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31/03/2009

Ces patrons qui se goinfrent Parachutes dorés, bonus, salaires mirobolants: petit récapitulatif des derniers scandales

Ce n'est pas un poisson d'avril regardez bien car ceci se passe sous votre nez

Extraits libération du 31.03.09

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""La valse des parachutes dorés et des bonus mirobolants a repris de plus belle au mois de mars. A tel point que le gouvernement a publié un décret pour limiter les abus dans les sociétés publiques ou aidées par l'Etat.

Mais il est souvent difficile de s'y retrouver selon les entreprises, entre ce qui relève du bonus, de la retraite dorée et du parachute du même métal.

Petit tour des millions d’euros distribués, en toute légalité, en temps de crise:

En France

Thierry Morin est peut-être celui qui a fait déborder la coupe de champagne. Le 24 mars, Libération révèle que le PDG de Valeo a été débarqué moyennant la modique somme de 3,2 millions d’euros. Cette prime ne correspond après tout qu’à deux ans de son salaire (1,6 millions d’euros en 2008). Mais le souci pour François Fillon, Nicolas sarkozy et tout l’UMP qui s’émeut soudain, c’est que l’Etat à travers le FSI a donné 19 millions d’euros au sous traitant automobile en crise. L’argent du contribuable sert donc non pas à sauver des emplois (1.600 suppressions de postes annoncées) en période de crise, mais à garantir l’avenir de Thierry Morin.

La Société Générale, peu avant que Valeo ne s’illustre,  avait déjà fait des siennes. Un an après l’affaire Kerviel, la banque est prise la main dans le sac, en train de verser pour 320.000 euros de stock option à ses quatre dirigeants, dont Daniel Bouton le PDG. Le même Daniel Bouton touchera une retraite de près d’un million d’euros, à son départ de la SG. Information d’autant plus gênante, quand on sait que la Société Générale a déjà reçu 1.7 milliards de la part de l’Etat.

Cheuvreux, la filiale du Crédit Agricole qui a reçu 3 milliards de l’Etat, est elle aussi généreuse envers ses employés. 51 millions d’euros de primes sont versés aux cadres, c'est à dire la partie variable du salire qui récompense «des résultats satisfaisants». D'un autre côté l’entreprise licencie 75 personnes, à travers un plan de restructuration visant à économiser...32 millions d’euros.

Natixis enfin, la banque d’affaire qui a perdu 2.8 milliards d’euros en 2008 et qui a précipité la fusion de l’Ecureuil et de la Banque populaire, sous l’égide de l’Etat, verse 70 millions d’euros de bonus à ses traders.

Aux Etats-Unis

A regarder ce qui se passe de l’autre côté de l’atlantique nos chiffres paraissent encore petit.

Rick Wagoner, le PDG de Général Motors débarqué par Washington, quitte aujourd'hui une société en chute libre, en emportant au passage 20 millions de dollars.Et pour cela même pas besoin de parachute doré. Il affirme que ce chiffre correspond à sa seule retraite et à des bonus accumulés en 32 ans au service de GM.

AIG, le colosse au pied d’argile de l’assurance aux Etats-Unis, renfloué à hauteur de 170 milliards de dollars par l’Etat américain avait démarré les hostilités deux semaines auparavant. L'assureur avait versé 165 millions de primes à ses cadres.

Noël après l'heure

Noël est donc bel et bien tombé au mois de mars pour certains. Deux points communs entre toutes ces primes, retraites et parachutes. Un, toutes ces entreprises ont reçu une aide de l'Etat d'une façon ou d'une autre. Deux, toutes ces pratiques sont globalement légales. Pire, la plupart de ces cadeaux ne sont que le strict respect des contrats. En refusant de verser ces sommes, ces entreprises pourraient se retrouver aux prud’hommes.

Le seul moyen de récupérer cet argent est la pression populaire ou politique qui contraint les intéressés à rendre l’argent (Société Générale, AIG). Le décret paru aujourd'hui, par ailleurs déjà dénoncé comme insuffisant, veut mettre fin à ces pratiques. La crise aura peut-être au moins permis de pointer du doigt des pratiques inacceptables, même en période de croissance.

N'oubliez pas la future retraite en OR dure de Daniel Bouton Pdg de la Société générale: million d’euros par an

la Société générale a provisionné près de 33 millions d’euros en 2008 pour les retraites de ses dirigeants, dont le Pdg Daniel Bouton, selon l’Express.fr, ce qui a suscité des critiques des syndicats face à des salariés qui doivent «se serrer la ceinture».

Daniel Bouton pourrait voir sa retraite s’élever à près d’un million d’euros par an quand il cessera son activité, affirme également le site internet de l’Express.""

 

Commentaires :

le décret pris par notre 1er ministre est bidon et ne vaut que pour le futur....Pourtant le vol  à la tire a déjà été fait en mars 2009. C'est notre argent (nos futurs impôts) qui est ainsi dilapidé au profit d'incompétents qui ont précipité leurs entreprises ou leurs banques à la faillite totale....

28/03/2009

Développement durable France

Voici un site utile sur tout ce qui concerne l'environnement

http://www.developpement-durable.gouv.fr/

Que faites-vous le 28 mars 2008 à 20h30

Que vous éteignez simplement les lumières pendant 1 heure pour montrer votre volonté de réduire les gaz à effet de serre comme déjà en 2008 dans 35 pays et plus de 370 villes du monde .

C'est un geste qui, ajouté à celui de plus de 50 millions d'habitants obligera les gouvernements du monde à vous entendre pour renforcer l'accord qui sera signée en  décembre 2009.

Pour + d'infos http://www.earthhour.fr/

 

27/03/2009

L'arthrose, mal de 6 millions de Français

Article paru dans l'édition du Monde
Cette pathologie correspond à une usure précoce du cartilage des articulations

Six millions de Français souffriraient d'arthrose. Cette pathologie, qui correspond à une usure précoce du cartilage, peut toucher de nombreuses articulations et est responsable de douleurs et d'invalidité. Elle affecte les sujets âgés, mais aussi des jeunes, sportifs ou victimes de traumatismes.

