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08/09/2012

Le Vélib' et ses avatars n'ont pas détrôné l'auto

..... Quelque 350 villes sont équipées en Europe, parmi lesquelles 35 en France où 41 000 cycles sont mis à disposition des abonnés, dont plus de la moitié - 22 000 - à Paris.

Le succès est au rendez-vous. Les réseaux Vélib', à Paris, et Vélov', à Lyon, publient régulièrement des communiqués triomphants pour annoncer une augmentation du nombre de trajets - 31 millions en 2011 pour la seule capitale. La plupart des élus y trouvent leur compte. "Grâce aux Vélov', en très peu de temps, on a doublé le trafic cycliste à Lyon. En outre, pour la première fois, on partage un mode de transport individuel, ce qui est de nature à encourager le partage de la voiture et le covoiturage", estime Gilles Vesco, élu (PS) chargé des "déplacements doux" au Grand Lyon.

 

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"Le système a permis de relancer la pratique du vélo et d'améliorer l'image de ce moyen de déplacement", tranche Dominique Lebrun dit "M. Vélo", coordonnateur interministériel pour le développement de l'usage de la bicyclette.

 

UN SERVICE QUI COÛTE CHER

 

Malgré tout, certains élus s'interrogent. Mardi 11 septembre se tiendra à Strasbourg le premier "colloque du vélo partagé", sur le thème : "Où en est-on ?". Pour Alain Jund, adjoint (EELV) au maire chargé de l'urbanisme de la capitale alsacienne, "le vélo partagé ne permet pas de développer la pratique du vélo autant qu'on l'a prétendu. Il est temps d'en discuter".

 

Le service coûte cher. "Entre 2 500 euros et 4 000 euros par an et par vélo", avance Olivier Richard, du Centre d'études techniques de l'équipement de Lyon, un organisme qui dépend du ministère de l'écologie. Une somme que l'on peut rapprocher des 5 000 euros annuels dépensés chaque année par le propriétaire d'une voiture, si l'on se fie aux calculs de l'Automobile Club.

 

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Pour M. Héran [économiste qui enseigne à l'université de Lille] , "le vélo partagé n'est qu'une étape. Dans les années 1990, on a développé le réseau cyclable ; dans les années 2000, on a généralisé le vélo partagé. Dans cinq ans, on aura apaisé la ville, limité la vitesse des voitures à 30 km/h, amélioré le stationnement des vélos et lancé de vraies opérations de promotion". extraits lemonde

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