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27/02/2011

La tyrannie de l'"open space"

Mauvaise nouvelle pour les réfractaires au travail en espace ouvert. La fin, souvent annoncée, des "open spaces" (bureaux collectifs installés sur un plateau unique), n'est pas pour demain. Bien que l'on soit loin du new new management avec le "bench " - bureau composé de tables de bibliothèque - ou le "free seating" où l'on réserve sa place, "il aurait même le vent en poupe, affirme Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte, urbaniste et psychologue, auteur de Des souris dans un labyrinthe (La Découverte, 2010). C'est un mouvement irréversible." Car le modèle impose son hégémonie : 60 % des entreprises françaises l'ont adopté.

Pourtant, sa mauvaise réputation ne date pas d'hier. Souvenons-nous de Monsieur Hulot, dans Playtime, de Jacques Tati, ou encore de The Apartment, de Billy Wilder. Plus près de nous, le pamphlet de deux trentenaires, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (L'Open space m'a tuer, Hachette, 2008), n'a pas arrangé son portrait. Le tendre et cynique roman de l'Américain Joshua Ferris Open Space (Denöel, 2007) n'en a pas moins la dent dure. Sur le Web existe même un forum - Lopenspacematuer.com - et, sur Facebook, un comité de libération des détenus des open spaces français...

Les salariés disent n'en plus pouvoir de ce symbole du management transparent et démocratique, de ce supposé stimulant de l'efficacité et de la communication. Les barrières hiérarchiques sont-elles effacées ? Augmente-t-il la créativité et la productivité ? Favorise-t-il les échanges et le travail en équipe ? "Même dans un bureau vitré, un chef reste un chef", assure Juliette Darlin, assistante dans une société de communication.

Quant aux échanges ? "On se parle davantage en open space, mais pour dire quoi ?, questionne Elisabeth Pélegrin-Genel. Il serait plus juste de dire que l'on s'interpelle. Un bureau ouvert à 10, 15 personnes, voire davantage, c'est épuisant." C'est bruyant, et il peut devenir impossible de s'entendre et de se concentrer. Sauf à opter pour le casque... pas vraiment idéal pour la communication !

"Auparavant, rappelle Odile Duchenne, secrétaire générale de l'observatoire Actinéo, l'open space était synonyme de liberté, cela faisait moderne. Aujourd'hui, cela veut dire bruit, stress, fatigue, sensation de surveillance, privation d'intimité." Et Elisabeth Pélegrin-Genel de renchérir : "Comme si ne pas s'isoler était naturel !"

Alors, pourquoi les open spaces se développent-ils ? Réponse : pour faire des économies. La cherté de l'immobilier (3e poste de dépense des entreprises, après le personnel et l'informatique) accélère la chasse au mètre carré. Davantage de personnel dans moins d'espace, avec à la clé un gain de surface de 10 % à 40 %. Et 20 % d'économies sur le budget. Résultat : l'espace du salarié est passé de 25 m2, il y a dix ans, à 10 et 12 m2, si l'on intègre les parties communes. En réalité, l'espace "habitable" serait plutôt de l'ordre de 6 à 8 m2 per capita.

22/02/2011

Cachez ce senior que je ne saurais voir Des proies faciles pour les escrocs en tout genre

LES SENIORS sont une cible délaissée des entreprises, mais pas des escrocs en tout genre, si l'on en croit un rapport rendu public, mercredi 9 février, par le médiateur de la République, sur « la maltraitance financière à l'égard des personnes âgées dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux ».

Rédigé par trois spécialistes des personnes âgées, le rapport fait un inventaire des abus commis aux dépens de ces dernières : « vol » d'objets de valeur ou de meubles, « escroquerie » consistant, par exemple, à extorquer une assurance-vie ou à obtenir le changement de nom du bénéficiaire. Il pointe aussi les « abus de faiblesse », comme le démarchage et la vente forcée, ou le fait de tarifer des prestations paramédicales fantômes. Il évoque la « délinquance astucieuse » qui aboutit à des mariages arrangés ou des adoptions inopinées et note, enfin, que les personnes âgées sont aussi la cible des sectes.

Une origine familiale

Les rapporteurs insistent sur le fait que la maltraitance ne se produit pas seulement dans les maisons de retraite, mais qu'elle a souvent une origine familiale. C'est souvent un descendant qui s'en rend coupable. « La maltraitance s'inscrit dans un contexte de loi du silence, qui se traduit par la crainte des personnes âgées elles-mêmes de mettre en difficulté des proches ou des personnes qui sont souvent celles qui s'occupent le plus d'elles », indique le rapport. « Je n'ai jamais vu autant de violence au sein des familles, dans une espèce de combat d'intérêts avec des déchirements incroyables, et, là, il n'y a pas de limites à la malhonnêteté », commente le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, en présentant le document à la presse. Il compte proposer au gouvernement plusieurs pistes de réformes et préconise notamment la levée de l'immunité en cas de vol commis au sein de la famille. Le médiateur souhaite aussi un meilleur « audit » de la personne qui arrive en maison de retraite pour faire le point, non seulement sur sa santé, mais aussi sur sa situation familiale et patrimoniale. En outre, un référent devrait être nommé dans chaque établissement. source lemonde

Consulter le rapport du Médiateur de la République et en lire surtout la synthèse page 38 en cliquant ICI

 

01/12/2010

Le Médiator suspecté dès 1998 extraits LEMONDE.FR avec AFP

L'avocat de victimes du Mediator, Me Charles Joseph-Oudin, a révélé mercredi sur France Info qu'un document de l'Agence du médicament faisait état de "suspicion" à l'égard de cet antidiabétique dès 1998. "J'ai un certain nombre d'éléments qui montrent en réalité que dès avril 1998, le comité technique de pharmacovigilance de l'Afssaps, l'Agence du médicament, notait que le Mediator avait des liens très étroits avec l'Isoméride", a déclaré Me Charles Joseph-Oudin. "Compte tenu de la suspicion, le comité technique demandait des enquêtes officielles pour établir les liens possibles entre les valvulopathies observées et le médicament Médiator, et ça c'est le 30 avril 1998", a indiqué l'avocat.

