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28/02/2011

Espoir pour les chauves après la découverte d'une substance anti-stress

Alors que même les meilleures thérapies de lutte contre la calvitie n'ont donné que des résultats très limités, l'espoir renaît pour les chauves après la découverte fortuite chez des souris de laboratoire d'une substance anti-stress faisant repousser durablement leurs poils.

"Notre découverte montre qu'un traitement de courte durée avec cette substance fait repousser les poils des souris" qui avaient été génétiquement modifiées pour être chroniquement stressées, explique le Dr Million Mulugeta, professeur de médecine adjoint à la faculté de médecine de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). Celui-ci est l'un des auteurs de travaux parus mercredi dans la version en ligne de la revue scientifique américaine Plos One.

"Cette avancée pourrait déboucher sur de nouvelles approches pour traiter la calvitie chez les humains en neutralisant les récepteurs d'une hormone jouant un rôle-clé dans le stress", ajoute-t-il.

Des millions d'hommes sont atteints d'alopécie (c-à-d la chute des cheveux)..... extraits lemonde

27/02/2011

La tyrannie de l'"open space"

Mauvaise nouvelle pour les réfractaires au travail en espace ouvert. La fin, souvent annoncée, des "open spaces" (bureaux collectifs installés sur un plateau unique), n'est pas pour demain. Bien que l'on soit loin du new new management avec le "bench " - bureau composé de tables de bibliothèque - ou le "free seating" où l'on réserve sa place, "il aurait même le vent en poupe, affirme Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte, urbaniste et psychologue, auteur de Des souris dans un labyrinthe (La Découverte, 2010). C'est un mouvement irréversible." Car le modèle impose son hégémonie : 60 % des entreprises françaises l'ont adopté.

Pourtant, sa mauvaise réputation ne date pas d'hier. Souvenons-nous de Monsieur Hulot, dans Playtime, de Jacques Tati, ou encore de The Apartment, de Billy Wilder. Plus près de nous, le pamphlet de deux trentenaires, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (L'Open space m'a tuer, Hachette, 2008), n'a pas arrangé son portrait. Le tendre et cynique roman de l'Américain Joshua Ferris Open Space (Denöel, 2007) n'en a pas moins la dent dure. Sur le Web existe même un forum - Lopenspacematuer.com - et, sur Facebook, un comité de libération des détenus des open spaces français...

Les salariés disent n'en plus pouvoir de ce symbole du management transparent et démocratique, de ce supposé stimulant de l'efficacité et de la communication. Les barrières hiérarchiques sont-elles effacées ? Augmente-t-il la créativité et la productivité ? Favorise-t-il les échanges et le travail en équipe ? "Même dans un bureau vitré, un chef reste un chef", assure Juliette Darlin, assistante dans une société de communication.

Quant aux échanges ? "On se parle davantage en open space, mais pour dire quoi ?, questionne Elisabeth Pélegrin-Genel. Il serait plus juste de dire que l'on s'interpelle. Un bureau ouvert à 10, 15 personnes, voire davantage, c'est épuisant." C'est bruyant, et il peut devenir impossible de s'entendre et de se concentrer. Sauf à opter pour le casque... pas vraiment idéal pour la communication !

"Auparavant, rappelle Odile Duchenne, secrétaire générale de l'observatoire Actinéo, l'open space était synonyme de liberté, cela faisait moderne. Aujourd'hui, cela veut dire bruit, stress, fatigue, sensation de surveillance, privation d'intimité." Et Elisabeth Pélegrin-Genel de renchérir : "Comme si ne pas s'isoler était naturel !"

Alors, pourquoi les open spaces se développent-ils ? Réponse : pour faire des économies. La cherté de l'immobilier (3e poste de dépense des entreprises, après le personnel et l'informatique) accélère la chasse au mètre carré. Davantage de personnel dans moins d'espace, avec à la clé un gain de surface de 10 % à 40 %. Et 20 % d'économies sur le budget. Résultat : l'espace du salarié est passé de 25 m2, il y a dix ans, à 10 et 12 m2, si l'on intègre les parties communes. En réalité, l'espace "habitable" serait plutôt de l'ordre de 6 à 8 m2 per capita.

