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08/09/2012

Le Vélib' et ses avatars n'ont pas détrôné l'auto

..... Quelque 350 villes sont équipées en Europe, parmi lesquelles 35 en France où 41 000 cycles sont mis à disposition des abonnés, dont plus de la moitié - 22 000 - à Paris.

Le succès est au rendez-vous. Les réseaux Vélib', à Paris, et Vélov', à Lyon, publient régulièrement des communiqués triomphants pour annoncer une augmentation du nombre de trajets - 31 millions en 2011 pour la seule capitale. La plupart des élus y trouvent leur compte. "Grâce aux Vélov', en très peu de temps, on a doublé le trafic cycliste à Lyon. En outre, pour la première fois, on partage un mode de transport individuel, ce qui est de nature à encourager le partage de la voiture et le covoiturage", estime Gilles Vesco, élu (PS) chargé des "déplacements doux" au Grand Lyon.

 

......

"Le système a permis de relancer la pratique du vélo et d'améliorer l'image de ce moyen de déplacement", tranche Dominique Lebrun dit "M. Vélo", coordonnateur interministériel pour le développement de l'usage de la bicyclette.

 

UN SERVICE QUI COÛTE CHER

 

Malgré tout, certains élus s'interrogent. Mardi 11 septembre se tiendra à Strasbourg le premier "colloque du vélo partagé", sur le thème : "Où en est-on ?". Pour Alain Jund, adjoint (EELV) au maire chargé de l'urbanisme de la capitale alsacienne, "le vélo partagé ne permet pas de développer la pratique du vélo autant qu'on l'a prétendu. Il est temps d'en discuter".

 

Le service coûte cher. "Entre 2 500 euros et 4 000 euros par an et par vélo", avance Olivier Richard, du Centre d'études techniques de l'équipement de Lyon, un organisme qui dépend du ministère de l'écologie. Une somme que l'on peut rapprocher des 5 000 euros annuels dépensés chaque année par le propriétaire d'une voiture, si l'on se fie aux calculs de l'Automobile Club.

 

......

 

Pour M. Héran [économiste qui enseigne à l'université de Lille] , "le vélo partagé n'est qu'une étape. Dans les années 1990, on a développé le réseau cyclable ; dans les années 2000, on a généralisé le vélo partagé. Dans cinq ans, on aura apaisé la ville, limité la vitesse des voitures à 30 km/h, amélioré le stationnement des vélos et lancé de vraies opérations de promotion". extraits lemonde

07/09/2012

Greenpeace vous invite à doner votre avis sur cette future conférence prévue mi-septembre

Conférence environnementale : épisode 3

Cette conférence, ce « débat » initié par François Hollande est prévu pour mi-septembre. Des questions subsistent au sein de Greenpeace. Votre avis compte ...
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03/09/2012

Le trajet en TER à 1 € : Une bonne nouvelle !

voir le lien en cliquant ICI

01/09/2012

Fumer : les dangers de la cigarette

 "Le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout !" (Le Pari)

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le tabac est la deuxième plus grande cause de mortalité dans le monde. Principale cause évitable de décès, le tabac est chaque année à l'origine de cinq millions de morts. Il s'agit du seul produit légalement en vente qui entraîne la mort lorsqu'il est utilisé exactement comme le prévoit le fabricant.

On sait parfaitement que la moitié des fumeurs réguliers aujourd'hui, environ 650 millions de personnes, finiront par mourir du tabagisme. Il est tout aussi alarmant de constater que des centaines de milliers de personnes qui n'ont jamais fumé meurent chaque année de maladies dues à l'inhalation de la fumée des autres.
Ainsi, fumer implique aussi la santé de son entourage, celui que l'on côtoie tous les jours, au travail, chez nous et dans les lieux publics. En effet, la moitié des fumeurs consommant plus de 15 cigarettes par jour meurent d'une maladie liée au tabac et des milliers de fumeurs passifs en décédent tous les ans.

Le tabagisme

Le tabagisme, c'est la consommation abusive de tabac mais aussi l'ensemble de troubles physiologiques et psychiques, voire l'intoxication provoqués par l'abus du tabac. Celui-ci est dorénavant sans aucun doute responsable d'une diminution significative de la durée de vie. Nous re-préciserons ici que dans l'état actuel des connaissances scientifiques, nous n'avons qu'une seule vie...

Données sur la mortalité à cause de la cigarette

Dans le monde

Durant le XXème siècle, le tabac a entraîné la mort de 100 millions de personnes et ce nombre risque de s'élever à 1 milliard pour le XXIème siècle si les comportements n'évoluent pas (OFDT, 2005). Le tabac est actuellement responsable du décès d'un adulte sur 10 (soit environ 5 millions de morts par an). Si le tabagisme continue sur sa lancée actuelle, il provoquera environ 8 millions de morts par an d'ici à 2030 selon l'OMS.
Plus de 80 % de ces décès prématurés surviendraient dans les pays à revenu faible ou intermédiaire – c'est-à-dire précisément là où il est le plus difficile d'atténuer les effets de l'épidémie et où ces énormes pertes qu'elle provoque sont le plus difficile à supporter.

Tabagisme passif

Le tabagisme passif provoque environ 602 000 décès prématurés par an dans le monde : c'est 1% de tous les décès. Les maladies et infections à l'origine de ces morts sont : 379 000 maladies cardiaques ischémiques ; 165 000 infections des voies respiratoires inférieures ; 36 900 asthmes et 21 400 cancers des poumons. Une analyse de la répartition montre que 47% des décès causés par le tabagisme passif concernent les femmes ; quant aux enfants et aux hommes, ils sont touchés à 28 (soit 165 000 enfants par an) et 26% respectivement.

