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04/07/2013

Arnaque au camping-car : fausse petite annonce....D’ailleurs, voitures, téléphones ou même animaux font l’objet de propositions similaires

Les escroqueries à la générosité se portent toujours aussi bien. En ce moment plus que jamais, des annonces proposant de donner des camping-cars font fureur sur le web. Elles peuvent paraître alléchantes, mais sont à fuir absolument.

« Donne camping-car contre bons soins et amour ». À l’approche des vacances, l’annonce parue sur le site Avenuedesannonces.com a de quoi séduire plus d’un visiteur. Surtout que le véhicule est récent (2008), en bon état (photos à l’appui) et « avec tous ses papiers ».

À en croire le « généreux donateur », un simple courriel suffirait à accepter le don. Oui mais voilà, rapidement, votre interlocuteur vous précisera que le camping-car se trouve à l’autre bout de la France ou à l’étranger et que vous devez verser plusieurs centaines d’euros pour l’acheminer à votre domicile. Plus tard, d’autres versements seront nécessaires pour réparer une petite panne, procéder au contrôle technique, ou payer des frais administratifs.

Au final, ce qui devait être un « don » peut revenir très cher. Selon le journal local La Nouvelle République, un habitant du Loir-et-Cher se serait vu déposséder de plus de 9 000 €. Après avoir répondu à une annonce de ce genre, il avait multiplié pendant 3 ans les envois d’argent vers le Bénin, pays où était censé être exilé le donateur. Bien entendu, le fameux camping-car n’est jamais arrivé. La victime a décidé de porter plainte. Malheureusement, celle-ci n’a que très peu de chances d’aboutir. En effet, le service de transfert d’argent Western Union par lequel s’effectuent le plus souvent les versements ne permet ni d’identifier le destinataire ni de récupérer l’argent remis. Qui plus est, souvent installé à l’étranger, le « généreux donateur » ne risque pas grand-chose de la justice française.

Les chiens de race aussi

Mieux vaut fuir ce genre d’annonces trop belles pour être honnêtes. Car une fois le premier versement réalisé, il n’est pas toujours évident d’arrêter les versements et de faire une croix sur l’argent déjà versé. Quant au camping-car promis, il n’existe même pas, l’escroc ayant récupéré sur Internet photos et descriptions.

D’ailleurs, voitures, téléphones ou même animaux font l’objet de propositions similaires. « En ce moment, beaucoup d’annonces proposent de donner des chiens de race, bulldogs anglais ou français, yorkshires ou chihuahuas », met en garde Cédric Gourbault, le patron du site de petites annonces Trefle.com. Dans un premier temps, seuls des frais de transport sont demandés, mais très vite, le destinataire est invité à verser de l’argent pour payer le vétérinaire, le tatouage, l’achat de médicaments, etc. « Grâce à notre système de modération, nous parvenons à bloquer avant parution quasiment toutes les annonces de ce genre, mais nous ne sommes pas à l’abri d’en laisser passer », reconnaît Cédric Gourbault. Sans compter que d’autres sites moins scrupuleux les mettent en ligne sans le moindre contrôle. source ufc que choisir

20/06/2013

La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé

Femmes enceintes et jeunes, ne mangez pas de saumon plus de deux fois par semaine. Telle est la nouvelle recommandation du gouvernement norvégien, forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.

Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés.

FRANCE
Un Français consomme environ 2,3 kilos de saumon norvégien en moyenne par an. La France a importé, en 2012, quelque 161 175 tonnes de saumon norvégien, soit environ 15% de la production du pays nordique. C’est le premier marché d’export, devant la Russie.

En 2011, Rue89 vous avait alerté sur ce sujet, et trouvé étonnant que le ministère de la Santé recommande de manger du poisson gras deux à trois fois par semaine au nom de ses nombreuses vertus supposées pour la santé (ils sont bons pour le cœur, la circulation et la lutte contre certaines maladies inflammatoires, voire contre certains cancers).

Est-il bien raisonnable de manger autant de poissons nourris aux farines animales, aux antibiotiques et même aux pesticides ? La pharmacologueClaudette Béthune, qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avait clairement tranché :

« La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé. »

Des polluants organiques persistants dans le saumon

Ce n’est qu’à la suite d’une grosse pression médiatique que les autorités sanitaires ont fini par reconnaître qu’elles avaient trop poussé à la consommation. L’alerte lancée par le journal VG est très claire :

« Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d’élevage. »

Le journal fait parler une équipe indépendante du laboratoire de biochimie de Bergen, qui estime que ce poisson est tout simplement dangereux pour les jeunes enfants, adolescents et femmes enceintes en raison des polluants organiques persistants qu’il contient.

En vertu du principe de précaution, ces groupes de populations ne devraient pas en consommer.

Le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen, membre de ce labo, précise :

« Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associé à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI.

On sait aussi qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien. »

De surcroît, le toxicologue Jérôme Ruzzin avait établi un lien, chez les souris entre une nourriture exclusive au saumon d’élevage pendant huit semaines et le développement de l’obésité et du diabète de type 2.

Des avis pas écoutés

LA RECOMMANDATION
« Il est recommandé que les jeunes femmes et les femmes enceintes consomment deux à trois repas à base de poisson par semaine, dont la moitié de poissons gras. Nous précisons que la consommation de poissons gras, tels le saumon, la truite, le maquereau, le hareng, devrait rester inférieure à deux repas par semaine », dit le gouvernement norvégien.
Face à ces révélations en série, les autorités ont été obligées de revoir leur discours en urgence. Quatre jours après les articles de VG, largement relayés par le reste de la presse, le ministre de la Santé a ordonné que soient revus les conseils de santé concernant le saumon d’élevage.

Il était temps. La Russie avait stoppé toute importation de saumon norvégien en 2006 et des chercheurs américains avaient déjà prévenu qu’il ne fallait pas manger de saumon norvégien d’élevage plus de trois fois par an.

En Norvège, déplore le journal Dagbladet, le Comité scientifique pour la sécurité alimentaire avait recommandé en 2006 de ne pas dépasser plus de deux repas par semaine contenant du poisson gras. Mais l’agence norvégienne de la Santé n’avait jamais suivi ces recommandations.

Les Norvégiens auraient pu éviter d’être abreuvés pendant toutes ces années d’un message erroné diffusé à tous : « Il faut manger au moins deux repas par semaine contenant du poisson gras ».

Et les exportations ?

Si ces nouvelles pouvaient ne pas traverser les frontières, cela ferait les affaires des autorités. L’organisme de promotion des produits de la mer de Norvège n’a toujours pas communiqué sur le changement de recommandation.