L'arthrose doit être considérée comme une maladie de l'ensemble de l'articulation. « Le cartilage n'est pas innervé, et la douleur arthrosique prend son origine ailleurs, à proximi té », indique le professeur Thomas Bardin, chef du service de rhumatologie de l'hôpital Lariboisière (Paris). L'arthrose est une « chondropathie », une maladie du cartilage. Celui-ci recouvre les extrémités osseuses, facilite le mouvement des articulations et amortit les chocs. « Le cartilage peut directement s'abîmer par usure mécanique, mais également par le biais des tissus environnants. Lorsqu'ils sont le siège d'une inflammation, ils sécrètent des enzymes qui s'attaquent au cartilage », explique le professeur Maxime Dougados, chef du service de rhumatologie B à l'hôpital Cochin (Paris).

Le cartilage n'est pas une substance inerte. Formé de cellules, les chondrocytes, « le cartilage s'élimine et se renouvelle régulièrement, mais contrairement à la peau qui se reconstitue en 48 heures, il faut trois mois pour refaire une couche de cartilage », poursuit le professeur Dougados. Ce processus de régénération permanente nécessite d'évacuer les débris de « vieux » cartilage, qui sont finalement éliminés dans les urines.

Dans l'arthrose primitive, les débris du cartilage sont plus gros et ont du mal à être éliminés. Un autre dispositif vient alors en renfort : c'est l'inflammation. Les cellules inflammatoires possèdent des enzymes pour découper les débris de cartilage. Mais, elles attaquent aussi le cartilage normal, créant un cercle vicieux. « Les facteurs mécaniques sont les plus importants, comme le suggèrent la survenue préférentielle de l'arthrose aux endroits sollicités de façon anormale (hanche, genou), ou l'existence d'antécédents traumatiques », ajoute le professeur Bardin.

Dans l'arthrose, il y a une part génétique et une part exogène. « Si vous ne voulez pas avoir d'arthrose, il faut bien choisir vos parents », ironise le professeur Dougados. Le rhumatologue cite des chiffres à ce sujet : les études menées montrent que la génétique joue à 80 % dans les arthroses de la main, à 70 % dans celles de la hanche et du dos et à 40 % dans celles du genou. Le reste est dû à des facteurs extérieurs, et en particulier aux traumatismes.

C'est le cas des ruptures des ligaments croisés du genou, par exemple lors d'une chute à ski ou des fractures lors d'un accident de la circulation. Les microtraumatismes répétés sont également susceptibles d'être en cause. Il existe une période sensible : les enfants âgés de 10 à 15 ans qui pratiquent le sport à haut niveau. « Même s'ils ne regrettent rien, 20 % des anciens «petits rats» de l'opéra se retrouvent avec une prothèse de hanche avant l'âge de 60 ans », affirme le professeur Dougados.

Autre facteur incriminé, l'obésité et les microtraumatismes qu'elle provoque. « On n'explique pas bien cependant pourquoi elle joue pour les genoux, mais pas pour les hanches ou les chevilles, et il paraît étonnant qu'elle affecte les mains et les doigts. », observe le professeur Dougados. Des substances délétères pour le cartilage sécrétées par le tissu adipeux pourraient être une explication.

Pour toutes ces raisons, il n'est plus rare de voir des arthroses débuter à 35 ans. Les femmes sont plus fréquemment et plus sévèrement touchées. Dans l'arthrose de la hanche, l'aggravation est plus rapide chez la femme, et elle a besoin plus vite d'une prothèse. Des facteurs hormonaux entrent certainement en jeu.

On peut néanmoins prévenir l'arthrose, affirme le professeur Dougados, qui résume les trois mesures-clés : « Ne pas être gros, faire attention à l'activité physique intense entre 10 et 15 ans, et éviter les traumatismes sévères. » Le professeur Bardin insiste sur l'importance d '« obtenir une perte de poids pour traiter l'arthrose, surtout celle des genoux. Le maintien d'un poids idéal est aussi une mesure très importante du point de vue de la prévention. »

L'arthrose n'a pas connu les progrès thérapeutiques dont ont bénéficié les rhumatismes inflammatoires. Le traitement par les antalgiques et les anti-inflammatoires vise avant tout à soulager la douleur. « Le traitement médicamenteux de l'arthrose ne peut à ce jour prétendre améliorer l'évolution en empêchant la dégradation articulaire », affirme le professeur Bardin. Les médicaments « chondromodulateurs », à base de composés présents dans le tissu conjonctif « possèdent un effet minime, et il n'y a pas de preuve formelle qu'ils aient un effet à long terme », selon le professeur Dougados.

Les quelques études évaluant les suppléments diététiques vendus sans ordonnance, comme le sulfate de glucosamine, censé favoriser la synthèse du cartilage, sont discordantes. Celles menées par l'industrie pharmaceutique sont très positives ; celles conduites par des médecins généralistes britanniques ou les Instituts nationaux de la santé des Etats-Unis sont négatives, rapporte le professeur Dougados.

La kinésithérapie joue un rôle très important pour l'arthrose des genoux, « mais pour être efficace, elle doit être prolongée. Il faut que les patients apprennent à faire eux-mêmes les exercices et aient la volonté de les répéter quotidiennement », indique le professeur Bardin. La pose d'une prothèse est envisagée lorsque l'arthrose est très évoluée ou associée à une déformation de l'articulation.

Paul Benkimoun


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25/03/2009

La pollution chronique par les particules plus nocive que les pics LE MONDE | 24.03.09

L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu, lundi 23 mars, un avis sur les particules fines dans l'air ambiant selon lequel "la réduction des émissions doit passer avant le dispositif d'information et d'alerte sur les pics". L'expertise de l'Afsset estime qu'on "ne peut trouver de seuil de pollution au-dessous duquel il n'y aurait pas d'impact sanitaire" et que "les expositions fréquentes à des niveaux modérés de pollution ont plus d'impact sanitaire que les pics". Un "plan particules" sera inclus en avril dans le deuxième plan national santé-environnement, a annoncé le gouvernement.

