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15/02/2015

Climat ou TTIP, il faudrait choisir !

Hasard du calendrier, le huitième cycle de négociations du partenariat transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) cette semaine à Bruxelles précède la reprise des négociations de l’ONU sur le changement climatique, à Genève du 8 au 13 février. Ce télescopage illustre le décalage entre la poursuite de la libéralisation des échanges d’un côté et les politiques de lutte contre le dérèglement climatique de l’autre. Comme si les deux pouvaient être dissociés.

Le mandat dont dispose la Commission européenne pour négocier le TTIP ne fait aucune mention des exigences climatiques, alors que l’Europe et les Etats-Unis sont parmi les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et que la contribution du commerce de marchandises aux dérèglements climatiques est considérable : le fret serait responsable de 10 % des émissions mondiales.

Hausse des émissions

La mondialisation des échanges accroît les émissions de GES. La Commission elle-même reconnaît que le TTIP générerait une hausse des émissions. Même limitée, elle se heurterait donc aux exigences climatiques rappelées par les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui préconisent de réduire drastiquement et immédiatement les émissions de GES.

Au nom de la « sécurité énergétique », l’Union européenne (UE) veut libéraliser le commerce et les investissements transatlantiques en matière d’énergie. Sur ce point, le mandat de négociations est extrêmement clair : l’UE souhaite mettre fin aux restrictions américaines à l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut. L’industrie pétrolière et gazière nord-américaine serait ainsi encouragée à intensifier l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux dans le nord-est canadien et à accroître la production d’hydrocarbures de schiste – soit deux des sources d’énergie fossile les plus polluantes de la planète.

Les acheminer de l’autre côté de l’Atlantique implique des investissements colossaux – plusieurs centaines de milliards de dollars – dans la construction de nouveaux pipelines, raffineries et usines de liquéfaction et regazéification des deux côtés de l’Atlantique. Autant de moyens financiers et d’investissements qui ne seraient pas disponibles pour financer la transition énergétique.

Puissants leviers pour relocaliser des emplois

La transition énergétique est par ailleurs contrariée par les normes et règles libéralisant le commerce et l’investissement. Au Canada, l’Ontario vient d’en faire l’amère expérience. Le programme de développement des énergies renouvelables, garantissant un prix d’achat préférentiel aux projets s’appuyant sur des travailleurs et des entreprises locales, a été attaqué par le Japon et l’Union européenne devant l’Organisation mondiale du commerce. La Canada a perdu. Le programme a été stoppé. Le libre-échange a gagné contre le climat.

De tels programmes sont pourtant de puissants leviers pour relocaliser des emplois et des activités industrielles à travers la promotion de biens et de compétences ancrés sur les territoires, par le biais d’utilisation de technologies appropriées à la transition énergétique. Sont-ils promus dans le cadre des négociations sur les dérèglements climatiques ? Loin de là ! Le document de 38 pages qui sert de base aux négociations de Genève propose que les pays ne puissent pas introduire des mesures qui soient « une discrimination arbitraire ou injustifiable, ou une restriction déguisée, au commerce international » (article 9).

Ce principe de non-discrimination fonde la hiérarchie internationale des valeurs et des normes entre le libre-échange et la protection de l’environnement : les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques sont conditionnées au respect des règles libéralisant le commerce et l’investissement. extraits lemonde



10/12/2014

Enquête : les nouvelles mobilités, apanage des citadins

4 décembre 2014 | par Florence Guernalec

La meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants. © DR
La meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants. © DR

L’Observatoire des mobilités émergentes réalisé par l’Obsoco en partenariat avec Chronos, met en lumière une nette différence dans les déplacements entre les habitants des grandes agglomérations et le reste du territoire. D’un côté, des populations qui profitent à plein des nouvelles mobilités ; de l’autre, celles pour qui la voiture individuelle demeure le seul véritable moyen de transport.

Autopartage, covoiturage, VTC, vélo, marche à pied… Ces mobilités émergentes sont l’apanage des habitants de Paris et des agglomérations de plus de 100 000 habitants. Dans le périurbain et les zones moins denses, l’automobile patrimoniale demeure au cœur des mobilités. 96% des répondants utilisent la voiture dont 63% tous les jours ou presque. Ce sont les principaux enseignements de la première édition de l’Observatoire des mobilités émergentes (1) réalisé par l’Obsoco en partenariat avec Chronos avec le soutien de l’Ademe, PSA Peugeot Citroën et la SNCF. 

Le mythe de la fin de l’auto

Au-delà des profils, les résultats de l’observatoire font apparaître que le mode de déplacement utilisé est le plus souvent contraint. Globalement, un tiers des répondants seulement disent avoir le choix de leur mode de transport. Et ce chiffre tombe à 16% en zone rurale quand il est de 64% à Paris. Les plus contraints sont les CSP- et les habitants de la grande couronne.