15:13 Publié dans éthique, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médiator, danger |  Facebook |

28/11/2010

Voici un site utile pour la défense et le bien-être des animaux

à consulter ICI et sera mis en ligne sur ce site

27/11/2010

Les apprentis traders cherchent un sens à leur métier Les banques font preuve d'inventivité pour contourner les limitations des bonus

PLUS RAISONNABLE, la finance en 2010 ? Plus morale ? La dérive des bonus des traders, révélée par la crise financière de 2008, a mobilisé, de longs mois, les dirigeants du G20. Des lois ont été adoptées de part et d'autre de l'Atlantique, pour limiter les primes versées à coups de millions d'euros, de dollars ou de yens.

Or, à la veille du G20 des jeudi 11 et vendredi 12 novembre à Séoul, le bilan est contrasté. « On n'est plus dans l'excès et la démesure. Il y a, dans les banques, des comités d'approbation des rémunérations, observe Diane Segalen, vice-présidente du cabinet de chasseur de têtes CTPartners. Mais certaines banques internationales sont très créatives en matière de contournement de la loi. »

Ainsi, à Londres, terre d'élection des traders, où se négocient les plus gros bonus, les banques américaines persistent à récompenser, au prix fort, leurs meilleurs éléments. Elles ont maquillé les bonus traditionnels, dits « de performance », en « bonus de management », une appellation fallacieuse destinée à échapper à la loi.

D'autres établissements, toujours américains (Goldman Sachs, Morgan Stanley etc.), ont encouragé la création, par d'anciens traders, de sociétés de gestion indépendantes, auxquelles ils confient, moyennant honoraires, de l'argent à gérer. Le système repose sur un partage des plus-values. Il permet aux banques de rémunérer les traders sans avoir à se justifier auprès des autorités. Enfin, un mouvement d'augmentation des salaires fixes a été constaté dans toutes les banques, au profit des opérateurs de marchés, pour compenser la baisse de la part variable des rémunérations exigée par le G20.

Progrès

« Le système est ainsi fait qu'il faut attirer les meilleurs et les rémunérer en conséquence, commente, fataliste, Mme Segalen. Les pays aux lois contraignantes, comme la France, continueront à perdre de l'activité économique au profit de places moins regardantes ! »

Bruno de Saint Florent, associé du cabinet de conseil Oliver Wyman, souligne toutefois les progrès réalisés en un an. Une étude datée de septembre, menée auprès de 40 banques en collaboration avec l'Institute of International Finance (IIF), montre que la performance des traders, qui détermine son bonus, est désormais pondérée en fonction des risques qu'il prend. Et la part des rémunérations payée en différé - une recommandation du G20 - est passée de 20 %, en 2007, à 40 % en 2009. extraits lemonde

25/11/2010

MODE DE VIE La gérontechnologie pour éviter la maison de retraite

Un dispositif de surveillance à distance des personnes âgées est expérimenté depuis septembre dans la Creuse

Les Français souhaitent vieillir chez eux. C'est le désir formulé par neuf personnes de plus de 45 ans sur dix interrogées dans un récent sondage. C'est aussi la volonté affichée des pouvoirs publics.

D'ici à 2035, le nombre des plus de 80 ans aura plus que doublé. La France comptera 6,5 millions d'octogénaires, alors qu'on ne dispose que de 500 000 places d'hébergement en maison de retraite actuellement. Or « la nation n'a pas les moyens de doubler cette capacité et de créer 500 000 places supplémentaires. La politique nationale doit intervenir en amont, en faveur de l'autonomie des personnes », dit un conseiller de Nora Berra, au secrétariat d'Etat aux « aînés » (Mme Berra devient, après le remaniement du 14 novembre, secrétaire d'Etat à la santé). « Le vieillissement annoncé ne doit pas entraîner une augmentation des accidents domestiques, sources d'hospitalisations et de mises en maison de retraite anticipées, poursuit-il. Il est de l'intérêt de l'Etat que les gens vieillissent chez eux en sécurité, et la technologie peut nous aider ». Voici donc annoncée l'ère de la gérontechnologie.

Cette problématique est déjà d'actualité dans la Creuse, le département le plus « vieux » de l'Hexagone. « Nous sommes la représentation de la France de 2025 pour la proportion des plus de 60 ans et des plus de 75 ans », note Christelle Sartiaux, chef du projet Domotique à domicile. D'où l'expérience mise en place depuis septembre : le « pack domotique », un mot à la mode il y a vingt ans et qui trouve un marché aujourd'hui... grâce aux personnes âgées.

Celles-ci ne sont pas bardées de capteurs pour autant. Le pack se compose d'un classique médaillon de télé-assistance, que la personne porte à son cou. Elle peut l'actionner en cas de détresse. Le domicile est équipé d'un détecteur de fumée, de gaz et de température extrême. Un « chemin lumineux » complète l'ensemble. Réalisé par l'entreprise régionale Legrand, il permet « une automatisation de l'éclairage quand la personne se lève la nuit », précise Mme Sartiaux.