Dans un article intitulé « Vend du saumon norvégien comme si rien ne s’était passé », Dagbladet révèle que le Centre des produits de la mer de Norvège, et la ministre de la Pêche ne comptaient pas informer les consommateurs à l’étranger. « Ce sont les recommandations de chaque pays qui comptent », précise Christian Chramer, directeur de la communication de cet organisme.

Le site français des Produits de la mer de Norvège vient d’intégrer la nouvelle recommandation de consommation. Mais, jointe par Rue89, la directrice du Centre des produits de la mer de Norvège en France minimise totalement le changement de recommandation :

« La recommandation précédente est in fine la même qu’aujourd’hui, la version actualisée est seulement plus précise sur les jeunes femmes et les femmes enceintes.

La Direction norvégienne de la santé précise dans la même publication que le challenge le plus important reste le fait que la population, y compris les jeunes femmes et les femmes enceintes, ne consomme pas assez de poisson. Il est aussi clairement expliqué que pour les femmes enceintes, la vitamine D, la vitamine B12, les oméga-3, l’iode et le sélénium contenus dans les poissons gras sont particulièrement bénéfiques. »

L’industrie du saumon et les pouvoirs publics ont décidément du mal à se remettre en question et feront tout pour protéger leur business aussi longtemps que possible. source rue89

01/05/2013

Le nouveau carnet de vaccination est arrivé Article paru dans l'édition du 27.04.13 Plus simple, avec moins d'injections à tout âge, ce protocole s'inspire du modèle scandinave

A'heure où la défiance à l'égard des vaccins est toujours forte en France, le ministère de la santé vient de rendre public un nouveau calendrier vaccinal, élaboré par le Haut Conseil de la santé publique.

Si les couvertures vaccinales sont très élevées chez le nourrisson, elles restent insuffisantes chez l'adolescent et l'adulte, note l'Institut national de veille sanitaire (InVS) mercredi 24 avril, et sont parfois loin des objectifs fixés d'au moins 95 % pour toutes les vaccinations, à l'exception de la grippe (75 %).

Ce nouveau calendrier se veut plus simple, avec moins d'injections à tout âge. La primovaccination polyvalente des nourrissons (antidiphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et infections invasives) comportera désormais deux injections au lieu de trois, à 2 et 4 mois, et un rappel à 11 mois.

La vaccination ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) se fera pour tous les enfants à 12 mois, quel que soit le mode de garde, alors qu'elle était conseillée dès 9 mois pour les bébés accueillis en collectivité.

Quant aux adultes, peu savent où ils en sont, quand ils ont encore leur carnet de vaccination. Leur vie devrait en être facilitée avec des rappels diphtérie-tétanos-polio (DTP) à âge fixe : 25, 45 et 65 ans, puis à 75, 85 et 95 ans. Le nouveau calendrier vaccinal, qui comprend aussi les vaccins contre l'hépatite B et la méningite à méningocoques C, s'appuie sur les schémas utilisés dans les pays d'Europe du Nord (Suède, Danemark, Finlande) et en Italie.

« Eviter le superflu »

« L'objectif est d'éviter toute dose superflue, ce qui permet de diminuer les douleurs liées aux injections, les effets indésirables réels ou imputés aux vaccins, et de réduire le coût », a expliqué, mardi 23 avril, le docteur Robert Cohen, pédiatre infectiologue au Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Val-de-Marne).

Un rappel de vaccin contre la coqueluche est, en revanche, ajouté à l'âge de 6 ans pour faire face à l'augmentation du nombre de cas. Il est aussi préconisé de renforcer la stratégie du cocooning, qui consiste à protéger l'entourage du bébé. En effet, « on est sur un nouveau cycle épidémique dont on pense avoir atteint le pic en 2012 », constate Emmanuel Belchior, épidémiologiste à l'InVS. Il est possible de contracter plusieurs fois la coqueluche car la vaccination contre certaines maladies ne protège pas à vie.

Autre grand changement de ces nouvelles recommandations : la vaccination des filles, non obligatoire mais recommandée contre des papillomavirus (HPV) entre 11 et 14 ans, ces virus sexuellement transmissibles étant responsables de cancers du col de l'utérus. « Les adolescents ont un taux d'anticorps plus élevé vers 10-15 ans, ce qui génère une durée de protection prolongée », souligne le docteur Cohen. Les autorités sanitaires espèrent une plus grande adhésion. Aujourd'hui, moins d'un tiers des adolescentes françaises sont vaccinées.

Marisol Touraine, la ministre de la santé, a rappelé, mardi 23 avril au Sénat, sa volonté de relancer la politique vaccinale en France. Car, aujourd'hui, la nécessité de la vaccination fait débat, entre un risque jugé assez faible et d'éventuels effets indésirables, voire une nocivité liée à l'aluminium.

Un rapport de la Cour des comptes, rendu public le 20 février, mettait en avant la nécessité d'une meilleure communication, les messages n'étant pas toujours clairs. Notamment de la part des soignants, qui ne montrent pas forcément l'exemple. source Lemonde

voir le site pour toute précision  www.sante.gouv.fr/calendrier-vaccinal-2013.html

21/04/2013

Alimentation : face aux doutes, les internautes s'organisent

Les amateurs de vinaigre balsamique Maille, de mélange "maxi-fête" Carambar ou de pastilla à l'agneau Picard risquent d'être surpris. Il suffit de consulter le site Openfoodfacts.com, pour découvrir, d'un clic, que ces aliments recèlent du E150d, soit du "caramel au sulfite d'ammonium", colorant brun autorisé en Europe mais classé comme potentiellement cancérigène par l'Etat de Californie depuis janvier 2012.

En pleine crise de confiance agroalimentaire, les consommateurs prennent la main. Après la connaissance – Wikipedia, encyclopédie collaborative de référence –, la cartographie – Openstreetmaps, véritable contre-proposition citoyenne à Googlemaps –, c'est au tour de l'alimentation d'être scrutée par les internautes : le site Openfoodfacts, créé en mai 2012, se veut un instantané de l'offre alimentaire industrielle. "Chaque consommateur peut photographier la composition d'un produit et nous l'envoyer, explique le créateur Stéphane Gigandet. En dix mois, 6 600 étiquettes nous sont parvenues de France, Espagne, Japon, Brésil..." Pour chaque additif, l'internaute voit apparaître, en ligne, une succession d'images d'aliments dans lesquels on peut le trouver.

GÉLATINE DE PORC DANS CHOCOLAT LIÉGEOIS

Cette initiative bénévole rejoint des démarches plus entrepreneuriales. L'application Shopwise, lancée en décembre 2010 et téléchargée 500 000 fois, a évalué 32 000 aliments selon des critères sanitaires et environnementaux. "Les mobinautes nous envoient 1 000 photos de produits à évaluer chaque semaine", affirme son fondateur Frédéric Leurent, qui s'est lancé dans cette aventure "après avoir découvert de la gélatine de porc dans chocolat liégeois".