Dès lors, il n’est pas étonnant que l’usage de la voiture a encore progressé ces 3-4 dernières années dans les villes isolées et dans la couronne périurbaine de Paris quand il a régressé au cœur des grandes agglomérations. Dans l’idéal, la meilleure formule de déplacement reste la possession de sa voiture pour 81% des répondants, mais 40% des Parisiens.

Ainsi, les transports en commun se retrouvent à l’avant-dernière place du classement de satisfaction de toutes les formes de mobilité. Les meilleures notes reviennent au covoiturage (7,8/7,9 selon que l’on est conducteur ou covoitureur), à la voiture individuelle (7,6), au deux-roues (7,4) et au VTC (7,3) qui dame le pion aux taxis (6), dernier du classement.

Et demain ?

Les mobilités émergentes répondent à la tendance de la consommation collaborative et de l’économie de l’usage. "Nous allons vers une intensification de l’usage des biens", explique Bruno Marzloff. Selon l'Observatoire, les services de covoiturage feraient monter le taux d’occupation moyen d’une voiture de 1,2 à 3,5.  "Les modes de déplacement comme le covoiturage connaissent des rendements croissants. L’attractivité du service augmente avec le nombre d’utilisateurs", précise Philippe Moati, co-fondateur de l’Obsoco.

L’heure est, aussi, à l’aménagement des horaires de travail pour réduire la congestion et désaturer les transports en commun. Aujourd’hui, seulement 33% des actifs disposent d’une marge de manœuvre sur leurs horaires de déplacement. Mi-novembre 2014, s’est mis en place la commission 3T (trajets, trafics et temporalités) qui réunit sous la houlette de l’association Plaine commune Promotion, SNCF Transilien et de grandes entreprises installées en Seine-Saint-Denis.  Depuis le 1er décembre 2014, une quinzaine d’entreprises testent, ainsi, les horaires décalés. La SNCF, qui a son siège dans le département, pourrait participer à cette expérimentation.

Une expérience du même type a été conduite à Rennes en 2012. En décalant d'un quart d'heure l'entrée en cours des étudiants en master de l'Université Rennes 2, le trafic du métro en hyper-pointe a été réduit de 5%. Avec cette initiative l'agglomération a pu retarder de quelques années l'achat de nouvelles rames sur une ligne qui était proche de la saturation.

Moins de mobilité

L’idée de la "démobilité" est, également, en train d'émerger, car le développement des transports en commun n’apportera pas la seule réponse aux besoins de l’économie. "Nous sommes toujours dans une conception fordiste du travail", souligne Bruno Marzloff.

En mars 2014, la filiale de la SNCF, Gares & Connexions, a lancé un appel à manifestation d’intérêt à l’intention des promoteurs et investisseurs immobiliers intéressés par la réalisation de tiers-lieux à proximité immédiate des gares de deuxième couronne en Ile-de-France… là où s’arrête le Grand Paris des transports, le télétravail serait, ainsi, amené se développer.

L’Observatoire des mobilités émergentes fait apparaître une France coupée en deux, avec ceux qui ont tous les moyens de transport à portée de main pour se déplacer, et ceux qui ont essentiellement leur propre voiture. Ceux qui annonçaient la fin de l’auto, devront encore attendre.

Florence Guernalec

(1) Méthodologie
Enquête en ligne réalisée par OpinionWay du 8 au 27 octobre 2014 auprès d’un échantillon de 4011 personnes représentatif de la population française de 18 et 70 ans.source mobilicities

13/11/2014

Transformation numérique : Voici pour vous le rapport sur la transformation numérique de l'économie française.

Remis au gouvernement, le rapport détaille 180 propositions pour que la France se saisisse d'ici à trois ans des opportunités offertes par le numérique.

 

Parmi les 53 mesures à lancer à court terme, on trouve...

- Améliorer la formation au numérique dans les écoles

 

- Contraindre les entreprises à rendre publique leur politique d'exploitation des données personnelles

 

- Créer une agence de notation pour évaluer la maturité numérique des entreprises.

 

- Développer des services publics 100% numérique

 

- Développer de nouveaux modes d'identification des paiements

 

- Aider les entreprises avec la création d'une plateforme de financement participatif pilotée par la BPI.

Le rapport complet de 328 pages Philippe Lemoine est ici..

08/01/2013

Mesures d’urgence pour la relance de la filière photovoltaïque française

Delphine BATHO, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a présenté aujourd’hui un ensemble de mesures visant à atteindre le développement annuel d’au moins 1 000 mégawatts de projets solaires en France en 2013, conformément aux décisions prises dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre dernier.

Le gouvernement a décidé ainsi de doubler les volumes cibles pour le photovoltaïque (1000 mégawatts/an) comparé aux mesures prises suite au Grenelle de l’environnement par le précédent Gouvernement (500 mégawatts/an).
 

