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14/11/2009

La Norvège veut lutter contre la pollution piscicole

...Tout au long de la côte, l'élevage de poissons est devenu la plus importante source de pollution à cause des rejets de nourriture. L'Agence veut renforcer les contraintes dans les zones à risque, mais rendre la réglementation plus simple dans les zones où la situation reste satisfaisante. Dans ces dernières, où sont situées 90 % des fermes, les règles seront assouplies.

"Mais dans les eaux de mauvaise qualité, où sont aujourd'hui installées 1 % des fermes, il sera interdit d'agrandir ou d'installer de nouvelles fermes. Et dans les eaux où la qualité de l'eau est incertaine, concernant 9 % des fermes, les conditions seront beaucoup plus strictes", souligne Ellen Hambro, directrice de SFT. L'Agence s'appuie sur la directive sur l'eau adoptée par l'UE en 2000 pour renforcer les règles.

SFT avait tiré la sonnette d'alarme en mars 2008, indiquant que les rejets de nitrates et de phosphates des fermes piscicoles avaient respectivement augmenté de 20 % et 55 % depuis 2000, alors que la pisciculture s'est développée en moyenne de 10 % par an et a doublé en dix ans....

Mauvaise réputation

La pisciculture n'a pas toujours bonne réputation. Si ses partisans affirment que c'est l'une des réponses indispensables au développement de la population mondiale, les critiques sont nombreuses : emploi d'antibiotiques ou de pigments pour colorer les saumons

Le gouvernement norvégien, qui a lancé en avril 2009 une stratégie pour une pisciculture durable, encourage toutefois son développement afin, entre autres, de consolider l'emploi dans les régions du Nord. L'organisation écologiste Bellona réclame une croissance zéro des concessions et un contrôle accru des conditions d'élevage.

 

Extraits LE MONDE 12.11.09

14/10/2009

En Allemagne, des écologistes stoppent la construction d'une centrale au charbon

Bravo aux citoyens courageux qui se battent...

"On repère de loin son imposante silhouette en béton qui pointe à 180 mètres de hauteur : la tour de refroidissement de la centrale à charbon de Datteln, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Ouest), est pratiquement achevée. Selon les plans du géant allemand de l'énergie E.ON, cette installation thermique - la plus performante outre-Rhin, avec une capacité de 1 055 mégawatts (MW) - aurait dû être mise en service dès 2011.

Pourtant, l'immense chantier pourrait bien ne jamais être mené à son terme à la suite d'une décision de justice déclarant le projet non conforme aux critères environnementaux. Depuis un mois, les travaux ont cessé partiellement.

A l'origine, des plaintes avaient été déposées contre la centrale par des riverains et des associations écologistes. Début septembre, un tribunal régional a suspendu l'autorisation de construire, relevant des infractions aux plans d'urbanisme, aux lois sur la protection de la faune et la flore, aux directives contre le bruit, etc. Depuis, les autorités locales ont déjà retiré deux des cinq permis de construire.

....Un développement jugé inacceptable par les écologistes qui pointent les objectifs ambitieux de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixés par la chancelière, Angela Merkel....

extrait LE MONDE | 13.10.09 "

10/08/2009

L'algue tueuse Evadée du Musée océanographique de Monaco il y a 24 ans, la Caulerpa taxifolia a conquis toute la Méditerranée, et on l'a même retrouvée en Californie. L'histoire significative d'une négligence qui tourne mal.

La prolifération des algues, un danger pour le littoral
Pollution et réchauffement climatique favorisent la multiplication d'espèces parfois toxiques.
source le Monde du 08.08.09
extraits
la situation a pris une tournure plus dramatique. En 2008, deux gros chiens sont morts sur une plage d'Hillion. La préfecture, qui, dans un premier temps, avait mis en doute cette hypothèse, vient de reconnaître que le gaz dégagé par la croûte (de l'hydrogène sulfuré) était à l'origine de cet accident. Cette année, fin juillet, un cheval est mort à Saint-Michel-en-Grève, une autre plage des Côtes-d'Armor. Son cavalier a perdu connaissance. Selon le médecin de l'hôpital de Lannion, les gaz respirés sont à l'origine du malaise.

