Portail Internet pour Elle et Lui Ensemble pour l'écologie citoyenne et réduire l'empreinte des activités humaines sur l'environnement

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31/03/2015

Nouvelle taxe pour les automobilistes étrangers à compter du 1er janvier 2016 qui se rendent en Allemagne

Tous les automobilistes étrangers qui emprunteront les autoroutes allemandes seront soumis à une nouvelle taxe.. Elle va varier en fonction du type de véhicules et de la cylindrée mais également en fonction de la durée d'utilisation. Ainsi les voitures électriques et les handicapés en seront exonérés.

On peut aussi opter pour une vignette temporaire pour 10 jours dont le tarif varie entre 5 et 15 € ou de 2 mois entre 16 et 30 €.

Pour une année entière, comptez entre 24 et 130 € pour les plus grosses berlines.. Les campings-cars vont payer en fonction ...du poids.

Encore une fiscalité alourdie... pour les petits alors les autres vont le déduire de leurs frais généraux...

08/03/2015

Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23

Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Union. Frappante, cette estimation est le principal résultat d’une série d’études conduites par une vingtaine de chercheurs américains et européens, à paraître dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et qui devaient être présentées à San Diego (Californie), jeudi 5 mars, au congrès annuel de l’Endocrine Society – la principale société savante dévolue à l’endocrinologie. Les auteurs, qui ne font pas mystère des marges d’incertitudes inhérentes à ce genre de calculs, placent la fourchette haute de leur estimation à quelque 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen.

Les PE sont une catégorie de molécules présentes dans de nombreux pesticides et plastiques, dans certains cosmétiques ou conditionnements alimentaires, et susceptibles d’interférer avec le système hormonal, même à de faibles doses. Aux échelles européennes ou nationales, certains d’entre eux – bisphénol A et phtalates – ont déjà fait l’objet de restrictions ou d’interdiction. Mais la plupart de ces substances ne sont pas régulées en tant que telles, et sont toujours autorisées. Selon l’Endocrine Society, « près de 100 % des gens ont des niveaux détectables de perturbateurs endocriniens dans leur organisme ».

 extraits lemonde

02/03/2015

Capsules de café : derrière un marché en pleine expansion, des montagnes de déchets

Chaque jour, il se vendrait plus de cinq millions de capsules individuelles de café en France. 
Une formule qui rapporte une fortune : le café en dosette se paie quatre à sept fois plus cher
que le sachet de café classique. Ce marché reste largement dominé par Nespresso, l'inventeur du
système et filiale de Nestlé. ....... Les milliards de capsules consommées sont-elles recyclées ? Les
concurrents de Nespresso proposent-ils des alternatives plus éthiques et écologiques en la matière ?
Enquête sur ce nouvel or noir encapsulé.
Alors que bon nombre de secteurs de l'agroalimentaire sont en difficulté, les ventes de doses de café
encapsulé ont de quoi faire pâlir d'envie plus d'une multinationale. Les dosettes de café
représenteraient en France un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros. Un marché largement dominé
– à 85% – par l'inventeur du concept Nespresso, une filiale du géant suisse Nestlé. Au grand désarroi
de la multinationale, le secteur est devenu ultra-concurrentiel. Avec quelles conséquences ?
Les ventes des dosettes Nestlé explosent depuis une décennie. En 2012, plus d'1,85 milliard de ses 
capsules sont écoulées dans l'hexagone (pour une valeur de 633,5 millions d'euros !), quasiment le
double de l'année 2007. Les ventes de ses machines à expresso ont été multipliées par
1,5 (787 000 machines en 2012). Un succès qui s'appuie sur l'image de l'acteur George Clooney,
rémunéré environ 6 millions d'euros pour chaque épisode publicitaire. Et sur la stratégie du client
captif : un réseau de distribution spécifique (les boutiques Nespresso) et des dosettes qui
nécessitent la machine design de la marque.
 
La fin du quasi monopole de Nestlé
 
Vu l'ampleur du marché, de nombreuses sociétés se sont, dès 2010, lancées à l'assaut de ce commerce
juteux. Nespresso a d'abord cherché par tous les moyens à minimiser l'impact de ces nouveaux
arrivants. La filiale de Nestlé a pris ses aises avec le droit à la concurrence en tentant de rendre ses
machines incompatibles avec les dosettes d'autres marques, ou en menaçant de défendre
juridiquement ses brevets. Mais elle a été rattrapée par l'Autorité de la concurrence en avril 2014.
Désormais, elle a obligation de « faciliter » l'ouverture du secteur, et de ses machines, via toute une
série d'engagements.
 