1) Grandes installations : soutien aux technologies françaises innovantes



La Ministre a transmis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) les conditions du prochain appel d’offres pour les grandes installations photovoltaïques (d’une puissance supérieure à 250 kilowatts). Cet appel d’offres, d’un volume de 400 mégawatts, sera destiné à parts égales :
- Aux technologies innovantes : photovoltaïque à concentration et photovoltaïque avec suivi du soleil ;
- Aux technologies matures sur ombrières et sur toitures.

Concernant les centrales au sol, l’appel d’offres privilégiera le développement sur des sites dégradés (friches industrielles, anciennes carrières ou décharges etc.) pour éviter les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles.

L’appel d’offres valorisera la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement et du climat ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation. Ces critères ont vocation à soutenir la filière solaire française dans un contexte de concurrence déloyale.

Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013, ciblant notamment d’autres technologies innovantes dans le domaine solaire.

2) Installations de taille moyenne : évolution des critères de l’appel d’offres

Delphine BATHO a décidé de la suite à donner à l’appel d’offres automatique dédié aux installations sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 250 kilowatts. Les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants en termes de retombées industrielles, cet appel d’offres sera poursuivi avec des conditions améliorées pour un volume global de 120 MW sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts. Outre le prix, l’appel d’offres accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques.
 

3) Petites installations : bonification du tarif d’achat en fonction du lieu de fabrication

La Ministre a signé aujourd’hui les arrêtés tarifaires pour les petites installations sur toiture (d’une puissance jusqu’à 100 kilowatts), entérinant le doublement des volumes cibles de 200 à 400 mégawatts par an :
- La grille tarifaire sera simplifiée pour mettre fin à la distinction faite entre installations selon l’usage du bâtiment.
- Les tarifs d’intégration simplifiée au bâti seront augmentés de 5%.
- Tous les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques pour prendre en compte les différences de coût observées.
- Le tarif T5 dédié aux autres installations sera baissé de 20% mais également assorti de la bonification d’au plus 10%, afin de privilégier le développement des installations créatrices d’innovation et de développement local.

L’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10 000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est maîtrisé et estimé entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage.

Un travail à court et moyen terme va être engagé avec les acteurs de la filière sur l’amélioration du financement des entreprises, la structuration de la chaîne de valeur, l’innovation et les choix technologiques du prochain appel d’offres. Un répertoire des entreprises industrielles de la filière photovoltaïque française sera mis en ligne le 1er février afin de faciliter l’information du grand public.

Ces décisions constituent une réponse d’urgence pour le développement de la filière solaire en France, au moment où notre pays s’engage dans le grand chantier de la transition énergétique. Le débat national sur la transition énergétique permettra de définir un cadre prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie solaire et des autres énergies renouvelables dans la perspective de l’objectif fixé par le Président de la République à l’horizon 2025.

 Télécharger le communiqué de presse (PDF - 139 Ko)

Télécharger le dossier de presse (PDF - 728 Ko)
source ministère de l'environnement

 

Les mesures de soutien

400 MW : Objectif annuel pour les "installations résidentielles" et les toitures de moins de 1000 m2, soit un doublement des 200 MW ciblés actuellement.

 400 MW : Objectif du nouvel appel d'offres lancé début 2013 pour les grandes installations (plus de 2 500m2) et les centrales au sol : 200 MW pour les technologies innovantes (dont les installations avec suivi de soleil) et 200 MW pour les technologies matures (installations sur ombrières de parking et sur bâtiments).

 + 10 % : Bonification maximum sur les tarifs de rachat pour les installations « made in Europe ». La valeur des tarifs d'achat est majorée de 5 % si toutes les étapes du processus de transformation des plaquettes de silicium aux cellules des modules photovoltaïques, ou si « toutes les opérations de soudage des cellules, d'assemblage et de lamination des cellules » et de tests électriques des modules photovoltaïques ont été réalisées sur un site de production installé au sein de l'espace économique européen. Si les deux conditions sont vérifiées, la bonification atteint 10 %.

 - 20 % : Diminution du tarif de rachat pour les grandes installations « non intégrées au bâti », avec possibilité de bénéficier de la bonification de 10%.

 + 5 % : Revalorisation du tarif de rachat pour les « petites installations » incorporées à la toiture du bâtiment.

 Raccordement : Mise en place d'un groupe de travail sur les schémas régionaux de raccordement.

 Information : Mise en ligne au 1er février d'un répertoire des entreprises de la filière française afin de faciliter l'information.

31/12/2011

Meilleurs vœux d'outre-tombe à toutes et à tous! . Le G de G a le mort aux dents !

voir ICI

01/02/2011

Acheter social: un guide sur la prise en compte des considérations sociales dans les marchés publics

Le nouveau guide est un outil très concret destiné à aider les pouvoirs publics à acheter des biens et des services de manière socialement responsable, conformément aux règles de l'UE. Il met également en évidence la contribution que les marchés publics peuvent apporter pour promouvoir une meilleure inclusion sociale.

Les marchés publics représentent 17 % du PIB des États membres de l'UE. Tout en préservant la concurrence et la transparence, ils peuvent être utilisés de façon à orienter le marché dans une direction socialement plus responsable et contribuer ainsi d'une manière plus générale au développement durable.

