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28/11/2010

Voici un site utile pour la défense et le bien-être des animaux

à consulter ICI et sera mis en ligne sur ce site

27/11/2010

Les apprentis traders cherchent un sens à leur métier Les banques font preuve d'inventivité pour contourner les limitations des bonus

PLUS RAISONNABLE, la finance en 2010 ? Plus morale ? La dérive des bonus des traders, révélée par la crise financière de 2008, a mobilisé, de longs mois, les dirigeants du G20. Des lois ont été adoptées de part et d'autre de l'Atlantique, pour limiter les primes versées à coups de millions d'euros, de dollars ou de yens.

Or, à la veille du G20 des jeudi 11 et vendredi 12 novembre à Séoul, le bilan est contrasté. « On n'est plus dans l'excès et la démesure. Il y a, dans les banques, des comités d'approbation des rémunérations, observe Diane Segalen, vice-présidente du cabinet de chasseur de têtes CTPartners. Mais certaines banques internationales sont très créatives en matière de contournement de la loi. »

Ainsi, à Londres, terre d'élection des traders, où se négocient les plus gros bonus, les banques américaines persistent à récompenser, au prix fort, leurs meilleurs éléments. Elles ont maquillé les bonus traditionnels, dits « de performance », en « bonus de management », une appellation fallacieuse destinée à échapper à la loi.

D'autres établissements, toujours américains (Goldman Sachs, Morgan Stanley etc.), ont encouragé la création, par d'anciens traders, de sociétés de gestion indépendantes, auxquelles ils confient, moyennant honoraires, de l'argent à gérer. Le système repose sur un partage des plus-values. Il permet aux banques de rémunérer les traders sans avoir à se justifier auprès des autorités. Enfin, un mouvement d'augmentation des salaires fixes a été constaté dans toutes les banques, au profit des opérateurs de marchés, pour compenser la baisse de la part variable des rémunérations exigée par le G20.

Progrès

« Le système est ainsi fait qu'il faut attirer les meilleurs et les rémunérer en conséquence, commente, fataliste, Mme Segalen. Les pays aux lois contraignantes, comme la France, continueront à perdre de l'activité économique au profit de places moins regardantes ! »

Bruno de Saint Florent, associé du cabinet de conseil Oliver Wyman, souligne toutefois les progrès réalisés en un an. Une étude datée de septembre, menée auprès de 40 banques en collaboration avec l'Institute of International Finance (IIF), montre que la performance des traders, qui détermine son bonus, est désormais pondérée en fonction des risques qu'il prend. Et la part des rémunérations payée en différé - une recommandation du G20 - est passée de 20 %, en 2007, à 40 % en 2009. extraits lemonde

25/11/2010

MODE DE VIE La gérontechnologie pour éviter la maison de retraite

Un dispositif de surveillance à distance des personnes âgées est expérimenté depuis septembre dans la Creuse

Les Français souhaitent vieillir chez eux. C'est le désir formulé par neuf personnes de plus de 45 ans sur dix interrogées dans un récent sondage. C'est aussi la volonté affichée des pouvoirs publics.

D'ici à 2035, le nombre des plus de 80 ans aura plus que doublé. La France comptera 6,5 millions d'octogénaires, alors qu'on ne dispose que de 500 000 places d'hébergement en maison de retraite actuellement. Or « la nation n'a pas les moyens de doubler cette capacité et de créer 500 000 places supplémentaires. La politique nationale doit intervenir en amont, en faveur de l'autonomie des personnes », dit un conseiller de Nora Berra, au secrétariat d'Etat aux « aînés » (Mme Berra devient, après le remaniement du 14 novembre, secrétaire d'Etat à la santé). « Le vieillissement annoncé ne doit pas entraîner une augmentation des accidents domestiques, sources d'hospitalisations et de mises en maison de retraite anticipées, poursuit-il. Il est de l'intérêt de l'Etat que les gens vieillissent chez eux en sécurité, et la technologie peut nous aider ». Voici donc annoncée l'ère de la gérontechnologie.

Cette problématique est déjà d'actualité dans la Creuse, le département le plus « vieux » de l'Hexagone. « Nous sommes la représentation de la France de 2025 pour la proportion des plus de 60 ans et des plus de 75 ans », note Christelle Sartiaux, chef du projet Domotique à domicile. D'où l'expérience mise en place depuis septembre : le « pack domotique », un mot à la mode il y a vingt ans et qui trouve un marché aujourd'hui... grâce aux personnes âgées.

