Portail Internet pour Elle et Lui Ensemble pour l'écologie citoyenne et réduire l'empreinte des activités humaines sur l'environnement

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18/12/2012

A voir ce soir mardi 18 Décembre à 20 H 50 sur ARTE : jouets toxiques

Phtalates, métaux lourds, colorants azoïques : les cadeaux de Noël ont souvent un arrière-goût chimique. Alors que les cancers infantiles, les allergies et les problèmes de fertilité ne cessent de progresser, des experts et des représentants d'associations de consommateurs livrent des clés de compréhension. Sur quelles expérimentations et quelles observations in vivo les législateurs se fondent-ils pour fixer les seuils de tolérance ? Evolution des connaissances scientifiques, différences réglementaires selon les pays, nouvelles normes européennes : la complexité juridique entretient l'incertitude et laisse une marge de manoeuvre aux fabricants indélicats.

voir la vidéo sur le site arte en cliquant ICI

15/12/2012

Quel est le sapin de Noël le plus respectueux de l'environnement ?

La présence d'un sapin de Noël dans la maison est un élément essentiel de la fête, et une tradition bien ancrée. Toutefois, cette tradition donne lieu à quelques interrogations concernant le respect de l'environnement. 

En 2011, 19,3% des foyers français ont fait l'acquisition d'un sapin naturel (ce qui représente 5,5 millions de sapins) et 3,6% ont opté pour un sapin artificiel. 84,6% des acheteurs préfèrent donc le sapin naturel, qui se vend en moyenne 24,70 euros. Le marché du sapin de Noël naturel a enregistré, en 2011, un chiffre d'affaires de 137 millions d'euros (+ 11 % par rapport à 2010).

Le sapin naturel est-il vraiment respectueux de l'environnement ? 

Le cycle de vie d'un sapin de Noël de taille moyenne est de 7 à 10 ans, alors qu'il n'est utilisé que quelques semaines. Il est du coup légitime de se demander si la tradition peut vraiment justifier cette pratique. Quels sont les impacts environnementaux du sapin de Noël ? 

L'Association Française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN) promeut l'achat de sapins naturels français, issus d'une production agricole « raisonnée et contrôlée ». En effet, contrairement aux idées reçues, le sapin de Noël naturel n'est plus arraché sauvagement dans la nature. La grande majorité des sapins est cultivée sur une vaste superficie (environ 5000 ha en France) qui s'étend essentiellement dans le Morvan (Bourgogne) et en Franche-Comté.
En ce qui concerne l'utilisation des sols, ceux destinés à la plantation des épicéas sont à l'origine inadéquats pour l'agriculture, car acides. La plantation de sapins permet donc de revaloriser certains sites délaissés, des friches non exploitables. Ainsi, le sapin de Noël n'entraîne pas de déforestation, puisqu'il est cultivé spécialement pour l'occasion.
Toutefois, l'épicéa perd quasiment toutes ses aiguilles au bout de deux semaines, c'est pourquoi cette espèce a perdu beaucoup de terrain face au sapin de Nordmann, "l'espèce la plus achetée par les Français en raison de son beau vert luisant, de ses aiguilles souples qui ne piquent pas et surtout qui restent longtemps sur l'arbre" (AFSNN). Malheureusement, le sapin de Nordmann n'est pas toujours cultivé en France et provient des pays de l'Est et du Danemark : la vigilance s'impose lors de l'achat.

D'ailleurs, la nouvelle présidence de la République a commandé un sapin de Nordmann de 10 mètres de haut, qui a été cultivé dans la Nièvre (Morvan). Il sera dressé dans la cour d'honneur de l'Élysée et illuminé le 14 décembre par la première dame, Madame Valérie Trierweiler.

Toutefois, la monoculture a l'inconvénient d'être très pauvre en biodiversité, et les plantations polluent les nappes phréatiques à cause de l'emploi de produits phytosanitaires. Sur ce point, les producteurs ont fait des efforts significatifs, puisqu'ils utilisent cinq fois moins de pesticides qu'il y a 10 ans. Une convention a été signée en 2003 entre l'AFSNN et le Parc naturel régional du Morvan pour le développement environnemental de la filière. Malgré tout, de nombreux producteurs, dans un souci de rentabilité, continuent d'employer une quantité importante de pesticides (herbicides, insecticides...) Le diazinon, l'un des pesticides utilisés, constituent un poison parfois mortel pour les oiseaux, les poissons mais aussi les êtres humains. En cas de pluie, il s'infiltre dans le sol et contamine la nappe phréatique.

L'AFSNN souligne des aspects évidemment plus positifs pour l'environnement : d'une part, le sapin séquestre les émissions de gaz à effet de serre, puisque l'arbre a besoin de CO2 lors de sa croissance. D'autre part, il peut être recyclé de manière relativement écologique : biodégradable, il peut être transformé en copeaux de bois ou composté. Bien sûr, la collecte de déchets comme l'exploitation du compost nécessitent un transport motorisé. D'où l'importance de privilégier les circuits de distribution courts, à toutes les étapes de la vie du sapin, faute de quoi son bilan carbone en serait impacté significativement.

Enfin, la culture de sapins améliore la stabilité des sols grâce à son système racinaire qui rend le sol moins lisse et donc plus perméable, limitant le ruissellement et donc les glissements de terrain et les inondations. Ce sont d'une manière générale les effets positifs d'un couvert forestier sur les sols.

La filière du sapin de Noël génère 1000 emplois permanents mais aussi 5000 emplois saisonniers : elle concourt ainsi à la création d'emplois.

En résumé, la culture du sapin de Noël présente des avantages comme des inconvénients pour l'environnement. Le sapin naturel pourrait devenir une solution plus écologique avec le développement de solutions alternatives pour changer les pratiques culturales et les rendre plus respectueuses de l'environnement.

Faut-il préférer le sapin artificiel ?

Le sapin artificiel (qui imite le sapin naturel dans sa texture et ses couleurs) dure certes plus longtemps que le sapin naturel, mais pas suffisamment pour présenter un avantage sur le plan environnemental, puisque les français le changent en moyenne tous les trois ans (et produisent ainsi beaucoup de déchets !). Il ne s'agit donc pas d'une solution plus écologique.