Le guide explique le large éventail des possibilités qu'offrent les règles en vigueur de l'UE en matière de marchés publics pour tenir compte des aspects sociaux au cours des différentes phases du processus d'appel d'offres. Ces éclaircissements permettront aux acheteurs publics d'intégrer avec davantage de confiance les considérations sociales dans les marchés publics tout en garantissant une égalité d'accès à l'ensemble des soumissionnaires européens intéressés et une utilisation efficace de l'argent public. Cet exercice est conforme à la stratégie Europe 2020 et aux objectifs de l'UE en matière de croissance intelligente, durable et inclusive.

Le document est illustré par un certain nombre d'exemples pratiques portant sur toute une série de questions sociales, telles que la promotion de l'égalité des chances et des possibilités d'emploi, l'amélioration des conditions de travail, l'inclusion sociale des personnes vulnérables comme les handicapés, le respect sur le fond des dispositions des conventions fondamentales de l'OIT, etc.

Les pouvoirs publics dans les États membres, les partenaires sociaux, les ONG et les autres parties prenantes intéressées ont apporté une contribution utile à l'élaboration de ce guide pratique.

La Commission a également publié ce jour un autre guide (IP/11/106) destiné à aider les pouvoirs publics, surtout au niveau local, à fournir des services efficaces et de qualité conformément aux règles de l'UE. source ruropa

Informations complémentaires

Guide relatif à l'application aux services d'intérêt économique général, et en particulier aux services sociaux d'intérêt général, des règles de l'Union européenne en matière d'aides d'État, de «marchés publics» et de «marché intérieur» :

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=6458&langId=fr

Acheter social: un guide sur comment bien prendre en compte des considérations sociales dans les marchés publics :

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=6457&langId=fr

07/01/2011

Tim Jackson, économiste britannique "Notre modèle actuel de croissance crée des dommages irréversibles sur l'environnement"

Professeur et chercheur à l'université du Surrey (Grande-Bretagne), Tim Jackson est un économiste atypique. En 2000, il devient le titulaire de la première chaire de développement durable créée au Royaume-Uni, à l'université de Surrey. Il y fonde aussi une unité de recherche croisant l'économie, la psychologie et la sociologie.

En 2004, nommé à la commission du développement durable créée par le gouvernement de Tony Blair, le chercheur dirige le travail du groupe "Redefining Prosperity" qui le conduit à écrire Prospérité sans croissance, livre publié en 2007 au Royaume-Uni, et deux ans plus tard en France (De Boeck). C'est l'un des ouvrages d'économie environnementale les plus marquants de ces dernières années. Alors que 2011 débute, M. Jackson livre son pronostic sur la croissance et sur les moyens de faire évoluer le modèle économique actuel, qu'il critique largement.

La croissance peut-elle reprendre en 2011 ?

En ce qui concerne les économies occidentales, la réponse est probablement non. Les mécanismes destinés à maintenir la croissance ont fragilisé le système économique en développant un endettement toxique qui a conduit à l'effondrement des marchés financiers. Or les éléments de cette dynamique de crise restent à l'oeuvre aujourd'hui, car l'expansion monétaire illimitée est par nature instable. De surcroît, le prix du pétrole repart à la hausse.

L'autre aspect de la question est de savoir si l'on peut poursuivre la croissance sans dommages environnementaux irréversibles, sachant que nous vivons dans un monde fini. Pour y parvenir, il faudrait découpler la croissance de la production matérielle, créer de la valeur économique non dans les biens, mais dans les services : loisir, santé, éducation...

Est-ce la tendance suivie jusqu'à présent ?

Non. Les progrès d'efficacité énergétique restent inférieurs à l'expansion de l'économie. De même, les tendances en ce qui concerne la forêt, l'eau ou l'érosion des sols vont dans le mauvais sens. Depuis vingt ans, le discours officiel proclame que la technologie, en dématérialisant l'économie, va résoudre l'impact environnemental négatif de la croissance. Mais ce découplage ne se produit pas. Le niveau de technologie nécessaire pour y parvenir est irréaliste. Ce n'est pas très populaire de le dire, mais la technologie ne peut plus être considérée comme la solution à nos difficultés.

La croissance verte est-elle une piste crédible ?

Il est bien sûr utile d'investir dans une meilleure productivité des ressources et dans les technologies faiblement carbonées. Mais il n'empêche, on retombe toujours sur le même problème : -quelle croissance pouvons-nous atteindre grâce à ces technologies ? Si vous n'analysez pas en profondeur la dynamique du système, vous faites des hypothèses irréalistes sur l'efficacité de la technologie

Quelle solution proposez-vous ?