En Europe

Près de 500 000 personnes meurent chaque année prématurément de maladies liées à la consommation de tabac, selon les déclarations de David Byrne commissaire à la Santé et à la Protection des consommateurs.

En France

Quelque 66 000 personnes meurent chaque année des conséquences du tabac (soit plus de 10% des décés) dont 27 000 par un cancer du poumon (85% sont dus au tabac) selon la ligue nationale contre le cancer.
Pour un fumeur sur quatre, la perte moyenne d'espérance de vie est de vingt ans et se solde par une mort avant 65 ans, selon une étude de l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France.

La France compte environ 15 millions de fumeurs et ce sont les jeunes entre 20 et 25 ans qui fument le plus (48% de la classe d'âge selon l'OFDT).

Par rapport à un non-fumeur, le risque de cancer d'un fumeur est multiplié par :

  • 10 pour le poumon et le pharynx
  • 7 pour le pharynx
  • 4 pour la bouche et l'oesophage
  • 2 pour la vessie.

La fréquence des cancers du poumon est proportionnelle au nombre de cigarettes fumées chaque jour. Cette fréquence est déjà augmentée dès 5 cigarettes par jour... En effet si l'on fume 5 x 365 jours, pendant 15 à 20 ans, cela représente plusieurs dizaines de milliers de cigarettes.
L'apparition du cancer survient en général après 15 à 20 ans d'exposition à la fumée du tabac.

Tabagisme passif

En France, un million de personnes sont exposées au tabagisme passif. Lequel provoque 2 500 à 3 000 morts par an à la suite de maladies respiratoires et de maladies cardio-vasculaires notamment.

Les conséquences sur la santé

cliquez pour agrandirCoupe d'une cigarette : aperçu des substances présentes

L'usage du tabac entraîne en moyenne une diminution de la vie de :

  • 2 à 3 ans pour 10 cigarettes par jour
  • 5 à 7 ans pour 20 cigarettes par jour
  • 8 à 10 ans pour 40 cigarettes par jour

Les principales maladies directement liées à la consommation de tabac

  • les cancers de la trachée, des bronches et du poumon, aussi appelés cancers bronchiques
  • la bronchite chronique et les maladies pulmonaires obstructives
  • les cancers des lèvres, de la cavité buccale et du pharynx, de l'oesophage, et du larynx.

Le tabac reste également un facteur de risque très important d'un grand nombre de pathologies : cancer de l'estomac, de la vessie, du col de l'utérus, maladies cardio-vasculaires, probabilité accrue de mort subite du nourisson pour les fumeuses enceintes...

Ainsi, on constate une augmentation préoccupante du nombre de cancers du poumon chez des fumeurs de moins de 40 ans. En France, la mortalité par cancer du poumon continue à augmenter de façon préoccupante, surtout au dessous de 40 ans, en particulier chez la femme.
En France, les femmes, surtout les jeunes, fument de plus en plus comme en Angleterre et aux USA, où la fréquence des cancers du poumon est maintenant la même chez les femmes que chez les hommes; on commence à fumer de plus en plus jeune: 26 % dès 12 / 14 ans et 58 % dès 15/16 ans.

Enfin, les ophtalmologistes attestent que la nicotine est :

  • un facteur responsable d'une diminution de la vision centrale
  • une source de cataracte précoce
  • une cause de glaucome.

Chaque cigarette fumée abrège la vie de 11 minutes...... extrait notre planeteinfo

25/08/2012

"Il faut une taxe climat aux frontières de l'Europe"

Le comité de direction du Fonds vert pour le climat se réunit à Genève, en Suisse, à partir du 23 août. Depuis sa création officielle en 2011, à la conférence de Durban (Afrique du Sud), il vise à rassembler des sources de financement - 100 milliards de dollars (80,6 milliards d'euros) par an attendus à partir de 2020 - afin d'aider les pays en développement à mettre en oeuvre leur transition énergétique et leur adaptation au réchauffement.

Il vient s'ajouter à d'autres fonds existants, dont le principal est le Fonds pour l'environnement mondial, créé en 1991. Monique Barbut en a été la présidente de 2006 jusqu'au 1er août 2012. Experte avisée des négociations sur le climat, elle porte un diagnostic sévère sur leur évolution.

Où en sont les négociations mondiales sur le climat ?

Le résultat de la conférence de Durban, fin 2011, a été de dire qu'en 2015, on discuterait d'engagements pour 2020... Mais que va-t-on faire entre 2012 et 2020 ? On n'en sait rien. En fait, depuis Copenhague en 2009, la négociation ne porte plus sur les engagements de réduction quantitative des émissions de gaz à effet de serre, alors que c'est ce qui compte. On ne discute que sur des sujets accessoires, tels que les modalités du Fonds vert pour le climat. Le problème, c'est que dans quinze ans, nous disent les scientifiques, il n'y aura plus rien à faire pour empêcher le changement climatique, il sera trop tard.

Comment pourrait-on débloquer la situation ?

Cette négociation ne peut reprendre que si les Européens décident d'adopter des positions volontaristes. Mais pas volontaristes vis-à-vis de l'Europe, parce que les Européens ont assez donné - ils sont les seuls à avoir pris de vrais engagements et à s'y tenir - mais vis-à-vis des autres.