Ce dispositif, déjà testé, fait baisser d'un tiers le nombre de chutes. Les personnes âgées doivent s'acquitter de 6,30 à 38,27 euros par mois selon leurs revenus pour obtenir le pack. Le conseil général verse la différence pour couvrir le coût réel (128 euros mensuels par personne surveillée).

Des options plus sophistiquées sont proposées pour quelques euros supplémentaires : un déclenchement d'alarme sensible au souffle ou à l'effleurement, un capteur de chute brutale et un détecteur de monoxyde de carbone. Pour l'instant, l'arsenal s'arrête là. Mais, depuis quelques mois, le conseil régional est sollicité pour tester toutes sortes de projets. extraits lemonde

07/11/2010

Enquête Comment gérer sa "e-réputation" extraits LEMONDE | 01.11.10

Googler" quelqu'un : cet anglicisme n'est pas encore passé dans le langage courant. Il résume néanmoins une pratique répandue chez les chasseurs de têtes. Un candidat postule pour un emploi : le recruteur va faire une recherche de son nom sur Google puis recueillir, en quelques clics, une multitude d'informations. "Google est devenu le prolongement naturel de la pensée du recruteur", affirme Emmanuel Dupont, associé du cabinet BeeTwin, spécialisé dans la recherche de cadres....

Ne pas se tromper de réseau. "En France, pour être recruté, il faut avoir un profil visible sur les deux grands réseaux professionnels LinkedIn et Viadeo....

Faire attention à ses amis. Les réseaux sociaux sont une façon d'afficher quels sont vos "amis", personnels ou professionnels. Des informations, là aussi, décortiquées par les recruteurs. "Lorsque nous recherchons un candidat, nous regardons s'il risque d'être sur ou sous-dimensionné, explique Sophie Wigniolle, spécialisée dans la recherche haut de gamme. Un indice intéressant est alors le positionnement de son réseau. A-t-il ou non un bon niveau de contact ?" Autre sujet d'attention, le nombre d'amis affichés : "Je suis dubitatif lorsque je vois un profil avec 500 ou 800 contacts. Cela sonne creux", analyse Emmanuel Dupont. "Il faut être vigilant et ne pas aller à la chasse aux amis, abonde Johann Van Nieuwenhuyse. Limiter son profil Facebook à une communauté précise, que l'on connaît...

Eviter d'exposer sa vie privée. Une charte, déposée par l'association Acompetenceegale.com a été signée en 2007 par 46 cabinets pour s'engager notamment à ne pas regarder des informations relatives à la vie privée sur des sites comme Facebook ou Myspace. "Cela n'empêche pas nos clients entreprises d'aller y faire un tour, précise Antoine Lecoq, signataire de la charte. Je donnerai comme conseil général de ne rien mettre de privé en ligne." Une recommandation partagée par tous les recruteurs.....Pour Morgan Van Haeck, du même cabinet : "Il faut plutôt se faire photographier de manière sobre, bien fixer ses paramètres de confidentialité sur Facebook pour que les photos privées ne soient accessibles qu'aux vrais amis."

Commentaire : quelques évidences qui sont rappelées à bon escient pour tous les candidats à un emploi...

05/11/2010

Environnement Humain-liberté des médias- Selon "Le Canard enchaîné", Sarkozy supervise l'espionnage de journalistes extraits LEMONDE.FR | 02.11.10

L'accusation est de taille. Dans un article signé de son rédacteur en chef, Claude Angeli, Le Canard enchaîné à paraître mercredi 3 novembre affirme que Nicolas Sarkozy supervise personnellement la surveillance de certains journalistes.

Citant des sources anonymes au sein de la division centrale du renseignement intérieur (DCRI), l'hebdomadaire satirique explique que, "depuis le début de l'année, au moins, dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, [patron du renseignement français] de s'intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs".

Selon le journal, la DCRI a même mis en place un groupe spécial chargé de traquer les sources de certains journalistes. La méthode, explique Le Canard enchaîné, passe d'abord par la consultation des factures téléphoniques détaillées des journalistes pour identifier leurs sources. "Les opérateurs sont d'une grande complicité avec nous", assure une source au sein de la DCRI.

"CERTAINS NE FONT PAS MYSTÈRE DE CES MAUVAISES MANIÈRES"

L'hebdomadaire fonde ses affirmations sur plusieurs déclarations de membres de l'entourage présidentiel, affirmant que "certains ne font pas mystère de ces mauvaises manières". Il cite notamment Henri Guaino, conseiller spécial du président, qui aurait expliqué devant des diplomates au printemps : "Les journalistes, on les cadre.".....

Commentaires : Fermez vos....., on vous écoute

30/09/2010

Les frais de mandat des députés et sénateurs Français font scandale en Suède

Un lecteur franco-scandinave  nous transmet une vidéo tirée d’ une émission TV suédoise.

voir ICI

Cet extrait nous montre des politologues suédois scandalisés par les indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM) que touchent, en plus de leur rémunération, députés et sénateurs français (5 884,91 euros par mois pour un député et 6 209,13 euros pour un sénateur).

Les Suédois s’ étonnent qu’ aucun contrôle ne soit opéré sur l’ utilisation de ces fonds.

