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11/12/2009

Action internationale sur la Petite Sirène de Copenhague contre l'inclusion du nucléaire dans le deal climatique

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Photo Nouara Aci Scalabre  All rights reserved

Lors du Sommet de Copenhague, les décideurs ont non seulement le devoir de parvenir à un accord ambitieux sur le climat, mais aussi de refuser les « fausses bonnes solutions ». Or, lors de la session de négociations à Bangkok au mois d’octobre 2009, le nucléaire, pourtant exclu à juste titre des mécanismes du Protocole de Kyoto, a refait surface.

De nombreux pays, dont la France, souhaitent en effet que cette source d’énergie puisse être reconnue à Copenhague comme une solution au changement climatique. Si le prochain accord climatique accorde une place au nucléaire, certains Etats pourraient « s'acquitter » de leurs objectifs de réduction d'émission en vendant des réacteurs aux pays en développement ; ils éviteraient ainsi la remise en question de leurs modes de

production et de consommation, pourtant à l'origine du problème climatique. Par ailleurs, si le nucléaire devenait éligible aux financements par ce biais, l’industrie nucléaire trouverait ainsi une source majeure de subventions publiques.

L’action de ce matin, quelques jours après le déploiement d’une grande banderole à 100 m du lieu du Sommet sur le climat, s’inscrit dans le cadre de la campagne citoyenne internationale « Don’t Nuke the Climate ! » coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire ». Cette campagne rassemble aujourd’hui plus de 350 organisations dans 45 pays, qui refusent le nucléaire comme « solution » au changement climatique.

Le nucléaire est trop dangereux (déchets, accidents, prolifération…), trop lent face à l'urgence climatique (10 ans pour construire un réacteur), trop coûteux et inapproprié pour le développement du Sud. Si cette technologie était incluse dans le nouvel accord climatique, elle priverait de financement les vraies solutions que sont notamment l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Recourir au nucléaire, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.

Les citoyens de tous les pays sont appelés à signer la pétition « Don’t Nuke the Climate ! », traduite en dix langues. Déjà 50 000 personnes ont signé l’appel.

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Pour plus d’information : www.dont-nuke-the-climate.org

 

Photos disponible sur : ftpperso.free.fr – login : sdnphotos – public09

et www.flickr.com/photos/43160621@N08/sets

 

Contact :

- Charlotte Mijeon, Réseau "Sortir du nucléaire" (France): + 33 6 75 36 20 20 ; charlotte.mijeon@sortirdunucleaire.fr

09/12/2009

Reportage Des vélos aux éoliennes, la capitale du Danemark soigne son image de "ville verte"

Le canal de Nyhaven, à Copenhague.AFP/ADRIAN DENNIS

Le canal de Nyhaven, à Copenhague.

.....Copenhague ne part pas de rien. La cité de la Petite Sirène a déjà réduit ses émissions de CO2 de 20 % ces dix dernières années. 37 % des habitants vont travailler ou étudier chaque jour à bicyclette - on compte 560 000 vélos pour 519 000 habitants ! -, près de 15 % de l'électricité est produite par des éoliennes et 98 % des immeubles sont connectés à un efficace réseau de chauffage urbain. Résultat : "Un habitant de Copenhague émet moins de 5 tonnes de CO2 par an, contre 10 tonnes pour un Danois moyen, 20 tonnes pour un Américain", se félicite M. Bondam.

Pour atteindre son médiatique objectif, la ville vise d'abord une réduction supplémentaire des rejets de CO2 de 20 % d'ici à 2015. Comment ? En portant la part des cyclistes à 50 %, en améliorant l'isolation des bâtiments, en développant l'offre de transports en commun... mais surtout en faisant massivement passer sa production d'énergie du côté des sources renouvelables, alors que 73 % de l'électricité de la ville est aujourd'hui produite par du charbon, du gaz naturel ou du pétrole.

Grégoire Allix

Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé

Il faut manger moins de viande et préférer celle issue de l'agriculture biologique !

Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.

En moyenne, un être humain consomme 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200 g par jour alors que dans les pays en développement elle est de 47 g, avec de fortes disparités régionales.

En moyenne, un Français mange 92,5 kg de viande par an, soit plus de 250 g par jour : l'équivalent de 6 tranches de jambon ! Cela représente l'abattage de 1,1 milliard d'animaux par an, rien qu'en France...