Que recommandez-vous ?

Une taxe climatique aux frontières, un protectionnisme environnemental. Les Européens devraient rappeler qu'ils ont décidé de réduire leurs émissions, mais qu'ils ne peuvent pas laisser dépérir leurs industries au seul profit des autres grands pays. Dès lors, ils pourraient imposer à l'entrée de l'Europe une taxe sur les produits qui, par leur processus de fabrication, contiennent plus de CO2 que ce qui est autorisé pour les produits fabriqués en Europe. On pourrait exempter de ces taxes les pays les plus pauvres, et dire par ailleurs qu'on affectera une partie des recettes à l'aide aux pays les plus pauvres ou au Fonds vert pour le climat. Mais la taxe climatique devrait être clairement posée.....extraits le monde

Commentaire : une évidence....

12/08/2012

Alerte à l'ambroisie, plante allergisante toujours plus enracinée en France

photos source ambroisie.info

 

Allergiques à l'ambroisie, si vous voulez éviter asthme, rhinite ou eczéma, calfeutrez-vous ! C'est ce week-end que cette plante fortement allergisante atteindra son premier pic annuel de pollinisation. Chaque pied de la mauvaise herbe va produire jusqu'à 2,5 milliards de grains de pollen par jour, que le vent pourra disperser jusqu'à 100 kilomètres de distance.

 

"Dans la région lyonnaise, la Drôme, l'Ardèche, la libération des pollens va être très forte à partir du 10 août et risque d'empirer jusqu'à la fin du mois ; dans les zones périphériques, ce sera un peu plus tardif", détaille Gilles Oliver, du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

 

Nul n'a été capable, jusqu'à présent, d'enrayer la progression de cette plante invasive, importée des Etats-Unis au milieu du XIXe siècle et disséminée sur le territoire hexagonal à la faveur des grands travaux des années 1950. ....

Seuls l'arrachage systématique des buissons d'ambroisie le long des routes et leur destruction dans les champs cultivés, en retournant la terre après la récolte, permettraient de limiter à la fois les réactions allergiques et la prolifération de la mauvaise herbe - à condition d'agir avant la période de pollinisation, à partir de la mi-juillet, puis de grenaison, à l'automne....

En attendant que les sécateurs de la loi s'attaquent enfin à l'ambroisie, ses victimes devront, cet été encore, se contenter de quelques conseils de prudence : ne pas faire sécher son linge dehors ; ne pas rouler fenêtres ouvertes ; se laver les cheveux tous les soirs... et éviter de sortir en début de matinée, quand la libération des pollens est la plus forte. extrait le monde

31/07/2012

300 millions d’oiseaux disparus en 30 ans, quelle PAC pour demain ?

 Le 13 juillet, la Commission européenne et la nouvelle Présidence chypriote de l'Union européenne (UE) organise une conférence pour traiter de la Politique Agricole Commune (PAC).

Face aux craintes croissantes à l'égard de cette « réforme verte de la PAC » qui pourrait ne pas tenir ses promesses, une étude scientifique récente montre que 300 millions d'oiseaux communs des milieux agricoles ont disparu depuis 1980. Des résultats qui devraient nous interpeller et nous rappeler ce qui est en jeu.

Le 13 juillet, un important débat de la société civile, organisé par la Commission européenne, devrait permettre de faire le point sur ce qu'attendent les ONG de la nouvelle Politique Agricole Commune, dont la proposition de la Commission est actuellement en discussion au sein du Conseil et du Parlement européen.

L'actuelle PAC encourage des pratiques agricoles qui nuisent à l'environnement, telles que l'intensification des cultures, qui s'accompagne d'une sur-utilisation de produits chimiques et la perte de la diversité des paysages.

Cette politique est donc une des principales causes de destruction de nombreux écosystèmes de milieux agricoles dans toute l'Europe, impactant directement les populations d'oiseaux des espaces agricoles. Selon les données récoltées par BirdLife international et la Conseil européen pour le recensement des oiseaux, le déclin de ces populations se poursuit : 300 millions d'oiseaux ont disparu des milieux agricoles depuis 1980...

Or, les oiseaux sont l'un des meilleurs indicateurs disponibles pour mesurer la santé des écosystèmes, et ces nouvelles données montrent que les populations de nombreuses espèces sont à leur plus bas niveau depuis que ce suivi existe [2]. Au-delà des oiseaux, il est également désormais reconnu que la perte de biodiversité affecte directement et indirectement nos vies et nos économies via la perte d'une série de services écosystémiques dont nous dépendons tous.

Aujourd'hui, le verdissement annoncé de la PAC est en train de tourner au greenwashing. Ces nouvelles données devraient nous aider à recentrer le débat sur les priorités : les décideurs doivent avoir la volonté politique d'inverser la tendance pour la biodiversité des milieux agricoles.

La LPO (représentant de BirdLife en France) maintient que ces orientations ne peuvent être modifiées que si le verdissement est appliqué à l'ensemble de la PAC. Cela implique donc de fixer des critères d'éco-conditionnalité au versement de l'ensemble des subventions :

  • les paiements directs devraient être liés à de bonnes pratiques agronomiques
  • les agriculteurs qui vont au-delà des bonnes pratiques de base et mettent en œuvre une gestion spécifique pour améliorer l'environnement devraient être récompensés

De telles réformes devraient permettre de garantir une PAC qui offre une meilleure rentabilité économique, un attrait non négligeable en période de crise financière à l'heure où les citoyens européens attendent que chaque euro soit dépensé à bon escient.