Paul Benkimoun


Dans cet avis détaillé, l’Afsset recommande de :

1. réduire à la source les émissions de particules, pour réduire l’exposition des personnes. Les sources d’émission primaire de particules devront être ciblées. Selon le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (CITEPA), il s’agit de la combustion du bois, du charbon et du fioul dans le résidentiel et le tertiaire (27% des émissions), de l´industrie manufacturière (28%) et de l´agriculture/sylviculture (30%). Dans les zones urbaines, les transports contribuent également de manière importante (passant par exemple de 11% au niveau national à 30% en Ile de France).

2. cibler la communication vers les publics les plus sensibles : il s’agit des femmes enceintes, nouveau-nés, enfants, personnes âgées, de personnes atteintes de pathologie cardiovasculaire ou respiratoire (antécédents d’infarctus du myocarde, asthme, etc.), de diabète ou d’obésité. Les personnes vivant près de sources de pollution (axes routiers, sites industriels, zones d’activité agricole, etc.) méritent aussi d’être considérées du fait d’une exposition plus importante.


24/03/2009

Slate, un site gratuit qui propose des analyses et des points de vue de spécialistes sur l'actualité politique, économique ou culturell

Rappel de notre note du 14 février 2009

Le web français compte un nouveau «pure player», autrement dit un site internet non adossé à un titre écrit. Après Bakchich, Rue89 et Mediapart, Slate.fr est lancé aujourd'hui. Cette déclinaison française de Slate.com, site américain gratuit d'analyses et de commentaires en ligne, est dirigée par Jean-Marie Colombani, ancien patron du groupe Le Monde.

Fondé en 1996 avec le soutien financier de Microsoft et racheté depuis par le groupe Washington Post, Slate.com est un site gratuit qui propose des analyses et des points de vue de spécialistes sur l'actualité politique, économique ou culturelle. Il détiendra 15% de Slate.fr.

Ce site est financé par la publicité

à voir, ce site est mis également sur notre blog dans les médias libres.

http://www.slate.fr/

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23/03/2009

4 ème édition de la Semaine de l’Environnement sur le campus central de Strasbourg Du 23 au 27 Mars 2009


Une excellente initiative à saluer et à encourager

Un mois de mars placé sous le signe de l’Ecologie! Des étudiants de  toute la France  se mobilisent autour de ses nouveaux enjeux. Née sur les Campus, la Semaine de l’Environnement ne s’adresse pourtant pas seulement aux étudiants mais bien à toute personne avertie ou non sur les questions environnementales, curieuse, amateur ou experte, sollicitant le débat ou cherchant des renseignements. Nous y invitons les scientifiques, politiques, étudiants, grand public… et bien sûr les enfants! Des conférences, débats, films, tables rondes abordés de manière critique et militante. Des ateliers, vélorution, visites, actions de rue, le tout dans une ambiance festive et artistique autour de nombreux spectacles et concerts!

Exemple sur Strasbourg

Semaine de l'environnement 2009
Sur le Campus central de l’Esplanade

Du 23 au 27 Mars 2009, l’association Campus Vert et le Service Vie Universitaire de l’Université de Strasbourg, aidés par tout un réseau d’associations étudiantes, organisent la quatrième édition de la Semaine de l’Environnement sur le campus central de Strasbourg.


Au programme de cet évènement informatif, divertissant et engagé : des conférences/débats, des projections de films, une déambulation festive, un éco-village associatif et des opérations ‘sortons-nous les doigts’ parce que devant l’urgence climatique et écologique, nous n’avons plus le choix, nous devons dès aujourd’hui passer à l’action !
Alors venez nombreux découvrir, apprendre, échanger tout au long de cette semaine !

PROGRAMMATION PAR JOURS :

Lundi 23

eco.jpg10h00-18h00 : DEAMBULATION FESTIVE DE DIFFUSION DE L’ECO-GUIDE
Déambulation animée et en musique dans les rues de Strasbourg pour la promotion de ‘l’Eco-Guide de l’étudiant’, un livret plein d’astuces et de bonnes adresses pour vivre ‘éco-responsable’ à Strasbourg.
Jeunes ou moins jeunes, à pied, à vélo ou avec tout autre moyen de transport musculodynamique, venez suivre le parcours emprunté par la caravane ou nous rencontrer aux arrêts de distribution de l’éco-guide.
Arrêts : Palais Universitaire, Place de la République, Place Broglie, Place Saint-Etienne, Place de la Cathédrale, Place Kleber, Grand Rue, Faculté de médecine, Place du corbeau, Place Saint Nicolas aux Ondes.





9h00 : P’TIT DEJ’ BIO
Vente de crêpes, jus de fruits, cafés/thés biologiques et équitables.
Place rouge sur le Parvis de la Fac de Droit - Prix libres

12h00 : REPAS BIO AU FEC
Le Foyer des Etudiants Catholiques vous prépare un repas bio : Foncez sur l’occasion pour manger sain, respectueux de l’environnement et (re)découvrir de nouvelles saveurs !
Restaurant Universitaire du FEC, 1 place St Etienne -  Prix d’un repas au Restaurant Universitaire


18h30 : CONFERENCE . « Crise écologique et décroissance » par Yves Cochet, député, ancien ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement et auteur de Pétrole Apocalypse. Son intervention sera suivie d'une séance de dédicace à l'occasion de la sortie de son nouveau livre L'Antimanuel d'écologie aux éditions Bréal.
Amphi 1 de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal - Gratuit

Mardi 24

Toute la journée : OPERATION ‘BLACK-OUT’
Les 3 bâtiments du Patio, de l’INSA et de l’ENGEES s’affrontent dans une chasse au gaspillage d’énergie. Qui parviendra à économiser le plus d’électricité ? … C’est à vous d’agir !
Le Patio, 22 rue René Descartes
Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg, 24 Boulevard de la Victoire
Ecole Nationale du Génie des Eaux et de l’Environnement de Strasbourg, 1 Quai Koch

9h00 - 17h00 : LES ‘BRIGADES VERTES
Tout de vert vêtus et le brassard au bras, les ‘Brigades Vertes’ investiront l‘université. Suivez leurs conseils pour faire de notre campus un campus plus …vert !
Campus central de l’Esplanade

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18h30 :
CONFERENCE
. « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme » par Hervé Kempf, journalisme au Monde.