06/08/2009

Alerte à la pollution dans plusieurs départements Les conducteurs du Sud-est et les franciliens sont priés de rouler moins vite ce jeudi du fait d’une pollution de l'air à l’ozone.

Prenez les fortes chaleurs du moment, 31° en Ile de France, 35° dans le Sud-est pour cette journée de jeudi, accompagnez ces fortes températures d'un vent faible et mélangez le tout avec les rejets polluants des industriels et des automobilistes. Le tout n'est pas fameux, ce cocktail soleil/polluants provoque une pollution de l'air par l'ozone.

Le seuil d'information et de recomandation (180 microgrammes par m3 d'air) de ce pic à l'ozone vient d'être atteint dans deux départements (Var, Bouches-du-Rhône) et touchera Paris en fin d'après midi. La journée de vendredi s'annonce pire pour la région du Sud-est. On redoute une aggravation avec dépassement du seuil d'alerte ( 240 microgrammes par m3 d'air).

Résultat, les préfectures du Var et des Bouches-du-Rhône prennent les devants. Ils ont exigé la réduction de la vitesse des véhicules de 30 km/h sur toutes les routes du départements ce jeudi entre 6h et 21h. A Paris, la préfecture de police est plus souple, elle n'interdit rien mais insiste pour que les automobilistes conduisent moins vite. Parallèlement, les industriels devront eux aussi faire un effort en réduisant leurs rejets polluants.
Pollution de nos voies respiratoires

Les effets de l'ozone sont agressifs et irritants surtout pour les enfants, les personnes âgées et les asthmatiques qui sont particulièrement sensibles à cette pollution.

extraits liberation

Commentaire : toujours des mesures simplistes d'incitation au coup par coup, pas de mesures de nature à réduire fortement la pollution de nos villes et de nos campagnes car il faut savoir que cette  pollution touche chacun même dans les zones de montagne et les campagnes !

On compte sur les puies acides pour régénérer provisoirement l'air

15/07/2009

Pollution de l'air en milieu urbain : une vaste campagne de mesures commence en Île-de-France

extraits

La pollution particulaire dans les grandes agglomérations urbaines a un impact néfaste sur la qualité de l'air et sur la santé humaine.

Elle influence le climat à l'échelle globale, et probablement à l'échelle régionale. Cependant, les sources de particules carbonées (2) restent encore aujourd'hui mal quantifiées et mal comprises. Mieux les connaître est indispensable pour, à terme, réduire ce type de pollution et son impact sanitaire. Ainsi la campagne de mesures menée en région parisienne durant ce mois de juillet vise à quantifier et qualifier ces sources : qu'elles soient primaires (émissions directes (3)) ou secondaires (formation au cours de l'oxydation et de la condensation de composés organiques initialement volatiles). L'Île-de-France a été choisie comme terrain d'étude du fait de la densité élevée de sa population, de sa charge en polluants relativement importante et de sa situation géographique représentative aux latitudes tempérées.

(2) Ces particules représentent une fraction importante de l'aérosol fin (d'un diamètre dynamique plus petit que 2,5 µm).

(3) issues des processus de combustion, dont certains, comme les feux domestiques sont mal quantifiées aujourd'hui.

....

Vers de meilleures prévisions de la qualité de l'air ?

Les données recueillies permettront d'évaluer et d'améliorer les modèles utilisés pour la prévision et la simulation de la pollution atmosphérique à court terme (comme le système PREVAIR au niveau national ou bien, les systèmes utilisés par les réseaux de surveillance de la qualité de l'air comme AIRPARIF en Île-de-France…) et à long terme. Sur ce dernier aspect, des scénarii du développement démographique et urbanistique pour une dizaine de grandes agglomérations en Europe et en-dehors seront élaborés dans le cadre du projet MEGAPOLI. In fine, ce projet européen devrait permettre de mieux décrire l'impact des mégacités sur la qualité de l'air, la composition chimique de la troposphère et le changement climatique à l'échelle régionale.

lire l'article complet du 14/07/2009, sur notre-planete.info

07/07/2009

La ministre de l’écologie dénonce le beau temps comme cause de la pollution de l’air

jeudi 2 juillet 2009 à 15:38 extraits de politis

par Claude-Marie Vadrot

Dis mamie, pourquoi tu tousses ? parce que j’ai lu le communiqué de Madame Jouanno mon enfant...