Celles-ci ne sont pas bardées de capteurs pour autant. Le pack se compose d'un classique médaillon de télé-assistance, que la personne porte à son cou. Elle peut l'actionner en cas de détresse. Le domicile est équipé d'un détecteur de fumée, de gaz et de température extrême. Un « chemin lumineux » complète l'ensemble. Réalisé par l'entreprise régionale Legrand, il permet « une automatisation de l'éclairage quand la personne se lève la nuit », précise Mme Sartiaux.

Ce dispositif, déjà testé, fait baisser d'un tiers le nombre de chutes. Les personnes âgées doivent s'acquitter de 6,30 à 38,27 euros par mois selon leurs revenus pour obtenir le pack. Le conseil général verse la différence pour couvrir le coût réel (128 euros mensuels par personne surveillée).

Des options plus sophistiquées sont proposées pour quelques euros supplémentaires : un déclenchement d'alarme sensible au souffle ou à l'effleurement, un capteur de chute brutale et un détecteur de monoxyde de carbone. Pour l'instant, l'arsenal s'arrête là. Mais, depuis quelques mois, le conseil régional est sollicité pour tester toutes sortes de projets. extraits lemonde

22/11/2010

Semaine européenne de réduction des déchets du 20 au 28 novembre

La Semaine européenne de réduction des déchets débute ce lundi : les Européens sont invités à faire maigrir leurs poubelles, qui débordent un peu plus chaque année. Un Français produirait en effet 543 kilos de déchet par an. Interrogés sur leurs pratiques de tri, une écrasante majorité d'internautes plébiscite le compostage. Achat de produits en vrac, réutilisation d'emballages : ils trient tous azimuts et traquent la consommation inutile.

"Je composte mes déchets végétaux", par Pierre-Olivier B.

Depuis que j'ai commencé à composter mes déchets végétaux, la poubelle de ce qui ne va pas dans le tri sélectif ne se remplit pratiquement que de plastique, des emballages pour l'essentiel. Je me suis rendu compte du gâchis auquel nous prenons part lorsque nous utilisons des sacs en plastique pour les légumes. Depuis, je ne me sers de ces sacs que lorsqu'il y en a vraiment besoin.

"Nous évitons tous les produits emballés", par Emmanuelle D.

Nous évitons tous les produits emballés et achetons en vrac les produits secs (sucre, pâtes, légumineuses). Nous n'achetons pas dans les supermarchés, car il est difficile d'y trouver ce genre de produits, mais en magasins bio et dans les petits commerces. Par exemple, une épicerie proche de chez nous propose des yaourts dans des pots de verre consignés. Pour les légumes, nous faisons partie d'une AMAP (association pour le maitien d'une agriculture paysanne), cela évite aussi les emballages puisque nous apportons notre panier. Le plus gros de notre production de déchets, ce sont les déchets végétaux, c'est-à-dire les épluchures. Nous n'avons pas de jardin personnel, mais un jardin familial avec un tas de compost, ainsi qu'un lombricomposteur fabriqué maison. L'agglomération dans laquelle nous vivons organise une fois par semaine le ramassage des déchets verts, mais la pollution engendrée par le transport nous gênait, aussi nous avons préféré adopter nos propres solutions.

Résultat de ce mode de vie : nous mettons notre poubelle une semaine sur trois (nous sommes quatre à la maison), nous faisons vivre l'économie locale en achetant des produits locaux, et nous dépensons moins car nous n'achetons pas de produits inutiles. Nous ne rencontrons pas de difficultés, mais aimerions que les pouvoirs publics encouragent davantage la réduction des déchets.

"Pratiquement plus besoin de poubelle", par Thierry et Martine L.

Nous nous fournissons exclusivement au marché et dans les magasins bio qui commercialisent du vrac. Nous compostons tous nos déchets organiques, avec un jardin c'est possible, mais il faudrait organiser le compostage collectif à Paris, ce devrait être possible en partenariat avec les jardins publics.  Nous brûlons le bois dans notre poêle à bois. Résultat : nous n'avons pratiquement plus besoin de notre poubelle....extraitdslemonde 221110

^lus 'infos  sur ce qui se passe dans votre région ou ville en cliquant ICI

21/11/2010

A la découverte de l’« effet rebond » Quand les technologies vertes poussent à la consommation

Début juin, le Conseil pour l’innovation énergétique américaine — une « boîte à idées » fondée par M. Bill Gates et par le patron de General Electric, M. Jeff Immelt — a demandé au président Barack Obama de tripler les dépenses de recherche sur les énergies propres. Afin notamment de ne pas se laisser distancer par la Chine. Mais les technologies « vertes » n’ont pas toujours les effets escomptés sur l’environnement…