La LPO/BirdLife France espère que cette information va permettre d'aider les décideurs et les parties prenantes à s'engager pour une meilleure PAC. Le débat qui va avoir lieu le 13 juillet devrait favoriser de vrais échanges entre les décideurs et les citoyens européens, pour avancer vers une Politique agricole commune plus durable et garante d'une sécurité alimentaire sur le long-terme, tout en respectant l'environnement. source LPO

07/07/2012

Nouvel étiquetage des produits "sans OGM" au 1er juillet 2012

A partir du 1er juillet 2012, les produits ne contenant pas d’organismes génétiquement modifiés pourront être étiquetés « sans OGM ».

Rayon de supermarché en Ile de France, le 03.03.06. © Arnaud Bouissou/METL-MEDDE

 

A la suite de la signature du décret relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires le 30 janvier 2012, l’indication de l’absence d’OGM sur les denrées constitue une avancée majeure pour les opérateurs qui souhaitent valoriser une production sans OGM et pour l’information et la liberté de choix des consommateurs.

Jusqu’à présent, la réglementation prévoyait l’étiquetage obligatoire de la présence d’OGM, mais ne définissait pas les modalités d’information du consommateur pour les filières « sans OGM ». Elle ne permettait pas non plus de faire la distinction entre une viande issue d’un animal nourri avec des OGM et une viande provenant d’une filière garantissant une alimentation des animaux sans OGM.

Le décret, qui s’appuie sur les avis du Haut Conseil des biotechnologies de novembre 2009 et de janvier 2011, prévoit des critères différents selon la nature des ingrédients qui composent les denrées alimentaires :

 

  • Les ingrédients d’origine végétale (par exemple, la farine, l’amidon ou la lécithine) pourront porter la mention « sans OGM » s’ils sont issus de matières premières contenant au maximum 0,1 % d’OGM.
  • L’étiquetage des ingrédients d’origine animale (par exemple, le lait, la viande, le poisson ou les œufs) précisera « nourri sans OGM (< 0,1 %) » ou « nourri sans OGM (< 0,9 %) ».
  • Les ingrédients d’origine apicole (par exemple le miel ou le pollen) pourront être étiquetés « sans OGM dans un rayon de 3 km ».

 

Ces allégations apparaîtront le plus souvent dans la liste des ingrédients, ou lorsque l’ingrédient mis en avant représente plus de 95 % de la denrée, dans le champ visuel principal de l’emballage. source ministère de l'environnement

02/07/2012

L'éthylotest obligatoire donne la migraine aux automobilistes

 Calé entre le gilet jaune et le triangle, l'éthylotest doit trouver sa place dans la boîte à gants à partir du 1er juillet. C'est en tout cas ce que stipule un décret officiel, pris le 28 février. Une gageure pour beaucoup des 36 millions d'automobilistes français, qui peinent à trouver le fameux petit appareil depuis des semaines : en effet, les grandes surfaces sont en rupture de stock. Mais d'autres raisons provoquent l'agacement des conducteurs.

Pourquoi l'éthylotest est-il devenu un casse-tête ?

• Parce qu'on ne sait pas s'il est obligatoire à partir du 1er juillet ou du 1er novembre 

Chaque conducteur doit bien se munir d'un éthylotest dans son véhicule avant dimanche. Il est obligatoire, mais les automobilistes qui n'en auront pas ne seront sanctionnés... qu'à partir du 1er novembre. Le ministère de l'Intérieur pourrait même retarder la mise en place d'amendes au 1er décembre, comme l'indique lefigaro.fr. Le procès-verbal pour ne pas avoir équipé son véhicule d'un éthylotest s'élèvera à 11 euros.  

• Parce qu'on peut se faire arnaquer en l'achetant

Officiellement, deux fabricants certifiés monopolisent le secteur : le Français Contralco et le Sud-Africain Redline. Face à eux, d'autres fabricants ont voulu se faire une place dans ce marché devenu très lucratif depuis la promulgation du décret. Des offres trompeuses circulent notamment sur internet. Il faut donc se rendre dans des grandes surfaces, des centres spécialisés auto ou des pharmacies pour trouver des éthylotests portant la norme NF. Des sites officiels comme service-public.fr soulignent qu'un éthylotest doit respecter les conditions de validité du fabricant, à savoir "date de péremption et marque de certification ou de conformité"

• Parce qu'une polémique s'est créée autour des défenseurs de cette mesure

Conflit d'intérêts ? Le président de l'association à l'origine du décret, Daniel Orgeval, est aussi salarié d'un des principaux fabricants d'éthylotests, Contralco. Au micro de RTL, Orgeval se justifie en qualifiant l'équipement des véhicules en éthylotest "d'affaire de santé publique" . "Non, je ne passe pas mes week-ends avec Claude Guéant [l'ancien ministre de l'Intérieur]', a-t-il ironisé dans Sud Ouest. Une association, la Ligue de défense des conducteurs, dénonce un conflit d'intérêts et un lobby des fabricants d'éthylotests. Quant à Daniel Orgeval, il dit "assumer" le salaire que lui verse Contralco, soit 3000 euros bruts mensuels. 