Une pression sur la surface agricole disponible

La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Elle était de 229 millions de tonnes en 2001 et pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 tandis que la production de lait passerait de 580 millions de tonnes à 1043 millions de tonnes sur la même période au regard de la croissance démographique et de l'évolution des habitudes alimentaires. Or, pour nourrir le bétail, la demande en céréales augmente de manière considérable, les céréales étant de plus en plus l'aliment de base du bétail, au détriment de l'herbe des pâturages.

C'est pourquoi, selon les prévisions de la FAO, il serait nécessaire de doubler la production agricole d'ici à 2050. En effet, pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales. Pour répondre à cette demande, il est possible d'augmenter la surface des terres cultivées, mais à quel prix ? Déforestation, monocultures intensives, utilisation de pesticides, d'OGM, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité...

L'élevage extensif et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause de la déforestation selon Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale pour le développement et expert auprès de la Banque mondiale. Après une enquête de 3 ans publiée en juin 2009, Greenpeace affirme que l'élevage bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt amazonienne...

L'UE, dont la superficie des forêts augmente, est le 4e importateur de bovins derrière les USA, la Russie, et le Japon. En outre, 80% des importations de bovins de l'UE viennent d'Amérique du Sud. Or, la France est le premier consommateur européen de viande bovine. Ainsi la consommation de viande en Europe et en France est une cause de la déforestation en Amérique du Sud.

Surfaces de sol nécessaires par aliment

Enfin, n'oublions pas de mentionner la concurrence de plus en plus accrue des agrocarburants et bientôt des bioplastiques pour l'utilisation des surfaces agricoles.

Élevage et émissions de gaz à effet de serre

En 2006, un rapport de la FAO soulignait que l'élevage était responsable de 18 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, plus que l'ensemble du secteur des transports... Mais de nouveaux calculs effectués en 2009 par deux experts des questions environnementales auprès de la Banque mondiale démontreraient l'élevage représenterait en réalité plus de la moitié des émissions mondiales de GES !

En France, l'élevage est le deuxième secteur d'émissions anthropiques de gaz à effet de serre(1) (9,2 %), derrière le premier contributeur : le résidentiel (12%). Ce secteur participe donc massivement au réchauffement climatique alors que son impact n'est jamais souligné ni même évoqué par les décideurs...

Le rapport de Foodwatch propose une illustration de l'effet sur le climat de 3 types de régimes alimentaires. Une alimentation sans produits animaux émet de 7 à 15 fois moins de GES qu'une alimentation qui contient de la viande et des produits laitiers.

Effet de serre selon l'alimentation

Les conséquences environnementales de l'élevage intensif

.....lire la suite sur notre-planete.info

Commentaire : Nous devons faire comme  pour les oies. Pour les respecter et pour améliorer notre santé, nous ne devons plus nous gaver...de viande.

Les "évadés fiscaux" rechignent à se régulariser

...

Le bilan de cette opération de rapatriement fiscal est, à un mois de la fermeture, pour le moins mitigé. Elle permet pourtant aux détenteurs d'avoirs non déclarés dans les paradis fiscaux de bénéficier d'une certaine mansuétude de l'administration (intérêts de retard et pénalités sont modulables).

L'étau se resserre

Sur les 2 500 personnes "ayant établi un premier contact" avec les 17 agents de cette "cellule de dégrisement", comme l'ont rebaptisée les avocats, 800 seulement auraient finalement décidé de sortir de l'anonymat.....

Extraits LE MONDE 1 décembre 2009

Commentaire : c'est très peu moins d'un tiers seulement

08/12/2009

Coffrets cadeaux : gare aux pièges !

Si le succès des coffrets cadeaux du type Smartbox et Wonderbox ne se dément pas - les ventes devraient atteindre un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros fin 2009 - la formule, a priori séduisante, recèle de nombreux pièges, selon une enquête réalisée par UFC-Que Choisir en septembre et octobre et publiée dans le magazine de décembre. Sur les 21 coffrets cadeaux testés par l'association de consommateurs, seuls 6 correspondaient réellement à ce qui était annoncé lors de l'achat. Dans les autres cas, "on est loin des promesses marketing et des belles images sur papier glacé", déclare Florence Humbert, d'UFC-Que choisir. L'écart de prix entre le coffret et la prestation (bien-être, restaurants, séjours ou activités) vendue par la société est parfois important, et la réservation peut se révéler difficile. Attention également aux dates de validité indiquées sur le coffret. Car si les bons de paiement inclus sont en général valables un an, voire dix-huit mois, ce délai court à partir de la date d'édition et non d'achat du produit. "Ainsi, un coffret commandé mi-septembre, expirait au 31 décembre", indique Mme Humbert. Enfin, l'offre est très irrégulière, et certaines régions comme le Centre ou le nord-est de la France sont peu couvertes. Pour tenter de normaliser le secteur, une Association française des professionnels des coffrets et cartes cadeaux (AFP3C) a certes vu le jour récemment, mais les deux poids lourds du secteur, Smartbox et Wonderbox, n'en font pas partie.