26/02/2011

H1N1 : un gâchis financier et sanitaire PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER

 

"Une stratégie vaccinale trop ambitieuse et non évolutive", un plan pandémie grippale fournissant "un cadre incomplet et trop rigide", un "choix discutable d'une couverture large de la population" par la vaccination, des "contrats d'acquisition de vaccins mal négociés", "une campagne coûteuse au regard des résultats obtenus", "une communication de crise insuffisamment réactive"... Les critiques pleuvent dru sur la gestion par le gouvernement de la réponse à la pandémie de grippe A(H1N1) de 2009-2010. Dans son rapport annuel 2011, rendu public jeudi 17 février, la Cour des comptes étrille l'ensemble du dispositif interministériel et sa mise en œuvre.

Elle met particulièrement en cause l'échec de la campagne de vaccination de masse : 5,4 millions de personnes vaccinées, soit moins de 8,5 % de la population totale. Le coût total est de 662,6 millions d'euros, a calculé la Cour, soit davantage que les 510 millions d'euros annoncés par Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, au cours de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la menace pandémique.

"PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE"

A raison d'un total de 5,9 millions de doses utilisées – certaines personnes ayant reçu deux injections –, les magistrats de la rue Cambon en concluent que "le coût de la campagne de prévention contre la grippe A(H1N1) a été particulièrement élevé puisqu'il a atteint plus de 110 euros par personne vaccinée". extraits le monde 190211

24/02/2011

Les médecins offrent leurs services sur Internet

Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP
Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP

Des sociétés se développent pour proposer des conseils médicaux en ligne ou par téléphone. Elles visent d'autres prestations: suivi de maladies chroniques et même consultations à distance. 

Ils s'appellent Medecindirect, Wengo Santé ou encore Docteurclic et proposent des informations et conseils médicaux par téléphone ou Internet, délivrés par des médecins. Si les consultations médicales à distance, autorisées légalement depuis quelques mois, ne sont pas encore effectives, le créneau de la télésanté est en plein essor en France. Avec, selon les opérateurs, des prestations et des coûts variables. Ouvert depuis quelques jours, Wengo Santé offre ainsi de mettre en relation les particuliers avec un médecin «7 jours sur 7 et 24 heures sur 24». Ce service est développé par Wengo, une société spécialisée dans le conseil par téléphone, en partenariat avec H2AD, plate-forme médicalisée de téléassistance et télésurveillance.

La prestation de conseil médical, uniquement téléphonique, est facturée 2,50 euros la minute. «La durée moyenne de l'appel est de 5 à 10 minutes, et nous avons des questions diverses qui vont de que signifie avoir des ganglions à qu'est ce qu'une leucémie à tricholeucocytes», assure le Dr Paul Verdiel, président de H2AD, en insistant sur le fait qu'il s'agit d'informer, pas de se substituer à une consultation médicale. Sa société développe progressivement d'autres services, principalement pour faciliter le suivi de maladies chroniques à domicile, grâce à la transmission de données mesurées par les patients (tension artérielle, glycémie…) aux professionnels de santé.

Créée en 2008, Medecindirect a une approche un peu différente. Pour l'instant, les prestations de conseil sont uniquement accessibles sur Internet, via des plates-formes sécurisées. Des communications par téléphone et webcam sont prévues. Les services sont proposés gratuitement à des adhérents de mutuelles qui ont conclu un partenariat avec Medecindirect.

La société cherche aussi à passer des contrats avec des entreprises, qui en feraient bénéficier leurs salariés. Pour les employeurs, l'intérêt est de diminuer l'absentéisme. Conseils avant un voyage, demande d'informations pour préparer une consultation spécialisée, ou après celle-ci -pour préciser le diagnostic posé ou le traitement prescrit-, les huit praticiens de Medecindirect font face à toutes sortes de questions de médecine générale. «Nous privilégions la qualité, ce qui fait qu'une prestation prend 30 à 40 minutes au médecin, avec plusieurs échanges d'e-mails», précise le Dr Frédéric Dussauze, l'un des fondateurs de Medecindirect, en martelant qu'il ne s'agit pas d'entrer en concurrence avec les médecins traitants mais de les épauler.

 

Code de déontologie

Même s'il n'y a ni consultation ni prescription, les syndicats de médecins sont assez réservés sur ces initiatives. Et le Conseil de l'ordre des médecins veille au grain. «Les prestations de conseil engagent la responsabilité des médecins , ils doivent respecter le code de déontologie et avoir un contrat en responsabilité civile pour ces activités», rappelle son vice-président, le Dr Jacques Lucas, qui s'est manifesté auprès des médecins de Wengo Santé, dont le premier communiqué de presse était «ambigu». Les consultations médicales à distance ne sont, elles, par pour demain, et ne seront sans doute pas généralisées.