Parce qu'il existe deux types d'éthylotests

Electronique ou chimique, deux types d'appareils sont proposés. Pas de souci pour le premier :  il suffit de souffler pour vérifier le taux d'alcool dans le sang. Mais l'utilisation de l'éthylotest chimique est plus compliquée. Il faut franchir six étapes : sortir le tube du ballon, enfoncer les extrémités, souffler, insérer le tube côté bleu, presser le ballon puis attendre deux minutes (si vous n'avez rien compris, cliquez ici). Entre les deux types d'appareils, la différence est dans le prix : 1 à 2 euros pour un éthylotest chimique contre 90 euros pour un éthylotest électronique. Le moins cher est tout aussi efficace, mais doit être renouvelé tous les deux ans et ne peut être utilisé qu'une seule fois. C'est pourquoi plusieurs associations, comme la Prévention routière, conseillent d'en avoir plusieurs en réserve dans la boîte à gants, comme l'indique lefigaro.fr. source france info

01/07/2012

La France est enfin décidée à tourner la page du mercure dentaire

  Le 28 juin 2012,

C’est un revirement total de position : « compte tenu des préoccupations environnementales et des questions émergentes relatives aux conséquences de la multi-exposition et aux effets des faibles doses, […] les autorités françaises ne s’opposent pas à une suppression des amalgames au mercure dans le traitement de la maladie carieuse. »[i]

 

Nous félicitons vivement les ministères de l’Environnement et de la Santé qui, rompant enfin avec l’argumentaire d’une Afssaps totalement compromise dans ce dossier, arrachent la France, consommatrice du tiers des amalgames de toute l’Europe[ii], à la place honteuse où elle campait jusqu’à présent[iii]. Nous croyons que cette annonce pèsera très favorablement dans le cadre de la révision de la stratégie communautaire et des négociations internationales sur le mercure où elle s’inscrit.

 

La victoire est considérable pour Non Au Mercure Dentaire, qui se bat sur ce dossier depuis quinze ans, ainsi que pour les associations qui l’ont rejointe ces dernières années en dénonçant la toxicité de ces « plombages » dont on a rempli les bouches de tous les Français… alors qu’ils sont composés pour moitié de mercure, une substance si dangereuse qu’elle est interdite de poubelle !

 

C’est aussi une belle récompense posthume pour le médecin lanceur d’alerte Jean-Jacques Melet qui, du fait même de son alerte, s’était trouvé en butte à l’hostilité du Conseil de l’Ordre des médecins et de celui des dentistes jusqu’à son suicide, en 2005.

 

Cette avancée majeure ne doit pas cependant inviter au relâchement. Il va falloir veiller à ce que la transition vers une dentisterie sans mercure se fasse dans les délais les plus brefs, et s’assurer que les praticiens soient accompagnés dans cette étape délicate. Les dentistes français n’ont pas été suffisamment formés à utiliser des matériaux d’obturation alternatifs, dont la résistance et la longévité dépendent de la qualité de la pose.

 

Il va falloir surtout s’assurer que tout travail sur l’amalgame se déroule désormais dans les conditions les plus précautionneuses possible : en effet, c’est quand on fraise l’amalgame qu’il libère le plus de vapeurs de mercure, si bien que, sans protocole rigoureux, ces interventions présentent des risques majeurs d’empoisonnement.

 

Il faudra aussi que les patients intoxiqués bénéficient d’une reconnaissance et d’une prise en charge adéquate : à ce jour, ils sont condamnés soit à une errance médicale, soit à s’exiler pour obtenir des soins dans les pays voisins, car les médecins français n’ont appris ni à diagnostiquer ni à traiter l’intoxication chronique au mercure.

 

Nous devrons obtenir enfin la prise en charge financière par la Sécurité Sociale de la désintoxication, qui est à ce jour entièrement supportée par les patients, ce qui est inacceptable.

 

Faillite de l’Afssaps

 

Depuis le commencement de notre action, nous avons pu mesurer combien l’agence sanitaire a fait entrave à l’émergence de la vérité.....extrraits RES

25/06/2012

Le foot français à l'EURO 2012 : un match de trop

Pour un environnement ou le sport se pratique sans les salaires de traders...
Voir  et écoutez la chronique en cliquant ICI

23/06/2012

Offres mobiles "illimitées" : l'UFC-Que Choisir assigne en justice 10 opérateurs

L'association de consommateurs assigne les 10 principaux opérateurs mobiles français devant le tribunal de grande instance de Paris, pour "clauses abusives" concernant leurs offres dites "illimitées".

 

 

En février, l'UFC-Que Choisir avait déjà mis en demeure les dix opérateurs télécoms, dénonçant des "anomalies dans leurs contrats" d'offres dites "illimitées". Aujourd'hui l'association passe la vitesse supérieure et décide de les assigner en justice devant le tribunal de grande instance de Paris. "Bien que des négociations aient été entamées, les avancées sont clairement insuffisantes. Par conséquent, l'association se voit contrainte d'assigner pour suppression de clauses abusives les 10 opérateurs", indique l'UFC-Que Choisir dans un communiqué.

"Aujourd'hui comme hier, le consommateur ne sait toujours pas ce qui se cache exactement derrière ces offres low-cost"

L'association dénonce notamment l'utilisation du qualificatif "illimitées" pour des communications qui ne le sont pas, des termes imprécis dans les contrats ("mauvaise utilisation", "utilisation abusive, excessive", "envoi en masse") ou encore l'émission par anticipation de factures intermédiaires payantes.