Martine Picouët

07/12/2009

Copenhague: la pétition «TckTckTck» dépasse les 10 millions de signatures

La pétition «TckTckTck», signée en ligne par plus de 10 millions de personnes, a été remise aux organisateurs de la conférence de Copenhague: le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen, sa ministre du Climat et présidente de la conférence, Connie Hedegaard ainsi qu'au secrétaire-exécutif de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), Yvo de Boer. «TckTckTck» réunit plus de 200 organisations appelant à un accord ambitieux d'ici au 18 décembre.

Remous au parlement indien

Le ministre indien de l'Environnement Jairam Ramesh a été vivement critiqué par les députés pour avoir annoncé jeudi qu'il visait une baisse de l'«intensité carbonique» (quantité de gaz à effet de serre émise par point de Produit intérieur brut) de 20 à 25% d'ici 2020 par rapport à 2005.

Jusqu'ici New Delhi avait refusé toute réduction chiffrée de ses émissions de gaz à effet de serre tout en demandant aux pays développés une aide financière pour l'aider à lutter contre les effets du changement climatique.

L'Afrique du Sud s'engage sous conditions

L'Afrique du Sud propose de mettre en oeuvre des actions de prévention qui permettraient de limiter ses émissions de gaz, dont la hausse serait inférieure d'environ 34% d'ici à 2020 et d'environ 42% d'ici à 2025 aux prévisions actuelles

«Ce niveau d'effort va permettre de voir un pic des émissions sud-africaines entre 2020 et 2025 avant de se stabiliser pendant environ une décennie puis de baisser», selon un communiqué de la présidence. Mais cette offre n'est valable qu'avec «l'aide de la communauté internationale, en particulier dans les domaines financier, technologique et de transfert de savoir-faire».

Un film en ouverture du sommet

La conférence a débuté avec 45 minutes de retard sur l'horaire prévu avec la projection d'un film sur les peuples du monde confrontés au changement climatique.

Les représentants de 192 pays, ainsi que le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen, ont assisté, en séance plénière, au coup d'envoi de deux semaines de négociations en présence de plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement.

...lire la suite sur liberation

Commentaire : espérons aboutir à des résultats tangibles....192pays et + de 100 chefs d'Etat et ne pas accoucher d'une souris car la pression est maintenant énorme, malgré les négationistes du réchauffement climatique qui n'ont aucun argument de fond valable.

Strasbourg veut limiter la vitesse des voitures à 30 kilomètres à l'heure

Strasbourg veut limiter la vitesse des voitures à 30 kilomètres à l'heure

Strasbourg Correspondance

Dans quelques années, la vitesse automobile pourrait être limitée à 30 km/h dans la plupart des rues de Strasbourg. Seules les voies "structurantes", c'est-à-dire de liaison entre quartiers, toléreraient les 50 km/h.

La priorité à droite, qui impose de prudents ralentissements, serait généralisée dans ces zones 30 et la signalisation remaniée pour plus de clarté. Actuellement, ces limitations de vitesse à 30 km/h concernent 168 kilomètres de voirie dans la ville. Ces mesures font partie des dix propositions formulées, fin novembre, par le maire Roland Ries (PS) devant le Comité technique national du "code de la rue", réuni pour l'occasion à Strasbourg. ...

L'équipe municipale entend accentuer la politique du "déplacement doux". ....

Changer les règles

La large pratique du vélo, qui rapproche Strasbourg des grandes villes d'Allemagne ou de Suisse, a été encouragée par 520 kilomètres d'aménagements cyclables, et par de nombreux parcs de stationnement spécifiques. L'étape suivante, pour "partager de manière plus équilibrée l'espace urbain entre ses différents usagers" et "favoriser les modes de déplacement doux", sera de changer les règles.

Avant la quasi-généralisation des 30 km/h, Strasbourg voudrait tester, dès le printemps 2010, deux "zones de rencontres" : priorité au piéton, principe des 20 km/h, double sens cyclable, stationnement très délimité. L'une serait à l'est de la cathédrale, l'autre dans le quartier ancien de la Krutenau.