Au terme d'une étude approfondie de quatre ans menée par l'autorité et d'une procédure à l'amiable, 
le géant suisse s'est engagé à « lever les obstacles à l'entrée et au développement des autres
fabricants de capsules ». Parmi ces mesures : l'abandon de la mention Nespresso caps only
(« uniquement pour capsule Nespresso ») sur les notices des machines, le maintien des garanties
quelles que soient les marques utilisées ou encore le partage avec les concurrents des schémas
techniques des machines qui assureront le bon fonctionnement de toutes les capsules.
« Si Nespresso ne respectait pas ses engagements, il pourrait être sanctionné jusqu'à 10% de
son chiffre d'affaire, précise une représentante de l'Autorité. Pour le moment, nous n'avons pas eu de
retours sur un quelconque manquement de la part de la marque. » Un mandataire a été nommé pour
suivre le dossier.
De l'or noir encapsulé sous vide
Les freins à la consommation des capsules « Nespresso-compatibles » tombent et les consommateurs
pourraient être plus nombreux à se tourner vers des marques concurrentes. Si cette ouverture est a
priori une bonne nouvelle pour les 25% de foyers hexagonaux équipés de machines à dosettes,
l'est-elle pour les caféiculteurs et pour l'environnement ? Derrière les milliards de dosettes vendues,
deux enjeux clés se dessinent : la répartition de la richesse créée et l'impact environnemental des
capsules et de leur recyclage. Pour les petits producteurs, tout dépendra des pratiques en vigueur.
« Si le marché revient majoritairement à des entreprises dont le fonctionnement est moins intéressant
que celui de Nespresso, ce n'est pas forcément mieux », relativise Sylvain Ly, du Bureau d'analyse
sociétale pour une information citoyenne (Basic).
Le café est la matière agricole la plus échangée dans le monde, la seconde matière première en valeur 
après le pétrole (8,7 millions de tonnes par an). Vingt millions de personnes vivraient de cette
production, en majorité dans des exploitations familiales (moins de 10 hectares), estime le Comité
français du café. Aujourd'hui, son cours avoisine les 3€ le kilo à l'achat. « Dans le café, les marges
sont en général relativement faibles. Dernièrement, l'apparition des capsules et des cafés de
spécialité a permis de restaurer une certaine marge pour les industriels », explique une agronome.
Une marge qui repose sur les consommateurs. Les Français paient leur tasse d'expresso encapsulé
très chère : entre 0,27 € et 0,44 € pour une dosette de cinq grammes. Rapportés au kilo, cela signifie
que les consommateurs paient leur café entre 54 € et 88 €, soit quatre à sept fois plus que le prix du
paquet de café classique ! Celui-ci est estimé par l'Insee à 12 €/kg pour l'arabica. Cinq grammes de
café encapsulé équivalent donc à de l'or noir sous vide !
 ........
Quatre Tour Eiffel de déchets par an
Reste l'épineuse question du recyclage et de l'empreinte carbone : « Plus de 8 milliards de dosettes 
sont vendues par an, dans le monde, dont la moitié pour Nespresso », indique une étude de marché
réalisée par la filiale de Nestlé. Et ces chiffres datent de 2011 ! Cela représente plus de 40 000 tonnes
de déchets annuels. L'équivalent de quatre Tour Eiffel de dosettes par an. Les capsules en aluminium
utilisées par Nespresso – selon l'entreprise, c'est le matériau le plus adapté pour conserver les qualités
gustatives – sont trop petites pour être prises en charge par les collectivités. Depuis 2008, la marque
a mis en place une filiale de recyclage pour faire face à ses besoins propres. « L'aluminium est très
impactant en terme d'énergie et d'eau pour le produire à partir du minerai, mais il se recycle
extrêmement bien, à condition de le récupérer... », fait remarquer Christophe Alliot du Basic.
En mai 2013, dans un documentaire diffusé sur France 5, un employé de la marque précisait que seule
une capsule sur cinq était recyclée et deux milles tonnes d'aluminium revendues dans des fonderies.
La marque joue la carte de la confiance en incitant ses consommateurs à rapporter leurs capsules
dans des points de collecte. Elle n'ose cependant pas se doter de dispositifs « contraignants », comme
un système de consigne, ce qui entraverait un peu plus ses marges financières. Entre business et
éthique, il faut choisir...
Des capsules 100% biodégradables
Ses nouveaux concurrents ont, en majorité, choisi le plastique comme matériau de confection. Ce qui 
n'est pas mieux. Les techniques alternatives demeurent exceptionnelles. Ethical Coffee Company s'est
ainsi tourné vers des capsules 100% biodégradables en amidon de maïs. Mais on peut supposer que la
multiplication de ces emballages individuels coûtent cher, si ce n'est à recycler, au moins à produire.
L'alternative la moins polluante reste les capsules réutilisables de la marque CoffeeDuck. Selon les
calculs du journal La Tribune, cette méthode reviendrait à 62,85 € à l'année aux consommateurs,
sans compter le prix de la machine.
 
Quant à l'impact d'une consommation régulière de ces capsules sur la santé, les études existantes sont
pour l'instant rassurantes. Les consommateurs ne sont pas davantage exposés « aux contaminants
chimiques via le café », conclut l'Anses – l'agence nationale de sécurité sanitaire – dans une étude
publiée en septembre 2013 et menée en partenariat avec le magazine 60 millions de consommateurs.
« Il n'a pas été retrouvé de phtalates ou de bisphénol A », précise également l'agence.
En route vers le marché mondial
 
Les poubelles risquent bien de continuer de déborder de capsules individuelles. En mai 2014, les 
géants DEMB (L'Or) et Mondelez (Carte Noir) ont annoncé la fusion de leur activité café dans une
nouvelle société Jacobs Douwe Egberts. Leur ambition : devenir le numéro un mondial du café et
contrecarrer Nestlé et sa filiale Nespresso. Cette nouvelle société vaudrait 5,5 milliards de dollars.
Nespresso leur répond en s'implantant aux États-Unis.
 
L'entreprise vient de créer un produit avec de nouvelles capsules à destination du marché 
nord-américain : VertuoLine. Dans un entretien réalisé par le journal suisse Le Temps en novembre
2014, l'actuel PDG de Nespresso, Jean-Marc Duvoisin, décrit « un marché de l'ordre de [5 milliards
d'euros] de chiffre d'affaires. La consommation de café en capsules y est encore très faible par
rapport à la consommation de café en général. Mais le mouvement est lancé. » Il estime son potentiel
de croissance aux États-Unis à 40% et 20% en Europe. Une troisième usine du groupe ouvrira très
prochainement à Romont en Suisse. Toujours davantage d'aluminium qui ne sera pas recyclé.

extraits notre planete-info

18/02/2015

Impact à court terme des particules en suspension (PM10) sur la mortalité dans 17 villes françaises, 2007-2010

 La pollution atmosphérique tue à très court terme en aggravant brutalement des symptômes préexistants. Dans son premier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’année, publié mardi 6 janvier, l’Institut de veille sanitaire (InVS) quantifie l’impact des particules fines PM10 (dont le diamètre est inférieur à 10 microns). Même à des niveaux d’exposition relativement faibles, les particules fines accroissent le risque de mortalité immédiate et pas seulement sur le long terme.

Ces microparticules générées par les gaz d’échappement des véhicules, notamment les moteurs diesel, l’activité industrielle ou les systèmes de chauffage, affectent les voies respiratoires et le cœur, et peuvent provoquer par exemple accident vasculaire cérébral, crise cardiaque, rupture d’anévrisme, angine de poitrine, embolie pulmonaire… Autant de pathologies qui peuvent intervenir dans les cinq jours suivant une exposition....extraits lemonde

Contexte : nous présentons une analyse des associations à court terme entre les PM10 et la mortalité par causes, par groupes d'âge et saisons dans 17 villes en France métropolitaine. Méthodes : les associations entre les PM10 et la mortalité journalière ont été étudiées dans chaque ville en utilisant un modèle additif généralisé avec une distribution de Poisson, puis les effets ont été synthétisés dans une méta-analyse. Le pourcentage d'augmentation de la mortalité associé à une augmentation de 10 µg.m-3 de PM10 les jours précédents a été estimé pour la période 2007-2010 et par saison. Les modèles ont également été utilisés pour réaliser une méta-régression prenant en compte des variables environnementales, démographiques et socioéconomiques. Résultats : une augmentation 10 µg.m-3 de PM10 aux lag 0-1 et 2-5 se traduit par une augmentation de 0,51% de la mortalité non accidentelle (IC95%: [0,08-0,94]). L'effet des PM10 est plus important aux lags 2-5, sauf en été. En été, une augmentation 10 µg.m-3 de PM10 se traduit par une augmentation de 1,30% de la mortalité non accidentelle le jour suivant (IC95%: [0,06-2,56]). La méta-régression n'a pas mis en évidence de facteurs influençant l'impact de la pollution. Conclusion : nos résultats confirment les effets à court terme des PM10 sur la mortalité, même à des concentrations, en moyenne annuelle, conformes à la réglementation européenne (40 µg.m-3). source Institut de veille sanitaire (InVS)

Pour aller plus  loin cliquez sur http://www.invs.sante.fr/pmb/invs/%28id%29/PMB_12392

17/02/2015

Londres va construire une « autoroute pour vélos »

Le maire de Londres, Boris Johson, a décidé d’équiper sa ville d’une « super-autoroute de vélos », 30 kilomètres de pistes d’est en ouest dans la capitale britannique, passant notamment devant la tour de Londres, Westminster et Hyde Park. Une autre piste cyclable s’étendra aussi du nord au sud, sur 5 kilomètres. Les premiers coups de pioche doivent être donnés début mars. Les travaux s’achèveront en 2016. Une enveloppe de 161 millions de livres (217 millions d’euros) a été débloquée pour la construction.....extraits le monde

15/02/2015

Climat ou TTIP, il faudrait choisir !