Un autre monde est possible, il est indispensable, il est à notre portée. Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, est entré dans une phase mortifère : il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d'ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun est plus important que le profit.

Plus d’infos sur le site : www.reporterre.net
Amphi 1 de l’Institut Le Bel - 4, rue Blaise Pascal - Gratuit

Mercredi 25
Mercredi 25


9h30 - 16h30 : ECO-VILLAGE ASSOCIATIF
Venez découvrir les 5 quartiers de l’éco-village associatif : ‘Je me loge’, ‘Je me déplace’, ‘Je consomme’, ‘Je sors’ et ‘Je m’engage’ et y rencontrer des organisations locales à vocation sociale et environnementale. Profitez de l’occasion pour apprendre, échanger et prendre part aux stands et ateliers participatifs.
Petite restauration bio et boissons à votre disposition !
Terrain de foot, rue Descartes - Gratuit
12h00 : REMISE DES PRIX DU CONCOURS PHOTO ‘LA LOI DE LA JUNGLE’
Terrain de foot, rue Descartes


12h30 : TABLE-RONDE. Thème : « L’alimentation des étudiants » De nombreuses études montrent que l’alimentation des étudiants n’est pas équilibrée ni diversifiée. Cela est-il attribuable aux conditions de vie de plus en plus précaires des étudiants, de services de restauration non adaptés ou d’un manque de temps voire d’imagination ? Et qu’attendent les étudiants sur leur campus : de la nourriture plus diversifiée, plus saine, plus respectueuse de l’environnement ?
Venez témoignez et prendre part à la table-ronde où seront présents des employés du CROUS de Strasbourg, et des spécialistes de l’alimentation.

Terrain de foot, rue Descartes


18h30 : TABLE RONDE.Thème : « Les enjeux de l’agriculture au XXIème siècle » L'accroissement de la population mondiale induit la question de l'alimentation planétaire. C'est dans cette optique que se posent les questions de l'utilisation des OGM et des pratiques agricoles en général. Le bio est-il viable? Peut-il devenir l'unique méthode utilisée en agriculture?

En soulevant ces questions nous voulons proposer une information la plus complète et objective possible au public afin d’élargir son champ de réflexion sur l’agriculture de demain et ses enjeux.

Amphi 2 de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal – Gratuit

Jeudi 26

11h30 : MONTAGNE DE PUBS
Marre des publicités qui encombrent votre boite aux lettres ? Venez les déposer sur la ‘montagne de pubs’ érigée devant l’Institut Le Bel et profitez de l’occasion pour en apprendre plus sur les déchets !
Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal


12h00 - 14h00 : CAMPUS VERT TE FAIS GAGNER JUSQU'A 800 EUROS !
Venez participer à notre jeu sur les déchets et gagnez jusqu’à 800 euros.
Hall de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal - Gratuit


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18h00
: PROJECTION DE FILM / DEBAT
. « Nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul Jaud, 112 min, 2008.La courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le ‘bio’ dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.

La projection sera suivie d’un débat avec Guillaume Llorca, Responsable national Investigation et Mobilisation à WWF France ; Maurice Meyer, représentant d’Alsace Bio ; Corinne Clarac, médecin nutritionniste ; Fariborz Livardjani, médecin toxicologue au SAMU de l’Environnement Alsace et Djémal Abbas, contact consommateur pour l’AMAP de Truttenhausen.

Amphi 5 de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal - Gratuit


Vendredi 27


11h30 - 14h30 : MOMENT D’ECHANGE.
Venez troquer vos vieux bouquins, votre 36ème écharpe, votre belle-mère contre un vélo ou tout simplement profiter de ce moment pour discuter, échanger et découvrir des façons de consommer autrement.
Terrain de football, rue Descartes - Gratuit


Toute la semaine:
Expositions photos:

«  La loi de la Jungle »
Hall de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal

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Dans le cadre de la Semaine de l' Environnement qui se déroulera 23 au 27 mars 2009 Campus vert avec le GRAPPE (Groupement des Associations Porteuses de Projet en Environnement) organise un concours photo.

affiche concours photo strasbourg4.jpg

Le concours porte cette année sur le thème «la loi de la jungle» et est ouvert à tout participant.

Les photos pourront être envoyées (sous format numérique) jusqu'au 15 Mars 2009 auprès de Campus Vert  organisatrice de la Semaine de l'Environnement.


 

Que vous soyez amateur ou professionnel de la photo, intéressé par l'environnement, écologiste convaincu ou simple curieux, venez  participer à votre manière à cette manifestation de sensibilisation et  de mobilisation autour des enjeux environnementaux actuels. Les   photos sélectionnées seront exposées pendant la manifestation et les 3 meilleures  se verront récompensées.

Vous aurez peut être l'occasion de voir vos photos intégrer    l'exposition itinérante qui passera dans chaque ville du    Groupemement (Toulouse, Montpellier, Tours, Rennes, Dijon,    Perpignan, Pau, Strasbourg) au courant de l'année 2009.





 

21/03/2009

Compte rendu Le plus noir des scénarios climatiques se profile

Fragments  LE MONDE du 13.03.09 Laurence Caramel

A neuf mois de la conférence de Copenhague, où la communauté internationale s'est fixé un ultime rendez-vous pour s'accorder sur un plan de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, rien ne garantit qu'un accord sera trouvé. C'est dans l'espoir de conjurer un possible échec que près de 2 000 scientifiques, parmi lesquels les plus éminents climatologues mondiaux, se sont réunis du 10 au 12 mars dans la capitale danoise.

"Imaginez un avion dont la probabilité d'arriver à destination est de 10 %. Monteriez-vous à bord ? Evidemment non..." Stefan Rahmstorf, de l'Institut de recherches de Potsdam sur le climat, aime bien cette métaphore pour expliquer ce qui est en train de se passer : depuis le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), publié en 2007, il est certain, à 90 %, que l'homme est à l'origine de la transformation du climat qui menace les grands équilibres planétaires.