La ville souhaite aussi rédiger une "charte du piéton", réfléchir à la priorité des écoliers devant leurs établissements, concevoir de façon innovante les déplacements dans les deux écoquartiers en construction, ou favoriser les livraisons par triporteurs électriques dans le coeur de la ville.

Jacques Fortier

 

06/12/2009

Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ?

Voici un avis qui semble objectif d'un médecin laissant chacun à son libre arbitre.

Les médias affolent à tort les citoyens inutilement et ne leur donnent pas les outils pour comprendre cette problèmatique.

Quant à mon avis personnel, les moyens préventifs (adopter le salut asiatique en joignant les mains, éviter de serrer les mains et ..d'embrasser sans discernement).... les habitudes ont la vie dure) ont ma préférence relayée en cela par les recommandations de la  Confédération Suisse sur la droite du site ; regardez particulièrement la vidéo drôle aussi "conseils H1N1"..

Conflits d’intérêts de l’auteur : je n’ai aucun lien l’intérêt personnel et n’ai jamais touché de rémunération de l’industrie des vaccins. Mon épouse travaille chez Sanofi mais hors vaccins. Notez que cette déclaration, obligatoire, est rarement faite par les médecins experts qui s’expriment sur les vaccins contre la grippe.

Eléments de réponse

Une page d’opinion de plus sur la vaccination antigrippale ? Non, une page d’information. Ce texte est la réponse à mes patients qui assiègent mon téléphone depuis quelques jours. Ces informations sont relayées par de nombreux médecins qui tentent d’éclairer leurs patients pour ce choix difficile.

Résumé : La question n’est finalement pas uniquement celle de la vaccination pandémique, mais bien celle de la vaccination annuelle contre la grippe. La réponse sur la question de la pertinence de la vaccination antigrippale doit être globale et personnelle.
Les risques liés à la maladie ou au vaccin chez le bien-portant sont tellement infimes qu’ils peuvent difficilement être comparés. Les négliger pour soi ou ses enfants ne constitue pas une perte de chance significative.

Se faire vacciner ou pas ?

La réponse n’est pas aussi simple qu’un oui ou un non ; prenez le temps de lire complètement cet article avant de forger votre opinion. Si vous ne souhaitez pas le lire, transmettez-le à une personne de confiance pour lui demander son avis. Vous pouvez bien sûr consulter votre médecin. Il fera le point avec vous et pourra répondre à vos questions. Il pourra même vous dire ce qu’il ferait à votre place, ce qui ne veut pas dire que l’avenir lui donnera raison. Chaque cas est particulier et il connait le vôtre, mais de grâce, évitez le téléphone, ne serait-ce que parce qu’il n’aura pas votre dossier sous les yeux quand il vous répondra. D’ailleurs, votre médecin figure peut-être dans la liste (voir en bas de l’article) de ceux qui reprennent ces informations à leur compte pour leurs patients.

Mais avant de parler du vaccin, il faut passer par un bref historique de la grippe et de ses virus, c’est indispensable pour comprendre.

Un bref historique pour bien comprendre le contexte

lire la suite de l'article en cliquant sur atoute du Dr Dominique Dupagne

90 000 emplois crées par la croissance verte en 3 ans

Malgré la crise, les marchés de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables restent dynamiques : selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la croissance verte a créé 90 000 emplois depuis 2006.

Dans son étude annuelle consacrée aux marchés et aux métiers des secteurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, qui contribuera à l’observatoire national des métiers de la croissance verte (mise en place en 2010), l’Ademe fait un constat encourageant : le nombre d’emplois directs liés à ces activités, exportations comprises, représente 294 000 équivalents temps plein (contre 204 000 en 2006). Un chiffre comparable à celui de l’industrie chimique !

Depuis 2006, 90 000 emplois ont ainsi été créés dans l’économie verte : « Une évolution cohérente avec les estimations précédentes des emplois concernés par le Grenelle de l’environnement », note L’Ademe, qui prévoit par ailleurs près de 500 000 emplois en 2012. Et d’ajouter : « Avec une croissance de 28 % sur la période 2006-2008, les biens et services contribuant à l’amélioration de l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables sont l’un des secteurs qui résistent le mieux à la crise économique ».