L'application Noteo, créée en décembre 2012 et téléchargée 20 000 fois, vient de lever 1 million d'euros. "A partir de mai, les mobinautes pourront nous envoyer des photos de produits que nous évaluerons. Nous en avons déjà notés 40 000, nous en aurons 100 000 d'ici à décembre, explique Isabelle Mallet, nutritionniste chez Noteo. Avec l'apposition d'étiquettes de performances énergétiques, les fabricants d'électroménager ont été obligés d'améliorer leurs produits. Nous voulons faire de même avec les aliments." Noteo reconnaît s'être inspiré de Goodguide.com, référence américaine répertoriant "175 000 produits et téléchargée un million de fois depuis 2008", précise Dara O'Rourke, son cofondateur, professeur à Berkeley (Californie). Ce concept essaime : Barcoo en Allemagne, QuestionMark aux Pays-Bas, etc.

Plus besoin donc de décortiquer obsessionnellement les étiquettes : on découvre ainsi qu'en France la tartrazine (E102), le jaune de quinoléine (E104), la carmoisine (E122) et le Ponceau 4R (E124), soupçonnés de déclencher hyperactivité, asthme, rhinites, etc., se retrouvent dans des boissons gazeuses, de la pâte d'amande, des fruits confits, des berlingots... Par décision européenne, les étiquettes doivent obligatoirement alerter les utilisateurs depuis 2009. Mais, en ligne, on s'aperçoit surtout que certains industriels préfèrent, par discrétion, ne plus mentionner les noms de code (Exxx), facilement identifiables par le consommateur.

CONTEXTE DE DÉFIANCE GÉNÉRALISÉE

Le Monde a demandé à Bruno Figadère, directeur du laboratoire de chimie médicinale (CNRS - faculté de pharmacie, université Paris-Sud) de parcourir le site Openfoodfacts. Parmi ses multiples étonnements, la présence de dioxyde de titane dans des chewing-gums à la menthe : "Pour faire plus blanc, sûrement, mais c'est plutôt utilisé dans les peintures. En a-t-on réellement besoin alors que ce produit peut avoir des conséquences inflammatoires ?", s'interroge-t-il. Même surprise découvrant dans des sucreries, glaces, amuse-bouches du Ponceau 4R (E124), colorant "irritant, alors qu'existe le rouge de betterave (E162), une alternative naturelle". Ce scientifique est également étonné de rencontrer des bisulfites (E223, E224) dans de la moutarde ou des boîtes de filets de maquereau : "C'est a priori pour éviter l'oxydation, mais cela peut créer des allergies. Autre problème, aucune concentration n'est précisée", poursuit le scientifique.

Face à cette masse d'informations accessible en ligne, le Conseil national de la consommation a lancé, en février 2012, un groupe de réflexion sur la "dématérialisation de l'information du consommateur", animé par la Directiongénérale de la concurrence, de la consommation et répression des fraudes (DGCCRF) pour évoquer la fiabilité de ces données. Car qu'on y soit favorable ou non, ce "crowdsourcing" (appel aux internautes) représente une nouvelle donne. "De plus en plus de consommateurs veulent savoir ce qu'il y a derrière les produits", remarque Dara O'Rourke. Ces initiatives numériques apparaissent dans un contexte de défiance généralisée face aux autorités économiques, institutionnelles et politiques. "Avant, les citoyens faisaient confiance a priori. Désormais, ils se demandent s'il y a quelque chose dernière chaque affirmation, constate Dominique Levy, directrice générale d'Ipsos France. Avec l'arrivée des outils numériques ad hoc, nous nous transformons tous en 'fact-checkers'."

"MOYEN DE PRESSION"

Les récents scandales alimentaires ne risquent pas de contrer la tendance. Ainsi, la filière de la viande n'est pas la seule à susciter des interrogations : "En 2009, 40 % des étiquettes des confiseries contrôlées par la DGCCRF n'étaient pas conformes, note le docteur Laurent Chevallier, président de la commission alimentation du Réseau Environnement santé. J'ai des doutes légitimes. La plupart des analyses sont fournies par les industriels. Sont-ils exhaustifs ? De plus, les normes sont parfois obsolètes. Pour simplifier, je préconise à mes patients d'éviter a priori les aliments présentant plus de trois additifs. Dès qu'un doute existe, il doit bénéficier aux consommateurs et non aux industriels. Est-ce vraiment le cas ?"

Aux Etats-Unis, le journaliste du New York Times Michael Moss est plébiscité pour son enquête Salt, Sugar, Fat : How the Food Giants Hooked Us ("Sel, sucre, graisse : comment les géants de l'alimentaires nous attrapent", éd. W. H. Allen), dénonçant le cynisme de groupes agroalimentaires refusant de diminuer certains additifs ou ingrédients peu bénéfiques à la santé mais dopant leurs ventes. Bruno Figadère estime que ces données collaboratives, aussi incomplètes soient-elles, "peuvent constituer un moyen de pression face à des politiques extrêmement frileux"....extraits lemonde16AVRIL2013

19/03/2013

stop pub et spam La CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) vous prpose un guide pratique ....

la CNIL a élaboré un guide pratique qui a pour objectif de vous aider à comprendre comment certains organismes ont obtenu vos coordonnées, pour vous donner les moyens de ne plus recevoir leurs publicités et enfin, pour vous conseiller afin de ne plus recevoir de nouvelles sollicitations.
Vous avez rempli un questionnaire ? Vous avez répondu à un sondage ? Vous avez participé à un jeu concours ? Vous avez fait un don à une association ? Vous avez fait des achats par Internet ? Vous avez souscrit un abonnement téléphonique ? Vous n'avez pas demandé à votre banque, votre assurance ou votre fournisseur d'accès à Internet de ne pas céder vos données à des tiers ?... Il existe de nombreux moyens pour récupérer vos coordonnées et vous adresser ensuite de la publicité.
Ce guide vous indique vos droits en la matière et les conseils à suivre pour éviter de recevoir ces publicités. Il évoque également le cas de la prospection commerciale par courrier électronique, télécopie et automate d'appel, ainsi que les modalités à connaître pour saisir la Cnil ou pour faire valoir vos droits (des modèles de lettres sont proposés).
Ce guide est disponible gratuitement et en ligne sur le site de la CNIL au format PDF.