De plus, un sapin artificiel est fabriqué avec des matières premières non renouvelables, comme le plastique, produit à partir du pétrole. Il n'est pas biodégradable et son incinération en fin de vie dégage des vapeurs nocives pour l'environnement et l'être humain. Enfin, son transport nécessite une grande quantité de ressources puisqu'il vient souvent de pays asiatiques. 

Si vraiment vous optez pour un sapin artificiel, prenez le de bonne qualité afin de le conserver le plus longtemps possible, vous réduirez ainsi votre production de déchets ! 

Que faire de son sapin après les fêtes ?

Pour ceux qui souhaitent replanter leur sapin, c'est possible, à condition d'en choisir un avec des racines intactes. Pour maximiser ses chances de reprise, il est important de prendre quelques précautions. Dans la maison, le sapin ne doit pas être placé trop près de sources de chaleur ni dans une pièce chauffée à plus de 17°C, et les aiguilles doivent être régulièrement brumisées pour ne pas se dessécher. Avant d'être intégré dans le jardin, il doit être placé quelques jours dans une pièce non chauffée. Pour le replanter, il faut éviter un jour de gel, imbiber la motte pendant un quart d'heure, ajouter du terreau et de la terre de bruyère dans le trou creusé et arroser copieusement la base du sapin une fois qu'il est replanté. 

Pour les autres, deux solutions : le compostage (si le sapin n'a pas reçu de produits nocifs tels que la neige artificielle) ou la conversion du sapin en bois de chauffe (à condition de le faire sécher au préalable). 

...........

Faire son sapin soi-même : quelques idées 

Pour les créatifs, il existe mille façons de concevoir soi-même son sapin de Noël sans causer de dommages à l'environnement. Ainsi, Déconome ou l'agence My Home Design proposent de très nombreuses astuces sur leurs blogs pour créer un sapin avec les moyens du bord : en collant des enveloppes au mur ; en dessinant un sapin avec du masking tape, ce fameux ruban autocollant, uni ou à motifs, qui se décolle et se recolle à l'infini. Vous pouvez également le dessiner avec des punaises et une longue guirlande électrique, des photos agencées pour former un sapin, des ficelles, du carton peint, du bois, des livres, coller un sapin adhésif au mur... extraits planeteinfo

Le bisphénol A définitivement interdit dans les récipients alimentaires

l'interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, jeudi 13 décembre. Cette molécule est déjà interdite en France dans les biberons en plastique depuis juin 2010

A partir du 1er juillet 2015, vous ne trouverez plus de bisphénol A dans les récipients, les boîtes hermétiques et les barquettes contenant de la nourriture et vendus dans le commerce. Le Parlement a voté définitivement.

Début octobre, le Sénat a adopté le texte à l'unanimité. Les sénateurs ont sensiblement modifié le texte voté il y a un an par les députés. Ils ont notamment ajouté l'interdiction de l'ensemble des substances cancérogènes et des perturbateurs endocriniens dans les dispositifs médicaux destinés aux nourrissons, aux jeunes enfants et aux femmes enceintes. 

Il s'agit par exemple des tubulures, ces fins tuyaux qui relient poches de liquide et aiguilles de perfusions. Cette proposition était portée par l'ancienne ministre UMP, Chantal Jouanno.

De son côté, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a fait part de son "très grand scepticisme à donner un contenu autre que déclaratoire" à ces dispositions. Et de rappeler qu'il n'existe "pas de dispositifs de substitution" pouvant être stérilisés. source Francetv info

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13/12/2012

Détecter les cancers dans l'haleine

Des tumeurs malignes pourront-elles un jour être dépistées par un système de nez électronique ? Des chercheurs italiens ont mis au point un test non invasif, fondé sur l'analyse de composés organiques volatils dans l'air expiré. Ils ont d'abord établi le profil de ces composés organiques volatils dans l'haleine de patients atteints de cancers colorectaux, comparativement à des témoins. La fiabilité du test, vérifiée ensuite chez 25 personnes (dont 10 avec un cancer du côlon), s'élève à 75 %, un résultat encourageant, mais qui doit être vérifié et amélioré avant d'envisager de remplacer les examens actuels de dépistage dans les selles. Une équipe autrichienne a, de son côté, obtenu des performances comparables pour la détection de cancers du poumon par des chiens renifleurs d'haleine. Une étude portant sur 1 200 individus va être lancée source lemonde

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06/12/2012

Bien calculer le coût de déplacement en covoiturage

Voici le site qu'il vous faut et ceci pour tous les pays

http://www.vadrouille-covoiturage.com/prix-covoiturage.html

01/12/2012

Une consommation élevée de fructose favoriserait le diabète

Les pays où l'on consomme beaucoup de boissons et d'aliments contenant du sirop de maïs à haute teneur en fructose sont aussi ceux où la prévalence du diabète de type deux est la plus élevée. Les Etats-Unis et le Canada, mais aussi la Belgique ou le Japon, sont parmi les premiers concernés, tandis que la France utilise le fructose en très faibles quantités.

Des chercheurs de l'Université de Californie du Sud et de l'Université d'Oxford ont analysé les données de 43 pays. Ils ont ainsi mis en évidence le fait que les pays utilisant fortement ce sucre présentent un taux d'atteinte par cette forme de diabète, souvent associée à l'obésité, de 20 % supérieur à celui observé dans les pays qui n'y ont pas ou peu recours. Une association qui n'est cependant pas la démonstration d'une relation de cause à effet........ extraits lemonde de ce jour

24/11/2012

Les deux tiers des arbres dans le monde sont menacés de dépérissement

Les forêts, poumons de la Terre, sont menacées de dépérissement. Les arbres se montrent beaucoup plus vulnérables à la sécheresse que ce que les scientifiques imaginaient. Quand ils manquent d'eau, ils font des embolies : des bulles d'air obstruent les vaisseaux de transport de la précieuse sève des racines à leurs cimes. Un dessèchement fatal les guette. Toutes les espèces sont concernées : feuillus ou conifères. Tous les climats également : humides ou secs.

Pour la première fois, une vaste étude internationale jette un regard global sur ce phénomène. Sur plus de 220 espèces réparties dans 80 régions aux climats variés, leurs conclusions, publiées en ligne dans la revue Nature mercredi  21 novembre, pointent une vulnérabilité alarmante pour l'avenir des écosystèmes.