Or tout se passe comme si les gouvernements s'interrogeaient encore sur la possibilité d'embarquer dans cet avion promis à la catastrophe. A Copenhague, la communauté scientifique a voulu démontrer une dernière fois, avant la fin des négociations, que le doute n'était plus permis. "Nous avons accumulé beaucoup de données depuis le dernier rapport du GIEC, en 2007. Nous voulons que les gouvernements décident en connaissance de cause", a expliqué Katherine Richardson, de l'université de Copenhague, l'une des neuf universités à l'origine de cette initiative.

Les conclusions du GIEC s'appuient sur des données datant au mieux de 2005. Compte tenu de la lourdeur de cette organisation, qui réunit 2 500 chercheurs de 130 pays et dont l'ensemble des publications est soumis au consensus, le prochain rapport ne paraîtra pas avant 2014. Or "les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Les émissions ont continué d'augmenter fortement et le système climatique évolue d'ores et déjà en dehors des variations naturelles à l'intérieur desquelles nos sociétés et nos économies se sont construites", a affirmé le comité scientifique de la conférence. Les prévisions du GIEC anticipent une hausse des températures comprises entre 1,1 °C et 6,4 °C à la fin du siècle par rapport à la période préindustrielle.

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Commentaires : à ce rythme la crise financière, économique et sociale va s'ajouter la crise climatique....


18/03/2009

Entretien avec Michel Rocard 

Autopsie d’une crise

Environnement financier, économique

Pour l'ancien Premier ministre, l'essentiel est de poser un juste diagnostic sur la crise. Assez loin de la refonte du capitalisme, c'est d'intelligence de la situation dont nous avons besoin.

Dès 2007, j'avais prévenu - et dans Réforme même - que la crise allait éclater. Sauf qu'à la différence des crises asiatiques de 1997, de la grande crise financière de 1992 qui avait sorti du système monétaire européen la livre sterling, la peseta et la lire italienne ou celle de la bulle Internet en 1999 - crises internes au système dont les causes étaient repérables -, la catastrophe que nous connaissons aujourd'hui échappe à tous ces diagnostics connus. 


Il n'y a, dans la partie bancaire et financière de la crise actuelle, rien de systémique et de cyclique, rien qui pourrait être lié à des déséquilibres structurels qu'il aurait fallu corriger. Tout se passe comme si la science économique était silencieuse, donc impuissante à définir ce qui nous arrive. Pourtant, la première attitude quand on est face à une telle crise, c'est de tenter de la comprendre. 
Il faut qu'un accord au moins théorique se fasse entre toutes les parties prenantes sur le diagnostic.

Sur l'affaire bancaire, disons-le clairement, le diagnostic est que cette crise financière est purement et simplement le produit de l'immoralité. Elle est marquée d'abord par les fameux « subprimes », qui sont pour moi l'horrible durcissement social cynique d'une pratique bancaire. Cette crise des subprimes produit en tout cas le drame de l'année 2007. Tout commence sur le seul territoire des États-Unis. La raison accidentelle est le changement de comportement du crédit américain vis-à-vis du logement. Le dernier mot d'ordre au tournant du millénaire était celui d'une nation de propriétaires. D'où l'idée de prêter à tout le monde. Auparavant, les règles voulaient que l'on ne prête qu'à ceux qui avaient les moyens de rembourser, en maintenant une référence au goût de l'effort, les banques n'acceptaient pas de prêter la totalité du montant des achats.

À partir du moment où naît la norme du « tous propriétaires », le système bancaire est poussé à prêter à tout le monde sans s'occuper des revenus des personnes auxquelles il prête. Cela a transformé la philosophie des banquiers : leur ressource n'est plus fondée sur la ponctualité des emprunteurs, mais sur la valeur des maisons. Comme sur le long terme, le prix du logement augmente, cela peut marcher. D'autant que si les emprunteurs ne peuvent rembourser, le recours à l'expropriation est toujours ouvert.

Vol qualifié
Pour équilibrer leurs comptes, les banques américaines font exproprier un million sept cent mille familles en 2007. Le problème social est gigantesque. Quand la masse des expropriations atteint un tel niveau, les policiers eux-mêmes refusent de faire le travail de répression, les juges se mettent à traîner, puis les élus se rebellent, et l'opinion se mobilise... D'où un net recul des expropriations et, tout au bout du processus, la faillite des banques américaines. Pour équilibrer complètement le système bancaire, il eût fallu cette année-là exproprier 3 millions et demi de propriétaires ! Résultat, toutes les banques sont entrées en crise, grandes comme petites. Hélas, à l'époque, personne n'a rien voulu voir venir. Les banques, au lieu de provisionner le risque, ont caché cette grave évolution de leur situation. La crise est alors comptable et financière. Mais, pour échapper à leurs difficultés, les banques ont recours à une pratique qui, elle, relève de la délinquance. Elles se servent alors de la technique dite de la titrisation - méthode par laquelle une banque qui a prêté de l'argent transforme le prêt en un titre financier anonyme et contracte quelque part avec une société de recouvrement de créances. Et elles se sont mises à noyer quelques créances hypothécaires pourries - c'est-à-dire non fiables - au milieu de créances réelles. La théorie bancaire veut que les défauts de paiements - il y aura toujours des mauvais payeurs - impliquent une dilution des risques. C'était l'objectif de cette technique. Mais quand il s'agit de cacher des créances malsaines dans des créances saines, j'appelle ça du vol qualifié. Dans le choix de ce mot, il n'y a chez moi aucune volonté d'insulter la profession bancaire, mais un souci juridique. Les quelques centaines de milliards de dollars évaporés - et dont quelques-uns carrément volés - méritent que l'on s'y arrête quelque peu ! Les mots comptent. Pour la science financière, le fait de diagnostiquer que c'est une dérive vers l'immoralité qui est au cœur de la crise ne met pas en cause l'organisation du système, mais une façon de penser, un comportement éthique. Et des absences de contrôle.
Tout cela ne concerne que la finance. Car, sur le fond, la crise n'est pas seulement bancaire et financière, mais principalement macroéconomique.

