le consommateur peut repérer dans un contrat une clause non pas "illégale" au regard du code de la consommation, mais "abusive", c'est-à-dire créant "un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties". C'est, par exemple, le cas d'une clause qui réserverait au professionnel le droit de modifier unilatéralement les engagements de son contrat.

A l'heure actuelle, le consommateur concerné doit aller devant un juge civil pour faire reconnaître la clause comme abusive. Un autre consommateur ayant le même contrat ne peut bénéficier de ce jugement : il doit refaire une procédure, en vertu du principe de l'autorité "relative" de la chose jugée.

Le projet de loi dit que, désormais, la DGCCRF, ou une association de consommateurs agréée, pourra se charger des poursuites et demander au juge d'ordonner la suppression de la clause abusive dans tous les contrats identiques conclus par l'opérateur. Le juge devra dire que la clause abusive est réputée "non écrite".

Une surveillance accrue des contrats de vente en ligne. Le consommateur qui achète en ligne doit aussi se méfier des clauses de certains contrats de vente. Les tribunaux ont déjà jugé abusive, par exemple, la clause qui donne au vendeur la possibilité de modifier à tout moment les termes de son contrat, sans raison valable spécifiée et sans autorisation de l'acheteur.

Ils ont jugé abusive la clause qui interdit à l'acquéreur n'ayant pas formulé de réserves sur un bon de livraison de contester la conformité de sa commande. Comme celle qui prévoit une acceptation implicite par l'abonné des conditions générales du contrat ou celle qui impose à l'abonné de payer à partir d'un compte bancaire situé en France métropolitaine. On peut en retrouver la liste dans l'ouvrage Droit pour non-juristes : Internet (Dunod, 2010) d'Arnaud Dimeglio, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle.

En mars, le tribunal de grande instance de Paris, saisi par l'UFC-Que choisir, a considéré comme illicite une clause contenue dans les contrats d'abonnement inférieurs à 32 mois de Free, qui impose des "frais d'activation des services, à perception différée" : il a jugé qu'il s'agissait de "frais de résiliation détournés" et a ordonné leur suppression.LEMONDE |

07/06/2011

Face au réchauffement, l'INRA appelle l'agriculture à évoluer

Exceptionnelle, la sécheresse 2011 ? Pas sûr. La météo actuelle correspond au climat qui guette la France vers la moitié du siècle sous l'effet du réchauffement, prévient l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Alors que les agriculteurs en appellent à la solidarité nationale et que la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) réclame un "plan national de stockage de l'eau", les chercheurs de l'INRA ont suggéré, vendredi 3 juin, une réforme en profondeur des pratiques agricoles.

 

"Ajouter quelques retenues d'eau ici ou là, pourquoi pas. Mais étant donné la raréfaction attendue des pluies, il faut surtout modifier notre système de culture, même si les syndicats agricoles n'aiment pas entendre ce discours", estime Nadine Brisson, directrice de recherche à l'unité Agroclim de l'INRA, à Avignon.

L'agriculture absorbe déjà la moitié de l'eau consommée en France. On peut sans doute limiter le gaspillage en arrosant uniquement pendant les phases les plus sensibles de la croissance des plantes, et non en permanence, souligne l'INRA. Mais "le goutte-à-goutte ne sera jamais rentable pour les grandes cultures comme le maïs", insiste Mme Brisson.

Que faire alors ? Les chercheurs listent plusieurs pistes : déplacer les aires de culture vers le Nord, décaler les cycles de cultures pour éviter que les moments où les plantes ont de grands besoins en eau coïncident avec les périodes de pénurie - cas typique du maïs -, remplacer une partie des surfaces semées en maïs par des cultures d'hiver moins gourmandes en eau, comme le blé ou le colza.