Hasard du calendrier, le huitième cycle de négociations du partenariat transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) cette semaine à Bruxelles précède la reprise des négociations de l’ONU sur le changement climatique, à Genève du 8 au 13 février. Ce télescopage illustre le décalage entre la poursuite de la libéralisation des échanges d’un côté et les politiques de lutte contre le dérèglement climatique de l’autre. Comme si les deux pouvaient être dissociés.

Le mandat dont dispose la Commission européenne pour négocier le TTIP ne fait aucune mention des exigences climatiques, alors que l’Europe et les Etats-Unis sont parmi les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et que la contribution du commerce de marchandises aux dérèglements climatiques est considérable : le fret serait responsable de 10 % des émissions mondiales.

Hausse des émissions

La mondialisation des échanges accroît les émissions de GES. La Commission elle-même reconnaît que le TTIP générerait une hausse des émissions. Même limitée, elle se heurterait donc aux exigences climatiques rappelées par les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui préconisent de réduire drastiquement et immédiatement les émissions de GES.

Au nom de la « sécurité énergétique », l’Union européenne (UE) veut libéraliser le commerce et les investissements transatlantiques en matière d’énergie. Sur ce point, le mandat de négociations est extrêmement clair : l’UE souhaite mettre fin aux restrictions américaines à l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut. L’industrie pétrolière et gazière nord-américaine serait ainsi encouragée à intensifier l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux dans le nord-est canadien et à accroître la production d’hydrocarbures de schiste – soit deux des sources d’énergie fossile les plus polluantes de la planète.

Les acheminer de l’autre côté de l’Atlantique implique des investissements colossaux – plusieurs centaines de milliards de dollars – dans la construction de nouveaux pipelines, raffineries et usines de liquéfaction et regazéification des deux côtés de l’Atlantique. Autant de moyens financiers et d’investissements qui ne seraient pas disponibles pour financer la transition énergétique.

Puissants leviers pour relocaliser des emplois

La transition énergétique est par ailleurs contrariée par les normes et règles libéralisant le commerce et l’investissement. Au Canada, l’Ontario vient d’en faire l’amère expérience. Le programme de développement des énergies renouvelables, garantissant un prix d’achat préférentiel aux projets s’appuyant sur des travailleurs et des entreprises locales, a été attaqué par le Japon et l’Union européenne devant l’Organisation mondiale du commerce. La Canada a perdu. Le programme a été stoppé. Le libre-échange a gagné contre le climat.

De tels programmes sont pourtant de puissants leviers pour relocaliser des emplois et des activités industrielles à travers la promotion de biens et de compétences ancrés sur les territoires, par le biais d’utilisation de technologies appropriées à la transition énergétique. Sont-ils promus dans le cadre des négociations sur les dérèglements climatiques ? Loin de là ! Le document de 38 pages qui sert de base aux négociations de Genève propose que les pays ne puissent pas introduire des mesures qui soient « une discrimination arbitraire ou injustifiable, ou une restriction déguisée, au commerce international » (article 9).

Ce principe de non-discrimination fonde la hiérarchie internationale des valeurs et des normes entre le libre-échange et la protection de l’environnement : les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques sont conditionnées au respect des règles libéralisant le commerce et l’investissement. extraits lemonde



09/02/2015

Une vision pour la Suisse de demain mais pas seulement, un zeste d'Agroquartier avec la création d'un cellier communautaire

Sans oublier le développement des cultures sur le toit des immeubles, le projet de l'hepia* propose de manière remarquable des solutions à une nouvelle dimension du développement urbain: le paysage urbanisé. Les auteurs ont fait preuve de courage, dans la mesure où ils ont pris en compte le désir d'une frange de la population de vivre dans un paysage productif. En outre, leur présentation a confirmé au jury que les étudiants s'identifiaient avec leur projet et qu'ils étaient motivés à façonner leur avenir. Enfin, ils ont défendu certaines valeurs dans leur projet.....

....la contribution d'hepia s'inscrit dans le genre de la réflexion littéraire. Il s'agit en quelque sorte d'un scénario décrivant l'évolution utopique de la Suisse au cours des vingt prochaines années. L'équipe hepia a choisi en toute connaissance de cause une approche interdisciplinaire pour éviter l'écueil de la perspective d'experts. Afin de présenter leurs idées, les étudiants des filières architecture, architecture du paysage, agronomie, génie de l'ingénieur, gestion de l'environnement et domotique ont recouru à une méthode de science-fiction. Les idées se réfèrent à des faits rationnels tout en contrôlant le mieux possible les paramètres.

Le travail présenté a intégré des aspects de la société, de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'économie (consommation). Il en résulte une image d'avenir aux multiples facettes dépassant les questions territoriales et d'infrastructure. Dans la contribution d'hepia, le clivage entre ville et campagne est progressivement comblé; il en résulte une société urbaine qui s'engage à vivre ensemble et dans le respect de la nature. Dans le développement durable, l'environnement et la société sont prioritaires par rapport à l'économie, ce qui n'exclut pourtant pas la création de valeur ajoutée. De plus, l'organisation du temps de travail évolue, grâce par exemple à l'introduction de modèles de temps de travail innovants. La contribution a fourni des images relatives aux problématiques à incidence spatiale comme la densification des zones de villas et la réorganisation des services sociaux.

Cette nouvelle démarche participative fait un carton en Suisse depuis son développement en 2015. Le but vise à offrir la possibilité à chaque habitant de contribuer aux apports alimentaires de son quartier. Cette nouveauté permet également de mettre en relation les producteurs de proximité avec les consommateurs.Autant de points positifs dont les habitants peuvent bénéficier.

Financement

Ce projet est financé à moitié par l’État grâce aux PSR (Prestations Sociales Requises), et l’autre moitié par les habitants du quartier. En étant acteurs de ce projet immobilier, les propriétaires développent des relations basées sur la solidarité, le partage et le dialogue. Comme ce cellier dépend de leurs attentes sociales, environnementales, ainsi que de leurs possibilités financières, ils se sentent d’autant plus concernés par l’impact que ce dernier aura dans leur vie quotidienne. Ils participent donc également à la conception du lieu, au choix de son emplacement et même jusqu’à l’horaire d’ouverture du cellier.