(fragments) hebdomadaire réforme du 12 mars 2009

source http://reforme.net/dossiers.php?id=364

Synthèse de la fin de l'article

C'est la mort de la théorie de Milton Friedman qui affirmait dans les années 1960 qu'il fallait s'abstenir de toute régulation (toute règles de contrôle) et réduire l'intervention de d'Etat pour atteindre l'équilibre optimal des marchés....

De plus, dans la suite de son article, Michel Rocard cible 4 facteurs aggravants de cette crise :

  • la crise des "subprimes",
  • la folie de l'endettement des ménages américains (sans contrôle de leur solvabilité) associée à celle de l'Etat Américain |la dette Américaine fin 2007 atteignait déjà plus de 2 fois  la richesse américaine]
  • la création de produits dérivés  qui permettent de spéculer sur tous les produits financiers et sur les marché des matières premières
  • la prise de pouvoir des fonds de pension dans les entreprises côtées en bourse qui exigaient un rendement des capitaux investis de 15% ...chaque année.

Pour sortir de la crise quelles pistes:

  • intervention des Etats qui sont les prêteurs en dernier ressort dans les banques défaillantes en faisant entrer dans les conseils d'administration des banques des représentants des Etats pour "assurer que les décisions (prises) soient conformes à l'intérêt national"
  • "mise en place d'une véritable régulation"

Commentaires : les pistes proposées mériteraient d'être approfondies mais nous attendons les réponses concètes du G20 qui doit se réunir prochainement.

 


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16/03/2009

Le Conseil d'Etat s'oppose à l'ouverture de magasins le DIMANCHE

BONNE NOUVELLE

En effet, le Conseil d'Etat a annulé le mercredi 11 mars un arrêt de la Cour administrative d'appel de Paris qui autorisait l'ouverture le dimanche du magasin Louis Vuitton des Champs-Elysées à Paris.

merci de vos réactions

14/03/2009

Le taux de TVA sur la restauration sera réduit après l'accord conclu à Bruxelles

Extrait Article paru dans l'édition du Monde du 12.03.09
Nicolas Sarkozy pourrait choisir le taux réduit de 5,5 %, comme le demande la profession, sous réserve que celle-ci embauche. Cette mesure coûterait 3,25 milliards d'euros au budget de l'Etat

Une victoire à la Pyrrhus ? Après sept ans de blocage, les vingt-sept Etats de l'Union européenne (UE) se sont finalement mis d'accord, mardi 10 mars à Bruxelles, sur une liste de services soumis à des taux réduits de TVA, dont la restauration.
.................

C'est, voici deux mois, le revirement de l'Allemagne, hostile depuis des années à toute extension des dérogations sur le taux de TVA, qui a ouvert la voie au compromis du 10 mars. Peer Steinbrück, le ministre allemand des finances, a alors exigé que la liste des services à taux réduit soit la plus courte possible : outre la restauration, on y trouve les services à la personne, la construction et la rénovation de logements privés, la maroquinerie, les salons de coiffure, la mercerie, la réparation de vélos. A la dernière minute, mardi, dans une ambiance de marchands de tapis, les Portugais ont obtenu une dérogation pour les péages des ponts sur le Tage, à Lisbonne ; les Chypriotes, pour les bouteilles de gaz ; et les Maltais, pour les aliments.

Au passage, la France a renoncé à ce stade à toute percée en matière de taux réduits pour les produits « verts ». Soutenue par Paris et Londres, cette demande devait faire l'objet d'une proposition de la Commission en avril. « Un grand nombre d'Etats membres considèrent que nous sommes arrivés au bout de la route et ne veulent pas de discussions supplémentaires sur l'extension de taux réduits de TVA », a jugé le commissaire européen à la fiscalité, Laszlo Kovacs.

Claire Guélaud et Philippe Ricard (à Bruxelles)

13/03/2009

Retenons toutes les leçons du New Deal

Comme la crise de 1929, la crise actuelle a deux faces. La face émergée, c'est évidemment la crise financière. Des exigences de rentabilité incompatibles avec l'économie réelle, entretenues par la multiplication d'innovations financières, se sont effondrées comme des châteaux de cartes, lorsque les anticipations des marchés se sont retournées.

Mais il y a aussi l'autre face : la pression constante sur les salaires résultant de ces exigences de rentabilité a profondément creusé les inégalités entre les revenus salariaux et les revenus du capital. L'économie américaine a continué à croître dans les années 2000, alors même que le salaire médian stagnait, grâce à une demande alimentée par l'endettement des ménages les plus modestes. Cette situation s'est retrouvée de façon moins marquée dans tous les pays européens, y compris en France. Comme à la veille de la crise de 1929, la mondialisation libérale a conduit à une formidable accumulation de la richesse au sein d'une petite minorité de la population.

Si, contrairement à la crise de 1929, les gouvernements ont su éteindre transitoirement l'incendie financier et éviter des faillites bancaires par une injection massive de fonds publics, ils n'ont pas pris la dimension des changements profonds qu'il faudrait introduire dans la régulation mondiale pour répondre réellement à ce qui est la première grande crise de la mondialisation libérale.

Après la crise de 1929, Roosevelt prit des mesures radicales, séparant en 1933 les banques d'affaires des banques de dépôt et introduisant une régulation stricte de ces dernières, avec une conviction forte : les banques qui détiennent des dépôts exercent en quelque sorte une mission de service public. Elles ne doivent pas faire courir de risques au système des paiements en spéculant sur les marchés financiers. Elles doivent donc être soumises à une régulation stricte et, en contrepartie, l'Etat garantit qu'elles ne tomberont pas en faillite.

Avec le New Deal, il a jeté les bases de l'Etat-providence moderne dans un pays où cette culture de la protection sociale était totalement étrangère. C'est cette généralisation à l'Europe des politiques publiques, conjuguée au développement de l'Etat-providence et à une économie financière fortement régulée qui a contribué à la longue période de prospérité de l'après-guerre, lorsque prévalait le système de Bretton Woods.