Environ 70 % des arbres étudiés seraient sur le fil du rasoir, fonctionnant à la limite de l'embolie. Leurs marges de manœuvre sont étroites, qu'ils poussent en zone tropicale, en zone tempérée ou en zone de type méditerranéen. "Tous les arbres et toutes les forêts du globe vivent en permanence à la limite de leur rupture hydraulique. Il y a donc une convergence fonctionnelle globale de la réponse de ces écosystèmes à la sécheresse", résume Hervé Cochard, chercheur à l'INRA, à Clermont-Ferrand, et coauteur de l'étude pilotée par Brendan Choat, de l'université Western Sydney (Australie), et Steven Jansen, de l'université d'Ulm (Allemagne).

Cette découverte étonnante conduit à envisager des scénarios catastrophe, sur lesquels les chercheurs ne se prononcent pas : les évolutions prévues du climat devraient être marquées par des épisodes de sécheresse plus fréquents. Une mortalité accrue des arbres fait planer sur les écosystèmes une nouvelle menace, non prise en compte actuellement dans les scénarios climatiques.

DES CHERCHEURS TRANSFORMÉS EN PLOMBIERS DE LA BIOSPHÈRE

Pour aboutir à ces constats, les chercheurs se sont transformés en plombiers de la biosphère, afin de sonder l'état de santé des systèmes vasculaires de transport du liquide nutritionnel chez les plantes. La probabilité d'apparition de bulles d'air dans la sève augmente si l'arbre est contraint d'aspirer plus fort la sève dans ses ramifications. C'est ce qui arrive en cas de fortes chaleurs, qui augmentent la transpiration de l'arbre, ou lors d'une carence en eau, qui oblige la plante à pomper intensément.

Ce phénomène d'embolie ou de cavitation a été mesuré dans les années 1960 en utilisant des microphones enregistrant l'éclatement de ces bulles. Depuis, les techniques ont été perfectionnées et les chercheurs sont capables de mesurer à partir de quelle pression dans la sève la conduction hydraulique est diminuée de moitié par la formation de bulles. Ce seuil de vulnérabilité est ensuite comparé à la pression de sève, mesurée in situ pour différentes espèces.

Mauvaise surprise, les scientifiques ont découvert que cette différence est finalement faible pour la majorité des espèces recensées. "Que les forêts de type méditerranéen, soumises à des sécheresses, soient proches de ce seuil n'est sans doute pas étonnant. Mais même les forêts tropicales ont peu de marge de manœuvre", constate Hervé Cochard.

"J'ai pu récemment observer en Guyane que la saison sèche, particulièrement aride cette année, a causé des dégâts. Les plantes pourront sans doute s'en sortir, mais que se passera-t-il si ces épisodes se multiplient ?", s'interroge Jérôme Chave, du laboratoire Evolution et diversité biologique du CNRS, à Toulouse.

LES ARBRES PEUVENT "MOURIR DE FAIM", PAS SEULEMENT DE SOIF

En 2010, dans la revue Forest Ecology and Management, une autre équipe avait alerté sur le nombre inquiétant de forêts affaiblies par la sécheresse. Les 88 zones recensées depuis 1970 n'étaient pas toutes en zone aride, et leur nombre était en augmentation.....extraits lemonde

18/11/2012

Une nouvelle étiquette pour bien choisir ses pneus

Depuis le 1er novembre 2012, les pneus vendus en France doivent afficher leurs niveaux de performance, dont celui de l'efficacité énergétique.

Pour harmoniser la réglementation française sur les pneumatiques avec la réglementation européenne, les pneumatiques devront désormais obligatoirement afficher un étiquetage de leurs performances. A l'image des appareils ménagers, l'étiquette fournit aux consommateurs des informations en matière d'efficacité énergétique, d'adhérence sur route mouillée et de bruit extérieur.

Économie d'énergie et réduction des émissions de CO2

L'adoption de cette mesure constitue un des aspects du plan d'action pour l'efficacité énergétique et contribuera à atteindre l'objectif consistant à réduire de 20 % la consommation énergétique totale de l'Union européenne d'ici à 2020.

A cette échéance, cette mesure devrait permettre une économie de 2,4 à 6,6 millions de tep (tonnes équivalent pétrole). Les réductions d'émissions de CO2 de tous les types de véhicules devraient se situer entre 1,4 et 4,0 millions de tonnes par an, selon la vitesse d'évolution du marché en faveur des pneumatiques les plus efficaces en carburant.

documentation technique promotionnelle ainsi que sur les sites Internet des fournisseurs.

etiquette pneu

Trois indicateurs de performance

L'étiquette donne les 3 informations suivantes :

  • la classe d'efficacité en carburant sur la colonne de gauche (sur une échelle de A à G),
  • la classe d'adhérence sur sol mouillé sur la colonne de droite (sur une échelle de A à G),
  • le niveau sonore extérieur, selon 3 niveaux et en décibels (dB), dans la partie basse de l'étiquette.


Pour ce qui concerne l'efficacité en carburant, l'échelle de A à G classe les pneumatiques selon leur résistance au roulement, la lettre A indiquant les produits à plus faible résistance au roulement et donc les plus économes en énergie. extraits notre planete info

13/11/2012

Paris part en guerre contre la pollution automobile

Trop de voitures, trop de scooters, trop de pollution. Paris va intensifier sa politique de restriction de la circulation automobile, principal facteur de pollution de l'air dans la capitale.

Le maire (PS) de la capitale, Bertrand Delanoë, présente, lundi 12 novembre, au Conseil de Paris, son plan de lutte contre la pollution : parmi les nouvelles mesures, la plus polémique consiste dans l'abaissement de la vitesse autorisée. De nouvelles "zones 30" vont être mises en place, notamment à la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement. Dans les rues autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels, la Ville veut étudier avec la préfecture l'instauration progressive d'une vitesse limitée à 30 km/h. Certains grands axes seront également concernés : l'avenue de Clichy, à l'été 2013, et les grands boulevards.

La municipalité agira "au cas par cas" pour délimiter des axes où la réduction de la vitesse sera "crédible" pour les automobilistes et techniquement réalisable. Les résistances sont fortes de la part des banlieusards qui stigmatisent le "boboland" de Bertrand Delanoë, un Paris sans voitures, pour célibataires ou ménages fortunés. L'Automobile Club rejette "l'idée d'une généralisation des zones 30" et demande que la question soit soumise pour avis aux électeurs.