«Le décret sur la télémédecine prévoit des conditions extrêmement précises, dans le cadre d'un contrat national ou avec une agence régionale de santé», dit encore le Dr Lucas. Il plaide en tout cas pour une mise en œuvre assez rapide d'un système d'ordonnances électroniques sécurisées, pour la prescription de médicaments ou d'examens biologiques. «C'est un vrai besoin, et ce n'est pas très compliqué», conclut-il.source lefigaro

23/02/2011

JARDINIERS : ils ont aussi maintenant leur réseau social

 Dis-moi ce qu'il y a dans ton jardin, je te dirai comment en prendre soin. » C'est en quelque sorte le credo de Jardi.fr, un site participatif consacré aux amateurs de jardinage. A l'instar des amoureux des animaux qui se retrouvent sur Zanibook.com, les mordus du jardinage ont depuis le printemps 2009 leur propre réseau social. Jardi.fr mise sur une personnalisation très poussée de ses services : après l'inscription (gratuite), le « jardinaute » indique les plantes qu'il cultive pour ne recevoir que des informations ciblées. Les conseils sont délivrés en fonction de la météo et du lieu d'habitation de l'internaute.

CLIQUEZ SUR JARDI.FR, LES MORDUS DE JARDINAGE S'ÉCHANGENT MATÉRIEL, CONSEILS ET PHOTOS.Extrait : lemonde

22/02/2011

Cachez ce senior que je ne saurais voir Des proies faciles pour les escrocs en tout genre

LES SENIORS sont une cible délaissée des entreprises, mais pas des escrocs en tout genre, si l'on en croit un rapport rendu public, mercredi 9 février, par le médiateur de la République, sur « la maltraitance financière à l'égard des personnes âgées dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux ».

Rédigé par trois spécialistes des personnes âgées, le rapport fait un inventaire des abus commis aux dépens de ces dernières : « vol » d'objets de valeur ou de meubles, « escroquerie » consistant, par exemple, à extorquer une assurance-vie ou à obtenir le changement de nom du bénéficiaire. Il pointe aussi les « abus de faiblesse », comme le démarchage et la vente forcée, ou le fait de tarifer des prestations paramédicales fantômes. Il évoque la « délinquance astucieuse » qui aboutit à des mariages arrangés ou des adoptions inopinées et note, enfin, que les personnes âgées sont aussi la cible des sectes.

Une origine familiale

Les rapporteurs insistent sur le fait que la maltraitance ne se produit pas seulement dans les maisons de retraite, mais qu'elle a souvent une origine familiale. C'est souvent un descendant qui s'en rend coupable. « La maltraitance s'inscrit dans un contexte de loi du silence, qui se traduit par la crainte des personnes âgées elles-mêmes de mettre en difficulté des proches ou des personnes qui sont souvent celles qui s'occupent le plus d'elles », indique le rapport. « Je n'ai jamais vu autant de violence au sein des familles, dans une espèce de combat d'intérêts avec des déchirements incroyables, et, là, il n'y a pas de limites à la malhonnêteté », commente le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, en présentant le document à la presse. Il compte proposer au gouvernement plusieurs pistes de réformes et préconise notamment la levée de l'immunité en cas de vol commis au sein de la famille. Le médiateur souhaite aussi un meilleur « audit » de la personne qui arrive en maison de retraite pour faire le point, non seulement sur sa santé, mais aussi sur sa situation familiale et patrimoniale. En outre, un référent devrait être nommé dans chaque établissement. source lemonde

Consulter le rapport du Médiateur de la République et en lire surtout la synthèse page 38 en cliquant ICI

 

21/02/2011

L'agriculture comme on souhaiterait la voir

Claude et Lydia suivent un idéal écologique et mènent un combat commun: comment nourrir les habitants de la planète sans tuer le sol

