La mission IGAS sur le MEDIATOR® avait rendu ses conclusions le 15 janvier 2011. Dans le prolongement de ce travail les ministres avaient souhaité qu’elle remette un second rapport portant à la fois sur le système de pharmacovigilance et sur la gouvernance de la chaîne du médicament.
La mission s’est appuyée notamment sur de très nombreuses auditions, une analyse de la littérature et sur des comparaisons internationales.
Ce rapport souligne les limites actuelles du système de pharmacovigilance, le caractère inexistant d’une véritable « chaîne » du médicament et propose des solutions pragmatiques pour améliorer le dispositif.
"CONCLUSION : .....L’adaptation de la pharmacovigilance française aux évolutions qu’ont connues d’autres pays comme le Royaume Uni ou la Suède suppose de se doter d’outils robustes (base nationale de données fiabilisée, méthodes automatisées de détection de signaux) mais également de passer à une
logique de surveillance populationnelle avec le développement d’un département de pharmacoépidémiologie au sein de l’AFSSAPS. Cela suppose l’accès aux bases de données de l’assurance maladie (SNIIRAM) ce qui ne fait pas débat."
Pour mémoire, le rapport "Enquête sur le MEDIATOR®" du 15 janvier 2011.
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