(Merci à François Grøssbåff pour la traduction ;-) )

Chaque député et sénateur dépense comme bon lui semble l’indemnité représentative de frais de mandat, sans justificatif à fournir ni contrôle. Depuis avril 2010, aucun député n’ a eu le courage de déposer le projet de proposition de loi pour un contrôle des IRFM. Dans ce contexte, Bernard Accoyer, le président de l’ Assemblée nationale, a refusé de rencontrer les contribuables.

Sans le savoir, un analyste danois fait la même proposition que Contribuables Associés : remplacer le système actuel des IRFM, pervers et obscur, par celui des notes de frais, comme cela se fait aussi bien dans les entreprises privées qu’au Parlement britannique.

À la fin de chaque mois, le parlementaire transmettrait aux services financiers une note de frais accompagnée de tous les justificatifs des dépenses. Une dépense non justifiée au regard de l’exercice du mandat parlementaire serait rejetée par les services en question. Et les crédits non consommés par rapport au plafond seraient reversés à la trésorerie de chaque assemblée.source observatoiredessubventions

Europe : conflit d'intérêts dans la sécurité alimentaire Extraits LEMONDE | 29.09.10

La présidente du conseil d'administration de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est également membre du conseil d'administration (board of directors) d'une association regroupant les plus grandes entreprises de l'industrie agroalimentaire : c'est la révélation faite par José Bové, député européen (Europe Ecologie), à l'occasion d'une conférence de presse.

Les documents présentés font apparaître que Diana Banati, la présidente du conseil d'administration de l'EFSA, a caché qu'elle appartenait aux instances dirigeantes de la branche européenne de l'International Life Science Institute (ILSI), où elle côtoie des représentants de dix grandes entreprises comme Kraft Foods, Nestlé ou Danone.

Diana Banati, scientifique hongroise spécialiste des questions d'alimentation, est membre du conseil d'administration de l'EFSA depuis 2006, et sa présidente depuis 2008. Elle a été reconduite à ce poste en juin. L'Autorité assure une mission d'expertise scientifique auprès de la Commission européenne en matière de produits alimentaires, et notamment d'organismes génétiquement modifiés (OGM).

L'ILSI est une organisation internationale regroupant plus de 400 entreprises. Créée en 1978 aux Etats-Unis, elle vise, selon son site Internet, à "améliorer la santé et le bien-être du public en rassemblant des scientifiques de l'université, du gouvernement et de l'industrie dans un forum neutre". Elle "est financée par l'industrie, les gouvernements et des fondations". La liste de ses membres comprend les plus grandes entreprises de l'agroalimentaire, notamment, pour ce qui concerne les OGM, Monsanto, BASF, Bayer ou Syngenta.

L'ILSI joue un rôle de lobby cherchant à influencer les décisions politiques. Dans les années 1980 et 1990, elle a ainsi relayé les efforts des fabricants de tabac pour affaiblir les initiatives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). A la suite à plusieurs enquêtes, l'OMS a d'ailleurs exclu l'ILSI, en 2006, de la liste des organisations pouvant participer à ses activités.....

 

18/08/2010

Votre compteur d'électricité en sait long sur vous... extraits LEMONDE | 16.08.10

En plus de la hausse de 3 % EN MOYENNE,

Il sera bientôt possible de savoir à quelle heure vous vous levez, si vous traînez sous la douche, si vous prenez des toasts au petit déjeuner et si vous avez éteint la télé très tard la veille. Electricité réseau distribution de France (ERDF) recevra quasiment en temps réel votre consommation d'électricité quotidienne. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'est émue de cette collecte de données personnelles dans une fiche publiée le 5 août sur son site, et se demande si les consommateurs sont bien au courant de tout ce que leur compteur sait sur eux.Mille cinq cents "compteurs électriques intelligents" ou smart grids, sont posés chaque jour en France, pour le moment dans les régions de Tours et de Lyon. Leur nombre devrait avoir atteint 300 000 d'ici à la fin de l'année. C'est bien la fin du compteur bleu (les compteurs mécaniques, il en reste encore 20 millions) et du compteur électronique (10 millions), place donc au compteur jaune, le Linky (de link, lien en anglais), qui a même obtenu un prix du design en 2009.....

Pour le distributeur, les avantages sont nombreux : plus besoin de se déplacer pour changer la puissance, le tarif ou le contrat. ERDF a calculé que ses agents d'intervention allaient économiser 35 millions de kilomètres (à raison d'une moyenne de 1 kilomètre par compteur et par an), "soit une réduction des émissions de gaz à effet de serre équivalente à 8 000 tonnes de CO2". Surtout, ERDF aura une vision précise et immédiate de la demande, alors que l'électricité, on le sait, ne se stocke pas.

"CONFIDENTIALITÉ"

Les compteurs intelligents collectent des données personnelles et mordillent sur le droit au respect de la vie privée. "Les informations de consommation d'énergie transmises par les compteurs sont très détaillées et permettent de savoir beaucoup de choses sur les occupants, note la CNIL. Les distributeurs d'énergie devront donc apporter des garanties sérieuses sur la sécurisation de ces données et leur confidentialité."...

05:04 Publié dans environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

10/07/2010

rapport parlementaire sur la prise en charge des personnes dépendantes : controverses

Dépendance  Nouveau

Haro sur le rapport

Le Collectif «une société pour tous les âges», qui regroupe des professionnels au service des personnes âgées, réagit de façon très critique au rapport parlementaire sur la prise en charge des personnes dépendantes.