Notre culture repose sur un appétit continu pour la nouveauté, qui est le langage symbolique des objets. Nous avons encouragé systématiquement le comportement individualiste et matérialiste. Cette psychologie collective est indispensable au modèle actuel, car si les dépenses baissent, il s'écroule. Mais en récession, par exemple, il est à noter que les gens épargnent davantage spontanément, ce qui pénalise le système. Cette épargne supplémentaire - qui se traduit par une moindre consommation - prouve que le modèle économique actuel peut être en contradiction avec le comportement des gens. En fait, l'altruisme est aussi présent chez l'homme que l'individualisme. De même, la course à la nouveauté est en conflit avec le souhait de beaucoup de se satisfaire de l'existant. Dans ces conditions, pourquoi privilégier ce côté individualiste du consommateur, qui n'est qu'une part de la psyché humaine, et l'encourager systématiquement ?

Comment remodeler le système économique ?

Il faut suivre trois démarches. La première est d'admettre que l'expansion économique a ses limites. Nous savons que nos ressources ne sont pas infinies, nous connaissons et mesurons l'impact écologique de nos modes de vie, nous devons donc définir les règles d'une économie fonctionnant dans ce cadre.

La deuxième est de réguler le marché financier, et plus largement la façon dont nous envisageons l'investissement et le profit. Les capitalistes distribuent le profit comme ils le souhaitent. Mais il faudrait mesurer ce dernier autrement - pas seulement en termes financiers, mais aussi en prenant en compte le social et l'environnemental - et le ramener au bénéfice de la communauté.

Le troisième point vise à changer la logique sociale. Le gouvernement peut agir en modifiant la structure des incitations, en fournissant aux gens les moyens de s'épanouir autrement, d'une façon moins matérialiste.

Mais cela peut-il permettre de combattre le chômage ?

Le capitalisme actuel poursuit l'augmentation continue de la productivité du travail, si bien qu'on produit la même chose avec toujours moins de gens. Si vous acceptez cette idée que la hausse de la productivité est la clé du progrès économique, vous n'avez que deux options : l'une c'est d'avoir moins d'emplois dans l'économie, l'autre est d'en avoir autant, ce qui signifie toujours plus de croissance - qui se heurte aux limites des ressources et de l'environnement. Le choix est donc soit de conserver la croissance de la productivité et d'admettre par conséquent qu'il y aura moins de travail dans l'économie, ce qui signifie la mise en place de politiques de réduction du temps de travail ; soit opter pour la fin de la hausse de la productivité, et développer les services sociaux - éducation, aide sociale, maintien des espaces publics, rénovation des bâtiments, etc...... extraits lemonde

Dioxine/Allemagne Des œufs suspects livrés aux Pays-Bas en décembre

Des œufs qui pourraient avoir été contaminés à la dioxine ont été livrés aux Pays-Bas en décembre, a reconnu mercredi le ministère allemand de l'Agriculture.

A l'origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de matières grasses contaminées à la dioxine ont été livrées à 25 fabricants d'alimentation pour animaux dans cinq des Etats régionaux d'Allemagne, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Agriculture.

Ces matières grasses n'ont pas été vendues à l'étranger mais 136.000 œufs en provenance d'un élevage contaminé ont été livrés au début de décembre à Barneveld, aux Pays-Bas, a ajouté le porte-parole, en soulignant que la firme cliente avait été informée.

« La Commission européenne a été informée. A notre connaissance, il n'y a pas eu de livraisons vers d'autres pays », a déclaré le porte-parole, Holger Eichele, lors d'un point de presse.

Un millier d'élevages de poules, de dindes et de porcs, situés pour la plupart en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, ont stoppé leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des œufs.

La ministre allemande de l'Agriculture et de la Protection des consommateurs, Ilse Aigner, a appelé mercredi les Etats régionaux à rapidement identifier toutes les entreprises de la chaîne alimentaire touchées par la contamination.

Les consommateurs « doivent savoir si leurs magasins d'alimentation vendent des œufs contaminés par la dioxine », a déclaré la ministre au quotidien Ruhr Nachrichten.

La plupart des élevages touchés se trouvent en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, et cet Etat a commencé à rendre publics mardi soir les codes des œufs contaminés pour qu'ils puissent être retirés des magasins. source la france agricole

Commentaire : "Il est trop tard docteur Schweitzer", car ldes consommateurs ont déjà été intoxiqués.

07/11/2010

Enquête Comment gérer sa "e-réputation" extraits LEMONDE | 01.11.10

Googler" quelqu'un : cet anglicisme n'est pas encore passé dans le langage courant. Il résume néanmoins une pratique répandue chez les chasseurs de têtes. Un candidat postule pour un emploi : le recruteur va faire une recherche de son nom sur Google puis recueillir, en quelques clics, une multitude d'informations. "Google est devenu le prolongement naturel de la pensée du recruteur", affirme Emmanuel Dupont, associé du cabinet BeeTwin, spécialisé dans la recherche de cadres....

Ne pas se tromper de réseau. "En France, pour être recruté, il faut avoir un profil visible sur les deux grands réseaux professionnels LinkedIn et Viadeo....