Le marché a en effet dépassé la barre des 50 milliards d’euros en 2008 et devrait atteindre 57 milliards en 2009. « La croissance est tirée par les énergies renouvelables (en particulier le photovoltaïque et les pompes à chaleur) et l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les transports (infrastructure de transport collectif et ventes de véhicules neufs de classe A et B) ».....

source AFP et boursereflex

05/12/2009

Des centrales qui turbinent à la bouse de vache

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Faire de l’énergie avec des bouses de vaches, voilà une idée qui “veau le coup” ! Vendredi dernier, les Pays-Bas ont inauguré une centrale au biogaz fonctionnant avec des déchets bovins. Et le procédé est loin d’être expérimental puisqu’à terme l’usine pourra alimenter en énergie près de 1200 habitations près de Leeuwarden, dans le nord du pays. D’autant que les Néerlandais n’en sont pas à leur coup d’essai : une autre centrale de ce type fonctionne déjà dans la province de Flevoland.

 

Mais comment ces charmantes bouses que nous évitons lors de nos balades champêtres peuvent-elles servir à produire de l’énergie ? Les déchets sont d’abord fermentés avec de l’herbe, des restes de l’industrie alimentaire et de l’eau, sans oxygène. Ce mélange produit un gaz composé principalement de méthane et de gaz carbonique. Acheminé jusqu’à la centrale par des conduites, le biogaz peut alors être utilisé comme combustible, notamment pour produire de l’électricité.

Son avantage ? Sa combustion transforme le méthane qu’il contient en CO2, 23 fois moins polluant. Il se substitue par ailleurs aux autres énergies (notamment fossile et nucléaire) tout en réduisant la charge en carbone des déchets animaux. Car vous le savez sans doute, le système digestif d’une vache émet une quantité importante de gaz à effet de serre (GES) sous forme de méthane. Le bétail produirait ainsi 37% des émissions mondiales de méthane liées aux activités humaines, selon un rapport de la FAO de 2006. Et contribuerait donc fortement au réchauffement climatique.

Etant donné la faible empreinte écologique du biogaz et les 8 millions de vaches que compte la France (auxquelles on pourrait ajouter d’autres animaux), on peut légitimement se demander pourquoi cette technique n’est pas davantage répandue dans l’Hexagone…

SOURCE LEMONDE

04/12/2009

Internet donne à la radio une nouvelle jeunesse... le cadeau de noël

On compte de 50 000 à 70 000 radios accessibles sur Internet. Le mouvement est un peu comparable à celui des radios libres en 1981 sur la bande FM, cette fois à l'échelle planétaire. La diversité est infinie : de Radio Free Colorado, la radio du Colorado libre à DeegayClassic, la station qui ne diffuse que les standards préférés de la communauté homosexuelle en passant par cette radio, qui joue, à longueur d'année, des mélodies de Noël ou cette autre, qui ne s'adresse qu'aux amoureux des solos de pianos.

Au milieu de cette sono mondiale, la France fait entendre sa voix. Sebastien Troquier s'est lancé, il y a quatre ans avec La Radio de Sebb, "par passion", explique cet ancien réalisateur et monteur pour M6, Disney et Paris Première. "J'ai monté la radio que j'avais envie d'écouter car je ne trouvais pas mon bonheur sur la FM", explique-t-il.

Un bonheur à peu de frais. "La Radio de Sebb m'a coûté 1 500 euros. Il faut ajouter 1 000 euros de frais de diffusion par mois", précise M. Troquier. Une somme si modique qu'en 2008 il a lancé une deuxième radio : Classic and jazz... Et ça marche ! Il dénombre "un million de connexions par mois. Une audience plutôt conséquente", se félicite-t-il.

Des chiffres qui ne laissent pas les annonceurs indifférents : une chaîne de restauration rapide, une banque ou un fabriquant d'électronique grand public ont investi dans des spots publicitaires, des bandeaux ou des bannières.

Mais les webradios ne se limitent pas à des initiatives personnelles. Au fur et à mesure que les enjeux économiques grandissent, le secteur se professionnalise. Ainsi aux Etats-Unis le chiffre d'affaires des webradios a déjà atteint 550 millions de dollars. Goom radio pourrait bien être le nouvel NRJ du Web. Justement ce groupe de webradios a été fondé il y a deux par Roberto Ciurléo, un ancien directeur des programmes de NRJ.

En deux ans, Goom est devenu un groupe international avec 22 webradios en France et 12 aux Etats-Unis, un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros, 135 salariés et 100 000 auditeurs. Surtout Goom conçoit des stations en "marque blanche", c'est-à-dire qu'il propose des webradios clés en main pour des concurrents. Ainsi, Goom produit notamment les webradios de SFR, du Crédit mutuel, du magazine Têtu, de la chaîne Trace TV ou d'i-Télé, lancée le 17 novembre.