Trois propositions concentrent le gros des critiques des professionnels du secteur réunis au sein du Collectif «une société pour tous les âges». Elles concernent principalement les moyens proposés par le rapport parlementaire sur la prise en charge des personnes dépendantes afin de diversifier les sources de financement de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA).

L'APA réservée aux Gir 1-3

La grille Aggir (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources) est l'outil d'évaluation qui mesure la dépendance, elle comprend 6 niveaux (appelés groupes iso-ressources - Gir). A ce jour, les personnes en Gir 1 à 4, les plus dépendantes, peuvent obtenir l'Allocation personnalisée d'autonomie. Son montant varie selon le degré de dépendance et les revenus de la personne, qui acquitte un ticket modérateur en conséquence. Les personnes en Gir 5 et 6 ne bénéficient pas de l'APA mais sont aidées par leurs caisses de retraite (aides ménagères, adaptations du logement...).

Parmi les bénéficiaires de l'APA, 44,6% sont classés en Gir 4. Donc réserver l'APA aux Gir 1 à 3 serait «une mesure redoutable car aujourd'hui personne ne sait qui va s'occuper des Gir 4. Et c'est une économie stupide, car cela coûtera plus cher plus tard pour les soigner. En réduisant la prévention et les prestations, on construit un effet boomerang» explique Bernard Ennuyer, directeur d'un service d'aide à domicile. Rappelons que l'APA moyenne versée à domicile aux personnes en Gir 4 est de 348 euros/mois dont 59 euros de ticket modérateur.

Gage sur patrimoine

A partir de 100 000 euros de patrimoine, le bénéficiaire de l'APA devra accepter de gager une partie de son patrimoine, à hauteur de 20 000 euros, s'il veut obtenir l'allocation intégralement. A défaut, une demi-APA lui serait versée. A noter au passage qu'un rapport sénatorial sur le sujet avait placé la barre plus haut (150 à 200 000 euros de patrimoine).

Selon les statistiques actuelles, l'APA moyenne à domicile (tous Gir confondus) est de 494 euros (dont 88 euros de ticket modérateur) et elle est versée en moyenne 4 ans. Petit calcul : 406 euros x 48 mois = 19 488 euros. Finalement l'APA ne serait qu'un prêt... Les départements, qui versent l'APA, verront-ils d'un bon oeil l'État récupérer ces sommes via les successions ?


Obligation de s'assurer à partir de 50 ans

A raison de primes de 30 euros/mois à partir de 50 ans, les assurés percevraient, en cas de dépendance totale, une rente de 1000 euros maximum/mois. C'est moins bien que la situation actuelle : l'APA est versée en cas de dépendance partielle mais également, l'APA maximal octroyé peut atteindre 1 224 euros/mois. Le Collectif est favorable à une cotisation de tous, jeunes actifs comme retraités, le plus tôt possible. «Avec une cotisation de 4 euros/mois pendant sa vie active on peut espérer toucher une rente de 1 000 euros en cas de perte d'autonomie, quel que soit l'âge.» explique Sylvain Denis, vice-président du Comité national des retraités et personnes âgées (CNRPA).

Micaëlla Moran source ufc que choisir du 10072010

24/06/2010

Point de vue Retraites : une réforme sans courage LEMONDE | 23.06.10

L'essentiel de l'effort sera demandé aux salariés, qui financeront ainsi 83 % de la réforme. Les mesures d'âge représentent en effet plus de 25 milliards d'euros sur les 30 milliards qui sont réellement financés. Le choix de relever l'âge légal de 60 à 62 ans est la solution la plus défavorable pour les salariés modestes qui ont commencé à travailler tôt, ont eu les métiers les plus pénibles et les rémunérations les plus faibles....

.Surtout, les cent plus gros bénéficiaires du bouclier fiscal vont sans doute payer quelques centaines d'euros en plus, mais ils percevront toujours des chèques de 1,8 million d'euros, en moyenne, au titre de ce bouclier. Quant aux entreprises, leur effort représentera moins de 6 % de l'enjeu financier.

Jérôme Cahuzac, Pierre-Alain Muet et Marisol Touraine, députés socialistes

Commentaires : arguments de poids dans ce débat au moment  des manifestations de plus de 2 millions de personnes contre cette réformeextraits......

23/06/2010

Après Guillon, Didier Porte renvoyé de France Inter

"Je suis viré complètement de France-Inter, même du 'Fou du roi', contrairement à ce que Philippe Val avait dit à Stéphane Bern", a déclaré l'humoriste.
AFP/OLIVIER LABAN-MATTEI
"Je suis viré complètement de France-Inter, même du 'Fou du roi', contrairement à ce que Philippe Val avait dit à Stéphane Bern", a déclaré l'humoriste.

.....Ce licenciement intervient le même jour que l'annonce, par le patron de Radio France, Jean-Luc Hees, que l'humoriste Stéphane Guillon, auteur également d'une chronique matinale, était lui aussi congédié. Didier Porte avait reçu début juin un avertissement de sa direction à la suite d'une chronique dans laquelle il mettait en scène l'ancien premier ministre Dominique de Villepin insultant le chef de l'Etat. "Ce petit dérapage sur Villepin et Sarkozy reste un prétexte, ça fait dix ans que je fais des chroniques engagées", a réagi le chroniqueur.