25/01/2013

enfin on s'en doutait depuis un long moment ...l'Europe admet les failles de sa sécurité sanitaire

L'Agence européenne de l'environnement publie un rapport choc sur la prise en compte tardive des alertes. C'est un rapport saisissant que publie, mercredi 23 janvier, l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Intitulé Signaux précoces et leçons tardives : science, précaution, innovation, il pointe tout au long de ses quelque 700 pages, les failles béantes du système de régulation sanitaire et environnementale en vigueur, en Europe comme ailleurs. De l'essence plombée au bisphénol A, en passant par les insecticides systémiques (Gaucho, Cruiser, etc.

voir aussi le papport détaillé ci après  Late lessons from early warnings II - Flyer(1).pdf

17/01/2013

Centrale nucléaire de Fessenheim : fermeture que dans 5 ans

Pierre-Franck Chevet, nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a indiqué que l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne des centrales nucléaires françaises en activité, nécessitera environ 5 ans.

Contrairement à une mise à l'arrêt provisoire pour raisons de sécurité, "arrêter définitivement un réacteur nécessite des procédures lourdes, équivalentes à celles qui ont prévalu à sa création, soit environ cinq ans" avant qu'un décret puisse être pris par le gouvernement, a expliqué ce mardi 15 janvier Pierre-Franck Chevet, nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), lors d'une rencontre avec les médias....extrait usine nouvelle 15/01/13

08/01/2013

Mesures d’urgence pour la relance de la filière photovoltaïque française

Delphine BATHO, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a présenté aujourd’hui un ensemble de mesures visant à atteindre le développement annuel d’au moins 1 000 mégawatts de projets solaires en France en 2013, conformément aux décisions prises dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre dernier.

Le gouvernement a décidé ainsi de doubler les volumes cibles pour le photovoltaïque (1000 mégawatts/an) comparé aux mesures prises suite au Grenelle de l’environnement par le précédent Gouvernement (500 mégawatts/an).
 

1) Grandes installations : soutien aux technologies françaises innovantes



La Ministre a transmis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) les conditions du prochain appel d’offres pour les grandes installations photovoltaïques (d’une puissance supérieure à 250 kilowatts). Cet appel d’offres, d’un volume de 400 mégawatts, sera destiné à parts égales :
- Aux technologies innovantes : photovoltaïque à concentration et photovoltaïque avec suivi du soleil ;
- Aux technologies matures sur ombrières et sur toitures.

Concernant les centrales au sol, l’appel d’offres privilégiera le développement sur des sites dégradés (friches industrielles, anciennes carrières ou décharges etc.) pour éviter les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles.

L’appel d’offres valorisera la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement et du climat ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation. Ces critères ont vocation à soutenir la filière solaire française dans un contexte de concurrence déloyale.

Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013, ciblant notamment d’autres technologies innovantes dans le domaine solaire.

2) Installations de taille moyenne : évolution des critères de l’appel d’offres

Delphine BATHO a décidé de la suite à donner à l’appel d’offres automatique dédié aux installations sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 250 kilowatts. Les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants en termes de retombées industrielles, cet appel d’offres sera poursuivi avec des conditions améliorées pour un volume global de 120 MW sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts. Outre le prix, l’appel d’offres accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques.
 

3) Petites installations : bonification du tarif d’achat en fonction du lieu de fabrication

La Ministre a signé aujourd’hui les arrêtés tarifaires pour les petites installations sur toiture (d’une puissance jusqu’à 100 kilowatts), entérinant le doublement des volumes cibles de 200 à 400 mégawatts par an :
- La grille tarifaire sera simplifiée pour mettre fin à la distinction faite entre installations selon l’usage du bâtiment.
- Les tarifs d’intégration simplifiée au bâti seront augmentés de 5%.
- Tous les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques pour prendre en compte les différences de coût observées.
- Le tarif T5 dédié aux autres installations sera baissé de 20% mais également assorti de la bonification d’au plus 10%, afin de privilégier le développement des installations créatrices d’innovation et de développement local.

L’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10 000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est maîtrisé et estimé entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage.

Un travail à court et moyen terme va être engagé avec les acteurs de la filière sur l’amélioration du financement des entreprises, la structuration de la chaîne de valeur, l’innovation et les choix technologiques du prochain appel d’offres. Un répertoire des entreprises industrielles de la filière photovoltaïque française sera mis en ligne le 1er février afin de faciliter l’information du grand public.

Ces décisions constituent une réponse d’urgence pour le développement de la filière solaire en France, au moment où notre pays s’engage dans le grand chantier de la transition énergétique. Le débat national sur la transition énergétique permettra de définir un cadre prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie solaire et des autres énergies renouvelables dans la perspective de l’objectif fixé par le Président de la République à l’horizon 2025.

 Télécharger le communiqué de presse (PDF - 139 Ko)

Télécharger le dossier de presse (PDF - 728 Ko)
source ministère de l'environnement

 

Les mesures de soutien

400 MW : Objectif annuel pour les "installations résidentielles" et les toitures de moins de 1000 m2, soit un doublement des 200 MW ciblés actuellement.

 400 MW : Objectif du nouvel appel d'offres lancé début 2013 pour les grandes installations (plus de 2 500m2) et les centrales au sol : 200 MW pour les technologies innovantes (dont les installations avec suivi de soleil) et 200 MW pour les technologies matures (installations sur ombrières de parking et sur bâtiments).

 + 10 % : Bonification maximum sur les tarifs de rachat pour les installations « made in Europe ». La valeur des tarifs d'achat est majorée de 5 % si toutes les étapes du processus de transformation des plaquettes de silicium aux cellules des modules photovoltaïques, ou si « toutes les opérations de soudage des cellules, d'assemblage et de lamination des cellules » et de tests électriques des modules photovoltaïques ont été réalisées sur un site de production installé au sein de l'espace économique européen. Si les deux conditions sont vérifiées, la bonification atteint 10 %.

 - 20 % : Diminution du tarif de rachat pour les grandes installations « non intégrées au bâti », avec possibilité de bénéficier de la bonification de 10%.

 + 5 % : Revalorisation du tarif de rachat pour les « petites installations » incorporées à la toiture du bâtiment.

 Raccordement : Mise en place d'un groupe de travail sur les schémas régionaux de raccordement.

 Information : Mise en ligne au 1er février d'un répertoire des entreprises de la filière française afin de faciliter l'information.

30/12/2012

Le combat des apiculteurs contre les pesticides continue

A défaut de faire figure de bonne année pour les abeilles – toujours aussi menacées –, 2012 s'achève au moins sur deux raisons d'espérer pour les apiculteurs français : le classement de leur ennemi, le frelon asiatique, au rang des espèces envahissantes et nuisibles. Vespa velutina est un redoutable prédateur des colonies d'abeilles. Le classement promis par le gouvernement à l'occasion du congrès de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), à Agen, en octobre, devrait être effectif début 2013. Comme le nouveau "plan abeilles", élaboré par le ministère de l'agriculture.