Un cellier autonome


Un des arguments en faveur du résultat a été de confirmer que ce cellier communautaire serait autonome en électricité. Les habitants n’auront donc pas de frais supplémentaires à payer une fois son installation
terminée. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de ce qu’il se fait dans le quartier car aujourd’hui, sur chacune des villas, il y a un panneau solaire, pour chauffer les chauffe-eaux individuels.

Les avantages du cellier communautaire expliqués en trois points :

  • économique - Les habitants se disent heureux de la mise en place de cette infrastructure pour des raisons économiques. En effet, cet espace de vie partagé permet aux foyers d’épargner grâce au système du « donnant-donnant ». Chaque famille pourra troquer des denrées inutilisées,des fruits et légumes provenant de leur potager, des oeufs des poules de leur propriété, et plus si intéressés. Ceci dans un but commun de mieux gérer les stocks des foyers, et, in fine, de réduire les déchets alimentaires. Le cellier dispose aussi d’une chambre froide et congélateur aménagés pour que chacun puisse y conserver des denrées. Cela éviter le besoin d’une capacité de stockage frigorifique importante dans leur maison.
  • social - Cette installation permettra aussi de réaffirmer les liens sociaux trop souvent oubliés dans ces zones. La création d’un lieu de rencontre et de partage permettra de redynamiser cet endroit. En effet, des activités au sein de ce cellier pourront être créées. Des emplois seront ainsi mis en place dans le but de gérer le bon fonctionnement de la redistribution. De plus, ils ont prévus de créer, en collaboration avec d’autres celliers à proximité, un site Web. Les familles pourront avoir des informations sur le stock de celui-ci ou les denrées spéciales arrivées le jour même.mobilité et activités - Il se trouve que les transports publics genevois ont émis la possibilité d’ajouter un arrêt de bus non loin de là s’il y a suffisamment d’intérêt de la part de la population. Comme les habitants du quartier ont délaissé la voiture privée au profit du carsharing ou des transports publics, ils bénéficient d’un plus grand espace commun, autrefois utilisé par les voitures. Grâce à cela, des activités pour les enfants ont été mises en place. Leur bon fonctionnement est notamment dû aux journées de travail à domicile. Chaque habitant a l’opportunité de profiter au mieux de ces nouveaux espaces verts. Si un arrêt des TPG est finalement ajouté, c’est bien sûr non seulement les habitants du quartier «coin de terre» mais aussi une grande partie de la population de Bellevue qui profitera de ce nouvel espace d’échange.

En quelques chiffres
Sur une base de 36 villas, on compte :
Frigo 0.1 m2/villa
Denrées sèches 0.2 m2/villa
Espace distribution 5 m2/villa
Soit une surface pour le cellier de 200 m2

Création d’un nouveau site Web pour le cellier communautaire du quartier du Pré

Le quartier villas de Morges a créé un nouveau site Web pour que ses habitants puissent réserver, connaître le stock, les nouveaux arrivages, et même commander pour les personnes à mobilité réduite.

 Ce genre de création n’est pas inconnue en Suisse depuis plusieurs années. La différence est que, jusqu’à présent, seuls les stocks du cellier étaient mis à la portée des habitants. Dans ce quartier du Pré à Morges (VD), ils ont aujourd’hui décidé d’offrir de nouveaux services, tels que les approvisionnements provenant du voisinage, a réservation de produits pour les personnes travaillant tard et une possibilité de se faire livrer pour les personnes âgées ou celles à mobilité réduite.

La nouveauté créée par la «surproduction » des potagers du quartier

Aujourd’hui, face à l’ampleur du phénomène des potagers familiaux et communautaires, des personnes ayant une production trop élevée pour leur propre consommation n’hésitent pas à amener leur surplus dans les celliers, afin d’en faire profiter leurs voisins. De ce fait, le stockage peut facilement varier. Les habitants ont donc décidé d’apporter une amélioration comparée aux autres sites déjà créés par le passé. Ceci en mettant les petites productions potagères en disponibilité d’échange et de commercialisation de proximité.

Réserver les denrées

Comme tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir une journée de travail à la maison, les habitants ont songé à une solution alternative pour ces personnes. En effet, aujourd’hui, une grande partie de la population travaille encore bien tard, le but n’étant pas d’encourager cette méthode de travail, mais d’aider ceux qui sont dans cette situation. Il suffira à ces personnes de réserver leurs denrées, puis d’aller les chercher soit le matin juste avant de partir au travail, soit le soir, ou encore qu’une personne de la famille ou un voisin prenne la commande au cellier communautaire. Une place pour une dizaine de boîtes fonctionnant avec codes va être également mise en place pour que les personnes n’ayant pas d’autre possibilité puissent tout de même réserver des denrées et aller les chercher même pendant les heures de fermeture.

Mobilité réduite

Il y a 20 ans, être une personne âgée ou avoir une mobilité réduite conduisait à des situations de perte d’autonomie importante, vu le peu de prestations mises en œuvre pour aider ces personnes-là. Ce temps est révolu depuis quelques années. Il était temps que l’on trouve une solution pour leurs courses alimentaires. En effet, bien que les voisins ou la famille apportent une aide précieuse à ces personnes, ces dernières ne sont jamais à l’abri d’imprévus contraignants. Dans ce cas, la livraison à domicile réservée aux personnes âgées et à celles ayant un handicap réduisant leur mobilité est indispensable. Ce service peut aussi s’adresser aux femmes enceintes ainsi qu’aux personnes malades. Cette solution préserve ainsi leur autonomie.   extraits office fédéral du développement concernant le projet Swisstopia développé par la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (hepia*)

07/02/2015

L’année 2014 confirmée comme la plus chaude jamais enregistrée

......

Fin 2014, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) annonçait que l’année en cours pourrait être la plus chaude jamais enregistrée. Les relevés du mois de décembre le confirment. Deux des trois principaux laboratoires engagés dans la mesure de la température terrestre — l’un à l’Agence spatiale américaine (NASA), l’autre à l’Agence américaine chargée de l'étude de l'océan et de l’atmosphère (NOAA) — ont présenté, vendredi 16 janvier, leurs résultats : 2014 a bel et bien été la plus chaude jamais mesurée depuis 1880, date du début des relevés thermométriques..... Extraits le monde
 
Cela se passe de commentaires et on n'entends plus tous ces climatosceptiques de tous bords payées par...

05/02/2015

Bruxelles, paradis des lobbies

......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.
....