Pour l'INRA, les agriculteurs doivent réévaluer leurs choix stratégiques : faut-il semer du maïs ou du sorgho ? Accroître les stocks de fourrage ? Choisir les vaches laitières les plus productives, qui sont aussi les plus difficiles à nourrir ? "Il faut arbitrer entre la productivité et la sécurité, trouver un nouvel équilibre entre la performance du système en année normale et sa résistance en année extrême", analyse Jean-François Soussana, le directeur scientifique environnement de l'INRA.

Une partie de ces petites révolutions est applicable dès à présent pour faire face à la crise. Alors que la production de fourrage a chuté au moins de moitié, plongeant les éleveurs dans une situation catastrophique, l'INRA recommande d'intercaler dans le cycle de cultures une récolte improvisée. "Les moissons précoces libèrent des surfaces sur lesquelles on peut semer des cultures fourragères comme le millet ou le ray gras d'Italie, qui poussent très vite à la moindre pluie", suggère Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint chargé de l'agriculture....extrait lemonde

04/06/2011

L’utilisation du bisphénol A dans la fabrication des biberons interdite par l’Union européen à compter du 1er juin

Commission europeenne – Communique de presse

Bruxelles, 31 mai 2011 – C’est le 1er juin qu’entre en vigueur l’interdiction frappant la commercialisation et l’importation dans l’Union européenne des biberons fabriqués à partir de bisphénol A (BPA) ; ces articles devront donc être retirés de la vente dans l’ensemble de l’Union dès cette date. L’interdiction en question figure dans la directive 2011/8/UE, adoptée vers la fin du mois de janvier. Le 1er mars, l’Union avait déjà interdit la fabrication de tels biberons sur son territoire ; depuis lors, les industriels du secteur s’emploient de leur propre initiative à les retirer du marché.

Le commissaire à la santé et à la politique des consommateurs, M. John Dalli, a déclaré : « Le 1er juin sera un jalon dans nos efforts pour mieux protéger la santé des citoyens de l’Union et, singulièrement, celle des enfants. L’incertitude persiste quant aux effets d’une exposition au BPA pour les nourrissons, de sorte que la Commission a jugé nécessaire et pertinent d’intervenir. Il s’agit de réduire encore l’exposition des membres les plus vulnérables de la population : les nourrissons, précisément. »

Qu’est-ce que le BPA ?

Le BPA est une molécule organique entrant dans la composition des polycarbonates utilisés pour la fabrication d’articles en plastique, tels que les biberons.

De faibles quantités de BPA peuvent passer d’un récipient en plastique porté à haute température dans les aliments qu’il contient (une préparation lactée, par exemple).

C’est au cours des six premiers mois de sa vie que le nourrisson est le plus exposé au BPA, surtout si les préparations lactées sont sa seule source d’alimentation. Comme, durant la même période, le système d’élimination du nourrisson est en cours de formation, il ne peut évacuer le BPA.

Rappel des faits

En 2010, la France et le Danemark ont pris des mesures pour restreindre l’utilisation du BPA : la première s’est limitée aux biberons, tandis que le second a étendu son action aux autres objets susceptibles d’entrer en contact avec des denrées alimentaires et destinés aux enfants.

La Commission a demandé à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d’évaluer les nouvelles preuves scientifiques ; l’Agence a remis son avis en septembre 2010. Elle concluait que le BPA ne présentait aucun danger si la dose journalière absorbée ne dépassait pas 0,05 milligramme par kilo de poids corporel. L’exposition de n’importe lequel des groupes de population est inférieure à cette limite. Toutefois, l’EFSA a émis quelques réserves quant aux effets possibles de la substance sur les nourrissons et a estimé que des informations plus concrètes sur les zones d’incertitude étaient nécessaires.

En janvier 2011, la Commission a adopté la directive 2011/8/UE, qui interdit la fabrication sur le territoire de l’Union de biberons dont la matière première contient du BPA (à compter du1er mars), d’une part, et la commercialisation et l’importation de tels articles dans l’Union (à compter du1er juin), d’autre part.

Les dispositions relatives au BPA sont désormais incluses dans le règlement (UE) n° 10/201 sur les matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires, tel qu’il est modifié par le règlement (UE) n° 321/2011.