Ses contours demeurent encore flous. Il est toutefois peu probable qu'il décrète un branle-bas de combat général contre les pesticides, dont les apiculteurs n'ont pourtant de cesse de démontrer les ravages. Le 6 décembre, ils ont remporté une nouvelle manche contre le Cruiser OSR de Syngenta, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, dont la substance active, le thiaméthoxam, est accusée, même à faible dose, de faire perdre le nord aux butineuses qui s'égarent et ne retrouvent plus leurs ruches. Le Conseil d'Etat a alors rejeté le pourvoi de Syngenta sur l'interdiction définitive du pesticide, annoncée en juin par le gouvernement.

"10 800 FOIS PLUS TOXIQUE LE DDT"

Si le Cruiser est interdit sur le colza, il continue cependant d'être autorisé sur les immenses superficies de maïs. De même, le Gaucho, un autre insecticide, n'est plus en usage pour le tournesol et le maïs, mais est toujours de mise pour le blé et la betterave, alors qu'il est "7 297 fois plus toxique pour les abeilles que le DDT", assure le président de l'UNAF, Oliver Belval. Quant à la deltaméthrine, une substance active "10 800 fois plus toxique le DDT", on la retrouve dans trente-cinq pesticides différents (notamment le Proteus de Bayer), dont une bonne dizaine est destinée au colza.......extraits lemonde

29/12/2012

Retrait de 400 000 éthylotests par la Direction de la Concurrence et report de la date d'application de sanction en cas de non-dispostion par les automobilistes en cliquant ci-dessous

cp_ethylotests211212.pdf

23/12/2012

Le changement climatique est déjà visible dans toute l'Europe

Comme le montre le rapport intitulé «Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012en» (Changement climatique, impacts et vulnérabilité en Europe), on a observé en Europe des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation de ces dernières en Europe du Nord. La calotte glaciaire du Groenland fond, de même que les glaces de l’Océan Arctique et de nombreux glaciers en Europe. Le manteau neigeux a diminué et une grande partie du permafrost s’est réchauffée.

Ces dernières années, des évènements climatiques extrêmes tels que vagues de chaleur, inondations et sécheresses ont entraîné des dommages de plus en plus coûteux en Europe. Il convient certes de disposer de davantage de preuves pour déterminer la part du changement climatique dans cette tendance, mais l'augmentation des activités humaines dans les zones à risque a été un facteur clé. L'évolution future du climat devrait augmenter cette vulnérabilité, car les évènements extrêmes devraient devenir plus intenses et plus fréquents. Si les sociétés européennes ne s'adaptent pas, le coût des dommages devrait, selon le rapport, s'accentuer.

Le rapport souligne que certaines régions seront moins à même de pouvoir s'adapter au changement climatique que d'autres, en partie à cause des disparités économiques en Europe. Les effets du changement climatique pourraient renforcer ces inégalités.

Comme Mme Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE, l’a déclaré: «le changement climatique est une réalité à l’échelle mondiale, son étendue et sa rapidité deviennent sans cesse plus évidents. Ceci signifie que tous les acteurs de l'économie, y compris les ménages, doivent s'adapter ainsi que réduire leurs émissions.»

Observation du changement climatique et projections - quelques résultats clés

La dernière décennie (2002–2011) a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec des températures du sol supérieures de 1,3°C à la moyenne de l’ère préindustrielle. Diverses projections modélisées montrent que la température moyenne de l'Europe pourrait être de 2,5 à 4°C plus élevée dans la seconde moitié de ce siècle par rapport à la moyenne enregistrée de 1961 à 1990.

Les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus longues, et ont causé des dizaines de milliers de décès au cours de la dernière décennie. Le rapport souligne que l'augmentation prévue de ces vagues de chaleur pourrait accroître le nombre de décès qui en découlent dans les prochaines décennies, à moins que les sociétés ne s'adaptent. En revanche, le nombre de décès causés par le froid devrait diminuer dans de nombreux pays.

Si les précipitations diminuent dans les régions méridionales, il est établi dans le rapport qu'elles augmentent en Europe septentrionale. Ces tendances devraient se poursuivre. Le changement climatique devrait augmenter la fréquence des débordements des cours d’eau et rivières, surtout dans le nord de l'Europe, car l'augmentation des températures intensifie le cycle de l'eau. Il est cependant difficile de discerner l'influence du changement climatique dans les données historiques concernant les inondations dans le passé.

L'assèchement des cours d’eau et rivières semble être devenu plus sévère et fréquent en Europe méridionale. Le débit minimal devrait diminuer notablement en été en Europe du Sud, mais aussi dans d'autres régions de l'Europe, à divers degrés.

L'Arctique se réchauffe plus vite que les autres régions. En 2007, 2011 et 2012, on a enregistré une diminution très importante des glaces de l’Océan Arctique, environ la moitié de l'étendue minimale constatée dans les années 1980. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a doublé depuis les années 1990, avec une perte annuelle moyenne de 250 milliards de tonnes de 2005 à 2009. Les glaciers des Alpes ont perdu environ les deux tiers de leur volume depuis 1850 et cette tendance devrait se poursuivre.

Le niveau des mers s'élève, ce qui augmente le risque d'inondations côtières lors de tempêtes. Le niveau moyen des mers a augmenté de 1,7mm par an au cours du XXe siècle, et de 3mm par an au cours des dernières décennies. Les projections varient énormément, mais il est probable que la montée du niveau des mers au cours du XXIe siècle dépassera celle du siècle précédent. .....

Il est souligné dans le rapport qu'outre les impacts résultant de la chaleur, d'autres effets sur la santé humaine sont également importants. Le changement climatique intervient dans la propagation de certaines maladies, il permet par exemple à la tique Ixodes ricinus de se développer plus au nord, et le réchauffement pourrait aider certains moustiques et phlébotomes vecteurs de maladies infectieuses à mieux s'adapter à certaines régions d'Europe. La saison des pollens est plus longue et commence 10 jours plus tôt qu'il y a 50 ans, ce qui affecte également la santé humaine.

De nombreuses études ont constaté d'importants changements dans les caractéristiques des végétaux et des animaux. Par exemple, la floraison des plantes survient plus tôt dans l'année, tout comme le développement du phytoplancton et du zooplancton dans les eaux douces. D'autres animaux et végétaux migrent vers le nord ou en altitude car leur habitat se réchauffe. Mais la vitesse de migration de bien des espèces est insuffisante par rapport à celle du changement climatique, ce qui pourrait conduire à leur disparition.