Claude et Lydia Bourguignon, ingénieurs agronomes, se sont connus à l’INRA de Dijon il y a près de vingt ans. En désaccord avec l’orientation des recherches en matière agricole, ils ont créé leur entreprise, le LAMS, Laboratoire d’Analyse Microbiologique du Sol. Ils étudient le sol plus encore que la terre et ils passent les deux tiers de l’année à le fouler en France et à l’étranger à observer, sentir, goûter la terre avant d’en extraire des échantillons à différentes profondeurs sur lesquels ils effectuent des réactions chimiques sur place pour en définir la composition. Puis, ils les étudient au microscope dans le coffre de leur véhicule avant de les ensacher pour une observation plus précise dans leur laboratoire en Bourgogne.
Leurs clients sont des céréaliers, maraîchers ou vignerons qui font appel à eux pour une analyse du sol de leur exploitation et pour leur conseil en vue d’une bonne conduite culturale. Leur objectif est de réaliser des économies d’intrants (produits phytosanitaires et engrais chimiques), de temps de travail ou tout simplement de récolter des produits de meilleure qualité.source France3
Le documentaire "Voyage entre Sol et Terre" sera diffusé sur France3 lundi 14 mars dans la case de l'oncle Doc vers 00h30.

voir la vidéo en cliquant ICI


En France, la mise en oeuvre de la taxe poids lourds ne fait pas l'unanimité

La taxe sur les poids lourds -l'une des mesures phares du Grenelle de l'environnement - sera bien mise en place. Mais quand et comment ? Et aura-t-elle des effets bénéfiques sur l'environnement ? Ces interrogations reflètent celles apparues lors de l'audition organisée, mercredi 16 février, par la commission des finances du Sénat. Elles traduisent aussi les inquiétudes de plusieurs ONG (FNE, Greenpeace, WWF, etc.) et syndicats (CGT, CFDT, UNSA cheminots) qui ont publié, vendredi 18 février, un texte commun pour dénoncer une politique des transports qui continue, selon eux, à favoriser la route.

Inspirée de l'exemple allemand, l'éco-taxe sur les poids lourds pose le principe que les véhicules de transport de marchandises pesant plus de 3,5 tonnes et empruntant les routes nationales et certaines départementales devront payer autour de 12 centimes du km. Générant une recette de l'ordre de 1,2 milliard d'euros par an, la taxe servira surtout à alimenter l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFIT). Celle-ci verrait ainsi doubler son budget annuel, qui atteint aujourd'hui environ 800 millions d'euros.

La taxe reste contestée par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) : son délégué général, Jean-Paul Deneuville, parle d'un "réel danger pour (nos) entreprises", dans une période de choc énergétique et de concurrence accrue, avec la libéralisation du transport en Europe. La taxe représenterait entre 3 % et 6 % du chiffre d'affaires de la profession.

"DU RAIL VERS LA ROUTE"

Le ministère de l'écologie, chargé des transports, évoque des compensations qui pourraient passer par une aide au renouvellement de la flotte. De surcroît, un décret du 18 janvier autorise désormais la circulation de camions de 44 tonnes, au lieu des 40 tonnes antérieures. Ce qui suscite l'inquiétude des élus locaux : Philippe Adnot, sénateur non inscrit, a souligné que "cette mesure allait encore fragiliser le réseau, alors que les collectivités locales en ont de plus en plus la charge..."

Le débat porte aussi sur le coût de fonctionnement du système - mise en place de portiques sur les routes, gestion électronique, etc. -, qui devrait tourner autour de 300 millions d'euros par an, soit près de 20 % des recettes attendues. "20 %, c'est énorme, estime Marie-Hélène des Esgaulx (UMP), rapporteuse de la commission des finances du Sénat. Nous sommes dans le cadre d'un partenariat public-privé qui, en principe, est moins coûteux qu'une gestion par l'administration." Compte tenu de ces difficultés, la taxe ne serait pas mise en oeuvre avant mi-2012, voire plutôt en 2013, après l'élection présidentielle.

Reste à déterminer si cet impôt aura un effet environnemental positif. Selon M. Deneuville, les trajets concernés seront en majorité courts, donc le report sur le ferroviaire (moins émetteur de gaz à effet de serre) ne se produira pas. En revanche, le surcoût entraîné par la taxe pousse à réduire les voyages à vide et les kilomètres parcourus. Selon la sénatrice Fabienne Keller (UMP), "l'augmentation du prix du transport aura un effet à terme de report sur le ferroviaire".

extraits  lemonde

 

Commentaire : on voit bien ici les lobbys toujours à trouver de FAUX ARGUEMENTS ALORS QUE CETTE TAXE EXISTE DEPUIS DE NOMBREUSES ANN2ES EN ALLEMAGNE ET CELA N'A PAS EU UN EFFET DEVASTATEUR SUR LES ENTREPRISES......