Avec le sens de l’humour qui caractérise en général l’équipe durable de Jean-Louis Borloo, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantal Jouanno a fait parvenir à la presse un communiqué qui nous explique enfin pourquoi l’air est polluée en Ile de France, en Rhône-Alpes, en Aquitaine, en Provence-Côte-d’Azur, en Haute Normandie, en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : il fait beau et chaud . Quel sens de l’observation ! Elle mentionne même, parce que c’est à la mode présidentielle, la pollution en Martinique où, à ma connaissance il fait toujours chaud.

Cette vérité assénée à ceux qui ne l’auraient pas remarquée, la ministre ajoute qu’il y a depuis deux jours sur « une bonne partie de la France une persistance du dépassement du seuil d’information ». Avec ce commentaire sur l’ozone : « il pénètre profondément dans les poumons et peut réagir sur les composants cellulaires et affecter les capacités respiratoires ». Information que répètent inlassablement depuis des années à chaque fois qu’il fait beau, qu’il fait chaud ou bien les deux. Comme si le reste de l’année, l’air était vraiment respirable autour des zones industrielles et des grandes villes, comme si les « pics de pollution » n’étaient pas de plus en plus fréquents.

La porte étant déjà entrouverte, la ministre l’enfonce allègrement en nous informant que « les recommandations face à cette pollution sont donc nature sanitaire (quel sens de l’à-propos !) pour les personnes sensibles et d’appel au civisme pour réduire les émission des polluants. Il est en particulier vivement recommandé de limiter l’usage des véhicules automobiles et de réduire la vitesse de circulation, d’utiliser les transports collectifs, de privilégier la marche et le vélo, de limiter les travaux nécessitant l’emploi de solvants organiques volatils ou de matières à base de solvants ». Des noms, des noms !

lire la suite en cliquant ici

24/04/2009

Enquête A l'intérieur, l'air que l'on respire est encore plus pollué LE MONDE

eintures, colles, cosmétiques, désodorisants, produits ménagers, cigarettes, etc. : la liste des produits nocifs à l'intérieur d'une habitation est longue. Tant et si bien que l'air y est souvent plus pollué qu'à l'extérieur.

L'affaire n'est pas anecdotique : il est admis qu'une personne passe 80 % à 90 % de son temps sous un toit. "A la différence de la pollution de l'air extérieur, celle de l'air intérieur est restée plutôt méconnue", assure André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé. Il participait, durant le week-end du 18 avril, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhônes), à un congrès intitulé Un autre regard sur le cancer, organisé par l'association Ressource, fondée par le cancérologue Jean-Loup Mouysset.

....

Quelques exemples de pollutions parmi d'autres : la fumée d'une cigarette contient plus de 4 000 substances (benzène, monoxyde de carbone, ammoniac, etc.) ; les matériaux de construction des bâtiments peuvent émettre du radon ; les composés organiques volatils (COV), qui proviennent des appareils de chauffage, du mobilier ou des tissus d'ameublement (colles, teintures, peintures, plastiques), peuvent être cancérogènes ; les pesticides à usage domestique, utilisés comme protecteurs des bois, antimoustiques, etc. ; ou encore certains désodorisants, parfums d'intérieur, cosmétiques, etc., contiennent des polluants. L'"effet cocktail", lorsque l'organisme accumule plusieurs produits chimiques qui, pris individuellement, sont inférieurs aux seuils autorisés, crée également des inquiétudes.

"En attendant les études, on doit trouver les moyens d'éliminer les expositions inutiles", alerte le docteur Annie Sasco, directrice de l'équipe d'épidémiologie pour la prévention du cancer à l'université Bordeaux-II. "Il existe des alternatives saines aux produits dangereux : peintures sans solvants, meubles sans substances toxiques", rappelle Anne Barre, présidente de la branche française de Women in Europe for a Common Future.


Conseils pratiques

Aérer dix minutes par jour, hiver comme été, et encore plus en cas de bricolage, de nettoyage, de cuisine, de bain...

Eviter les parfums d'intérieur, les sprays, l'encens, les bougies.

Privilégier les produits d'entretien et les matériaux de construction naturels.