Si l'Europe du Sud devrait disposer de moins d'eau pour l'agriculture, les conditions pourraient s'améliorer dans d'autres régions. Pour certaines cultures, la saison de croissance s'est allongée en Europe et cette évolution devrait se poursuivre, selon les projections,  parallèlement à l'expansion de cultures de saison chaude sous les latitudes plus septentrionales. Cependant, les rendements devraient diminuer pour certaines cultures en raison des vagues de chaleur et des sécheresses en Europe centrale et du Sud.

Avec l'augmentation des températures, la demande de chauffage  a également diminué, ce qui permet des économies d'énergie. Cependant, ce facteur doit être comparé avec l'augmentation de la demande d’énergie pour la climatisation durant les étés plus chauds.......extraits eea.europa

18/12/2012

A voir ce soir mardi 18 Décembre à 20 H 50 sur ARTE : jouets toxiques

Phtalates, métaux lourds, colorants azoïques : les cadeaux de Noël ont souvent un arrière-goût chimique. Alors que les cancers infantiles, les allergies et les problèmes de fertilité ne cessent de progresser, des experts et des représentants d'associations de consommateurs livrent des clés de compréhension. Sur quelles expérimentations et quelles observations in vivo les législateurs se fondent-ils pour fixer les seuils de tolérance ? Evolution des connaissances scientifiques, différences réglementaires selon les pays, nouvelles normes européennes : la complexité juridique entretient l'incertitude et laisse une marge de manoeuvre aux fabricants indélicats.

voir la vidéo sur le site arte en cliquant ICI

09/11/2012

Huile de palme : l'amendement Nutella, c'est pas que pour les enfants

Où l'on parle huile de palme, cholestérol, shampoings, déforestation et taxe graduée.

On l’appelle «l’amendement Nutella». Adopté mercredi en commission des affaires sociales au Sénat sur proposition du sénateur socialiste Yves Daudigny, ce texte vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme, huile que l’on retrouve un peu partout au supermarché et notamment dans les pots de Nutella. Pourquoi cette taxe ? Quel est son objectif et ses limites ? L’huile de palme est-elle dangereuse pour la santé ? Eléments de réponse.

Où trouve-t-on de l'huile de palme ?

L’huile de palme est l’huile la plus produite au monde. On en trouve partout. Un tiers de nos produits de consommation courante en contiennent, selon un rapport de l'ONG écologiste WWF. Dans les aliments, comme les barres chocolatées, le Nutella donc, mais aussi les chips, la margarine... La France consomme 126 000 tonnes d’huile de palme à usage alimentaire chaque année, ce qui revient à 2 kg par Français par an ! On en trouve aussi dans les savons, shampoings, cosmétiques et les agro-carburants.

Que lui reproche-t-on ?

Beaucoup de choses. D’une part, et c’est la raison de cet amendement, l’huile de palme serait mauvaise pour la santé. Cette huile contient 50% d’acides gras saturés, responsables entre autres du cholestérol 1. «Cela dit, tempère Jean-Michel Lecerf, chef du Service Nutrition à l’Institut Pasteur de Lille, le beurre en contient 65%. On ne peut pas dire que l’huile de palme soit dangereuse en tant que telle pour la santé mais comme tout aliment il ne faut pas en abuser.»

Autre problème, à une autre échelle. Environnementale cette fois. La culture du palmier à huile étant très rentable, les surfaces de plantation ne cessent d’augmenter. Selon WWF, elles ont doublé en Malaisie et quintuplé en Indonésie en vingt ans... Souvent en lieu et place des forêts. L’Indonésie est particulièrement touchée par la déforestation avec 1,8 millions d’hectares de forêt vierge déboisés chaque année. Et 85% des forêts de Sumatra, une ile de l’Indonésie, ont été déboisées à cause du commerce de bois et de la conversion en plantation de palmier à huile notamment.

......

Peut-on se passer de l’huile de palme ?

«Non, pas totalement», répond catégoriquement le docteur Lecerf. Il existe pourtant d’autres huiles (de colza, de soja ou de tournesol) qui peuvent être utilisées à la place. Mais toutes n’ont pas les mêmes qualités nutritionnelles. Selon Lecerf, «l’huile de palme est plus résistante au chauffage et l’oxydation que l’huile de colza par exemple.» Utilisée comme graisse, l’huile de palmiste (issue de la graine du palmier à huile) pourrait très bien être remplacée par le beurre. Une solution plus onéreuse pour les industriels.

«Utiliser l’huile de palme est trop souvent la solution de facilité, estime Yves Daudigny, le sénateur PS à l’origine de l’amendement. Sans complètement s’en passer, on pourrait du moins en réduire singulièrement la consommation.» D'où son amendement, qui vise d’abord les industriels.

Que prévoit le texte ?

Les huiles sont déja toutes taxées en France aujourd'hui, selon un barème complexe. L'amendement vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme. «Aujourd’hui, l’huile d’olive se retrouve deux fois plus taxée que l’huile de palme. L’idée serait de proposer une taxe additionnelle pour passer d’une taxe de 100 à 400 euros par tonne d’huile de palme, détaille Yves Daudigny. Qui tient à préciser : «L’idée n’est pas de générer de nouvelles recettes pour combler le trou de la sécu ou limiter les achats des consommateurs. Ce n’est pas un amendement de type anti-tabac. Et je ne veux pas non plus être vu comme le monsieur anti-Nutella.»

.....

L'amendement sera examiné en séance au Sénat en début de semaine prochaine.

1 Lire ici le rapport de Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). extraits libération

Commentaire : pour notre balance commercial et pour notre santé, remplacer le huile de palme par le beurre serait un avantage

08/10/2012

Réduction de la vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir...

 L'ADEME s'est penchée sur l'état des connaissances sur le lien entre la réduction de la vitesse des véhicules et la qualité de l'air dans nos villes.

Le postulat de départ est le suivant : si on réduit la vitesse, 

  •  ... alors la consommation de carburant par véhicule baisse
  • - … et les émissions de polluants primaires au km parcouru diminuent également.

2 cas de figure :

  1. sur voies rapides (les autoroutes urbaines notamment)
  2. dans les villes 

Sur les voies rapides, la vitesse à 80 km/h permet de diminuer les émissions de NOx, de PM10 et de COV jusqu’à 20% selon les études.

En ville, le passage de 50 km/h à 30 km/h affiche des résultats très variables voire contradictoires, soit de -10% à +30% selon les polluants et les études. Plusieurs facteurs interagissent, notamment :

  • les obstacles censés réguler le trafic (radars, dos d’âne, chicanes, coussins berlinois, passages surélevés,…)
  • le comportement des usagers
  • la configuration des voies (rues "canyons")......................
extraits ADEME

21/09/2012

OGM un grave danger pour notre santé sous couvert de productivisme et de chercher à nourrir les habitants de la terre entière en les rendant dépendant des multinationales agroalimentaires...