Besoin de règlementation

On l’aura compris : à Bruxelles, la caricature du lobby forcément nuisible énerve. Mais personne ne nie qu’ils auraient besoin d’être davantage réglementés. Et que le nouveau registre de transparence n’y suffira sûrement pas. Un groupe d’ONG, dont CEO, l’a décortiqué ces derniers jours. Son constat est sévère : les changements apportés sont jugés « minimes » et « ne résoudront pas les problèmes fondamentaux ». Parmi les manques, le fait que de gros lobbies comme la City de Londres, Electrabel ou Walmart n’y figurent pas.

Les associations LobbyControl, CEO et Friends of the Earth Europe devaient d’ailleurs, mardi, annoncer qu’elles portent plainte auprès du secrétariat du registre contre Goldman Sachs pour avoir déclaré moins de 50 000 euros de dépenses de lobbying en 2013, alors qu’elles estiment que c’est bien davantage. « C’est un test pour voir si la Commission Juncker aura plus de volonté que la Commission Barroso pour faire respecter les principes du registre », selon Olivier Hoedeman, de CEO......

Assainir les relations entre lobbies et institutions

Les soupçons de permissivité n’épargnent pas la Commission. Ainsi l’affaire du « Dalligate », toujours pas élucidée. Il s’agit du limogeage, en 2012, par le président Manuel Barroso de son commissaire à la santé, le Maltais John Dalli, mis en cause dans une affaire de corruption par l’industrie du tabac. Ce dernier dénonce aujourd’hui un complot fomenté par le cigarettier Philip Morris pour faire échouer son projet de directive sur le tabac. L’ex-commissaire a saisi la Cour de justice de l’Union européenne, à Luxembourg. Les ONG pointent aussi le problème, jugé sérieux, des « revolving doors », ces portes tournantes qu’empruntent d’anciens de la Commission pour émarger dans le privé. Des pantouflages jugés peu ou pas assez encadrés.

Que faire pour assainir davantage ces relations entre lobbies et institutions ? La réponse n’est pas simple. Des eurodéputés militent pour que la Commission propose un texte législatif, seul moyen de pouvoir imposer des sanctions à ceux qui violent les codes de bonne conduite. La Commission, elle, voudrait rendre le registre obligatoire, ce qui contraindrait les eurodéputés à publier leur agenda comme les commissaires..... Extraits du Monde

03/02/2015

Combien de morts, chaque année, à cause du vélo? REPONSE UNE SEULE PERSONNEEN 2013...

STOP AU FANTASME DU CYCLISTE TUEUR DE PIÉTONS....VOICI LES CHIFRES

....4080 accidents, 1344 hospitalisés, 147 décès. Prenons plutôt les chiffres. En effet, en 2013, selon le bilan de sécurité routière publié par le ministère de l'intérieur, 147 personnes (et non 164) sont mortes d’un accident de la circulation, alors qu’elles circulaient sur un vélo. Bien sûr, ce n’est pas le vélo qui a tué ces personnes, mais elles ont été, dans 118 cas sur 147, percutées par un véhicule motorisé alors qu’elles circulaient à vélo. 19 personnes se sont "tuées toutes seules", décédées suite à un accident n'impliquant aucun autre usager. Ce ne sont d’ailleurs jamais les objets eux-mêmes qui sont responsables d’accidents, mais les êtres humains qui les manipulent. Toujours en 2013, 4080 accidents impliquant un vélo ont été déclarés à la police, mais 1344 personnes (et non 4000) ont été hospitalisées......

Piéton vs. cycliste. Les cyclistes seraient-ils par ailleurs responsables du décès de piétons ? Certains l’avancent, en particulier parmi les commentateurs de ce blog. Examinons les chiffres, à nouveau. En 2013, 465 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de circulation alors qu’elles circulaient à pied. 0,2% d’entre elles sont décédés suite à une collision avec un cycliste. C’est-à-dire exactement une personne.

En 2012, la route a tué 489 piétons, dont 0,4%, soit exactement 2, sont décédés suite à une collision avec un cycliste. En 2011, sur les 519 piétons tués, la même proportion, 0,4%, soit toujours 2, sont mortes suite à une collision avec un cycliste. On ignore les circonstances précises de ces accidents. Ont-ils eu lieu en ville ou à la campagne, le jour ou la nuit, sur un aménagement protégé ou non ? L’un des deux usagers était-il en infraction, voire les deux ? On ne sait pas, même si on peut constater que la responsabilité du conducteur le plus rapide est souvent engagée.

Baisse de la mortalité. Ce que l’on sait, en revanche, c’est "la baisse constante du nombre d’accidents mortels à vélo depuis les années 1960", comme le constate Sébastien Torro-Tokodi, de l’association Droit au vélo, à Lille. La courbe est en phase avec celle des accidents de la route, comme on peut le voir dans cet article de Libération. On sait également, à rebours de ce que l'on croit généralement, que les accidents de vélo sont plus mortels en dehors des agglomérations que dans les villes (à ce sujet, une carte publiée par Terra Eco qui répertorie tous les accidents). extraits M blog

24/01/2015

Vaccin: un nanopatch qui pourrait tout changer

Et si un petit carré de silicone à peine plus grand qu’un cachou pouvait changer la face du monde ? Inventé par un chercheur australien, Mark Kendall, le nanopatch pourrait bientôt reléguer aux oubliettes de l’histoire les seringues utilisées depuis plus d’un siècle pour administrer les vaccins. Hérissé de 20 000 nano-aiguilles enrobées d’antigènes (le principe actif du vaccin), il déclenche une réponse du système immunitaire en sollicitant les cellules de la peau qui sont très sensibles.

Indolore, le nanopatch a aussi le mérite d’être bon marché. Il peut être fabriqué pour moins de 50 centimes de dollars à partir de silicone ou de bicarbonate, et il requiert une dose d’antigène minime (moins de 1 % de la dose utilisée dans les vaccins classiques). Autre atout : il est stable à température ambiante. « S’affranchir de la coûteuse et fragile chaîne du froid changerait tout », s’enthousiasme Seth Berkley, de Gavi Alliance, qui finance des campagnes de vaccinations dans le monde........ extraits le monde

Et en plus cela ne ferait plus mal...Mare des piqûres....



19/01/2015

cinéma à 3,50 € du 21 au 27 janvier 2015 avec le Festival cinéma Télérama avec BNP Paribas

Pour la 8ème année consécutive, BNP Paribas est partenaire du Festival cinéma Télérama qui aura lieu cette année du 21 au 27 janvier 2015. Une semaine pour voir ou revoir les meilleurs films de l'année, sélectionnés par la rédaction de Télérama. 

252 salles en France participent à l'opération, et pour 3,50* euros seulement sur présentation d'un Pass (valable pour 2 personnes) à découper dans les numéros de Télérama des 14 et 21 janvier 2015, les cinéphiles pourront regarder les 16 films sélectionnés. 

*Hors majoration pour les films en 3D, en Imax, séances spéciales et prestations complémentaires.