Pour de plus amples informations :

Directive 2011/8/EU

IP/11/229

Règlement (UE) n° 10/2011

source europa

Commentaire : il en fallu du temps..

03/06/2011

Champs électromagnétiques et santé publique: téléphones portables un danger potentiel de cancer du cerveau

 

Principaux faits

  • L’usage du téléphone portable est généralisé et l’on estime à 4,6 milliards le nombre des abonnés à l’échelle mondiale.

  • À ce jour, aucun lien n’a été établi entre l’utilisation du téléphone portable et d’éventuels effets néfastes sur la santé.

  • Des études visant à évaluer les effets potentiels à long terme de l’utilisation des téléphones portables sont actuellement en cours.

  • Il existe un risque accru d’accidents de la circulation routière lorsque les conducteurs utilisent leurs téléphones portables au volant, que ce soit en tenant l’appareil ou en mode «mains libres».

Les téléphones portables ou mobiles font désormais partie intégrante des télécommunications modernes. Dans de nombreux pays, plus de la moitié de la population utilise un téléphone portable et le marché s’accroît rapidement. À la fin de 2009, on estimait à 4,6 milliards le nombre d’abonnés dans le monde. Dans certaines régions du monde, ils constituent le moyen de communication le plus fiable, et parfois l’unique moyen de communication.

Compte tenu du nombre considérable d’utilisateurs de téléphones mobiles, il est important de rechercher, de comprendre et de surveiller tout effet potentiel sur la santé publique.

La communication par téléphone mobile se fait par transmission d’ondes radio grâce à un réseau d’antennes fixes appelées stations de base. Les ondes de radiofréquence sont des champs électromagnétiques et, contrairement aux radiations ionisantes telles que les rayons X ou les rayons gamma, elles ne peuvent pas rompre les liaisons chimiques des molécules ni causer d’ionisation dans le corps humain.

Niveaux d'exposition

Les téléphones portables sont des transmetteurs de radiofréquences de faible énergie, opérant à des fréquences situées entre 450 et 2700 MHz, l’émission maximale se situant entre 0,1 et 2 watts. L’appareil ne transmet de l’énergie que lorsqu’il est allumé. Cette énergie (et par conséquent l’exposition aux radiofréquences de l’utilisateur) décroît rapidement avec la distance. Une personne utilisant un téléphone mobile qui se trouve à 30-40 cm de son corps – par exemple, pour envoyer des SMS, se connecter à Internet, ou avec un kit «mains libres» – aura un niveau d’exposition aux champs électromagnétiques beaucoup plus faible que quelqu’un tenant son téléphone portable à proximité de son oreille.

Outre l’utilisation de kits «mains libres», qui permettent de garder une certaine distance entre l’appareil et la tête ou le corps pendant les appels, l’exposition peut également être réduite en limitant le nombre et la durée des appels. Utiliser le téléphone dans des conditions de bonne réception permet aussi de limiter l’exposition puisque le téléphone peut transmettre en utilisant moins d’énergie. L’efficacité des dispositifs commerciaux qui prétendent réduire l’exposition aux radiofréquences n’a pas été démontrée.

Les téléphones portables sont souvent interdits dans les hôpitaux et à bord des avions, car les signaux de radiofréquence peuvent interférer avec certains appareils électro-médicaux et les systèmes de navigation.

Y a-t-il des effets sur la santé?

Un grand nombre d’études ont été menées au cours des deux dernières décennies pour déterminer si les téléphones portables représentent un risque potentiel pour la santé. À ce jour, aucun effet nocif pour la santé n’a pu être attribué à l’utilisation du téléphone portable.

Effets à court terme

Le principal mécanisme d’interaction entre l’énergie des radiofréquences et le corps humain est l’échauffement des tissus. Aux fréquences utilisées par les téléphones mobiles, la majeure partie de l’énergie est absorbée par la peau et les autres tissus superficiels, ce qui se traduit par une augmentation négligeable de la température dans le cerveau ou tout autre organe du corps.