18/02/2011

Algues vertes et ampoules durables interdites de métro

L'affiche de France nature environnement sur les algues vertes.

Voilà l'affiche que vous ne verrez pas sur les murs du métro parisien. Copiez-la, faites circuler. A l'heure où écrit le matinaute, la régie publicitaire Metrobus n'a pas encore daigné expliquer pourquoi trois des six visuels proposés par France nature environnement, pourtant autorisés par la justice, n'ont pas été placardés sur les murs du métro. Elle a dû craindre que les voyageurs ne soient choqués.

En effet. Il est très choquant que l'on rappelle aux voyageurs du métro parisien que l'Etat, capitulant devant les paysans bretons, a laissé depuis des années proliférer sur les plages bretonnes des algues vertes, dont les émanations peuvent être mortelles (si vous voulez tout savoir sur les algues vertes, prenez votre masque à gaz, et regardez l'émission d'Arrêt sur images – accessible aux abonnés).

Les partisans de la censure auront leurs arguments (je ne pense pas seulement au ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, qui estimait ce mercredi matin, sur France Inter, cette campagne scandaleuse). Certains de ces arguments sont d'ailleurs recevables.

Les algues vertes sont issues des nitrates, dégagés par l'élevage porcin intensif. C'est très mal, l'élevage porcin intensif. Tout le monde est très contre. Mais les mêmes qui y sont opposés (et auraient été scandalisés par les algues vertes si l'affiche litigieuse avait été effectivement placardée dans le métro), sont très heureux de payer les côtes de porc dans l'échine, au supermarché, à un prix modique, sans se demander pourquoi ce prix est si modique.

Les images-choc sont nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes (puissante, cette phrase, non ? ) Elles n'expliquent rien. Indignons-nous, oui, mais après ? (pour reprendre les termes d'un débat récent). Après, il faut réfléchir. Plonger dans les causes.

« L'obsolescence programmée »

Mardi soir, je suis tombé par hasard sur un documentaire d'Arte, consacré à « l'obsolescence programmée ». En français : les fortunes dépensées par les industriels, pour que les objets durent le moins longtemps possible, et que tourne sans fin la grande roue de la consommation et de la croissance. Je connaissais le principe, comme tout le monde, mais pas son nom.

Vous le saviez, vous, que les Allemands de l'Est avaient inventé une ampoule qui dure vingt-cinq ans, que les industriels de l'Ouest ont cessé de produire, après la chute du mur ?

Dans ce documentaire, on apprenait aussi des choses tout à fait subversives sur la batterie en carton pâte de l'iPod (planquez vos ados, ça les démoraliserait). Des choses que la presse unanime, qui glorifie unanimement le Dieu Steve Jobs, ne nous dit jamais (et que j'ose à peine répéter.

Ne ratez pas ce doc, qui va être rediffusé). Des choses à ne pas placarder sur les murs du métro. D'ailleurs ça tombe bien, elles ne le sont pas. Elles non plus.

Illustration : l'affiche de France nature environnement sur les algues vertes.source Rue 89

05:24 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algues vertes |  Facebook |

17/02/2011

Santé : Informations de sécurité sanitaire


15/02/2011 - [MED] - Spécialités contenant du dextropropoxyphène : retrait du marché le 1er mars 2011 - Lettre aux professionnels de santé

Information destinée aux professionnels de santé , pharmaciens officinaux et hospitaliers

Retrait du marché français de l’ensemble des spécialités contenant du dextropropoxyphène le 1er mars 2011.
Cette mesure fait suite à la décision de la Commission européenne du 14 juin 2010, demandant le retrait du marché européen de toutes les spécialités contenant du dextropropoxyphène dans un délai maximal de 15 mois .