Faire attention à ses amis. Les réseaux sociaux sont une façon d'afficher quels sont vos "amis", personnels ou professionnels. Des informations, là aussi, décortiquées par les recruteurs. "Lorsque nous recherchons un candidat, nous regardons s'il risque d'être sur ou sous-dimensionné, explique Sophie Wigniolle, spécialisée dans la recherche haut de gamme. Un indice intéressant est alors le positionnement de son réseau. A-t-il ou non un bon niveau de contact ?" Autre sujet d'attention, le nombre d'amis affichés : "Je suis dubitatif lorsque je vois un profil avec 500 ou 800 contacts. Cela sonne creux", analyse Emmanuel Dupont. "Il faut être vigilant et ne pas aller à la chasse aux amis, abonde Johann Van Nieuwenhuyse. Limiter son profil Facebook à une communauté précise, que l'on connaît...

Eviter d'exposer sa vie privée. Une charte, déposée par l'association Acompetenceegale.com a été signée en 2007 par 46 cabinets pour s'engager notamment à ne pas regarder des informations relatives à la vie privée sur des sites comme Facebook ou Myspace. "Cela n'empêche pas nos clients entreprises d'aller y faire un tour, précise Antoine Lecoq, signataire de la charte. Je donnerai comme conseil général de ne rien mettre de privé en ligne." Une recommandation partagée par tous les recruteurs.....Pour Morgan Van Haeck, du même cabinet : "Il faut plutôt se faire photographier de manière sobre, bien fixer ses paramètres de confidentialité sur Facebook pour que les photos privées ne soient accessibles qu'aux vrais amis."

Commentaire : quelques évidences qui sont rappelées à bon escient pour tous les candidats à un emploi...

03/11/2010

A Vittel, Nestlé met du vert dans l'or bleu extraitsLEMONDE.FR | 30.10.10

Pour préserver son eau minérale, la multinationale Nestlé y finance, depuis vingt ans, la conversion au zéro pesticide d'une zone de 10 km2. Au lendemain de la Conférence internationale sur la biodiversité de Nagoya, cette expérience fait figure d'exemple atypique de collaboration entre une entreprise, des collectivités locales et des agriculteurs, ayant pour objectif la protection d'un écosystème naturel.

Sur les collines vosgiennes de Vittel, la bise glacée fait onduler les prairies. On s'y roulerait presque. Et on aurait raison. Depuis vingt ans, plus un gramme de pesticide n'est pulvérisé dans les champs du bassin minéralier. Ornithologues et entomologistes ont vu s'accroître le nombre d'oiseaux et de papillons. Ce paradis écolo n'est pas l'œuvre d'un groupe de babas-cool mais d'une multinationale de l'agroalimentaire..... Pour Nestlé, propriétaire de la marque Vittel, ces terres, débarrassées de traitements chimiques, sont le résultat de deux décennies d'efforts. Elles protègent une corne d'abondance. Sous les bottes des agriculteurs, l'eau de pluie, emprisonnée, puis filtrée par les roches calcaires, ressort de terre sous forme d'eau minérale. Sur les 10 kilomètres carrés du bassin de captage, trois sources – Hépar, Contrex et Vittel Grande Source –- alimentent le business de la branche des eaux de Nestlé. 1,3 milliard de bouteilles d'or bleu sortent chaque année de l'usine d'embouteillage.

Commentaire : lorsque cela met en jeu l'existence de l'entreprise d'eau de vittel, prppriété de la Multinational Nestlé, on se défonce pour les bonnes pratiques...tiens...Tiens mais c'est bien sûr.....


21/10/2010

Le droit pour les nuls avec tous les cas pratiques émanant de professionnels expérimentés du Conseil National des barreaux de France

C'est une webTV GRATUITE  dédiée au droit au quotidien.

Au programme : interviews d'avocats sur toutes les questions juridiques que vous vous posez (logement, ...consommation, vie privée, argent, travail, entreprise,,pénal, justice....en cliquant ICI

02/10/2010

Produire des aliments dans des villes plus vertes :L’horticulture urbaine offre des aliments frais, crée des emplois, recycle les déchets.

Photo: ©FAO/Giulio Napolitano
Des villes plus vertes, synonymes de choix, d'opportunités et d'espoir
28 september 2010, Rome - D'ici 2025, plus de la moitié de la population du monde en développement, estimée à 3,5 milliards d'habitants, vivra dans les villes. Pour les décideurs et les urbanistes des pays pauvres, des villes plus vertes pourraient être le moyen de garantir une alimentation sûre et nutritive, des moyens d'existence durables et des communautés en bonne santé.

Le concept de villes vertes est souvent associé à l'urbanisme dans les pays les plus avancés. Il est toutefois appliqué de manière spécifique, et sa portée sociale et économique est très différente, dans les pays en développement à faible revenu.