Un certain nombre d’études ont recherché les effets des champs de radiofréquences sur l’activité électrique du cerveau, les fonctions cognitives, le sommeil, le rythme cardiaque et la pression artérielle des volontaires examinés. À ce jour, la recherche n’a apporté aucun élément de preuve significatif d’effets néfastes pour la santé provoqués par l’exposition aux champs de radiofréquences à des niveaux inférieurs à ceux qui induisent un échauffement des tissus. En outre, la recherche n’a pu fournir de données étayant une relation de cause à effet entre l’exposition aux champs électromagnétiques et des symptômes rapportés par l’utilisateur, ou une «hypersensibilité électromagnétique».

En revanche, la recherche a clairement établi une augmentation du risque d’accident lorsqu’on utilise un téléphone portables en conduisant un véhicule soit en tenant l’appareil, soit en mode «mains libres». Dans plusieurs pays, l’utilisation d’un téléphone portable au volant est vivement déconseillée, voire interdite.

Effets à long terme

La recherche épidémiologique qui examine les risques potentiels à long terme de l’exposition aux radiofréquences a essentiellement recherché un lien entre les tumeurs cérébrales et l’utilisation du téléphone portable. Toutefois, du fait que de nombreux cancers ne peuvent être décelés que de nombreuses années après les interactions qui ont conduit à la tumeur, et que les téléphones mobiles étaient peu utilisés avant le début des années 1990, à l’heure actuelle, les études épidémiologiques ne sont en mesure d’évaluer que les cancers qui apparaissent dans un laps de temps plus court. Cependant, les résultats des études portant sur des animaux montrent invariablement qu’il n’y a aucune augmentation du risque de cancer du fait d’une exposition prolongée aux champs de radiofréquences.

Plusieurs études épidémiologiques multinationales de grande envergure ont été menées à bien ou se poursuivent, y compris des études cas-témoins et des études de cohorte prospectives examinant un certain nombre de paramètres sanitaires chez les adultes. À ce jour, les résultats des études épidémiologiques n’apportent aucun élément de preuve persistant d’une relation de cause à effet entre l’exposition aux radiofréquences et un éventuel effet néfaste pour la santé. Cependant, ces études comportent certaines limites qui empêchent d’écarter complètement tout lien.

INTERPHONE, une étude cas-témoins rétrospective menée sur des adultes et coordonnée par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), a été conçue pour déterminer s'il existe des liens entre l'utilisation des téléphones mobiles et les cancers de la tête et du cou chez les adultes. Cette méta-analyse internationale, regroupant les données recueillies dans treize pays participants, n'a constaté aucune augmentation du risque de gliomes ou de méningiomes associée à une utilisation du téléphone portable sur une période supérieure à 10 ans. Il existe quelques signes d'un risque accru de gliomes pour les 10 % d'utilisateurs dont le nombre d'heures cumulées d'utilisation était le plus élevé, bien qu'aucune tendance systématique de risque accru n'ait été établie pour une plus longue durée d'utilisation. Les chercheurs ont conclu que les biais et les erreurs limitent la validité de ces conclusions et ne permettent pas une interprétation de causalité.

Tandis que les données tirées de l'étude INTERPHONE ne permettent pas d'établir qu'il existe un risque accru de tumeurs cérébrales, l'augmentation de l'utilisation des téléphones mobiles et l'absence de données concernant cette utilisation sur des périodes dépassant 15 ans justifient que de nouvelles recherches soient menées sur l'utilisation des téléphones mobiles et les risques de cancer du cerveau. En particulier, compte tenu de la popularité récente du téléphone mobile chez les jeunes, et par conséquent d'une durée potentielle d'exposition plus longue au cours de la vie, l'OMS a encouragé de nouvelles recherches pour ce groupe d'âge. Plusieurs études portant sur les effets potentiels sur la santé des enfants et des adolescents sont en cours.