  • Retrait du marché le 1er mars 2011 des spécialités contenant du dextropropoxyphène  - Lettre aux prescripteurs (15/02/2011)  (59 ko)
  • Retrait du marché le 1er mars 2011 des spécialités contenant du dextropropoxyphène  - Lettre aux pharmaciens (15/02/2011)  (67 ko) source Afssaps

14/02/2011

La Bulgarie opposée au maïs OGM Mon810

Via son portail Internet, le gouvernement bulgare a annoncé, le 2 février dernier, avoir déposé une clause de sauvegarde visant à interdire la culture du maïs GM Mon810 en Bulgarie. Permise par l’article 23 de la directive de 2001 sur la dissémination volontaire d’OGM (organismes génétiquement modifiés), cette clause permet à un Etat membre de l’Union européenne d’interdire sur son territoire un OGM autorisé au niveau européen, sous réserve d’invocations solides démontrant un risque pour la santé humaine ou l’environnement. A l’heure actuelle, trois plantes génétiquement modifiées (PGM) sont autorisées à la culture sur le territoire européen : le maïs GM Mon810, le maïs GM T25 et la pomme de terre transgénique Amflora.

Selon l’association Inf’OGM, le gouvernement bulgare a justifié sa décision en ces termes : « Cette interdiction vise à garantir la protection de l’agriculture bulgare et de l’environnement, à éviter l’acquisition d’une résistance à la protéine Bt par la flore et la faune non-cibles ainsi que son accumulation dans les écosystèmes et les sols ». La Bulgarie est le septième Etat membre à activer une clause de sauvegarde en vue d’interdire l’une des trois PGM autorisées en UE. L’ont précédée la France, l’Allemagne, la Hongrie, le Luxembourg, la Grèce et l’Autriche. source univers nature

12/02/2011

Eurobaromètre essentiellement consacré aux perception des Citoyens sur la solidarité énergétique

Les Européens sont de plus en nombreux à la réclamer voir le dossier en PDF ci-dessous  :ebs_pe_74-3_synth_fr.pdf

10/02/2011

Marée noire dans le Golfe après la rupture d'un oléoduc

La rupture d'un oléoduc vieillissant dans le sud de l'Iran a provoqué une importante pollution des côtes et de terres cultivées près de la ville iranienne de Deylam, sur le Golfe, a rapporté lundi 7 février l'agence officielle IRNA.

Le quotidien Sharq fait état d'une nappe de 200 km2. "Près de 20 kilomètres de la côte autour de Deylam et 500 hectares de terres cultivées ont été polluées par la fuite de pétrole", a précisé le responsable de la protection de l'environnement dans la province méridionale de Bouchehr.

DEUX MOIS DE NETTOYAGE

Selon lui, l'oléoduc s'est rompu entre Aghajari et Deylam, la semaine dernière, provoquant des dégâts "irréversibles". Mohammad Baqer Nabavi, chef adjoint de l'Organisation de la protection de l'environnement, a déclaré que des opérations de nettoyage avaient été lancées, tout en soulignant l'ampleur de la tâche.

"Si les conditions météorologiques sont favorables, cela va prendre au minimum deux mois pour nettoyer les zones polluées, a-t-il déclaré. Tous les équipements sont prêts à nettoyer la marée noire, mais le travail a été ralenti par une tempête."...extraits lemonde

Commentaire : et cela continue jusqu'où ?

08/02/2011

Bus à haute qualité de service ou train : à Strasbourg le débat fait rage

 

La ville en débat Bus à haut niveau de service 

Le temps de comparer

Description : http://arphotos.dna.fr/2011/2011.0208/2.0.172295802.jpgUn nouveau bus à service bientôt place Arago.

La concertation publique autour du bus à haut niveau de service se déroule jusqu'à vendredi. Dans une tribune adressée aux DNA, l'association des usagers des transports urbains de l'agglomération strasbourgeoise (ASTUS) demande que la CUS prenne le temps d'études comparatives.

Le projet de bus à haut niveau de service (BNHS) Gare centrale de Strasbourg -- Espace Européen de l'Entreprise à Schiltigheim soulève de la part de l'association ASTUS de nombreuses questions.

Nous sommes bien évidemment pour le développement du transport en commun le plus largement possible, mais d'un transport en commun au service réel des usagers, notamment de ceux qui en ont le plus besoin dans le cadre de leur déplacement pour aller travailler ou suivre des cours ou une formation.

Nous en sommes, pour ce projet, actuellement et jusqu'au 11 février dans la phase de concertation publique, pas dans celle d'enquête publique, ce qui veut dire que les choses ne sont pas figées.