PASSER DE 80 KM/H À 70 KM/H SUR LE PÉRIPHÉRIQUE

Selon l'équipe municipale, cette mesure permettra de réduire la pollution, mais surtout les accidents. Une étude de l'Office national interministériel de sécurité routière estime qu'une diminution de 5 % de la vitesse réduit le risque d'accident corporel de 10 % et le risque d'accident mortel de 20 %. Sur le plan de la pollution, le bénéfice est davantage discuté : l'abaissement de la vitesse peut entraîner un surcroît d'émission de CO2 mais diminuer l'émission de particules fines, très nuisibles pour la santé, selon des études de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Sur le périphérique, la municipalité espère obtenir du gouvernement l'abaissement de la vitesse de 10 km/h, et passer de 80 km/h à 70 km/h.....extraits lemonde 121112

11/11/2012

C'est la saison de ramassage et de consommation des champignons : Communiqué de presse de l'Institut de veille sanitaire

 664 cas d’intoxication dont 3 décès liés à la consommation de champignons. Ne consommez jamais un champignon dont l’identification n’est pas certaine !

 L’Institut de veille sanitaire (InVS) a répertorié 664 cas d’intoxications dont 3 décès liés à la consommation de champignons au cours des trois dernières semaines, principalement en Rhône-Alpes, Pays de Loire et Aquitaine.

Ces intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une confusion avec d’autres champignons comestibles, d’où l’importance de rester vigilant que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette ponctuellement.

Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications sont graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles. La plupart d’entre elles conduit à une hospitalisation, souvent en réanimation.

Face à ces cas d’intoxications qui se renouvellent et perdurent chaque année, la Direction générale de la Santé (DGS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) souhaitent mettre en garde les amateurs de cueillette des champignons :

  • ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces
    comestibles ;
  • au moindre doute sur l’état ou l’identification de l’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière (les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés) ;
  • cueillez uniquement les spécimens en bon état et prélevez la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identification ;
  • ne cueillez pas près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants ;
  • déposez les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
  • séparez les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
  • lavez-vous soigneusement les mains après la récolte ;
  • conservez les champignons à part et dans de bonnes conditions au réfrigérateur et consommez-les dans les deux jours au maximum après la cueillette ;
  • consommez les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne les consommez jamais crus.

En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes
(notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.)
suite à une consommation de champignons de cueillette
Appelez immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15 en mentionnant cette consommation

Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.
Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premIers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

  • Logo de l'InVS
  • Logo du ministère des Affaires sociales et de la Santé

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09/11/2012

Huile de palme : l'amendement Nutella, c'est pas que pour les enfants

Où l'on parle huile de palme, cholestérol, shampoings, déforestation et taxe graduée.

On l’appelle «l’amendement Nutella». Adopté mercredi en commission des affaires sociales au Sénat sur proposition du sénateur socialiste Yves Daudigny, ce texte vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme, huile que l’on retrouve un peu partout au supermarché et notamment dans les pots de Nutella. Pourquoi cette taxe ? Quel est son objectif et ses limites ? L’huile de palme est-elle dangereuse pour la santé ? Eléments de réponse.

Où trouve-t-on de l'huile de palme ?

L’huile de palme est l’huile la plus produite au monde. On en trouve partout. Un tiers de nos produits de consommation courante en contiennent, selon un rapport de l'ONG écologiste WWF. Dans les aliments, comme les barres chocolatées, le Nutella donc, mais aussi les chips, la margarine... La France consomme 126 000 tonnes d’huile de palme à usage alimentaire chaque année, ce qui revient à 2 kg par Français par an ! On en trouve aussi dans les savons, shampoings, cosmétiques et les agro-carburants.

Que lui reproche-t-on ?

Beaucoup de choses. D’une part, et c’est la raison de cet amendement, l’huile de palme serait mauvaise pour la santé. Cette huile contient 50% d’acides gras saturés, responsables entre autres du cholestérol 1. «Cela dit, tempère Jean-Michel Lecerf, chef du Service Nutrition à l’Institut Pasteur de Lille, le beurre en contient 65%. On ne peut pas dire que l’huile de palme soit dangereuse en tant que telle pour la santé mais comme tout aliment il ne faut pas en abuser.»

Autre problème, à une autre échelle. Environnementale cette fois. La culture du palmier à huile étant très rentable, les surfaces de plantation ne cessent d’augmenter. Selon WWF, elles ont doublé en Malaisie et quintuplé en Indonésie en vingt ans... Souvent en lieu et place des forêts. L’Indonésie est particulièrement touchée par la déforestation avec 1,8 millions d’hectares de forêt vierge déboisés chaque année. Et 85% des forêts de Sumatra, une ile de l’Indonésie, ont été déboisées à cause du commerce de bois et de la conversion en plantation de palmier à huile notamment.

......

Peut-on se passer de l’huile de palme ?

«Non, pas totalement», répond catégoriquement le docteur Lecerf. Il existe pourtant d’autres huiles (de colza, de soja ou de tournesol) qui peuvent être utilisées à la place. Mais toutes n’ont pas les mêmes qualités nutritionnelles. Selon Lecerf, «l’huile de palme est plus résistante au chauffage et l’oxydation que l’huile de colza par exemple.» Utilisée comme graisse, l’huile de palmiste (issue de la graine du palmier à huile) pourrait très bien être remplacée par le beurre. Une solution plus onéreuse pour les industriels.

«Utiliser l’huile de palme est trop souvent la solution de facilité, estime Yves Daudigny, le sénateur PS à l’origine de l’amendement. Sans complètement s’en passer, on pourrait du moins en réduire singulièrement la consommation.» D'où son amendement, qui vise d’abord les industriels.

Que prévoit le texte ?

Les huiles sont déja toutes taxées en France aujourd'hui, selon un barème complexe. L'amendement vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme. «Aujourd’hui, l’huile d’olive se retrouve deux fois plus taxée que l’huile de palme. L’idée serait de proposer une taxe additionnelle pour passer d’une taxe de 100 à 400 euros par tonne d’huile de palme, détaille Yves Daudigny. Qui tient à préciser : «L’idée n’est pas de générer de nouvelles recettes pour combler le trou de la sécu ou limiter les achats des consommateurs. Ce n’est pas un amendement de type anti-tabac. Et je ne veux pas non plus être vu comme le monsieur anti-Nutella.»