Les 10 opérateurs concernés sont : B&You (Bouygues Telecom), Coriolis, Free Mobile, La Poste Mobile, Numericable, Prixtel, Red (SFR), SIM+, Sosh (Orange), Virgin Mobile et Zéro Forfait.source france info

16/06/2012

Les particules issues des moteurs Diesel sont enfin reconnues comme cancérogènes pour l'Homme

A la suite d'une réunion d'experts internationaux, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui dépend de l'organisation Mondiale de la Santé a finalement classé les émissions des motorisations Diesel comme cancérogènes pour l'Homme (groupe 1). Un grand pas en avant pour que cette technologie polluante et coûteuse soit définitivement abandonnée.

Chouchoutées par les pouvoirs publics français depuis des décennies, plébiscitées par les automobilistes qui pensent faire des économies et moins polluer, près des trois quarts des voitures particulières neuves sont de type Diesel (CCFA). Résultat : le parc automobile s'est « dieselisé » comme nulle part ailleurs dans le monde passant de 14,2% de voitures particulières Diesel en 1990 à 58 % en 2011 (CCFA) !

Malheureusement, ce n'est pas une bonne nouvelle. En effet, si le secteur des transports routiers ne contribue qu'à 19 % des émissions nationales de particules très fines (PM 2,5[1]) (CITEPA), il demeure une source principale d'émission de particules (40 % à 85 % des émissions) en ville. Or, ce sont les véhicules diesel qui émettent le plus, et de loin, de particules carbonées dans l'air.

Ces particules microscopiques ne sont pas anodines : manifestations inflammatoires des voies respiratoires, allergies, crises d'asthme, bronchites chroniques à long terme, réduction de la capacité respiratoire chez les enfants, manifestations cardio-vasculaires et augmentation de la mortalité cardio-pulmonaire et du cancer chez l'adulte...

De nombreuses études suspectaient déjà le caractère cancérogène des particules diesel et dès 1988, le Centre International de Recherche sur le Cancer classait les émissions Diesel comme « probablement cancérogènes » (groupe 2A).
Depuis, de nouvelles évaluations ont été menées, notamment chez les travailleurs au contact de ces rejets (garagistes, routiers, mineurs…). Leurs résultats préoccupants ont été confirmés et soulignés par une vaste étude américaine sur l'exposition professionnelle aux émissions Diesel dans des mines souterraines. Celle-ci a montré un risque accru de décès par cancer du poumon chez les travailleurs exposés[2].

Par conséquent, le groupe de travail du CIRC a conclu qu'il existait suffisamment de preuves quant au caractère cancérogène des émissions de Diesel. Celles-ci ont donc été classées au niveau 1 : « cancérogène pour l'Homme », le plus haut niveau des groupes d'évaluation du caractère cancérogène d'un agent pour l'Homme ! Cette catégorie est utilisée lorsque l'on dispose d'indications suffisantes de cancérogénicité pour l'homme. extraits planete info

07/06/2012

Vol longue distance grâce au solaire réussi ce mardi 5 juin 2012

Après plus de 18 heures de vol, l'avion solaire suisse Solar Impulse a atterri la nuit dernière, à Rabat, au Maroc. Sa première tentative de vol intercontinental est un succès !

Le premier avion a volé jour et nuit uniquement grâce à l’énergie solaire s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Rabat-Salé, mardi à 23h27 après avoir quitté Madrid à 3h22 GMT.

Commentaire : c'est comme la 1ère voiture. Les vols commerciaux ne sont pas encore à l'ordre du jour mais des progrès rapides sont attendus.


05/06/2012

Le Grand Contournement ouest de Strasbourg ne se fera pas

L'un des premiers événements de la présidence de François Hollande en matière d'environnement ne découle pas d'une décision politique, mais d'une raison économique : le groupe Vinci paraissant impuissant à boucler le financement du Grand Contournement ouest (GCO) de Strasbourg, celui-ci ne se fera pas.

Le GCO est un projet discuté depuis plus de vingt ans dans l'agglomération de Strasbourg, longée par une autoroute, l'A35, quotidiennement engorgée aux heures de pointe. Le GCO, bretelle de 24 km à l'ouest de la ville, devait détourner le trafic de transit Nord-Sud empruntant l'A35, allégeant donc la congestion routière.

Mais ce projet a provoqué une vive opposition des associations environnementales : il aurait traversé une zone de 300 hectares de terres agricoles, aurait menacé une espèce en voie de disparition, le grand hamster, sans répondre pour autant, selon les opposants, au problème routier. Les écologistes ont gagné le soutien politique d'EELV et du PS, qui dirige la mairie de Strasbourg, alors que les conseils généraux et le conseil régional d'Alsace sont dominés par l'UMP, favorable au projet.

"Ce qui m'a ouvert les yeux, dit le maire de Strasbourg, Roland Ries, est l'étude du cabinet TTK de Karlsruhe en 2006 : elle montrait que le transit ne représentait que moins de 10 % du trafic. Le GCO était donc une mauvaise réponse à une bonne question."

Cependant, l'utilité publique du projet a été déclarée le 24 janvier 2008 par le gouvernement de François Fillon, et le groupe Vinci a été désigné en janvier 2012 comme "attributaire pressenti". Mais le dossier économique s'est révélé plus délicat que prévu.