Schéma directeur des transports collectifs 2025 ou pas, nos concitoyens consultés ont, à notre sens, à donner leur avis, mais surtout à faire des propositions globales et particulières.

Or nous avons l'impression -- peut-être erronée, mais à la collectivité CUS de nous détromper -- que les dés sont déjà jetés, voire qu'ils sont un peu pipés et nous en venons aux questions annoncées :

- Ce qui est en débat n'est-il pas de savoir comment se rendre le mieux et le plus rapidement d'une gare multimodale, la gare de Strasbourg où se croisent TER SNCF, tram et bus de la CTS et cars du Réseau 67, vers un espace européen de l'entreprise où potentiellement travaillent ou étudient 6000 personnes ?

Où est le vrai choix ?

- Pourquoi ne disposons-nous pas d'études nous permettant de faire un vrai choix ? -- n'existe-t-il pas une étude qui a été faite et payée par la collectivité publique de prolongation de la ligne de tram D à travers l'ancien Cronenbourg, la Cité nucléaire vers l'espace européen de l'entreprise ? pourquoi n'est-elle pas évoquée ? -- il existe un réseau de voies ferrées vers le nord de l'agglomération, notamment, qui n'est pas ou peu utilisé : pourquoi aucune étude de faisabilité n'a-t-elle été lancée par la collectivité CUS, en partenariat bien compris avec la collectivité Région Alsace, compétente en matière de TER ? Une solution ne pourrait-elle pas être le prolongement des TER arrivants de Molsheim et passant par la gare de Strasbourg jusqu'à la Chambre de Métiers ?

Nous souhaitons avoir des réponses à ces questions qui nous semblent des préalables avant d'aller plus loin.

Mais, quand bien même le projet BHNS s'imposerait-il, concernant le tracé proposé, comment a pu être défini un temps de trajet de 15 minutes alors que le tronçon gare -- dépôt CTS (pour faire simple) est régulièrement engorgé ? et dans les deux sens ? ou alors la CUS est-elle prête à proposer une variante prévoyant un site propre dès le début, en prenant de la place sur celle dévolue aux véhicules automobiles, variante à laquelle nous ne pourrions qu'être favorables, et là le temps de 15 minutes redeviendrait crédible ?

Nous avons établi, avec nos petits moyens, un tableau qui compare les temps de trajet selon que l'on retient l'une des hypothèses suivantes

- tram A ou D, puis bus 19, solution actuellement offerte,

- TER que nous demandons de mettre à l'étude,

- BHNS tel que la CUS le propose,

- prolongation du tram D : faute de transparence sur l'étude, cette 4e hypothèse n'a pu être examinée et comparée.

Quelle sera la fréquence ?

Il en ressort (si l'on prend en compte le temps d'attente selon la fréquence, le temps de trajet, le temps de correspondance dans la première hypothèse) qu'il n'est pas du tout aussi évident que cela que le BHNS sera, en fait, plus rapide pour la majorité des usagers.

À ce propos, pourquoi les documents mis au débat n'évoquent-ils pas une donnée fondamentale : quelle sera la fréquence de la desserte aux heures de pointe ? aux heures creuses ? le matin tôt et le soir tard ? le samedi ? le dimanche ?

Comment a-t-il pu être évalué un coût du projet sans cette donnée de fréquence qui détermine le nombre de véhicules nécessaires, véhicule au demeurant dont nous avons pu noter que le prix d'achat subit des variations d'une réunion à l'autre ?

Sur quelle base la CUS affiche-t-elle des comparaisons de coût (« trois fois plus cher », « quatre fois plus cher ») entre BHNS et tram sans que nous ne sachions si c'est l'aménagement du tram tel que nous le connaissons actuellement qu'elle prend comme terme de comparaison ou un aménagement moins onéreux qui pourrait aussi satisfaire les besoins des usagers ?

Voilà les questions constructives auxquelles l'association ASTUS souhaite avoir des réponses qu'elle n'a pas eu à l'issue des réunions publiques. »

© Dna, Mardi le 08 Février 2011 -

05/02/2011

Le Cruiser insecticide malmené par le Conseil d'Etat

Quelques semaines seulement après la nouvelle autorisation consentie à l'insecticide Cruiser pour l'année 2011, le rapporteur public du Conseil d'Etat a recommandé l'annulation des autorisations annuelles de mise sur le marché délivrées en 2008, 2009 et 2010.