Mais il est un autre domaine où Roosevelt bouleversa profondément et durablement les règles : les inégalités. A la veille de son arrivée à la Maison Blanche, le taux marginal de l'impôt sur les revenus les plus élevés n'était que de 25 %. Il le fera passer à 63 %, et il atteindra 91 % en 1941. Pendant un demi-siècle, les Etats-Unis vivront avec un taux marginal d'imposition sur les très hauts revenus proches de 80 %. Cette fiscalité dissuasive sur les très hauts revenus conduira à une forte réduction des inégalités avant impôts (et a fortiori après) ; situation que l'on retrouvera dans presque tous les pays industrialisés dans l'après-guerre.

La dérive des hautes rémunérations n'a pas de justification économique. Elle contribue au contraire à la perte de confiance dans le système économique. Qui peut croire que le travail d'un salarié dont la rémunération moyenne est de 1,6 smic, d'un cadre moyen ou d'un patron de PME, dont la rémunération moyenne est de 3 smic, a 100 ou 200 fois moins de valeur que le travail d'un patron du CAC 40 qui, en cumulant stock-options et bonus, touche plus de 300 smic par an ! Dans la période des « trente glorieuses », où les chefs des grandes entreprises et des banques se préoccupaient d'abord de leur métier de patron, les écarts de rémunération étaient dix fois plus faibles et l'économie s'en portait bien !

Dans ces trois domaines, régulation, action publique, inégalités, l'efficacité économique est très éloignée du credo libéral qui a conduit l'économie mondiale dans le mur. On comprend mieux les difficultés que rencontre Nicolas Sarkozy pour répondre efficacement à la crise. Les valeurs sur lesquelles il a fait campagne et dont témoigne le paquet fiscal de l'été 2007, dernier avatar de « l'économie du ruissellement », sont aux antipodes des politiques qu'il faudrait conduire aujourd'hui. Contraint par l'ampleur de la crise à imiter des politiques qu'il bannissait de son vocabulaire, il est aussi mal armé pour mettre en oeuvre une vraie politique de relance que pour contribuer aux nécessaires réformes de l'économie mondiale.

L'Amérique a tourné la page de George Bush et ouvre une autre époque avec les premières mesures de Barack Obama. Empêtrée dans une idéologie dépassée, la France de Nicolas Sarkozy risque d'être longtemps hors jeu.

Pierre-Alain Muet édition le Monde du 10.03.09

Conclusion : la coordination des politiques économiques des Etats membres de l'Union Européenne est un impératif non suffisant. Il faut déstructurer les banques en séparant les activités de spéculation des banques de leur activités de dépôt, d'une part, et de leurs activités d'assurances, d'autre part. Les agences de notation doivent être strictement contr^lées par un office d'audit du gouvernement pour éviter les fausses notations, car rémunérées par les audités à qui elles attribuents justement la note...

11/03/2009

Les biberons sans bisphénol A

idcFaut-il interdire le bisphénol A (BPA), cette substance chimique utilisée pour la composition de certaines matières plastiques, notamment les biberons, ou encore les récipients pour micro-ondes, les revêtements de boîtes de conserve, de cannettes, etc. ? La toxicité éventuelle du BPA est depuis plusieurs mois au centre d'une vive controverse.

Les six plus gros fabricants américains de biberons (Avent, Disney First Years, Gerber, Dr. Brown, Plaxtex et Evenflow) vont cesser de vendre, aux Etats-Unis, des produits avec du BPA, a annoncé jeudi 5 mars Richard Blumenthal, ministre de la justice de l'Etat du Connecticut. "Des indications scientifiques grandissantes montrent que même de faibles quantités de BPA sont néfastes aux systèmes reproductif, neurologique et immunitaire", écrit M. Blumenthal, qui souhaite "une interdiction totale de ce produit".

....

Au nom du principe de précaution, le Canada est pour l'instant le seul pays à avoir interdit, en octobre 2008, les biberons avec BPA.

....

Dodie propose depuis trois ans une gamme de biberons sans BPA, en polypropylène, et des biberons en verre (environ 8 % du marché). Dans tous les cas, le fabricant recommande aux parents de ne pas utiliser de biberons abîmés ou vieillis, de préférer le lavage à la main au lave-vaisselle, et de ne pas surchauffer les biberons, en ne dépassant pas 30 secondes en cas d'utilisation d'un micro-ondes. Lorsqu'ils sont chauffés ou en contact avec des liquides chauds, les plastiques libéreraient 55 fois plus de BPA qu'à des températures normales.

EXTRAIT ARTICLE LE MONDE Pascale Santi édition du 11.03.09.

CONSEIL IMMEDIAT

Adoptez sans attendre des biberons en VERRE, c'est pas cher et sans danger !

vos commentaires sont attendus

08/03/2009

Et la crise sociale a rattrapé le Parlement européen

Polémique sur une jurisprudence trop favorable aux entreprises

Et la crise sociale a rattrapé le Parlement européen

A l’heure où les partis politiques sont en train de constituer leurs listes en vue des élections de juin prochain, le Parlement européen demeure une institution méconnue. Toutefois, une jurisprudence de la Cour de justice des Communautés européennes, qui légalise le dumping social, a provoqué chez les députés un débat révélateur fin 2008. Alors que la crise économique s’amplifie, les textes adoptés montrent les contradictions et les limites d’une assemblée qui se voudrait l’expression des peuples de l’Union.

Par Anne-Cécile Robert

La stupéfaction se lit toujours, plusieurs semaines après les faits, sur le visage de M. Jan Andersson, président de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen. En quelques mois, de novembre 2007 à juin 2008, la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a rendu quatre jugements affirmant la primauté des droits des entreprises sur ceux des salariés.

Dans l’affaire Viking, un armateur finlandais voulait transférer un ferry sous pavillon estonien afin d’échapper à une convention collective. Dans l’affaire Laval, un syndicat suédois avait tenté, en bloquant les travaux d’une entreprise du bâtiment, de contraindre un prestataire de services letton à signer une convention collective. Dans l’affaire Rüffert, une société polonaise, installée dans le Land de Basse-Saxe, versait des rémunérations inférieures au salaire minimum local. Enfin, le 18 juin 2008, la CJCE était saisie par la Commission européenne, qui jugeait excessives les obligations imposées par le Luxembourg à un prestataire de services étranger (lire « Syndicats phagocytés »).