A mesure que les villes s'étendent, les précieuses terres arables disparaissent pour faire place aux logements, à l'industrie et aux infrastructures, et les cultures maraîchères sont reléguées de plus en plus loin dans les zones rurales. Les coûts de transport, conditionnement et réfrigération, le mauvais état des routes de campagne et les fortes pertes dues au transport aggravent la pénurie et renchérissent le prix des fruits et légumes sur les marchés urbains.

La nouvelle bombe population

"Les villes ont toujours été des lieux d'opportunités, d'emplois et de niveaux de vie améliorés", explique Shivaji Pandey, Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes de la FAO. "Mais dans de nombreux pays en développement, la croissance de la population urbaine n'est pas due à l'essor économique mais aux taux élevés de natalité et à l'afflux massif de ruraux cherchant à échapper à la faim, à la pauvreté et à l'insécurité".

D'ici 2020, le pourcentage de population urbaine vivant dans la pauvreté pourrait atteindre 45 pour cent, soit 1,4 milliard d'êtres humains. D'ici là, 85 pour cent des pauvres d'Amérique latine et près de la moitié de ceux d'Afrique et d'Asie seront concentrés dans les villes et les mégapoles.

Ce phénomène, dénommé la nouvelle bombe population est un cauchemar pour la gouvernance: des villes tentaculaires, dégradées et appauvries abritant des taux élevés de groupes vulnérables, exclus de la société, jeunes et sans emploi.

Réinventer le pré communal

L'enjeu consiste à détourner l'urbanisation actuelle de son chemin non durable au profit de villes plus vertes qui soient synonymes pour leurs habitants de choix, d'opportunités et d'espoir. Une solution: l'horticulture urbaine et périurbaine, selon la FAO.

Pratiquer l'agriculture dans les villes et alentour n'a rien de nouveau. La cité Inca du Machu Picchu au Pérou comprenait une zone réservée aux habitations et une zone de terrasses aménagées pour une agriculture intensive.

La FAO estime que 130 millions de citadins en Afrique et 230 millions en Amérique latine pratiquent l'agriculture, et principalement l'horticulture, pour nourrir leurs familles ou pour tirer des revenus de la vente de leurs produits.

"L'horticulture urbaine offre un moyen de sortir de la pauvreté", affirme M. Pandey, citant ses frais de démarrage faibles, ses cycles de production courts et ses rendements élevés par rapport au temps de travail, à la superficie et aux besoins d'arrosage.

Les régimes urbains riches en graisses et en sucres bon marché sont responsables de l'augmentation de l'obésité, de l'excès de poids et des maladies chroniques liées à l'alimentation, comme le diabète.

Cultiver des fruits et des légumes, les sources naturelles les plus riches en micronutriments, dans et autour des villes permet d'approvisionner les citadins pauvres en produits frais et nutritifs et améliore leur accès économique à la nourriture.

Aider les jardiniers urbains

Au cours des dix dernières années, les gouvernements de vingt pays ont sollicité l'assistance de la FAO pour vaincre les réticences et fournir des incitations, des intrants et une formation aux jardiniers urbains à faible revenu. La FAO a également livré des outils, des semences et une formation dans plus de 30 pays pour créer des milliers de potagers scolaires, un moyen sûr de promouvoir la nutrition infantile...... extraits source FAO

09/09/2010

OFFRE D'EMPLOI - COORDINATEUR-TRICE GÉNÉRAL-E ADJOINT-E

Le Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org/

recrute un ou une :


COORDINATEUR OU COORDINATRICE GÉNÉRAL-E ADJOINT-E

Date limite de réponse : vendredi 24 septembre 2010
Merci de rediffuser cette annonce à toute personne susceptible d'être intéressée


Le Réseau "Sortir du nucléaire", association loi 1901, est une fédération de 880 associations. Le Réseau est administré par un Conseil d’administration bénévole, constitué de 9 titulaires et 9 suppléants élus par son Assemblée générale. Le Réseau emploie 13 salarié-e-s.

L’activité du Réseau se décline en missions nombreuses et variées : organisation d'actions et de campagnes d’information, édition et diffusion d’une revue trimestrielle et de diverses publications, communication en direction des médias et du grand public, veille informationnelle et réaction à l’actualité, lien avec et coordination entre associations et militants, actions en justice, relations avec les associations antinucléaires étrangères, …

Le coordinateur général et le coordinateur général adjoint sont garants de la mise en œuvre des orientations décidées par l’Assemblée générale et le Conseil d’administration. Attachés à développer et promouvoir une vision transversale et prospective de l'action du Réseau, ils veillent à la coordination et à la cohérence de ses différents projets et activités.

Travaillant en collaboration étroite, le coordinateur général et le coordinateur général adjoint se concertent régulièrement pour se répartir missions et responsabilités. Cette collaboration est à envisager explicitement dans la perspective d'une véritable co-direction.