DÉBAT SUR LES ALTERNATIVES POSSIBLES

L'investissement de 750 millions d'euros comprenait moins de 40 millions de financement public. Le reste devait provenir de financements bancaires, remboursables par des péages prélevés sur la durée de la concession, soit cinquante-cinq ans. Pour trouver l'équilibre, le projet supposait un trafic quotidien de 30 000 véhicules - une prévision jugée optimiste par beaucoup. Les partenaires financiers n'ont manifestement pas été convaincus........

De son côté, Stéphane Giraud, d'Alsace Nature, estime que "l'abandon du GCO permettra de ne pas débourser de grosses sommes, mais aussi d'ouvrir le débat sur le désengorgement de Strasbourg". Car le débat sur le GCO a occulté les alternatives possibles.

Trois projets sont sur la table : d'une part, un tramway ou un bus "à haut niveau de service" en site propre, d'autre part, un tram-train desservant l'aéroport, et enfin un tram sur pneus au nord de l'agglomération, qui desservirait la gare. Ils permettraient aux automobilistes qui viennent travailler à Strasbourg de laisser leur véhicule sur des parkings relais et d'emprunter ces transports collectifs. "Ce sont des logiques d'avenir, et celui-ci n'est pas routier, dit M. Ries. Sur ce point, je partage le raisonnement des écologistes."

Les projets sont coûteux - de l'ordre de 150 millions d'euros chacun -, mais moins que le GCO. Ils pourraient trouver des financements dans la continuité des "appels à projet" lancés par le Grenelle de l'environnement.extrait le monde

04/06/2012

Près d'un tiers de la nourriture est gaspillée dans les pays industrialisés

Alors que près d'un milliard de personnes souffrent de faim chronique dans le monde, le gaspillage et les pertes alimentaires sont considérables, notamment dans les pays industrialisés où le gâchis alimentaire représente plus de 30% de la production alimentaire.

C'est le sujet traité à l'occasion du dernier webinar organisé par le Barilla Center for Food and Nutrition et intitulé "Gaspillage alimentaire : comment le réduire du champ à la table", diffusé le 23 mai dernier. Parmi les rapporteurs, Andrea Segrè, président de Last Minute Market ; Tristram Stuart, écrivain et activiste engagé contre le gaspillage alimentaire ; Jean Schwab, responsable de la National Food Recovery Initiative de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) des États-Unis....extraits notreplanetinfo

Commentaire : chacun peut adapter ses achats à sa consommation pour limiter le gaspillage

01/06/2012

Commission européenne – Communiqué de presse Environnement: une nouvelle approche de l’évaluation des mélanges chimiques

 

 

Bruxelles, le 31 mai 2012 – La Commission s’engage à faire en sorte que les risques associés aux mélanges chimiques soient dûment pris en compte et évalués. Nous sommes exposés chaque jour à des mélanges de substances chimiques; or, ces associations de substances peuvent avoir sur nous des effets que n’ont pas les substances prises séparément. La législation de l’Union européenne limite de façon stricte la quantité de certaines substances chimiques autorisée dans les aliments, dans l’eau, dans l'air et dans les produits manufacturés, mais les effets toxiques potentiels de ces substances associées entre elles sont rarement étudiés. Dans le cadre de la nouvelle approche, la Commission recensera les mélanges chimiques à évaluer en priorité; elle s’assurera que les différents volets de la législation de l’UE prévoient des évaluations des risques cohérentes pour ce type de mélanges prioritaires, et comblera les lacunes dans les connaissances scientifiques requises pour l’évaluation des mélanges.

 

M. Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l’environnement, a déclaré à ce propos: «La législation de l’Union européenne assure un niveau de protection élevé à l’égard des substances chimiques individuelles, mais nous devons approfondir nos connaissances sur les effets conjugués de ces substances. Il s’agit d’un domaine d’une grande complexité scientifique, mais cette complexité ne doit pas être un prétexte à l’inaction. Lorsque nous avons de bonnes raisons de penser qu’un mélange chimique est potentiellement préoccupant sur les plans de la santé humaine ou de l’environnement, celui-ci devrait faire l’objet d’une évaluation des risques plus détaillée et nous devrions prendre les mesures qui s'imposent».

 

Vu le très grand nombre d'associations chimiques possibles, le premier défi à relever dans le cadre de la nouvelle approche sera de recenser les mélanges prioritaires, afin de concentrer les ressources sur les associations les plus susceptibles d'être néfastes.

 

Il existe des méthodes pour évaluer les risques présentés par les mélanges prioritaires, mais il subsiste de nombreuses lacunes dans les données et les connaissances. La tâche est compliquée par le fait que de nombreuses dispositions de la législation européenne ciblent des groupes spécifiques, notamment les produits phytosanitaires, les produits biocides, les produits cosmétiques, les produits pharmaceutiques, les médicaments vétérinaires, etc. Cette spécialisation peut être un obstacle à une évaluation coordonnée et intégrée des mélanges qui contiennent des substances relevant de différentes dispositions législatives. La Commission veillera à ce que, dès lors qu’un mélange prioritaire aura été recensé, il fasse l’objet d’une évaluation coordonnée et intégrée. Par ailleurs, elle élaborera, d’ici à 2014, des lignes directrices techniques en vue de codifier les meilleures pratiques pour l'évaluation des mélanges prioritaires.