Votre fournisseur d’eau vous propose d’adopter un comportement écologique en passant à la facturation électronique. On économisera ainsi le papier, fait-il valoir. Et puisque, ce faisant, l’entreprise réduira ses frais, elle vous fera profiter de tarifs plus attractifs. L’écologie rejoindrait donc l’économie, pour le plus grand bénéfice de tous ! Mais au fait… ces prix plus bas ne vous inciteront-ils pas à arroser votre pelouse, ou à prendre plusieurs bains par semaine ? Est-ce toujours aussi écologique ? Ce paradoxe, les économistes l’appellent « effet rebond ». C’est peu dire qu’il assombrit les perspectives de l’économie « verte ».

En France, trente-cinq millions de vieux compteurs électriques seront prochainement remplacés par des compteurs « intelligents ». A Lyon, une des zones tests de cette opération, les fournisseurs d’électricité installeront chez leurs clients (avec leur permission) des boîtiers leur permettant de contrôler à distance la consommation, à la seconde près, dans l’espoir que cette surveillance conduise à une réduction du montant de la facture. Les économies pour le fournisseur — plus besoin de techniciens allant relever les compteurs — devraient de surcroît provoquer une baisse des prix. Finis les conflits autour du radiateur parce que des frileux ont monté en douce le thermostat du salon !

Mais à quoi sera employée l’économie ainsi réalisée ? Des études non publiées des services de recherche d’Electricité de France (EDF) montrent que, lorsque les tarifs diminuent, les ménages modestes sont enclins à augmenter la température dans leur logement. Les ménages aisés ne sont pas en reste, avec le renouvellement frénétique des équipements de pointe. Quand un bien ou un service devient moins cher, on tend à en consommer une plus grande quantité, sans se poser de questions. Et, au-delà d’une température jugée suffisamment confortable, ce surplus financier sera consacré à l’acquisition d’autres biens de consommation (écran plasma, voyage en avion, téléphone « intelligent », etc.) dont le bilan carbone sera d’ailleurs, probablement, encore moins favorable à l’environnement. Au final, le bénéfice écologique de la technologie se réduit comme peau de chagrin — voire, dans certains cas, vire au négatif — par un ajustement des comportements individuels. Lesquels constituent pourtant la cible principale des campagnes officielles de communication sur le « développement durable », qui portent au pinacle la figure du « consommateur responsable ».....extraits le monde diplomatiquelire la suite en cliquant ICI

18/11/2010

Bonne nouvelle : L‘émergence du coton bio en Inde

Le coton est une des industries les plus polluantes au monde. L’Inde est le deuxième plus gros producteur après la Turquie, le coton occupe 5% des terres cultivées mais il utilise plus de la moitié des pesticides.

La révolution verte à la fin des années 60 a introduit des nouvelles semences hybrides très dépendants d’apports extérieurs comme engrais chimiques et pesticides.

Bojju Bai, agricultrice :

“Les agriculteurs qui font pousser du coton transgénique empruntent de l’argent pour acheter des engrais chimiques, des pesticides et des semences. Si la récolte est mauvaise parce qu’il n’a pas suffisamment plu, ou parce que des nuisibles ont attaqué les plants alors l’agriculteur n’est plus en position de payer les emprunts, et beaucoup sont acculés au suicide”.

Sur les mois d’octobre et de novembre 45 agriculteurs se sont suicidés dans le district de Adilabab, au Nord de l‘état indien de l’Andhra Pradesh. Entre 2002 et 2006 on estime que plus de 17 500 agriculteurs se sont suicidé chaque année.

Dans le village de Belgaum, depuis 4 ans déjà, Bojju Bai est passé entièrement au bio, elle n’emprunte plus qu’aux banques et non à un usurier et elle a reçu une formation pour tenir ses comptes.

Bojju Bai :

“Avant de faire du bio, j’avais un prêt. Je devais rembourser 10 000 roupies par saison et je n’avais pas de revenus après avoir remboursé le prêt et les emprunts. Maintenant je fais des bénéfices”.

En 2004, les ONG néerlandaises Solidaridad et ICCO ont lancé le projet Chetna, un projet pilote de culture bio et de commerce équitable. En 2007 l’association Chetna Organic Farming a été créée, elle aide les agriculteurs indiens à passer au bio. Ils réapprennent les techniques comme l’utilisation d’engrais verts, ou de purin. Ils doivent devenir indépendant de productions externes.