.....

L'amendement sera examiné en séance au Sénat en début de semaine prochaine.

1 Lire ici le rapport de Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). extraits libération

Commentaire : pour notre balance commercial et pour notre santé, remplacer le huile de palme par le beurre serait un avantage

15/10/2012

Blanchiment dentaire nocif pour les gencives

Dans notre dossier sur le blanchiment dentaire, nous avons déjà évoqué les effets secondaires de cette pratique sur les tissus durs de la dent : altérations de l'émail.

Les tissus mous, autrement dit la gencive entourant les dents subissant le traitement, souffrent également de l'effet des agents chimiques des produits blanchissants appliqués.

Le blanchiment dentaire est nocif pour les gencives, c'est ce que montre une étude récente* étudiant le comportement des cellules (fibroblastes et kératinocytes) de l’épithélium de la gencive (tissu de revêtement). En tenant compte du facteur lié au temps d'application du produit, les chercheurs ont observé les altérations de forme des cellules, ainsi que l'intensité de l'apoptose ou mort cellulaire.

Les résultats de ces travaux montrent que la mortalité cellulaire est présente et amplifiée dans toutes les couches ou strates de l’épithélium gingival.

En outre, ces travaux montrent que, quelle que soit la concentration, forte ou faible, les marqueurs de l'inflammation (cytokines) sont augmentés.

Blanchiment dentaire protégeant la gencive

La seule méthode de blanchiment qui permet d'éviter l'impact délétère du blanchiment sur la gencive, consiste à poser une protection isolante ou digue (feuille de silicone clampée sur les dents) quand le blanchiment est effectué au fauteuil chez le dentiste.

Blanchiment dentaire exposant la gencive

Toutes les autres méthodes recourant à des gouttières, qu'elles soient ajustées sur mesure (fabriquées par le dentiste à partir d'une empreinte) ou non ajustées car standard (boutiques type bars à sourire proposant le blanchiment dentaire) ont pour effet de mettre le produit qui fuse plus ou moins massivement, au contact de la gencive.

Dès lors, il ne faut pas s'étonner de ressentir après un blanchiment effectué de cette manière des picotements, d'avoir les gencives et le palais rouge ou irrité par l'inflammation consécutive à l'exposition aux agents blanchissants.

Les personnes aux gencives sensibles, rouges, qui  saignent ou sont irritées facilement, doivent éviter la multiplication des séances de blanchiment dentaire.

Rappel
D'après les dernières recommandations du Conseil de l'Ordre des dentistes, les produits d'éclaircissement dentaires utilisés par les chirurgiens-dentistes ne devront pas contenir un pourcentage de peroxyde d'hydrogène présent ou dégagé supérieur à 6 %.

............extraits Estelle Vereeck, Docteur en chirurgie-dentaire, 

 Lettre du CNOD 111 Octobre 2012
* Source
Lucier et coll. Soft Tissue Alterations Following Exposure to Tooth Whitening Agents. J Periodontol. 2012 Aout 8. [Epub ahead of print]

07:47 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

13/10/2012

Un jeune Français sur cinq est en surpoids ou obèse

Près d'un jeune Français sur cinq âgé de 15 à 25 ans (19 %) est en surpoids ou obèse, selon une enquête Ipsos rendue publique jeudi 11 octobre. Parmi eux, trois sur dix n'en ont pas conscience puisqu'ils s'estiment minces ou de corpulence normale. Par ailleurs, plus d'un jeune Français sur deux (61 %) mange ses repas devant un écran au moins une fois sur deux, selon l'enquête.

 

Grignotage, repas sautés ou avalés à toute vitesse, budget réduit consacré à l'alimentation font partie de mauvaises habitudes relevées par l'enquête. L'alimentation n'est en effet pas un poste de dépense prioritaire pour les neuf millions de jeunes concernés : plus d'un sur quatre est prêt à sacrifier la qualité et la quantité de son alimentation au profit de son habillement (31 %) ou de la téléphonie mobile (25 %).

 

UN JEUNE SUR TROIS GRIGNOTE QUAND IL EST STRESSÉ

La sédentarité aggrave également les risques de surpoids et d'obésité : plus d'un jeune sur trois déclare ne pas faire de sport (38 %). Une proportion qui est presque d'un jeune sur deux dans les foyers les plus modestes (44 % contre 27 % pour les jeunes les plus aisés)....extraits lemonde

Observation : Ce n'est pas enétant devant l'ordinateur ou à envoyer des sms avec son téléphone portable qu'on maigrit. Des repas équilibrés pris à heure fixe et sans sauter le petit déjeuner avec une pratique sportive régulière sont la solution à ce fléau.

08/10/2012

Réduction de la vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir...

 L'ADEME s'est penchée sur l'état des connaissances sur le lien entre la réduction de la vitesse des véhicules et la qualité de l'air dans nos villes.

Le postulat de départ est le suivant : si on réduit la vitesse, 

  •  ... alors la consommation de carburant par véhicule baisse
  • - … et les émissions de polluants primaires au km parcouru diminuent également.

2 cas de figure :

  1. sur voies rapides (les autoroutes urbaines notamment)
  2. dans les villes 

Sur les voies rapides, la vitesse à 80 km/h permet de diminuer les émissions de NOx, de PM10 et de COV jusqu’à 20% selon les études.

En ville, le passage de 50 km/h à 30 km/h affiche des résultats très variables voire contradictoires, soit de -10% à +30% selon les polluants et les études. Plusieurs facteurs interagissent, notamment :

  • les obstacles censés réguler le trafic (radars, dos d’âne, chicanes, coussins berlinois, passages surélevés,…)
  • le comportement des usagers
  • la configuration des voies (rues "canyons")......................
extraits ADEME

02/10/2012

Tribune Le bio, meilleur pour la santé Article paru dans l'édition du 29.09.12 L'interprétation d'une récente étude sur l'alimentation laissait à désirer, selon Claude Aubert et Laurent Chevallier

Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la réputée revue américaine Annals of Internal Medicine, a jeté le trouble dans les esprits. Selon le compte rendu que l'agence Reuters a fourni, les produits bio ne seraient pas meilleurs pour la santé que ceux dits conventionnels, c'est-à-dire pour lesquels des pesticides de synthèse ont été utilisés.