Commentaire : Une seconde étude dans la durée (minimum 1 an et à faire également sur les porcs) est indispensable pour vérifier la nocivité des OGM, tout en trouvant des experts INDEPENDANTS des multinationales de l'agroalimentaire. C'est pas gagné.... Gardons une vigilance citoyenne sur le sujet, sachant que le nombre de millions d'hectares cultivés en OGM augmente rapidement dans le monde....et que l'organisme de contrôle des aliments au niveau européen  (EFSA et surtout le point critique sur wikipédia ) a été dirigée jusqu'à peu par une directrice générale aux ordres de ces multinationales....voir l'extrait du monde du 10 mai 2012 relevant du conflit d'intérêts...ci-dessous

Le Parlement européen a voté, jeudi 10 mai en séance plénière, le report des "décharges budgétaires" de trois agences de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne du médicament (EMA) et l'Agence européenne de l'environnement (EEA).

 

Cette décision revient à ne pas leur donner quitus de leur gestion, pour l'exercice 2010. Elle constitue un cuisant camouflet, en particulier pour l'EFSA et l'EMA, épinglées pour une gestion contestable des conflits d'intérêts.

 

Ce vote intervient au lendemain de la publication d'un communiqué de l'EFSA annonçant le départ de sa présidente, Diana Banati, pour "prendre un poste à l'International Life Science Institute [ILSI]", poste "non compatible avec son rôle de membre et de présidente du conseil d'administration de l'EFSA". Mme Banati devient en effet directrice exécutive pour l'Europe de l'ILSI.

Cette organisation regroupe les principaux industriels de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire et de la cosmétique...... extraits lemonde

Semences, une histoire nationale é& septembre 2012

 

Les images de rats de laboratoire déformés par des tumeurs après avoir ingéré du maïs transgénique NK603 de Monsanto, ou l'herbicide Roundup auquel cet OGM est tolérant, vont faire le tour du monde. Elles sont tirées de la seule étude à ce jour qui ait analysé l'impact à long terme (au-delà des quatre-vingt-dix jours réglementaires) de ces aliments génétiquement modifiés sur des rongeurs.

 

 

Nul doute que le protocole mis en place en grand secret par Gilles-Eric Séralini (université de Caen) et ses collègues sera scruté à la loupe par ses contradicteurs au sein des organismes de recherche: le chercheur franc-tireur en a l'habitude. Mais il a cette fois pour lui l'honorabilité de la revue –Food and Chemical Toxicology –, qui a accueilli et publié ses résultats, dans son dernier numéro.

 

Les historiens du futur diront si cette étude aura marqué un tournant dans l'appréciation portée sur les OGM, par l'opinion et les pouvoirs publics, les organismes de contrôle, le monde agricole et celui de la recherche en amélioration des plantes. Pour Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas, historiens des sciences respectivement au CNRS et à l'IRD, l'épisode actuel serait de nature à nourrir une prochaine édition de leur passionnant ouvrage "Semences: une histoire politique".

 

Les deux auteurs ne cachent pas leur souhait d'une réorientation des recherches vers une agriculture «nourricière, durable et de qualité qui ne soit pas le jouet de quelques géants semenciers et agroalimentaires». Mais ils dépassent le manichéisme souvent de mise sur ces questions controversées, offrant une analyse en profondeur sur les mutations qu'ont subies l'amélioration des plantes et le monde agricole tout entier depuis un siècle en France – même s'ils se concentrent plus particulièrement sur l'après-seconde guerre mondiale.... extraits le monde

08/09/2012

Le Vélib' et ses avatars n'ont pas détrôné l'auto

..... Quelque 350 villes sont équipées en Europe, parmi lesquelles 35 en France où 41 000 cycles sont mis à disposition des abonnés, dont plus de la moitié - 22 000 - à Paris.

Le succès est au rendez-vous. Les réseaux Vélib', à Paris, et Vélov', à Lyon, publient régulièrement des communiqués triomphants pour annoncer une augmentation du nombre de trajets - 31 millions en 2011 pour la seule capitale. La plupart des élus y trouvent leur compte. "Grâce aux Vélov', en très peu de temps, on a doublé le trafic cycliste à Lyon. En outre, pour la première fois, on partage un mode de transport individuel, ce qui est de nature à encourager le partage de la voiture et le covoiturage", estime Gilles Vesco, élu (PS) chargé des "déplacements doux" au Grand Lyon.

 

......

"Le système a permis de relancer la pratique du vélo et d'améliorer l'image de ce moyen de déplacement", tranche Dominique Lebrun dit "M. Vélo", coordonnateur interministériel pour le développement de l'usage de la bicyclette.

 

UN SERVICE QUI COÛTE CHER

 

Malgré tout, certains élus s'interrogent. Mardi 11 septembre se tiendra à Strasbourg le premier "colloque du vélo partagé", sur le thème : "Où en est-on ?". Pour Alain Jund, adjoint (EELV) au maire chargé de l'urbanisme de la capitale alsacienne, "le vélo partagé ne permet pas de développer la pratique du vélo autant qu'on l'a prétendu. Il est temps d'en discuter".

 

Le service coûte cher. "Entre 2 500 euros et 4 000 euros par an et par vélo", avance Olivier Richard, du Centre d'études techniques de l'équipement de Lyon, un organisme qui dépend du ministère de l'écologie. Une somme que l'on peut rapprocher des 5 000 euros annuels dépensés chaque année par le propriétaire d'une voiture, si l'on se fie aux calculs de l'Automobile Club.

 

......

 

Pour M. Héran [économiste qui enseigne à l'université de Lille] , "le vélo partagé n'est qu'une étape. Dans les années 1990, on a développé le réseau cyclable ; dans les années 2000, on a généralisé le vélo partagé. Dans cinq ans, on aura apaisé la ville, limité la vitesse des voitures à 30 km/h, amélioré le stationnement des vélos et lancé de vraies opérations de promotion". extraits lemonde

02/07/2012

L'éthylotest obligatoire donne la migraine aux automobilistes

 Calé entre le gilet jaune et le triangle, l'éthylotest doit trouver sa place dans la boîte à gants à partir du 1er juillet. C'est en tout cas ce que stipule un décret officiel, pris le 28 février. Une gageure pour beaucoup des 36 millions d'automobilistes français, qui peinent à trouver le fameux petit appareil depuis des semaines : en effet, les grandes surfaces sont en rupture de stock. Mais d'autres raisons provoquent l'agacement des conducteurs.

Pourquoi l'éthylotest est-il devenu un casse-tête ?