"Je sais que Christian Estrosi a récemment écrit à la présidence pour se plaindre d'une de mes chroniques. Je ne veux pas jouer les martyrs politiques mais ça me semble disproportionné. J'ai l'impression qu'on fait le ménage à deux ans des présidentielles", a-t-il commenté. Dans l'entourage de Christian Estrosi, on précise que le ministre de l'industrie avait bien écrit fin avril à France Inter "simplement" pour demander un droit de réponse après les "attaques violentes et les insultes proférées à son égard" par l'humoriste. "A aucun moment" le ministre "n'a demandé la tête" de Didier Porte, a-t-on affirmé, précisant que ce droit de réponse n'avait "jamais été lu à l'antenne".

"NOUS VIVONS DES MOMENTS PÉNIBLES"

Dans son courrier adressé à Didier Porte, Philippe Val explique qu'il souhaite "renouveler et faire évoluer" l'antenne. "La conception d'une nouvelle grille contraint nécessairement la direction à renoncer à certaines émissions ou chroniques", poursuit la lettre, selon l'humoriste, dont le contrat s'arrête vendredi.

"J'ai un contrat de grille qui dure jusqu'à fin juin. Comme ça fait dix ans que je suis dans la maison, c'est comme si j'avais un CDI, donc c'est bien un licenciement qui n'est pas justifié puisque je n'ai eu qu'un seul avertissement", a-t-il expliqué.

"Pour moi c'est chaud, plaisante-t-il tout de même dans une interview à l'AFP, je suis incasable sur une autre radio. Il me reste mes spectacles mais je suis mal. J'ai deux enfants en très bas âge. Je vais les confier à la DASS, pas le choix".

STÉPHANE BERN SOUTIEN DIDIER PORTE ET MENACE DE QUITTER L'ANTENNE...

extraits du monde du 23062010

27/04/2010

Quand Goldman Sachs profitait de la crise des crédits

Une commission du Sénat américain a publié samedi 24 avril des courriels (.pdf)  qui montrent comment la banque Goldman Sachs a profité de la crise des crédits immobiliers à risques pour empocher des dizaines de millions de dollars.  "Les banques d'investissement comme Goldman Sachs n'étaient pas de simples courtiers, elles étaient les promoteurs intéressés de produits financiers risqués et complexes qui ont favorisé l'éclosion de la crise", écrit Carl Levin, le président de la Sous-Commission sénatoriale permanente d'enquête, dans un communiqué accompagnant la publication de ces documents. Les messages n'apportent pas de preuve que la banque ait enfreint la loi, mais montrent ses dirigeants se gargarisant de profits réalisés grâce à la crise en 2007.

Dans un de ces messages, le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, écrit : "Nous n'avons bien évidemment pas échappé à la pétaudière des crédits immobiliers à risque. Nous avons perdu de l'argent et ensuite nous en avons gagné plus que nous n'en avons perdu grâce à nos positions courtes" – opérations boursières permettant à un opérateur de réaliser des gains en pariant sur la baisse d'une valeur.

"NOUS ALLONS NOUS FAIRE BEAUCOUP D'ARGENT"

Dans un autre courrier, David Viniar, directeur financier de la banque se félicite d'avoir gagné plus de 50 millions de dollars en une journée grâce à ces positions courtes en pariant sur la baisse de titres liés à des créances immobilières."Ca dit bien ce qui pourrait arriver à ceux qui ne sont pas blindés en positions courtes", écrivait-il.

Dans le quatrième courriel divulgué, un manager de la banque réagit aux mauvaises nouvelles annoncées par les agences de notation qui ont fait perdre de l'argent à de nombreux investisseurs. "Il semble que nous allons nous faire beaucoup d'argent", se réjouit le manager. Ce à quoi répond son interlocuteur : "oui, nous sommes bien positionnés".

La publication de ces messages tombe mal pour Goldman Sachs....

extraits du monde de ce jour

commentaire : quand on tient le tenant et les aboutissants, on peut plumer les braves gens à bon compte...cela s'appelle de l'escroquerie en bandes organisées et du vol... Cela mérite de très lourdes peines de prison

08/03/2010

Paradis fiscaux : les entreprises profitent, les politiques esquivent

On ne vous dit pas tout ! rien n'est réglé...on continue comme avant

Voici un livre qui ne fera pas plaisir aux responsables du Medef et aux locataires du ministère des Finances. Journaliste à la Tribune, Xavier Harel passe au tamis l'activité des paradis fiscaux dans « La Grande évasion, le vrai scandale des paradis fiscaux ». Où l'on découvre un manque à gagner d'impôts de 20 milliards d'euros par an, à cause des pratiques des plus grandes multinationales. Un chantier sur lequel le gouvernement ferme les yeux.

Les grandes entreprises aussi veulent payer le moins d'impôt possible

Nicolas Sarkozy l'a dit : les « paradis fiscaux, c'est fini » ! C'était en septembre 2009, en pleine bourrasque financière. Le Président français cherchait à forcer le destin face à ses homologues du G20. Coup de génie ou coup de bluff ? Observateur précis des circuits financiers, Xavier Harel penche pour la seconde hypothèse. Preuves à l'appui.

La plus convaincante est celle qui repose sur l'analyse de l'activité des places off-shore. Car contrairement aux idées reçues, ces pays à très faible imposition vivent surtout grâce aux grandes entreprises et non aux particuliers fraudeurs du fisc. Exemple (p. 85) avec l'industrie des trusts de Jersey :

  • 903 sociétés de trusts installées sur l'île anglo-normande en 2007 ;
  • Fin 2006, le think tank Tax analysts évalue leurs encours à 450 milliards de dollars ;
  • Seul un tiers de ces investissements, 138 milliards de dollars, est le fait de particuliers.