"Cadeau de Noël 2010"

Goom, HotMix Radio et d'autres groupes parient sur l'explosion de l'audience, notamment chez les plus jeunes. "18 à 20 millions de personnes écoutent la radio par Internet chaque mois", selon M. Ciurléo. La généralisation de la technologie "3G", qui permet d'écouter la radio sur son téléphone portable, devrait accélérer la tendance. Ce moyen d'écoute concerne déjà 5 millions d'auditeur, estime M. Ciurléo.

De la même façon, les webradios seront bientôt dans toutes les voitures. BMW, Ford, Mercedes et PSA Peugeot Citroën vont lancer dès 2010 des voitures avec des autoradios 3G ou avec un port Iphone. Le téléphone captera la radio via la 3G et fera aussi office de GPS

2010 pourrait bien être l'année des webradios. "En Asie, il se fabrique un milliard de récepteurs wifi (sans fil)", annonce M. Ciurléo. "Ce sera le cadeau de Noël 2010", s'enthousiasme le patron de Goom. Avec ce futur transistor wifi, il vise les "45 millions de Français qui ont accès à Internet".

Guy Dutheil

source LE MONDE | 01.12.09

01:03 Publié dans consommation, Web | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : radio, web, cadeau |  Facebook |

03/12/2009

FLASH MOB MONDIALE POUR LE CLIMAT 05.12.09 à 11 h 45 partout en France

GREENPEACE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS
Le 5 décembre 2009
Rendez-vous 48h avant le sommet de Copenhague pour une flashmob musicale
Informations pratiques
Dress code Accessoires
venez habillé en orange, noir ou blanc poêle, casserole, vos deux mains, instruments de musique
Le rendez-vous
A 11h45 partout en France ! cliquez ici pour voir la liste des villes

Signez l'appel ULTIMATUM CLIMATIQUE

02/12/2009

Algues vertes: condamnation de l’Etat confirmée en appel

JUSTICE - La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé la condamnation prononcée en octobre 2007 par le tribunal de Rennes qui avait reconnu la responsabilité de l’Etat dans la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. Lors de l’audience en appel, le rapporteur public avait relevé une “pratique générale défaillante des préfets” alors qu’ils avaient “obligation d’agir”.

Lors du premier procès, le tribunal, soulignant la responsabilité des nitrates d’origine agricole dans le phénomène des marées vertes, avait également souligné les carences de l’Etat dans l’application des règlementations nationales et européennes. Dans son jugement, la cour d’appel de Nantes a sensiblement augmenté les indemnités accordées aux associations écologistes.

“Cette décision est une victoire historique pour les associations et une date clef pour le littoral breton, a réagi Jean-François Piquot, porte-parole d’Eau et Rivières dans un communiqué. L’Etat est mis face à ses responsabilités, il doit cesser de tergiverser”.

.......
PHA

Commentaires

Tout le monde sait d'où vient cette pollution.
Et pourtant on augmente la cause en autorisant des extensions légales et en laissant faire les illégales. Un éleveur de porcs autorisé pour 4.000 têtes en a couramment 6.000 !
Amis bretons buvez de l'eau minérale !

....

Rédigé par: meduse r | 01/12/2009 à 12:38

habitant proche de la baie de saint-brieuc, je suis complètement concerné par les algues vertes, effectivement il faut stopper les extensions d'élevages et revenir rapidement à des cultures adaptées à notre région, terres de prairies et d'élevage. La condamnation de l'état est justifiée, les engagements pris ne sont pas tenus.

Rédigé par: lanoë | 01/12/2009 à 13:09

Je trouve ça quand même un peu fort de ne dénoncer que les préfets là ou le coupable est clairement l'agriculteur...

On est face à un double problème, d'un coté les algues vertes et les risques qu'elles impliquent..
De l'autre, les agriculteurs et leurs sempiternelles grèves, leurs blocages et saccages divers et variés dès qu'on touche à leurs habitudes..

Délicat

Rédigé par: xplisite | 01/12/2009 à 15:59

Bon sang, mais c'est quoi ça? Qu'un préfet hésite à faire fermer une exploitation, je peux le comprendre. Mais qu'il en autorise de nouvelles, dans la situation où nous sommes, ça devient intolérable!

Rédigé par: Lacuzon | 01/12/2009 à 16:30

source 01/12/2009 extrait libération