TRANSPORT L'application mobile d'informations locales sur les transports en commun ... Moovit, le «coyote» des transports en commun

Moovit vient de s’attacher un allié de poids en France. Mercredi, Nir Erez, le fondateur israélien de cette application mobile d’informations locales sur les transports en commun, a annoncé une levée de fonds de 50 millions de dollars auprès d’entreprises privées. Dans le lot figurent le groupe Bernard Arnault, Nokia Growth partners, BMW i Ventures… et, surtout, Keolis.

Le «coyote» des transports en commun

L’entreprise française, qui exploite des réseaux de transports en commun, en France (les métros de Lille et Lyon, les tramways de Bordeaux, Dijon, Brest…) et à l’étranger, ne communique pas sur la somme mise de sa poche dans la levée de fonds. «Il s’agit de donner plus de poids encore à un partenariat qui nous lie depuis un an maintenant et qui s’est traduit par l’expérimentation de Moovit auprès des passagers du réseau de transports de Bordeaux, indique Laurent Kocher, directeur marketing, innovation, services de Keolis.

Moovit a la même visée qu’une application comme celle que propose la RATP à Paris. Gratuite, elle donne à l’utilisateur le plan des réseaux de transport, les horaires de passage des rames, calcule des itinéraires. «Avec un plus tout de même, notre communauté d’usagers, informe Alex Torres, responsable marketing de Moovit. Lors de leurs déplacements, les utilisateurs peuvent envoyer directement des informations aux autres voyageurs. Le taux de remplissage d’un bus, une panne sur une ligne, des retards, la propreté…» extraits 20 minutes

06/01/2015

Alors que la crise financière en Europe bat son plein, Bruxelles pourrait enterrer son projet de réforme bancaire...Un comble

Quand les banques seront à nouveau en faillite comme en 2008, QUI va encore payer ? Toujours nous les CONtribuables Européens et pas les actionnaires des banques qui vont continuer à toucher ...les dividendes et ne pas éponger le passif.

Le lobbying des banquiers auprès de la Commission Junker porte ses fruits...Bis Repetita

voir ci-dessous extrait dossier du Monde : Édifiant

Séparer au sein des banques européennes les activités à risque pour éviter de nouvelles crises : la proposition avait été portée, depuis près d’un an, par Michel Barnier, lorsqu’il était commissaire au marché intérieur et aux services. Ambitieux, ce projet de directive avait suscité de très fortes controverses. Alors qu’une nouvelle Commission est en place depuis début novembre, le projet législatif de réforme bancaire pourrait être définitivement abandonné.

Le nouveau commissaire aux services financiers, le Britannique Jonathan Hill, a fait parvenir, le 18 novembre, à Frans Timmermans, numéro deux de la nouvelle Commission européenne, une lettre dans laquelle il évoque le retrait de la proposition de son prédécesseur comme une option à envisager sérieusement en 2015. « Dans le cas où les Etats membres de l’Union européenne [UE] continueraient à ne pas soutenir [l’initiative] », souligne-t-il.

C’est Philippe Lamberts, un des leaders des Verts au Parlement européen, très au fait du sujet de la régulation bancaire, qui, jeudi 4 décembre, a alerté les médias à propos de cette lettre de M. Hill. « Le signal qu’il envoie aux Etats membres est clair : Continuez à privilégier une stratégie de pourrissement de ce dossier, et nous nous chargerons l’année prochaine de tuer dans l’œuf la réforme bancaire », accuse M. Lamberts.

La proposition de M. Barnier ciblait les trente plus gros établissements bancaires de l’UE, dont la faillite déstabiliserait l’économie. Il visait à interdire aux banques, dès 2017, de spéculer pour leur compte propre sur des produits financiers s’échangeant sur les marchés (actions, obligations, etc.) et sur les matières premières. Il proposait aussi que les autoritaires bancaires nationales, au-dessus d’un certain volume réalisé, obligent les banques à filialiser leurs activités à risque.

Les propositions de M. Barnier étaient inspirées de la réforme américaine, dite « réforme Volcker », du nom de l’ancien président de la réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale). Elles ont suscité une levée de boucliers immédiate et vigoureuse. Notamment en France. Au sein des banques. Mais pas seulement. Les banquiers français ont reçu l’appui des pouvoirs publics. Ces derniers ont fait savoir à Bruxelles que le projet était « irresponsable » pour reprendre le terme, plutôt fort dans la bouche d’un banquier central, de Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France.

L’argument avancé ? Le projet européen fragiliserait les banques et serait plus contraignant que les réglementations, assez « light », que la France a adoptées pour ses institutions financières après la crise. Ces dernières consistent surtout en un renforcement des organes de contrôle nationaux. Le Royaume-Uni, qui a lui aussi adopté ses propres règles (dites « loi Vickers ») et l’Allemagne militaient également contre ce texte.

« M. Hill ne dit pas du tout dans son courrier qu’il faut se débarrasser de la proposition Barnier. Il se livre juste à l’exercice, imposé par la nouvelle Commission ces dernières semaines, d’évaluation des chantiers encore en cours dans notre institution », argumente une source bruxelloise.

De fait, la Commission Juncker veut se concentrer sur quelques sujets prioritaires (le numérique, l’énergie, la relance de l’économie) et elle a décidé de faire le tri entre tous les projets de textes législatifs portés par ses services et de ne retenir que ceux qu’elle juge prioritaires. Ou ayant une chance d’aboutir. C’est-à-dire d’obtenir un accord au Conseil, la réunion des Vingt-Huit, et/ou au Parlement européen. M. Timmermans est responsable de ce tamisage législatif.

Or, le projet Barnier coche une de ces cases : du point de vue de M. Hill, le texte qui divise risque de ne pas passer la barre du Conseil, en raison de l’opposition forte des trois plus grandes économies de l’Union européenne, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.......

 



25/12/2014

Grève corporatiste au détriment des patients ...deux tiers des cabinets médicaux sont restés fermés, mercredi 24 décembre, d'après les syndicats à l'origine de la contestation contre le projet de loi santé

Pourquoi cette grève corporatiste ?

Parce que la Ministre de la Santé souhaite à juste titre alléger les avances de trésorerie que font les patients aux médecins qui ne proposent pas le tiers payant.

Si cela se généralise, les patients ne paieront plus la totalité de la consultation soit 23 € pour les généralistes mais 30 % de cette somme soit 6,9 € ou 10 % de cette somme pour le régime local d'Alsace-Lorraine, soit la quote-part restant à rembourser pour celles et ceux qui cotisent en plus à une mutuelle de santé.

La mesure préconisée par la Ministre est une bonne mesure. Il ne faut nous avancer que c'est compliquer pour le médecin....car ceci est faux.

 

 

 

16/12/2014

TRANSPORTS A compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle... Allemagne: Les étrangers paieront entre 6 et 130 euros pour circuler sur les autoroutes

L'expérimentation de l'ECOTAXE en Alsace est en panne depuis plus de 6 ans faute d'actions vigoureuses de nos députés.