La Commission remédiera également à certaines des lacunes dans les données et les connaissances concernant les mélanges auxquels les personnes et l’environnement sont exposés. Elle coordonnera la collecte des données et examinera les données de surveillances collectées au titre de la législation de l’UE et des projets de recherche financés par celle-ci. Elle créera en outre une plateforme de surveillance des données chimiques. En 2015, la Commission établira un rapport pour rendre compte des progrès accomplis.

 

Contexte

 

Nous sommes chaque jour en présence de petites quantités de produits chimiques, dans les aliments et les boissons que nous consommons, dans les médicaments que nous prenons, dans l’air que nous respirons, dans les cosmétiques et les produits de soin que nous utilisons, dans les vêtements que nous portons, ainsi que dans les meubles, les jouets et tout ce qui nous entoure. Notre exposition à ce cocktail de substances chimiques commence dans l’utérus maternel, et les animaux et les plantes sont également exposés à une multitude de substances différentes.

 

Une étude de 2009 réalisée au Danemark a porté sur l’exposition des enfants en bas âge (enfants âgés de deux ans) aux mélanges chimiques sous la forme de perturbateurs endocriniens multiples. L’étude s’est intéressée à l’exposition par les aliments et les boissons, par l'air et les poussières à l'intérieur des locaux, par l’intermédiaire des vêtements et des chaussures ou par contact avec les jouets, par application de produits d’hygiène et de soins et par contact avec des articles tels que les matelas à changer et les tapis de bain. Sur la base des concentrations prévues des diverses substances, les auteurs de l’étude ont conclu qu’il était nécessaire de réduire l’exposition des jeunes enfants à un certain nombre des substances étudiées.

 

La nouvelle approche de la Commission est largement inspirée du récent avis formulé par les trois comités scientifiques non alimentaires: «Toxicity and Assessment of Chemical Mixtures» (Toxicité et évaluation des mélanges chimiques) et du rapport «State of the Art Report on Mixture Toxicity» (Rapport de synthèse sur la toxicité des mélanges).

 

Pour de plus amples informations et pour consulter la communication, voir la page suivante:

 

http://ec.europa.eu/environment/chemicals/effects.htm

 

Voir aussi le MEMO/12/392

source commission européenne

 

L'exposition aux pesticides réduirait les capacités cognitives

Une exposition prolongée aux pesticides pourrait réduire les capacités cognitives. Telle est la conclusion qui ressort de l'étude Phytoner dont les résultats les plus récents ont été présentés à Paris, mercredi 30 mai, par Isabelle Baldi (médecin épidémiologiste et maître de conférences à l'université Bordeaux Segalen) lors des rencontres scientifiques de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Le suivi, pendant au moins douze ans, de personnes travaillant dans le secteur viticole en Gironde a en effet mis en évidence "une détérioration notable" de leurs résultats aux tests neurocomportementaux pour 50 % des sujets interrogés.

Destinée à évaluer les effets d'une exposition professionnelle aux pesticides - en l'occurrence majoritairement des fongicides - chez les ouvriers viticoles girondins, l'étude Phytoner a été lancée en 1997. Soutenue financièrement par l'Anses, elle a porté sur un millier de participants âgés de 42 à 57 ans. Parmi eux, 784 ouvriers étaient directement ou indirectement exposés aux pesticides, les autres - non exposés professionnellement - formant le groupe témoin.

Isabelle Baldi et ses collègues ont utilisé des outils de mesure de l'exposition aux pesticides qu'ils avaient spécifiquement développés et des tests neuropsychologiques. Les personnes exposées présentaient des performances altérées aux tests neurocomportementaux par rapport aux sujets modèles. Les altérations touchaient "les fonctions les plus fines de la cognition, qui permettent au cerveau de gérer les liens entre les informations entrantes et sortantes : attention, conceptualisation et attention contrôlée... ", précisent Mme Baldi et ses collègues. Les principaux facteurs susceptibles de biaiser les résultats (âge, sexe, niveau d'études, consommation d'alcool, dépression...) avaient été soigneusement pris en compte.

AGGRAVATION DES TROUBLES

Quatre ans plus tard, un nouveau bilan réalisé de manière identique a été dressé avec 630 des participants encore disponibles. Les résultats concordaient avec les conclusions initiales, mais laissaient apparaître que les troubles s'étaient aggravés. "Les personnes exposées aux pesticides présentaient des performances moindres à l'ensemble des tests, et le risque de présenter une dégradation importante - de faire partie des 25 % de sujets ayant montré la plus forte baisse des performances - était, là encore, plus marqué pour les participants exposés", remarquent les chercheurs.....extraits lemonde

28/05/2012

Du 3 au 7 juin 2012, France 5 dédie une semaine spéciale à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Pourquoi jetons-nous tant ? Pour quelles raisons ne consommons-nous pas des produits cultivés tout près de chez nous ? Quelles solutions peuvent être envisagées pour éviter tout ce gâchis ? Autant de questions à l’occasion de cette semaine spéciale. Des documentaires inédits, une série documentaire et un magazine proposent états des lieux, enquêtes, analyses et alternatives face au paradoxe de la surconsommation chez les uns et du sous-développement chez les autres.

voir ICI

27/05/2012

Environnement fiscal derniers jours: au moment de remplir votre déclration sur les revenus 2012 pensez à ..Déclaration de revenus : méfiez-vous des pièges Gel du barème, prime pour l’emploi non revalorisée, modification des règles pour les parents isolés…

 la déclaration de revenus 2012 réserve quelques chausse-trapes.extraits le parisien

pour le détail cliquez ICI