Lignes directrices concernant les limites d'exposition

Les limites d’exposition aux radiofréquences pour les utilisateurs de téléphones portables sont quantifiées en utilisant une grandeur physique dénommée DAS ou Débit d’Absorption Spécifique, qui correspond à l’énergie absorbée par le corps par unité de temps et de masse. À l’heure actuelle, deux organismes internationaux [1,2] ont élaboré des lignes directrices à l’intention des professionnels et du grand public, à l’exception des patients faisant l’objet d’un diagnostic médical ou suivant un traitement. Ces lignes directrices reposent sur une évaluation approfondie des données scientifiques disponibles.

Action de l'OMS

En réponse aux préoccupations du public et des gouvernements, l'OMS a établi en 1996 le Projet international pour l'étude des champs électromagnétiques, qui se propose d'évaluer les données scientifiques relatives aux éventuels effets sanitaires néfastes provoqués par les champs électromagnétiques. L'OMS mènera une évaluation formelle des risques sanitaires de l'exposition aux radiofréquences d'ici à 2012. Dans l'intervalle, il est prévu qu'en 2011, le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), organisation spécialisée de l'OMS, examine le potentiel carcinogène des téléphones mobiles.

L'OMS recense aussi périodiquement les priorités en matière de recherche sur les champs électromagnétiques et la santé et encourage les travaux visant à combler les lacunes dans les connaissances par l'intermédiaire de ses programmes de recherche.


[1] Commission internationale de protection contre les rayonnements non –ionisants – ICNIRP, 2009 [http://www.icnirp.org/documents/StatementEMF.pdf]

[2] Institute of Electrical and Electronics Engineer IEEE Std C95.1 – 2005. IEEE standard for safety levels with respect to human exposure to radio frequency electromagnetic fields, 3 kHz to 300 GHz.

source OMS

Commentaire : respectez les recommandations en rouge dans ce texte pour en limiter les effets

02/06/2011

liste des dix mobiles émettant le plus d'ondes et des dix en émettant le moins parmi les appareils les plus vendus en France

...Le site Internet spécialisé en nouvelles technologies cnetfrance.fr a établi une liste des dix mobiles émettant le plus d'ondes et des dix en émettant le moins parmi les appareils les plus vendus en France. Il propose également une liste plus complète des principaux mobiles disponibles sur le marché.

Les ondes émises par un portable sont mesurées par l'indice de débit d'absorption spécifique, ou DAS. Cet indice représente le niveau maximal de radiofréquences émis par le téléphone vers la personne qui l'utilise, c'est-à-dire lorsque l'appareil fonctionne à pleine puissance et dans les plus mauvaises conditions d'utilisation. Cette valeur, qui s'exprime en watts par kilogramme (W/kg) de tissu organique.

Les 10 mobiles au DAS le plus faible :

1. Samsung Galaxy S 0,23 W/kg

2. Samsung Galaxy S 2 0,33 W/kg

3. HTC Desire S 0,35 W/kg

4. Sony Ericsson Xperia Play 0,36 W/kg

5. Samsung Nexus S 0,50 W/kg

6. HTC 7 Mozart 0,53 W/kg

7. LG Optimus 2X P990 0,54 W/kg

8. Apple iPhone 4 0,59 W/kg

9. Samsung Wave 2 0,62 W/kg

10. Samsung Player 5 0,63 W/kg

10 bis. HTC HD2 0,63 W/kg

 

Les 10 mobiles au DAS le plus élevé :

1. Sony Ericsson X10 Mini Pro 1,61 W/kg

2. Sony Ericsson Satio 1,58 W/kg

3. BlackBerry Curve 9300 1,45 W/kg

4. BlackBerry Bold 9780 1,11 W/kg

5. Sony Ericsson Yendo 1,07 W/kg

6. Nokia C6 1,05 W/kg

7. Sony-Ericsson Vivaz 1,04 W/kg

8. Nokia N8 1,02 W/kg

9. BlackBerry Curve 8520 1,02 W/kg

extraits lemonde