Ce dernier a en effet considéré que la méthode utilisée par les services de l'Etat pour évaluer la dangerosité du produit - mis en cause dans la destruction des abeilles - était discutable.

Le Conseil d'Etat, qui suit en principe les recommandations du rapporteur public, rendra une décision sous quinzaine source cyberacteurs

Commentaire : alors enfin une décision sage

03/02/2011

Europe : une dérogation détournée au profit des pesticides ?

Dans un rapport publié le 26 janvier, les associations PAN Europe et Générations Futures ont mis en évidence le recours récurrent par un nombre croissant d’Etats membres de l’Union européenne à une clause réglementaire permettant de contourner la législation européenne des pesticides. En effet, inclus à la Directive européenne sur les pesticides ( Directive 91/414 ), l’article 8.4 prévoit la possibilité d’une dérogation pour l’utilisation d’un pesticide non autorisé pendant 120 jours en cas de « danger imprévisible qui ne peut être maîtrisé par d'autres moyens. ». Selon la procédure décrite, cet usage doit néanmoins être « limité et contrôlé ».

Au cours des 4 dernières années, PAN Europe a étudié l’utilisation de cette dérogation par les Etats membres, constatant une montée en puissance des dérogations délivrées. En effet, le nombre de dérogations de ce type, accordées dans l’UE, est passé de 59 en 2007 à 321 en 2010, soit une augmentation de 500 %. Parallèlement, le nombre d’Etats membres accordant de telles dérogations est passé de 15 en 2007 à 24 en 2010. Dans cette logique du toujours plus, le nombre de matières actives faisant l’objet de dérogations a suivi la même courbe ascendante, 152 matières actives étant actuellement concernées.

Palmarès peu reluisant, la France est présentée comme « « le champion européen de ces moyens détournés d’obtenir l’autorisation d’utilisation de pesticides, passant de 0 dérogations en 2007 à 74 en 2010 »....extraits univers-nature

01/02/2011

Acheter social: un guide sur la prise en compte des considérations sociales dans les marchés publics

Le nouveau guide est un outil très concret destiné à aider les pouvoirs publics à acheter des biens et des services de manière socialement responsable, conformément aux règles de l'UE. Il met également en évidence la contribution que les marchés publics peuvent apporter pour promouvoir une meilleure inclusion sociale.

Les marchés publics représentent 17 % du PIB des États membres de l'UE. Tout en préservant la concurrence et la transparence, ils peuvent être utilisés de façon à orienter le marché dans une direction socialement plus responsable et contribuer ainsi d'une manière plus générale au développement durable.

Le guide explique le large éventail des possibilités qu'offrent les règles en vigueur de l'UE en matière de marchés publics pour tenir compte des aspects sociaux au cours des différentes phases du processus d'appel d'offres. Ces éclaircissements permettront aux acheteurs publics d'intégrer avec davantage de confiance les considérations sociales dans les marchés publics tout en garantissant une égalité d'accès à l'ensemble des soumissionnaires européens intéressés et une utilisation efficace de l'argent public. Cet exercice est conforme à la stratégie Europe 2020 et aux objectifs de l'UE en matière de croissance intelligente, durable et inclusive.

Le document est illustré par un certain nombre d'exemples pratiques portant sur toute une série de questions sociales, telles que la promotion de l'égalité des chances et des possibilités d'emploi, l'amélioration des conditions de travail, l'inclusion sociale des personnes vulnérables comme les handicapés, le respect sur le fond des dispositions des conventions fondamentales de l'OIT, etc.

Les pouvoirs publics dans les États membres, les partenaires sociaux, les ONG et les autres parties prenantes intéressées ont apporté une contribution utile à l'élaboration de ce guide pratique.

La Commission a également publié ce jour un autre guide (IP/11/106) destiné à aider les pouvoirs publics, surtout au niveau local, à fournir des services efficaces et de qualité conformément aux règles de l'UE. source ruropa

Informations complémentaires

Guide relatif à l'application aux services d'intérêt économique général, et en particulier aux services sociaux d'intérêt général, des règles de l'Union européenne en matière d'aides d'État, de «marchés publics» et de «marché intérieur» :

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=6458&langId=fr

Acheter social: un guide sur comment bien prendre en compte des considérations sociales dans les marchés publics :

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=6457&langId=fr