Dans tous les cas, la CJCE a condamné les actions syndicales et a demandé aux autorités publiques de limiter les normes sociales imposées aux entreprises délocalisées. Selon elle, le droit du travail et les mouvements de salariés ne doivent pas entraver de façon « disproportionnée » la liberté d’établissement des entreprises (article 43 du traité de Rome) et la libre prestation de services (article 49) dans le Marché commun.

Socialiste suédois, M. Andersson ne s’attendait pas à une telle interprétation des textes européens. Il s’inquiète de la légitimation ainsi effectuée du dumping social et craint d’autres arrêts allant dans le même sens. Le 22 octobre 2008, le Parlement a donc adopté, sur la base d’un « rapport d’initiative » de ce député, une résolution législative contredisant ouvertement la jurisprudence de la CJCE. Fait rarissime dans l’univers ouaté de cette institution, à peine troublé par les groupes de touristes ou d’enfants en voyages scolaires.

suite

et rouvez la version intégrale de cet article dans Le Monde diplomatique actuellement en kiosques.

Commentaires : Ce n'est pas comme cela que l'on fera de l'europe sociale en allant  toujours  + bas et donc aimer l'Europe.

07/03/2009

Environnement social : l'Europe fait la pub de sa carte d'assurance-maladie

Très utile pour vos déplacements dans les 27 Etats de l'Union européenne, ainsi qu'en Islande, en Suisse, au Liechtenstein et en Norvège

Un accident pendant les vacances, c'est désespérant. Mais les paperasses qui s'amoncellent pour obtenir le remboursement des frais médicaux, c'est sans doute encore pire.

Il existe un moyen de simplifier les démarches : la carte européenne d'assurance-maladie (CEAM). Méconnue, elle existe pourtant depuis 2004.

Pour la faire connaître à la fois au grand public et aux médecins des pays récemment entrés dans l'Union, la Commission européenne va donc lancer une campagne de promotion de sa carte.

Gratuitela CEAM est disponible sur demande dans les caisses primaires d'assurance-maladie. Elle permet à son titulaire d'être traité comme les ressortissants du pays dans lequel il est en vacances : le malade n'avance donc les frais que si les habitants doivent le faire. La carte est valable dans les 27 Etats de l'Union européenne, ainsi qu'en Islande, en Suisse, au Liechtenstein et en Norvège. 173 millions d'Européens la possèdent déjà, dont seulement 4,5 millions de Français.

Romain Lafont source LE MONDE 20/02/09

voir plus sur

http://www.ameli.fr/fiches-synthetiques/la-carte-europeen...

et pour vous inscrire en ligne sur internet afin de recevoir votre carte européenne d'assurance-maladie cliquez sur http://www.ameli.fr/assures/vos-services-en-ligne/demande...

 

 

04/03/2009

SUREXPLOITATION des ressources : nos arborigènes en ont + dans la cervelle que la majorité des hommes dits Modernes (sic)

 

Daniel Pauly, expert mondial de la pêche, dirigeant du Fisheries Centre de l'université de Colombie-Britannique

"Il faut pêcher moins si l'on veut continuer à pouvoir pêcher"

Un Français est le plus grand spécialiste au monde des ressources marines. Mais qui, dans son propre pays, connaît Daniel Pauly ? "C'est le numéro un dans son domaine. Il a fait comprendre à la communauté scientifique et au monde l'ampleur de la surexploitation des poissons", dit Philippe Cury, directeur du Centre de recherche halieutique méditerranéenne et tropicale (CRH), basé à Sète. M. Cury a invité Daniel Pauly à passer quelques mois au CRH, afin que la France découvre enfin ce "grand monsieur" qui vit à Vancouver, au Canada.

......

.....

Daniel Pauly assume son engagement. Il recommande de "réduire l'armée déployée contre les poissons". "Il faut pêcher moins si l'on veut continuer à pouvoir pêcher, dit-il. En ciblant la pêche industrielle, on réduirait beaucoup les capacités de pêche, sans affecter beaucoup de personnes."

Il plaide également en faveur d'un réseau étendu d'aires marines protégées (aujourd'hui limitées à 0,8 % de la surface des océans) et s'emporte contre les subventions à la pêche, qui représentent 27 milliards d'euros par an, selon ses calculs, et "permettent à la surexploitation de continuer".

"Quand on me demande, à la fin d'une conférence, ce que chacun peut faire pour protéger les océans, je réponds qu'on ne gère pas les stocks avec son estomac, mais avec sa tête, lance-t-il. Je réponds : mangez ce que vous voulez, allez dans une ONG faire du raffut et utilisez votre bulletin de vote."

Gaëlle Dupont

 

03/03/2009

Moratoire MON 810 de Monsanto

Bonne nouvelle provisoire que reste à confirmer à terme

Sur 27 pays de l'UE , 22 ont refusé de forcer l'Autriche et la Hongrie à cultiver le maïs MON 810 de Monsanto, désavouant la Commission européenne. Une bonne nouvelle pour la France et la Grèce, deux pays également récalcitrants à la culture de ce maïs, et dont la position doit aussi être examinée au niveau européen ce printemps.

Les autorités autrichienne et hongroise avaient récemment apporté de nouvelles preuves scientifiques qui justifient leurs moratoires nationaux et prouvent que le MON810 - le seul OGM actuellement cultivé en UE - a très vraisemblablement des effets négatifs sur l'environnement.

22 ministres de l'Environnement sur les 27 pays de  l'UE ont rejeté lundi 2 Mars la proposition de la Commission européenne qui visait à forcer les Etats membres d'accepter les cultures d'OGM sur leurs territoires. La Hongrie peut maintenir son moratoire sur le maïs transgénique MON810 de Monsanto et l'Autriche ceux sur le MON810 et le T25 de Bayer.

http://sosbiodiversite.wordpress.com/

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