Vérifier le niveau de composés organiques volatils (COV) avant d'acheter un meuble.

S'abstenir de fumer à l'intérieur.

Sur le Web : prevention-maison.fr ; artac.info ; www.air-interieur.org ; www.afsset.fr ; www.inpes.sante.fr ; projetnesting.fr

extraits 21.04.09 Pascal Santi

Pour aller + loin :

L’utilisation de plantes dépolluantes (ficus, lierre, cactus, chrysanthème, aloe vera, philodendron, gerbera, fougère d'intérieur,etc, …) reste néanmoins le moyen le plus facile et le moins onéreux pour améliorer la qualité de son air intérieur. Malheureusement ces plantes ne constituent pas une solution miracle aux problèmes de pollution intérieur.

Alors n’attendons pas que les industriels arrêtent d’empoisonner nos maisons par soucis éthique (un jour peut être…), travaillons sur ce qui est à notre portée, c’est tout d’abord de chez soi qu’il est possible d’agir en réponse aux problèmes environnementaux actuels !


Donc lisez attentivement les notices et renseignez vous dans les magasins spécialisés en bio...

20/04/2009

Les Etats-Unis reconnaissent la dangerosité des gaz à effet de serre

co2.jpgCe n'est encore qu'une conclusion "provisoire", en attendant une consultation publique et une conclusion finale, mais elle fait d'ores et déjà grand bruit. Vendredi 17 avril, l'Agence américaine de l'environnement (EPA) a reconnu le caractère dangereux de six gaz à effet de serre : CO2, méthane, oxyde nitreux, hydrofluorocarbone, hydrocarbure fluoré et hexafluorure de soufre.

L'EPA reconnaît notamment que "les gaz à effet de serre contribuent à une pollution de l'air qui peut mettre en danger la santé et le bien-être publics". Ce constat constitue une avancée significative aux Etats-Unis, où l'administration de George Bush a longtemps contesté la réalité des risques liés aux émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les origines humaines du réchauffement climatique. "Ces concentrations élevées (de gaz à effet de serre) sont, sans ambiguïté, le résultat d'émissions humaines et sont très probablement la cause de l'augmentation observée des températures moyennes et d'autres changements climatiques", estime l'EPA.

lire la suite dans LE MONDE su 18.04.09

Commentaire : Il est bien tard alors que la situation s'est encore détériorée... A quand des mesures par les +gros pollueurs individuels du MONDE, à savoir les Américains...?

25/03/2009

La pollution chronique par les particules plus nocive que les pics LE MONDE | 24.03.09

L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu, lundi 23 mars, un avis sur les particules fines dans l'air ambiant selon lequel "la réduction des émissions doit passer avant le dispositif d'information et d'alerte sur les pics". L'expertise de l'Afsset estime qu'on "ne peut trouver de seuil de pollution au-dessous duquel il n'y aurait pas d'impact sanitaire" et que "les expositions fréquentes à des niveaux modérés de pollution ont plus d'impact sanitaire que les pics". Un "plan particules" sera inclus en avril dans le deuxième plan national santé-environnement, a annoncé le gouvernement.

Paul Benkimoun


Dans cet avis détaillé, l’Afsset recommande de :

1. réduire à la source les émissions de particules, pour réduire l’exposition des personnes. Les sources d’émission primaire de particules devront être ciblées. Selon le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (CITEPA), il s’agit de la combustion du bois, du charbon et du fioul dans le résidentiel et le tertiaire (27% des émissions), de l´industrie manufacturière (28%) et de l´agriculture/sylviculture (30%). Dans les zones urbaines, les transports contribuent également de manière importante (passant par exemple de 11% au niveau national à 30% en Ile de France).

2. cibler la communication vers les publics les plus sensibles : il s’agit des femmes enceintes, nouveau-nés, enfants, personnes âgées, de personnes atteintes de pathologie cardiovasculaire ou respiratoire (antécédents d’infarctus du myocarde, asthme, etc.), de diabète ou d’obésité. Les personnes vivant près de sources de pollution (axes routiers, sites industriels, zones d’activité agricole, etc.) méritent aussi d’être considérées du fait d’une exposition plus importante.