 

Qui a pris soin de lire l'étude elle-même ? Et par qui a-t-elle été financée ? A cette dernière question, on s'aperçoit que, si elle a été réalisée par l'université Standford, cette dernière compte parmi les financeurs de son programme alimentaire un des géants de l'industrie agroalimentaire (à hauteur de 5 millions de dollars sur cinq ans) !

 

Malgré cette source de financement, les auteurs, à y regarder de près, sont extrêmement nuancés quant à leurs conclusions. D'une grande prudence, ils ne jettent pas du tout l'opprobre sur le bio, mais, timorés, ils affirment : « Il est possible que la consommation de produits bio réduise [the consumption of organic foods may reduce...] l'exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques. » Une réduction tout de même bien démontrée depuis longtemps, en tout cas pour les pesticides !

 

Si on se donne la peine de lire l'étude dans son intégralité, les surprises ne manquent pas, qui contredisent largement l'interprétation qui a pu parfois en être faite.

 

En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3 que les conventionnels, une différence désormais admise même par les biosceptiques loyaux ; ils confirment aussi que, selon la majorité des études, les aliments biologiques contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants, que les conventionnels, une différence mise en évidence par toutes les autres études comparatives, même si une carotte reste une carotte, qu'elle soit bio ou non.

 

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7 % des aliments bio contiennent des résidus, contre 38 % des conventionnels... tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées. Soulignons que ces limites légales, compte tenu de l'effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens pouvant agir à des doses infimes, n'ont plus aucune crédibilité.

 

Quant au fait que les quelques études réalisées sur l'homme n'aient pas montré de différence entre consommateurs bio et conventionnels sur la santé des consommateurs, il ne prouve rien, car elles portaient sur trop peu de personnes et étaient de trop courte durée.

 

Par ailleurs, en ce qui concerne les contaminations par les micro-organismes (bactéries, moisissures...), la conclusion est la même que celles d'études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu'en conventionnel, mais un risque plus faible d'être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques, ce qui n'est pas négligeable tout de même !

 

En conclusion, consommer bio permet de moins être exposé aux produits chimiques de synthèse et assure une meilleure densité en certains nutriments. Etre favorable au bio relève du simple bon sens et d'une interprétation non partisane des études.

Claude Aubert, Laurent Chevallier source lemonde

01/10/2012

Amélioration de la sécurité alimentaire: l’Union européenne adopte une liste des substances aromatisantes autorisées

 

L’utilisation de substances aromatisantes dans les denrées alimentaires sera encore plus sûre et plus transparente grâce à deux actes législatifs adoptés aujourd’hui par la Commission européenne. Seules les substances aromatisantes figurant sur les listes approuvées pourront être utilisées dans l’industrie alimentaire.

Servant à modifier le goût ou l’odeur des aliments, les substances aromatisantes sont utilisées depuis longtemps et de manière sûre dans un large éventail de denrées alimentaires, telles que les boissons rafraîchissantes, les confiseries, les céréales, les gâteaux et les yaourts, et viennent de faire l’objet d’une évaluation à l’échelle de l’Union européenne.

«Grâce aux efforts actuellement déployés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d’autres organismes scientifiques, cette réglementation relative aux substances aromatisantes améliorera sensiblement la transparence de l’information pour le citoyen et l’industrie. Il sera plus facile pour les intéressés de savoir exactement quelles substances aromatisantes peuvent être utilisées dans les aliments», a déclaré John Dalli, commissaire à la santé et à la politique des consommateurs.

Ces deux nouveaux textes législatifs vont clarifier et harmoniser l’utilisation des substances aromatisantes sur le marché unique:

·         le premier règlement[1] prévoit, à l’échelle de l’Union européenne, une nouvelle liste de substances aromatisantes qui peuvent être utilisées dans les denrées alimentaires. Il s’appliquera à compter du 22 avril 2013, ce qui laisse à l’industrie alimentaire européenne le temps de s’adapter aux nouvelles règles. Les substances aromatisantes ne figurant pas sur la liste seront interdites après une période transitoire de dix-huit mois;

·         le deuxième règlement[2] concerne les mesures transitoires pour les autres arômes, tels que ceux d’origine non alimentaire, et s’appliquera à partir du 22 octobre 2012.


La nouvelle liste comporte plus de 2 100 substances aromatisantes autorisées. Quatre cents autres resteront sur le marché en attendant que l’EFSA rende les conclusions de son évaluation. Elles sont utilisées depuis longtemps et leur utilisation a déjà été jugée sûre par d’autres organismes scientifiques.

Transparence accrue

La transparence et la clarté des informations comptent parmi les principaux avantages des nouvelles règles. Les utilisations autorisées de substances aromatisantes seront répertoriées suivant la catégorie de denrées alimentaires auxquelles ces substances peuvent être ajoutées. La transparence sera améliorée puisque la liste sera également disponible dans une base de données en ligne, ce qui permettra aux consommateurs, aux entreprises du secteur alimentaire et aux autorités nationales de contrôle alimentaire de savoir facilement quelles substances aromatisantes sont autorisées dans les aliments.

Conditions pour l’autorisation des substances aromatisantes

Une substance aromatisante ne peut être autorisée que si elle remplit les conditions suivantes:

·    sur la base des données scientifiques disponibles, elle ne présente pas de risque pour la santé du consommateur aux doses proposées;

·     son utilisation n’induit pas le consommateur en erreur.

D’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte, comme des facteurs d’ordre éthique, environnemental ou des facteurs liés aux traditions, entre autres.

Contrôle d’application

Les autorités nationales compétentes doivent veiller à ce que les denrées alimentaires contenant des substances aromatisantes non autorisées soient retirées du marché. Elles doivent également signaler ces substances à la Commission européenne et aux autres États membres via le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux de l’Union européenne (RASFF).

Contexte

La constitution de la liste positive des substances aromatisantes autorisées marque une étape importante dans l’application du règlement cadre[3] relatif aux substances aromatisantes adopté en décembre 2008. Celui-ci dispose que l’utilisation de substances aromatisantes doit être sûre et ne doit pas induire le consommateur en erreur.