• Parce qu'on ne sait pas s'il est obligatoire à partir du 1er juillet ou du 1er novembre 

Chaque conducteur doit bien se munir d'un éthylotest dans son véhicule avant dimanche. Il est obligatoire, mais les automobilistes qui n'en auront pas ne seront sanctionnés... qu'à partir du 1er novembre. Le ministère de l'Intérieur pourrait même retarder la mise en place d'amendes au 1er décembre, comme l'indique lefigaro.fr. Le procès-verbal pour ne pas avoir équipé son véhicule d'un éthylotest s'élèvera à 11 euros.  

• Parce qu'on peut se faire arnaquer en l'achetant

Officiellement, deux fabricants certifiés monopolisent le secteur : le Français Contralco et le Sud-Africain Redline. Face à eux, d'autres fabricants ont voulu se faire une place dans ce marché devenu très lucratif depuis la promulgation du décret. Des offres trompeuses circulent notamment sur internet. Il faut donc se rendre dans des grandes surfaces, des centres spécialisés auto ou des pharmacies pour trouver des éthylotests portant la norme NF. Des sites officiels comme service-public.fr soulignent qu'un éthylotest doit respecter les conditions de validité du fabricant, à savoir "date de péremption et marque de certification ou de conformité"

• Parce qu'une polémique s'est créée autour des défenseurs de cette mesure

Conflit d'intérêts ? Le président de l'association à l'origine du décret, Daniel Orgeval, est aussi salarié d'un des principaux fabricants d'éthylotests, Contralco. Au micro de RTL, Orgeval se justifie en qualifiant l'équipement des véhicules en éthylotest "d'affaire de santé publique" . "Non, je ne passe pas mes week-ends avec Claude Guéant [l'ancien ministre de l'Intérieur]', a-t-il ironisé dans Sud Ouest. Une association, la Ligue de défense des conducteurs, dénonce un conflit d'intérêts et un lobby des fabricants d'éthylotests. Quant à Daniel Orgeval, il dit "assumer" le salaire que lui verse Contralco, soit 3000 euros bruts mensuels. 

Parce qu'il existe deux types d'éthylotests

Electronique ou chimique, deux types d'appareils sont proposés. Pas de souci pour le premier :  il suffit de souffler pour vérifier le taux d'alcool dans le sang. Mais l'utilisation de l'éthylotest chimique est plus compliquée. Il faut franchir six étapes : sortir le tube du ballon, enfoncer les extrémités, souffler, insérer le tube côté bleu, presser le ballon puis attendre deux minutes (si vous n'avez rien compris, cliquez ici). Entre les deux types d'appareils, la différence est dans le prix : 1 à 2 euros pour un éthylotest chimique contre 90 euros pour un éthylotest électronique. Le moins cher est tout aussi efficace, mais doit être renouvelé tous les deux ans et ne peut être utilisé qu'une seule fois. C'est pourquoi plusieurs associations, comme la Prévention routière, conseillent d'en avoir plusieurs en réserve dans la boîte à gants, comme l'indique lefigaro.fr. source france info

20/05/2012

Les champignons pires que les virus et les bactéries

On en parle peu, on les voit moins encore, mais ils ont le pouvoir de modifier le monde. Plus que les virus ou les bactéries, ce sont désormais les champignons qui remportent la palme en matière de menace pour la sécurité alimentaire et la biodiversité. Selon un récent article de la revue Nature, les maladies fongiques détruisent chaque année au moins 125 millions de tonnes des cinq principales cultures : riz, blé, maïs, pommes de terre et soja.....

Comment lutter contre cette menace invisible ? Comment identifier, parmi les milliers d'espèces fongiques qui voyagent quotidiennement d'une région à une autre, celle qui va poser problème ? Si les experts appellent à des contrôles renforcés des produits animaux et végétaux circulant dans le monde, ils savent que leur efficacité restera limitée. D'où la nécessité de développer des outils permettant de mieux prévoir l'apparition des maladies fongiques, afin de tenter de les isoler avant qu'elles ne se propagent. Depuis quelques années, une équipe de l'INRA de Nancy se consacre ainsi à l'étude de la maladie du frêne, due au champignon Chalara fraxinea. Partie des rives de la Baltique en 2005, l'infection se propage actuellement dans toute l'Europe. Ses premiers foyers en France ont été repérés en 2008. extraits lemonde

20/03/2012

Une semaine sans pesticides du 20 au 30 mars 2012

 

A l’occasion des 10 premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, se tient la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides.

 

700 évènements sont programmés dans 21 pays : conférences-débats, ateliers, marches, projections de films, visites, démonstrations, animations pédagogiques, repas bio, fermes ouvertes, spectacles… Pour consulter le programme, rendez-vous sur le bandeau de droite "les actions 2012" et commencez par séletionner le pays recherché.

 

Les objectifs ? informer sur les risques des pesticides de synthèse, promouvoir les alternatives et mobiliser un public de plus en plus large pour un avenir sans pesticides. 

 

Télécharger l'affiche Semaine pour les alternatives aux pesticides 2012 Le temps fort de la mobilisation citoyenne sur les pesticides - Fédérant des acteurs de divers horizons (associations, agriculteurs, collectivités locales, entreprises, particuliers…), l’évènement s’adresse à tous et rassemble de plus en plus de partenaires. Née en France en 2006 à l’initiative de l’association Générations Futures –aujourd’hui coordinatrice de l’opération- et de l’ACAP, collectif de 170 organisations, l’opération est relayée essentiellement en France mais également dans 20 autres pays (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Suisse, Espagne, Slovénie), en Afrique (Burkina-Faso, Mali, Ouganda, Sénégal, Togo, Maroc, Congo, Tanzanie, Tunisie, Bénin), le Canda, le Tadjikistan, les Iles Maurice, la Géorgie.

 

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Quelques morceaux choisis :

 

17/03/2012

Moratoire sur le maïs Mon810

Le 7 février 2008, le gouvernement français a interdit la culture de la seule plante génétiquement modifiée (PGM) autorisée à la culture en Union Européenne, le maïs MON810. Cette interdiction repose sur l’avis rendu par le comité de préfiguration de la Haute autorité sur cette PGM. Dans le même temps, la France a informé la Commission européenne de l’interdiction, en notifiant la mise en œuvre de la « clause de sauvegarde » de la directive 2001/18. La « clause de sauvegarde » est un article de la directive qui permet à un Etat de l’Union européenne de suspendre une ou plusieurs utilisations d’un OGM autorisé sur le territoire de l’Union européenne, lorsque que cet Etat a des « raisons précises de considérer qu’un OGM (...) présente un risque pour la santé humaine ou l’environnement ». La clause de sauvegarde française est en cours d’examen par les institutions communautaires.

ACTUALITE  extraits infogm
FRANCE - OGM : le moratoire sur le MON810 sera publié au JO le dimanche 18 mars 2012