26/02/2009

Alerte à la pollution de l'air en Ile-de-France

Airparif a annoncé ce jeudi que le niveau d'alerte de pollution de l'air par des particules fines a été atteint jeudi en Ile-de-France.

Pour les particules en suspension d'un diamètre inférieur à 10 microns (PM10), le niveau d'information de 80 microgrammes par m3 pendant 24 heures consécutives a été dépassé en Ile-de-France, a par ailleurs précisé Airparif.
Des dépassements ont été constatés sur deux stations de mesure, à Tremblay-en-France (82 microgrammes/m3) et sur l'autoroute A1, à Saint-Denis (121 microgrammes/m3).

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Une amélioration de la situation est prévue pour vendredi.

(Source AFP)

 

Mais la pollution ne touche pas que l'Ile de France avec notamment Strasbourg, Lyon, ST-Etienne ou Valence.

voir situation de ce jour jeudi 26/02/09 en cliquant sur  air europe.doc

et site pour l'évolution entemps réel

http://www.airqualitynow.eu/index.php

 

05/02/2009

Attention pollution particules : danger

"Il s'agit d'une étude historique qui sera citée des milliers de fois dans les années à venir", s'enthousiasme le professeur William Dab, titulaire de la chaire d'hygiène et sécurité au Conservatoire national des arts et métiers. Ce spécialiste des problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique salue ainsi le vaste travail de trois auteurs américains qui démontre qu'une réduction de la concentration de l'air en particules fines de 10 microgrammes par mètre cube (µg/m3) est associée à un accroissement de l'espérance de vie en moyenne de 0,6 année. L'étude a été publiée, le 22 janvier, dans le New England Journal of Medicine.
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CANCER DU POUMON

Les chercheurs ont compilé des données concernant 51 zones métropolitaines des Etats-Unis et celles de la pollution à différentes époques, entre 1970 et le début des années 2000, quand la qualité de l'air s'était globalement améliorée. Ils ont calculé que "la réduction de la pollution de l'air contribue jusqu'à 15 % de l'accroissement global de l'espérance de vie".
Extraits du Monde du 03.02.09 par Paul Benkimoun

Chaque citoyen qui subit cette pollution catastrophique doit se mobilser pour obtenir, au-delà de la mise en place des outils de mesure de cette pollution, des mesures permanentes afin que la qualité reste en permanence dans la zone  ''bonne" en matière de qualité de l'air.

03/02/2009

pollution de l'eau par les médicaments

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"Toutes les eaux d'évacuation, d'origine domestique, industrielle ou hospitalière, sont pourtant traitées - du moins dans les pays développés - par des stations d'épuration. Mais ces installations, qui éliminent les pollutions azotées, carbonées ou phosphorées, n'ont dans leur cahier des charges aucune obligation concernant les résidus médicamenteux. Ceux-ci ne sont que "partiellement" détruits, reconnaît une entreprise spécialisée dans la distribution et l'assainissement de l'eau.

Cette situation est due à des questions de coût et non de technique, puisqu'il existe des procédés de filtration ultrafine par des systèmes membranaires utilisés pour le dessalement de l'eau de mer, ou de piégeage par du charbon actif. Selon les classes de médicaments, l'efficacité du traitement des eaux usées varie de près de 100 % à... 0 %.

Ce sont donc des eaux chargées en traces d'antibiotiques, d'anticancéreux, d'analgésiques, d'antidépresseurs, d'anti-inflammatoires, d'hormones ou de bêta-bloquants qui retournent dans les ruisseaux, les rivières et les eaux souterraines, où ces molécules se diluent, sans toutefois disparaître. Si bien qu'elles se retrouvent ensuite dans les réseaux d'eau potable et à la sortie du robinet. Car les traitements de potabilisation, qui prennent en compte une soixantaine de paramètres, notamment microbiologiques, laissent eux aussi de côté les substances pharmaceutiques."

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On sait toutefois que, chez certains poissons, des substances médicamenteuses, en particulier hormonales, peuvent provoquer une altération des caractères sexuels, voire un changement de sexe.

extraits Le Monde du 03.02.09 par Pierre Le Hir

On peut légitimement s'inquiéter quand on nous dit qu'il faut boire au minimum 1,5 L d'eau par jour. Les extraits des contrôles joints aux factures d'eau ne couvrent donc pas l'ensemble des produits rejetés dans le système des eaux usées. Il reste à trouver un juste équilibre du niveau de contrôle (avec les résidus pharmaceutiques) et le prix à payer pour avoir une eau de qualité.