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07/03/2010

Electroménager, high-tech : les distributeurs mis en accusation Un reportage d’Envoyé spécial sur France 2 dénonce les pratiques des vendeurs d’électroménager et de matériel high-tech. Il épingle aussi l’inefficacité de leurs services après-vente. La dém

Les distributeurs d’électroménager et de high-tech trompent le client au moment de l’achat mais aussi en cas de panne. C’est ce que dénonce le reportage de Linda Bendali, «TV, hi-fi, électroménager… le grand bluff», diffusé le 18 février 2010 dans l’émission «Envoyé spécial» sur France 2. La démonstration est édifiante.

Des rémunérations à la prime aux effets pervers

La scène se passe chez Darty. Elle est filmée en caméra cachée. Un vendeur incite un couple de clients à choisir un téléviseur Samsung. Selon lui, cet appareil est le meilleur «en terme de qualité de l’image et de design». En réalité, la vente de ce téléviseur lui permettra d’empocher la plus grosse prime, soit 22 €.

Un ancien vendeur Darty témoigne. La moitié de sa rémunération dépendait des primes touchées sur chaque vente d’appareil. Dans ces circonstances, on comprend que l’intérêt du client passe au second plan. Ce système de rémunération à la prime n’est pas l’apanage des distributeurs spécialisés Darty ou Boulanger. Certains hypermarchés, à l’instar de Carrefour, y ont également recours.

Des extensions de garantie à utilité très limitée

Les vendeurs sont par ailleurs formés pour fourguer un maximum de services annexes, en particulier des extensions de garantie. «L’objectif principal ce n’est pas vraiment de satisfaire le client quand on vend une garantie, c’est de maintenir les marges du magasin» explique, sans rire, le formateur. Les extensions rapportent gros aux distributeurs alors que leur utilité est plus que limitée : seulement 1,5 % des écrans plats tomberaient en panne entre 2 et 5 ans.

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18/12/2009

Bourses : l'essor des bourses parallèles dites "dark pools" inquiète

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Les "dark pools" sont en quelque sorte des "Bourses de l'ombre", des plates-formes permettant à un investisseur de vendre ou d'acheter des actions de façon anonyme. Le principe en soi n'est pas contestable. Les investisseurs ont toujours échangé entre eux des gros blocs de titres, hors marché, en s'entendant sur le prix. L'objectif est de ne pas chahuter la Bourse, de ne pas faire chuter ou flamber les prix avec une quantité trop importante de titres.

Mais depuis 2007, la mise en place de la directive Marchés d'instruments financiers (MIF) a ouvert à la concurrence le marché boursier et mis fin au monopole des opérateurs historiques (Euronext, London Stock Exchange etc..). Les banques et les opérateurs de marché s'y sont engouffrés pour créer les "dark pools" et se procurer ainsi des sources de revenus complémentaires.

Aujourd'hui ce marché électronique et ultra-sophistiqué représenterait moins de 10 % des échanges totaux. Mais "la progression des "dark pools" peut être dangereuse au regard des objectifs de la régulation, et notamment de l'efficience des marchés", s'inquiète Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Ces marchés de l'ombre font notamment redouter des manipulations de cours : on vend des actions sur une Bourse transparente pour faire baisser le cours officiel et l'on en achète ensuite sur une dark pool, à bon prix.

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Aux Etats-Unis le phénomène des "dark pools" inquiète aussi le régulateur. La présidente de la Securities and Exchange Commission (SEC), Mary Schapiro, a été la première à s'en alarmer. "Ce manque de transparence a le potentiel de saper la confiance du public dans les marchés actions", a-t-elle déclaré en août.

Aux Etats-Unis, les dark pools ont émergé au début des années 1990. Mais leur nombre a crû ces récemment, avec la sophistication des systèmes informatiques. Aussi le système, de "consolidated tape" mis en place il y a trente ans, afin d'agréger l'ensemble des ordres enregistrés sur les différents marchés réglementés, semble ne plus suffire. En octobre, la SEC a annoncé des mesures plus strictes pour limiter l'essor de ces plates-formes opaques.

"Dark pool". Plate-forme d'échanges de gros blocs d'actions opérés de façon confidentielle.

En Europe. Les grandes Dark Pools sont Liquidnet, EuroMillenium, Smartpool (gérée par Nyse-Euronext) et bientôt Baikal (gérée par la Bourse de Londres). Ces plates-formes se sont développée à partir de 2007 après la directive "MIF" sur la libéralisation du marché des opérateurs de Bourse.

Pour ces Bourses, le sujet n'est pas tant celui des "dark pools" que celui d'une concurrence déloyale des banques dans ce domaine. De fait, depuis 2007, les Bourses historiques ont développé leurs propres "dark pools". Nyse-Euronext, la Bourse transatlantique a créé SmartPool et le London Stock exchange (LSE), de Londres, s'apprête à mettre sur pieds "très prochainement" la sienne, Baikal. Et selon eux, il y a des "bonnes" et des "mauvaises" "dark pools". Celles qui obéissent à des règles de transparence et de surveillance, car elles sont gérées par des opérateurs de Bourse comme eux et leurs nouveaux concurrents, les plates-formes alternatives telles Turquoise ou Chi-X. Et puis il y a les autres, celles mises en place en interne par les banques qui n'ont pas les mêmes exigences.