Les missions :

- Aide à la coordination générale du travail et de la vie de la structure (vision globale, suivi quotidien du travail avec le Conseil d’administration, supervision de nombreuses commissions, suivi des projets et du calendrier général, évaluation de la faisabilité des projets, préparation des Assemblées générales…)

- Aide à la direction administrative (organisation et animation de réunions, comptes rendus, dossiers administratifs divers…)

- Préparation de notes, synthèses et analyses aidant le Conseil d'administration et les différentes commissions à prendre des décisions informées (prospective, évaluation de projets, ...) ; participation à la réflexion stratégique

- Aide à la gestion des ressources humaines (organisation et suivi du travail de 13 salariés)

- Gestion et amélioration des outils de travail et amélioration des procédures

- Aide au suivi de la gestion financière (budget annuel de 1,2 million d’euros), recherche de nouveaux financements

- Remplace le coordinateur général dans ses missions lorsqu'il est absent

Le profil recherché :

- Réel intérêt pour la lutte antinucléaire et connaissance du Réseau "Sortir du nucléaire"

- Expérience professionnelle exigée en coordination et gestion d'équipe et de projets

- Expérience bénévole ou professionnelle dans le secteur associatif exigée

- Fortes aptitudes relationnelles et expression orale aisée

- Bonnes capacités d’organisation et de travail en équipe

- Sens des responsabilités, autonomie, fiabilité, rigueur intellectuelle et esprit d'initiative

- Adaptabilité, réactivité, gestion du stress

- Bonnes capacités rédactionnelles

- Familiarité avec les outils informatiques (utilisation quotidienne des mails et d’internet Word, Excel, Power Point... ; utilisation quotidienne et gestion de l’intranet de l’association)

- Connaissance des problématiques du nucléaire et des alternatives énergétiques

- Bonnes capacités de défrichage et d’apprentissage face à des problématiques insuffisamment connues

- Maîtrise de l’anglais (écrit et parlé)

- Des connaissances en droit du travail et en droit des associations seraient un plus.

Le poste est à pourvoir à compter du 2 novembre 2010.

Ce poste à plein temps sera basé au siège de l'association au 9 rue Dumenge, 69004 Lyon.

Durée de travail : 35 h de travail hebdomadaire + forfait cadre.

Travail ponctuel en soirée et week-end dans le cadre d’une collaboration étroite avec les administrateurs bénévoles et des militants.

Salaire : environ 2 200 € brut + avantages sociaux (tickets restaurant, participation à 50 % de votre mutuelle, épargne pour retraite complémentaire, prise en charge de 50 % des frais de transport en commun…)

Envoyez votre candidature (lettre de motivation, CV, photo), uniquement par mail, dans un seul document au format PDF exclusivement, d’ici le 24 septembre 2010 au plus tard, à :
recrutement@sortirdunucleaire.fr

Indiquer impérativement comme sujet de votre mail :
Recrutement coordinateur général adjoint

Merci beaucoup pour votre éventuelle candidature.

Le Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org/

29/01/2010

Des emplois « verts » plus politiques qu’écologiques


Valérie Létard rendra jeudi 28 janvier son rapport sur les métiers de la croissance verte. Mais pour FNE, les emplois qui pourraient être créés ne sont pas franchement verts. Analyse.


En juillet 2009, une étude du Boston Consulting Group pour le ministère de l’écologie estimait à 600 000 le nombre d’emplois à créer dans le domaine de l’environnement. En septembre, un comité de pilotage national, auquel a participé FNE, était lancé sur les métiers de la croissance verte. Il rend ses conclusions ce 28 janvier.

Des emplois vert pâle
« Le comité de pilotage s’est focalisé sur le nombre d’emplois potentiels et les formations, explique Gaël Virlouvet, administrateur de FNE, sans se pencher au préalable sur l’intérêt environnemental des emplois en question. » Ainsi, parmi la dizaine de filières à l’étude, certaines ont un intérêt environnemental qui reste à démontrer : une des filières se penche sur les agrocarburants, une autre sur l’automobile…

On oublie que le but final n’est évidemment pas de consommer toujours plus d’agro-carburants, mais au contraire de limiter notre consommation d’énergie. L’objectif de la filière « Automobiles », demeure de produire davantage de véhicules individuels. Pour Bruno Genty, vice-président de FNE et pilote de la mission Economie, « Les filières identifiées répondent avant tout à des choix d’investissement politiques et économiques, et non à des innovations porteuses réellement d’emplois et de moindres impacts sur l’environnement. »

Nos recommandations

Pour des emplois réellement verts, FNE demande :

 Des emplois qui puissent stimuler la demande en faveur de produits et services ayant moins d’impacts sur l’environnement

 Que soient clairement distingués les emplois préventifs (à développer sans réserve) des emplois curatifs (dont le développement est tributaire de l’augmentation de la pollution). Par exemple, mieux vaut chercher à développer des emplois permettant de prévenir les marées vertes, que des emplois pour ramasser les algues.

 Un soutien financier aux projets de Recherche et Développement axés sur le développement de l’économie de fonctionnalité, c’est à dire basée sur des services et non sur des produits, et de re-territorialisation des activités économiques


 ......
extraits et lire la suite en cliauant sur FNE

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