28/09/2008

Réinventer le télétravail pour réduire la pollution

Les Hollandais, qui sont universellement reconnus pour être économes voire radins, sont en passe de réinventer (sur un modèle américain( le télétravail "pour marier croissance urbaine et développement durable".

A ce sujet voir Article du Monde ci-dessous :

DÉVELOPPEMENT DURABLE

UN PROGRAMME DE CISCO, GÉANT DE L'INFORMATIQUE ET DES RÉSEAUX
Réinventer le télétravail pour réduire les transports urbains
Article paru dans l'édition du 25.09.08


Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) sont la clé pour marier croissance urbaine et développement durable. Cette conviction, les dirigeants de Cisco l'ont martelée tout au long de la deuxième « conférence globale » du programme international Connected Urban Development (CUD), les 23 et 24 septembre, à Amsterdam, face à quelques centaines d'émissaires de villes du monde entier.

Inspiré par la Clinton Global Initiative de l'ancien président américain, le géant californien de l'informatique et des réseaux a créé ce programme fin 2006 et y a investi 15 millions de dollars en recherche et en matériel. D'abord conclu avec San Francisco, Séoul et Amsterdam, le partenariat s'est étendu en 2008 à Birmingham, Lisbonne, Hambourg et Madrid. Le but : « Démontrer par des expériences pilotes que les réseaux informatiques peuvent faire baisser la consommation énergétique et les émissions de gaz carbonique des villes, tout en contribuant à leur développement économique et social », résume Nicola Villa, directeur du CUD. Un enjeu de taille, alors que les villes consomment 80 % de l'énergie mondiale et produisent 75 % des gaz à effet de serre. Dans la ligne de mire, la gestion des réseaux de transport en commun, la régulation du trafic automobile, la planification urbaine, la distribution d'électricité, l'efficacité énergétique des bâtiments...

Première manifestation concrète de ce travail aux Pays-Bas, un « Smart Work Center » (Centre du travail intelligent), immeuble de bureaux décentralisé, partagé et hyper-connecté, a été inauguré mardi à Almere, ville nouvelle de la banlieue d'Amsterdam. Ce « centre communautaire de proximité » - avec crèche et restaurant d'entreprise - réinvente le télétravail en rapprochant les bureaux des salariés. Des postes de travail sont loués aux entreprises et aux administrations, qui les partagent de manière souple entre leurs salariés, leur évitant, certains jours ou aux heures de pointe, de longs trajets vers le centre-ville.

« QUALITÉ DE VIE »

Pour Bas Boorsma, responsable du CUD à Amsterdam, « ce système est positif pour l'environnement. Il contribue à réduire l'énorme congestion automobile autour d'Amsterdam. Or une diminution de 20 % du trafic, c'est 40 % de CO2 en moins. Il est aussi intéressant pour les salariés, dont il améliore la qualité de vie, que pour les entreprises : les banques ont calculé que le poste de travail d'un salarié leur coûte 15 000 euros par an. Dans le Smart Work Center, c'est moitié moins. » Une dizaine de centres similaires sont en préparation dans l'ouest du pays, dont le réseau routier est un des plus saturés d'Europe.

Ces débats sur l'urbanisme et l'environnement sont aussi l'occasion d'une intense opération de lobbying. « Cisco espère remporter des contrats commerciaux grâce aux solutions développées par CUD », reconnaît M. Villa. Pour l'entreprise, le marché est stratégique. Ses dirigeants sont convaincus que les réseaux à haut débit vont révolutionner l'urbanisme, avec le même impact que l'électricité ou l'automobile autrefois. « Si on synthétise ce que les travaux de CUD nous enseignent, nous pourrons inventer des villes dont la forme et l'organisation seront issues des possibilités offertes par les NTIC », assure Nicola Villa. Premier terrain de jeux : la Chine, où prolifèrent les villes nouvelles et où Cisco a conclu un partenariat avec les autorités.
Grégoire Allix