Là il y a de l'argent à gagner pour nos finances locales.... Bon les allemands le font et l'applique maintenant aux ....particuliers étrangers.... Alors nos élus vont-ils se bouger enfin au lieu de manifester pour que reste seule la région Alsace afin de préserver tous leurs postes et leurs indemnités !

Nous, citoyen et contribuable, on veut voir vraiment des économies en millions d'€ à réaliser
et des recettes supplémentaires.... voir les infos ci-dessous de 20 minutes

Le gouvernement allemand va adopter ce mercredi un projet de péage pour automobilistes qui permettra de faire payer les étrangers mais irrite Bruxelles et les voisins de l'Allemagne.

La vignette coûtera entre 6 et 130 euros

Le texte prévoit qu'à compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle comprise entre 6 et 130 euros selon l'âge de la voiture, de la cylindrée du moteur et certains critères environnementaux. Pour le moment, en Allemagne, seuls les poids lourds s'acquittent d'un péage. Le projet de loi cite la nécessité d'impliquer les utilisateurs «avec une contribution adéquate dans le financement de l'entretien et de l'extension» du réseau routier.

>> Autoroutes payantes ou gratuites, les différents systèmes en Europe.

Comme un péage applicable aux seuls étrangers contreviendrait aux règles européennes, le projet retenu crée une vignette pour tous. Mais pour s'assurer que dans les faits, les étrangers seront effectivement les seuls à payer en plus, la taxe dont s'acquitte déjà tout propriétaire de voiture en Allemagne sera minorée pour éviter une double charge. Cette réduction fait l'objet d'un projet de loi séparé, qui sera adopté lui aussi mercredi par le gouvernement.

Les étrangers pourront acheter une vignette annuelle, une vignette valable dix jours pour dix euros ou bien une de deux mois pour 20 euros.

Le gouvernement allemand va adopter ce mercredi un projet de péage pour automobilistes qui permettra de faire payer les étrangers mais irrite Bruxelles et les voisins de l'Allemagne.

La vignette coûtera entre 6 et 130 euros

Le texte prévoit qu'à compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle comprise entre 6 et 130 euros selon l'âge de la voiture, de la cylindrée du moteur et certains critères environnementaux. Pour le moment, en Allemagne, seuls les poids lourds s'acquittent d'un péage. Le projet de loi cite la nécessité d'impliquer les utilisateurs «avec une contribution adéquate dans le financement de l'entretien et de l'extension» du réseau routier.

>> Autoroutes payantes ou gratuites, les différents systèmes en Europe.

Comme un péage applicable aux seuls étrangers contreviendrait aux règles européennes, le projet retenu crée une vignette pour tous. Mais pour s'assurer que dans les faits, les étrangers seront effectivement les seuls à payer en plus, la taxe dont s'acquitte déjà tout propriétaire de voiture en Allemagne sera minorée pour éviter une double charge. Cette réduction fait l'objet d'un projet de loi séparé, qui sera adopté lui aussi mercredi par le gouvernement.

Les étrangers pourront acheter une vignette annuelle, une vignette valable dix jours pour dix euros ou bien une de deux mois pour 20 euros.

Selon le journal LA Croix, la rentrée fiscale est estimée à 2,5 Milliards d€ par an..à l'Allemagne.

Et notre gouvernement est en discussion avec nos riches concessionnaires d'Autoroutes privatisés sous Jacques CHIRAC à nos dépens pour soutirer 1 Milliards d' € des 10 Milliards encaissés par Vinci, Effage et consorts par an , un véritable vol de notre patrimoine....et un manque à gagner dans nos finances comme le dénonce depuis 2008 la Cour des Comptes qui contrôle les finances de notre pays et porte un jugement sévère à cet égard.

Vers la généralisation des amendes minorées pour les cyclistes ?

Le Conseil national de la Sécurité routière (CNSR) préconise de nouvelles amendes « adaptées » à la circulation à vélo. Il s’agirait de généraliser un dispositif déjà en place dans la Communauté urbaine de Strasbourg depuis 2012 et qui aurait permis une baisse de près de 30 % des accidents, selon le président de la commission deux-roues du CNSR, Christian Jacquot. Le système en place à Strasbourg fixe des pénalités de quatrième catégorie divisées par deux (45,60 € contre 90 € pour un automobiliste) pour une dizaine d'infractions telles que la circulation en sens interdit, le non-respect d'un feu rouge ou d’un panneau « Stop », les refus de priorité et l'usage du téléphone tenu en main. Dans les faits, le même Code de la route s'applique pour les automobilistes et les cyclistes. Mais en pratique, les cyclistes sont moins verbalisés que les automobilistes. Il s’agit pour le moment de recommandations, le gouvernement n’a pas encore statué. D’autant que le délégué interministériel à la sécurité routière, Jean-Robert Lopez, craint que la différentiation des tarifs des amendes engendre « des problèmes d’égalité face à la loi ». Par ailleurs, les infrastructures pour les cyclistes sont particulièrement bien développées dans la ville de Strasbourg. Il est donc difficile de prévoir l’impact d’une telle mesure dans les autres grandes villes moins bien pourvues… Parmi les autres préconisations du CNSR : l'élargissement à d'autres villes de la pratique des « espaces mixtes piétons-cyclistes » sur les trottoirs ou encore le renforcement de la promotion du port du casque pour les cyclistes (sans obligation réglementaire). source CCA

12/12/2014

Mise en garde : Attention aux faux e-mails au nom du service-public.fr

Attention aux faux e-mails au nom du service-public.fr Le site internet officiel de l'administration française service-public.fr met en garde contre l’envoi de courriels frauduleux, destinés à inciter les internautes à communiquer leurs coordonnées bancaires. Il s’agit de hameçonnage (également appelée phishing), c’est-à-dire une usurpation de l’identité du site d’origine. De manière générale, le site service-public.fr ne demande pas d'argent, n'en rembourse pas et ne cherche jamais à recueillir des coordonnées bancaires. En cas de doute, ne jamais cliquer sur les liens contenus dans le mail et le supprimer. Vous pouvez effectuer un signalement sur le site internet-signalement.gouv.fr pour toute forme d’escroquerie en ligne. source CCA

10/12/2014

Enquête : les nouvelles mobilités, apanage des citadins

4 décembre 2014 | par Florence Guernalec

La meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants. © DR
La meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants. © DR

L’Observatoire des mobilités émergentes réalisé par l’Obsoco en partenariat avec Chronos, met en lumière une nette différence dans les déplacements entre les habitants des grandes agglomérations et le reste du territoire. D’un côté, des populations qui profitent à plein des nouvelles mobilités ; de l’autre, celles pour qui la voiture individuelle demeure le seul véritable moyen de transport.