Les banques ont en effet développé des "dark pools" appelées "crossing network", comme un service complémentaire offert à leurs clients. Mais n'ayant pas le statut d'opérateur de marché, mais celui de banques, elles ne sont pas soumises aux mêmes règles. Elles ne doivent pas assumer une surveillance des ordres. Le prix est fixé plus librement. Et les ordres ne transitent pas par une chambre de compensation. En cas de problème (faillite de la banque, etc.), les investisseurs supportent seuls le risque de contrepartie. Enfin, elles peuvent être discrétionnaires et refuser l'accès de leurs "dark pools" à des clients extérieurs.

Pour les Bourses historiques, déjà sévèrement ébranlées par l'arrivée de plates-formes alternatives qui ont rogné leurs parts de marché, c'en est trop. "Nous sommes favorables à la concurrence mais cette concurrence n'est pas loyale", dénonce Roland Bellegarde, vice président exécutif chez Nyse Euronext.

"Les Bourses sont ambiguës, estime pour sa part un banquier. Si le message est d'exiger plus de transparence, il faut aller plus loin. Ici elles ne réclament que le droit pour tout le monde de dissimuler la même chose !". Entre ces deux camps, la Commission va rapidement devoir arbitrer.

Claire Gatinois

LE MONDE extrait 16/12/09

Commentaire ; c'est en trop et comme le signale une réaction de Kiko, nous devrons bientôt retirer notre argent des banques, car après les superbonus, étrangement taxés uniquement sur 2009, une nouvelle arnaque est de nouveau organisée par les banquiers en trippot clandestins dignes des années 30. Après les subprimes, un nouveau scandale en perspective

Les dirigeants devraient bien comprendre une chose, finalement assez simple : les crises économiques font le lit des populistes, des révolutions et des des despotes. La politique de l'autruche (on fait semblant de réguler pour faire plaisir au peuple, mais au fond on laisse faire le "business as usual") nous conduit droit dans le mur. Un autre monde est possible. Ce slogan n'est ni de droite ni de gauche. C'est une question de simple survie... de la démocratie.

Ah, et puis il y a bien plus de 40 banques. Chers concitoyen/ne/s nous serons plumés sournoisement par le cancer bancaire. A moins que nous ne soutenions et poussions avec force nos politiciens, Angela, Gordon et Nicolas. Bon courage.

Les banquiers mangent les sous de tout le monde, brillamment... Offrez- vous pour Noël le dernier Attali sur le Crise.

Voilà que les spéculateurs "officiels" se plaignent de la concurrence des spéculateurs "au noir" ! Rigolons, rigolons, mes frères habituellement cocus, ils seront de plus en plus nombreux à nous faire cracher le sang. On apprécie, évidemment. Les "régulateurs sont inquiets", alors qu'ils n'ont jamais rien régulé et qu'ils n'ont pas l'intention de le faire. Et les journalistes gobent ça ? et nous le reservent sans la critique virulente qu'ils devraient en faire ? Quele soumission au système !

Bref, tout recommence comme avant !! A quand la prochaine crise ? Et que fait notre Conducator National ?

13/08/2009

« Un milliard d'euros de plus provisionné pour les traders de BNP Paribas en 2009 !

Environnement humain

extraits

Pour enfoncer le clou, je voudrais réaffirmer (une fois de plus) pourquoi la culture du bonus est une mauvaise chose, en soit. Qu'il faut la supprimer, et non pas la réformer à la marge, comme l'a fait le G20.

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  • Les bonus conduisent à prendre des risques:

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  • les bonus poussent à des "manipulations" comptables

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  • les bonus ne sont pas distribués justement

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  • les bonus font perdre tout esprit critique

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Le montant même des bonus peut être une incitation à la prise de risque. Un trader qui peut espérer 5 000 euros maximum de bonus n'est pas poussé de la même manière à spéculer (et donc à risquer de tout perdre) qu'un trader qui peut espérer 10 millions. Distribuer des gros montants, c'est une incitation à prendre de gros risques.

source Libération

Commentaire : pour des bonus sans limites, les risques sont aussi sans limites. Il ya lieu de réformer et de mettre une législation encadrée au niveau du G20 sans délai....Sinon, ,ous reverrons les mêmes dérives....

03/05/2009

Hadopi : Strasbourg défie Paris

Environnement électronique

extraits

"Réunis actuellement en session plénière à Strasbourg, les eurodéputés ont adopté hier soir, dans le cadre du Paquet Télécom, un amendement qui pourrait empêcher la France d'appliquer sa loi anti-piratage. Cet amendement déposé par l'eurodéputée Catherine Trautmann (par ailleurs tête de liste PS aux élections européennes) dispose qu'"aucune restriction aux droits et libertés fondamentales des utilisateurs finaux ne doit être prise sans décision préalable de l'autorité judiciaire".

Cette disposition vient directement contrer le projet de loi français, Création et Internet, dit "Hadopi". Ce texte, rejeté une première fois par l'Assemblée nationale dans des conditions rocambolesques, confie à une haute autorité administrative la prérogative de suspendre l'accès à Internet des pirates récidivistes. Mais pour les députés européens, c'est à la justice de trancher.

Sur le web, les réactions ne se sont pas faites attendre. La Quadrature du net se réjouit ainsi de voir le Parlement européen démontrer "qu'il peut résister aux pressions et se battre pour les droits et libertés des citoyens".

"Le vote d'hier ne permet cependant pas de préjuger de l'avenir de la riposte graduée", prévient le MondeInformatique.fr. Pour acquérir une force juridique et contraignante, il faut en effet que le Conseil et le Parlement se prononcent dans les mêmes termes sur le Parquet Télécom. Or la France, membre du Conseil, reste toujours fermement opposée à la position du Parlement.

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