Pour de plus amples informations:
http://ec.europa.eu/food/food/fAEF/index_en.htm

Base de données contenant la liste:
https://webgate.ec.europa.eu/sanco_foods/?sector=FFL

MEMO/12/723



[1] Règlement d’exécution (UE) nº 872/2012 de la Commission portant adoption de la liste de substances aromatisantes prévue par le règlement (CE) nº 2232/96 du Parlement européen et du Conseil, introduction de ladite liste dans l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008 du Parlement européen et du Conseil et abrogation du règlement (CE) nº 1565/2000 de la Commission et de la décision 1999/217/CE de la Commission.

[2]Règlement (UE) nº 873/2012 de la Commission relatif à des mesures transitoires en ce qui concerne la liste de l’Union des arômes et matériaux de base établie à l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008.

 

[3]Règlement (CE) nº 1334/2008 relatif aux arômes et à certains ingrédients alimentaires possédant des propriétés aromatisantes qui sont destinés à être utilisés dans ou sur les denrées alimentaires. source europa

30/09/2012

De nombreux Européens continuent d'être exposés aux polluants atmosphériques nocifs

Près d'un tiers des citadins européens sont exposés à des concentrations excessives de particules en suspension dans l'air. Ces particules figurent parmi les polluants les plus nocifs pour la santé humaine, car elles pénètrent dans certaines parties sensibles du système respiratoire. Bien que l'UE soit parvenue, au cours des dernières décennies, à réduire les polluants atmosphériques qui sont à l'origine de l'acidification, un nouveau rapport publié aujourd'hui par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) montre que de nombreuses régions d’Europe doivent faire face à des problèmes persistants liés aux concentrations de particules dans l'atmosphère et à l'ozone troposphérique.....

Principales conclusions

•  Les particules (PM) constituent le risque sanitaire le plus grave lié à la pollution atmosphérique dans l'UE et entraînent une mortalité prématurée. Les auteurs du rapport estiment qu'en 2010, 21 % de la population urbaine a été exposée à des concentrations de PM10 supérieures aux valeurs limites journalières les plus strictes de l'UE destinées à préserver la santé. Jusqu'à 30 % de la population urbaine a été exposée à des concentrations de particules plus fines, les PM2,5, supérieures aux valeurs limites annuelles (moins strictes) de l'UE. Selon les niveaux de référence de l'OMS, qui sont encore plus stricts que ceux imposés par la législation de l'UE, respectivement jusqu'à 81 % et 95 % des citadins ont été exposés à des concentrations de particules qui dépassent les valeurs de référence fixées pour la protection de la santé humaine, ce qui souligne l'urgence de réexaminer prochainement la législation en matière de qualité de l'air.

•  L'ozone (O3) peut être à l'origine de problèmes respiratoires et entraîner une mortalité prématurée. L'exposition à ce polluant est très élevée dans les villes; en effet, 97 % des habitants des zones urbaines de l'UE ont été exposés en 2010 à des concentrations d'ozone supérieures au niveau de référence de l'OMS. 17 % ont été exposés à des concentrations supérieures à la valeur cible de l'UE pour l'ozone. En 2009, 22 % des terres arables en Europe ont été exposées à des concentrations d'ozone préjudiciables, ce qui s'est soldé par des pertes agricoles.

•  Le dioxyde d'azote (NO2) est une cause majeure d'eutrophisation (croissance excessive des algues et des végétaux dans l'eau) et d'acidification, et contribue également à la formation de particules et d'ozone. En 2010, 7 % des Européens vivant en milieu urbain ont été exposés à des niveaux de NO2 supérieurs aux valeurs limites de l'UE. Dans de nombreux pays européens, les émissions d'oxydes d'azote dépassent encore les plafonds d'émission fixés par la législation de l'UE et dans le cadre des accords des Nations unies.

•  Le benzo(a)pyrène (BaP) est un agent cancérogène. Une proportion considérable de la population urbaine de l'UE (20 à 29 % entre 2008 et 2010) a été exposée à des concentrations dépassant la valeur cible de l'UE, qui doit être respectée d'ici à 2013. L'augmentation des émissions de benzo(a)pyrène en Europe au cours des dernières années est donc préoccupante.

   En ce qui concerne le dioxyde de soufre (SO2), des progrès notables ont été enregistrés: les émissions ont été réduites de manière significative au cours des dernières années grâce à la législation de l'UE qui exige l'utilisation de technologies d'épuration des émissions et une plus faible teneur en soufre des carburants. 2010 a été la première année où la population urbaine de l'UE n'a pas été exposée à des concentrations de dioxyde de soufre supérieures à la valeur limite de l'UE.

•  Dans l'UE, les concentrations de monoxyde de carbone, de benzène et de métaux lourds (arsenic, cadmium, nickel, plomb) dans l'air extérieur sont généralement faibles, localisées et sporadiques, avec peu de cas de dépassement des valeurs limites et valeurs cibles fixées par la législation de l'UE......extraits  agence européenne pour l'environnement 24/09/12

21/09/2012

OGM un grave danger pour notre santé sous couvert de productivisme et de chercher à nourrir les habitants de la terre entière en les rendant dépendant des multinationales agroalimentaires...

Commentaire : Une seconde étude dans la durée (minimum 1 an et à faire également sur les porcs) est indispensable pour vérifier la nocivité des OGM, tout en trouvant des experts INDEPENDANTS des multinationales de l'agroalimentaire. C'est pas gagné.... Gardons une vigilance citoyenne sur le sujet, sachant que le nombre de millions d'hectares cultivés en OGM augmente rapidement dans le monde....et que l'organisme de contrôle des aliments au niveau européen  (EFSA et surtout le point critique sur wikipédia ) a été dirigée jusqu'à peu par une directrice générale aux ordres de ces multinationales....voir l'extrait du monde du 10 mai 2012 relevant du conflit d'intérêts...ci-dessous

Le Parlement européen a voté, jeudi 10 mai en séance plénière, le report des "décharges budgétaires" de trois agences de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne du médicament (EMA) et l'Agence européenne de l'environnement (EEA).

 

Cette décision revient à ne pas leur donner quitus de leur gestion, pour l'exercice 2010. Elle constitue un cuisant camouflet, en particulier pour l'EFSA et l'EMA, épinglées pour une gestion contestable des conflits d'intérêts.