Autopartage, covoiturage, VTC, vélo, marche à pied… Ces mobilités émergentes sont l’apanage des habitants de Paris et des agglomérations de plus de 100 000 habitants. Dans le périurbain et les zones moins denses, l’automobile patrimoniale demeure au cœur des mobilités. 96% des répondants utilisent la voiture dont 63% tous les jours ou presque. Ce sont les principaux enseignements de la première édition de l’Observatoire des mobilités émergentes (1) réalisé par l’Obsoco en partenariat avec Chronos avec le soutien de l’Ademe, PSA Peugeot Citroën et la SNCF. 

Le mythe de la fin de l’auto

Au-delà des profils, les résultats de l’observatoire font apparaître que le mode de déplacement utilisé est le plus souvent contraint. Globalement, un tiers des répondants seulement disent avoir le choix de leur mode de transport. Et ce chiffre tombe à 16% en zone rurale quand il est de 64% à Paris. Les plus contraints sont les CSP- et les habitants de la grande couronne.

Dès lors, il n’est pas étonnant que l’usage de la voiture a encore progressé ces 3-4 dernières années dans les villes isolées et dans la couronne périurbaine de Paris quand il a régressé au cœur des grandes agglomérations. Dans l’idéal, la meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants, mais 40% des Parisiens.

Ainsi, les transports en commun se retrouvent à l’avant-dernière place du classement de satisfaction de toutes les formes de mobilité. Les meilleures notes reviennent au covoiturage (7,8/7,9 selon que l’on est conducteur ou covoitureur), à la voiture individuelle (7,6), au deux-roues (7,4) et au VTC (7,3) qui dame le pion aux taxis (6), dernier du classement.

Et demain ?

Les mobilités émergentes répondent à la tendance de la consommation collaborative et de l’économie de l’usage. "Nous allons vers une intensification de l’usage des biens", explique Bruno Marzloff. Selon l'Observatoire, les services de covoiturage feraient monter le taux d’occupation moyen d’une voiture de 1,2 à 3,5.  "Les modes de déplacement comme le covoiturage connaissent des rendements croissants. L’attractivité du service augmente avec le nombre d’utilisateurs", précise Philippe Moati, co-fondateur de l’Obsoco.

L’heure est, aussi, à l’aménagement des horaires de travail pour réduire la congestion et désaturer les transports en commun. Aujourd’hui, seulement 33% des actifs disposent d’une marge de manœuvre sur leurs horaires de déplacement. Mi-novembre 2014, s’est mis en place la commission 3T (trajets, trafics et temporalités) qui réunit sous la houlette de l’association Plaine commune Promotion, SNCF Transilien et de grandes entreprises installées en Seine-Saint-Denis.  Depuis le 1er décembre 2014, une quinzaine d’entreprises testent, ainsi, les horaires décalés. La SNCF, qui a son siège dans le département, pourrait participer à cette expérimentation.

Une expérience du même type a été conduite à Rennes en 2012. En décalant d'un quart d'heure l'entrée en cours des étudiants en master de l'Université Rennes 2, le trafic du métro en hyper-pointe a été réduit de 5%. Avec cette initiative l'agglomération a pu retarder de quelques années l'achat de nouvelles rames sur une ligne qui était proche de la saturation.

Moins de mobilité

L’idée de la "démobilité" est, également, en train d'émerger, car le développement des transports en commun n’apportera pas la seule réponse aux besoins de l’économie. "Nous sommes toujours dans une conception fordiste du travail", souligne Bruno Marzloff.

En mars 2014, la filiale de la SNCF, Gares & Connexions, a lancé un appel à manifestation d’intérêt à l’intention des promoteurs et investisseurs immobiliers intéressés par la réalisation de tiers-lieux à proximité immédiate des gares de deuxième couronne en Ile-de-France… là où s’arrête le Grand Paris des transports, le télétravail serait, ainsi, amené se développer.

L’Observatoire des mobilités émergentes fait apparaître une France coupée en deux, avec ceux qui ont tous les moyens de transport à portée de main pour se déplacer, et ceux qui ont essentiellement leur propre voiture. Ceux qui annonçaient la fin de l’auto, devront encore attendre.

Florence Guernalec

(1) Méthodologie
Enquête en ligne réalisée par OpinionWay du 8 au 27 octobre 2014 auprès d’un échantillon de 4011 personnes représentatif de la population française de 18 et 70 ans.source mobilicities

08/12/2014

Les bus gratuits sur toute la ligne durant les week-ends de décembre à Ajaccio

UNE BELLE INITIATIVE...ON AIMERAIT ÊTRE CORSE........

Les bus gratuits sur toute la ligne durant le - 27598135.jpg

Renouvelée pour la troisième année consécutive par la Capa et les TCA, l’opération «Les bus de Noël» met en place la gratuité des transports en commun du réseau tous les samedis et dimanches du mois

Course aux cadeaux, animations et sorties plus nombreuses… L'affluence liée aux fêtes de fin d'année va souvent de pair avec une augmentation du trafic et des difficultés de stationnement : un moment idéal pour emprunter les transports en commun.

Menée dans un esprit à la fois économique et écologique, l'opération « Les bus de Noël » tombe donc à point nommé. Pour la troisième année consécutive, la Communauté d'agglomération du pays ajaccien (Capa) et les Transports en commun ajacciens (TCA) renouvellent en effet ce dispositif axé sur la gratuité de tous les bus du réseau durant les week-ends du mois de décembre.

« Cette opération vise à faciliter la circulation et l'accès au centre-ville en cette période particulière de l'année, mais elle permet aussi de développer une campagne de promotion du réseau, afin de faire découvrir le dynamisme des bus ajacciens et d'y attirer de nouveaux usagers »,explique Adrien Castanier, le directeur des transports de la Capa.

Demain et après-demain, puis les week-ends des 13 et 14, 20 et 21, 27 et 28 décembre, les habitants pourront en ce sens emprunter gratuitement les itinéraires des onze lignes du réseau, qui restent identiques pour l'occasion. Un bon moyen de se libérer des contraintes liées à la voiture, ou tout simplement de se déplacer autrement, sans débourser un centime.

Les navettes Aiaccina aussi le dimanche

Une fois en centre-ville, les usagers pourront également profiter des navettes Aiaccina de 8 heures à 19 h 30 non-stop, y compris le dimanche après-midi jusqu'à fin décembre. « Ces véhicules électriques proposent un service supplémentaire et gratuit aux habitants, qui souhaitent circuler facilement entre la rue Fesch, la gare, la place Foch et la rue Bonaparte », ajoute le directeur des transports.

Lancées l'an passé, ces navettes d'une capacité de six places assises, respectueuses de l'environnement et accessibles aux personnes en situation de handicap, incarnent avec succès le principe de l'« éco-mobilité » ou « mobilité douce ». source  Corse matin