 

Ce vote intervient au lendemain de la publication d'un communiqué de l'EFSA annonçant le départ de sa présidente, Diana Banati, pour "prendre un poste à l'International Life Science Institute [ILSI]", poste "non compatible avec son rôle de membre et de présidente du conseil d'administration de l'EFSA". Mme Banati devient en effet directrice exécutive pour l'Europe de l'ILSI.

Cette organisation regroupe les principaux industriels de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire et de la cosmétique...... extraits lemonde

Semences, une histoire nationale é& septembre 2012

 

Les images de rats de laboratoire déformés par des tumeurs après avoir ingéré du maïs transgénique NK603 de Monsanto, ou l'herbicide Roundup auquel cet OGM est tolérant, vont faire le tour du monde. Elles sont tirées de la seule étude à ce jour qui ait analysé l'impact à long terme (au-delà des quatre-vingt-dix jours réglementaires) de ces aliments génétiquement modifiés sur des rongeurs.

 

 

Nul doute que le protocole mis en place en grand secret par Gilles-Eric Séralini (université de Caen) et ses collègues sera scruté à la loupe par ses contradicteurs au sein des organismes de recherche: le chercheur franc-tireur en a l'habitude. Mais il a cette fois pour lui l'honorabilité de la revue –Food and Chemical Toxicology –, qui a accueilli et publié ses résultats, dans son dernier numéro.

 

Les historiens du futur diront si cette étude aura marqué un tournant dans l'appréciation portée sur les OGM, par l'opinion et les pouvoirs publics, les organismes de contrôle, le monde agricole et celui de la recherche en amélioration des plantes. Pour Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas, historiens des sciences respectivement au CNRS et à l'IRD, l'épisode actuel serait de nature à nourrir une prochaine édition de leur passionnant ouvrage "Semences: une histoire politique".

 

Les deux auteurs ne cachent pas leur souhait d'une réorientation des recherches vers une agriculture «nourricière, durable et de qualité qui ne soit pas le jouet de quelques géants semenciers et agroalimentaires». Mais ils dépassent le manichéisme souvent de mise sur ces questions controversées, offrant une analyse en profondeur sur les mutations qu'ont subies l'amélioration des plantes et le monde agricole tout entier depuis un siècle en France – même s'ils se concentrent plus particulièrement sur l'après-seconde guerre mondiale.... extraits le monde

16/09/2012

Nouvel iPhone 5 : Apple dégrade l'environnement en poussant à la surconsommation

Depuis quelques jours l'iPhone 5 d'Apple est disponible... Mais à quel prix ? Sous prétexte de nouveautés technologiques très discutables et futiles, Apple poursuit sa politique du business et du gâchis au détriment des Hommes, des ressources naturelles, de l'environnement et du porte-monnaie.

En commercialisant l'iPhone 5, Apple met non seulement en vente un gadget dernier cri mais impose aussi à ses clients, partenaires et aux producteurs de produits dérivés, une nouvelle donne. Car si l'iPhone 5 prétend marquer une rupture avec les modèles précédents, la connectique est, elle aussi, différente : le nouveau chargeur de l'iPhone 5 sera donc incompatible avec les 183 millions d'iPhone, 73 millions d'iPad et 275 millions d'iPod vendus dans le monde.... Il en sera de même pour les stations d'accueil et autres chaînes hi-fi. Cette absence de rétrocompatibilité est une incitation à renouveler ses équipements, à acheter la connectique dernier cri et donc à jeter et à gâcher, au prix fort...

Malheureusement, les ressources naturelles s'épuisent et Apple, la plus grande capitalisation boursière de l'histoire des Etats-Unis..., se permet une nouvelle fois de les gaspiller pour vendre plus et rendre le consommateur toujours plus dépendant de son système commercial.

La date de sortie de l'iPhone 5 (12 septembre 2012) n'est en réalité pour Apple qu'un nouveau chapitre de sa longue saga sur le thème de l'obsolescence programmée.... extraits notre planete info

09/09/2012

Dès le 10 septembre 2012, une offre téléphone mobile vraiment alléchante pour qui téléphone peu !

C'est la bonne nouvelle de la rentrée dans le domaine de la téléphonie, un opérateur mobile en ligne, filiale de Bouygues Télécom propose une carte prépayée très intéressante, dans la mesure où elle n'a pas de limite de validité.

 

Cela fait bien longtemps que j'étais à la recherche de ce type de carte, qui correspond tout à fait à mes besoins d'utilisation de mobile. J'avais déjà fait le tour de tous les opérateurs sur le marché, mais à chaque fois on me proposait des cartes prépayées comportant une limite de validité, plus ou moins longue en fonction du crédit acheté.

 Mais mes besoins dans ce domaine sont tels, qu'à chaque fois, je me retrouvais avec un crédit reportée de trois mois en trois mois, avec la contrainte de racheter à chaque fois une carte à chaque échéance.

Je sais bien que cela correspond à une politique commerciale bien rodée, mais je supportais très mal cette contrainte et je ne suis peut être pas la seule dans ce cas.

L'opérateur de mobile B&You, la filiale low-cost de Bouygues Télécom, propose cette nouvelle offre à partir du 10 septembre prochain à des tarifs défiants toute concurrence. 

Bien sûr certaines conditions sont à respecter, mais cela n'a rien à voir avec ce qui existe actuellement.

La première c'est d'acheter pour 4,99 € une carte SIM exclusivement sur le site de l'opérateur, et avec une recharge disponible dans différents points de vente en France, qui variera  entre 10 et 25 €, vous aurez la possibilité de téléphoner au tarif de 10 centimes la minute, d'envoyer des SMS pour 5 centimes ou naviguer sur Internet pour 5 centimes le mégaoctet.

L'autre contrainte c'est d'activer au moins une fois par an cette carte prépayée soit pour téléphoner ou envoyer des SMS.

Plus d'infos en cliquant ICI

Cette offre a pour but de relancer cette part de marché des offres prépayées qui était quelque peu en perte  de vitesse avec un peu plus de 18 millions d'utilisateurs qui ne veulent pas d'engagement  précis et veulent conserver une entière liberté dans la maîtrise de leur consommation de téléphonie mobile.source come4news