Siddharth Tripathy, Chetna Organic :

“Nous essayons d’améliorer les conditions de vie des petits paysans en rendant leur production plus viable, plus rentable et nous avons commencé avec toute la chaine d’approvisionnement”.

Les agriculteurs apprennent qu’ils peuvent faire une bonne récolte sans avoir recours à la chimie.

B.G. Mahesh, directeur de programme Chetna Organic :

“Il y a beaucoup de remèdes écologiques verts comme de nouveaux labours pendant la saison estivale, les agriculteurs peuvent aussi faire pousser des plantes qui attirent les nuisibles qui sinon, iraient sur les plants de coton. On a aussi des sprays botaniques, ce sont des extraits préparés à base de feuilles de certaines plantes. On a enfin plusieurs méthodes de contrôle biologique, comme certains insectes qui se nourrissent de nuisibles”....extraits euronews

 

16/11/2010

SANTé Un laboratoire rennais vient de terminer une expérience menée sur des testicules humains

C'est la première fois que l'effet des phtalates est directement mesuré sur le corps humain. L'unité études de la reproduction chez l'homme et le mammifère de l'Institut de recherche sur la santé, l'environnement et le travail (Irset) de Rennes vient d'achever une expérience de deux ans sur des cultures de testicules humains. « En y plaçant des témoins contenant du MEHP et du DEHP – les deux principaux phtalates existant sur le marché –, nous avons analysé les effets de ces composants chimiques sur les fonctions testiculaires », explique Christelle Desdoits, post-doctorante.

« Il faudrait compléter

avec une étude épidémiologique »
« Il en résulte une baisse du niveau de testostérone, qui peut aller jusqu'à 30 %, ce qui est assez significatif », poursuit la scientifique. « En revanche, il n'a pas été observé de modification de la mort cellulaire, ce qui veut dire que les phtalates modifient la fonction des testicules, mais que cette molécule n'est pas toxique. » Cette expérience vient donc confirmer que les phtalates ont certainement des conséquences sur la baisse de la fertilité chez l'homme. « Il faudrait maintenant une étude épidémiologique sur la population pour poursuivre ce travail », estime Christelle Desdoits.
Produits à 3 millions de tonnes par an dans le monde, les phtalates sont employés depuis une cinquantaine d'années dans de nombreux produits de consommation (plastiques, emballages, cosmétiques, jouets, etc.), surtout le PVC. « Ils jouent un rôle de plastifiant et de lubrifiant, notamment dans le but d'assouplir les matières plastiques », explique Bernard Jégou, directeur de l'Irset. Ils peuvent se transmettre à l'homme par voie cutanée, par ingestion ou inhalation.
L'Irset avait déjà mené une expérience sur le rat. Elle avait aussi démontré « que ces produits inhibent la capacité de production de testostérone de l'animal », rappelle Bernard Jégou.source 20minutes

+d'infos en cliquant sur IRSET ICI

13/11/2010

Rapport Le changement climatique 07-11-2010 - Remis à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, par l'Académie des sciences

Le changement climatique
07-11-2010 - Remis à
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche, par l'Académie des sciences, ce rapport est une synthèse des
interventions et discussions qui DÉMONTRE DÉFINITIVEMENT UN RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE DÛ A AUGMENTATION DU CO2 DONT L'ORIGINE EST HUMAINE......PAN DEFINITIF DES ARGUMENTS DES CLIMATSCEPTIQUES.."... l'activité solaire, qui a légèrement décrue en moyenne depuis 1975 ne peut pas être dominante sur le réchauffement observé sur cette période."

lire ce rapport en cliquant ici sur la une

11/11/2010

Le jus de betterave au quotidien serait bon pour le cerveau

- Amélioration de l'afflux de sang au cerveau, conservation de la mémoire, et potentiellement prévention de la démence due à la vieillesse, seraient les effets positifs sur l'être humain d'une dose quotidienne de jus de betterave. Selon une étude menée par la Wake Forest University et publiée ce vendredi 5 novembre sur le site Internet de la revue scientifique Nitric Oxide : Biology and Chemistry, la betterave de par sa richesse en nitrate faciliterait le flux sanguin, qui alimente par ailleurs le cerveau.

Les chercheurs expliquent que le nitrate contenu dans la betterave mais également dans le céleri ou encore le chou, est transformé par l'organisme en nitrite, utile à la dilatation des vaisseaux sanguins et à la fluidification du sang.
Par conséquent, un apport quotidien de l'un de ces aliments permettrait d'améliorer le flux sanguin dans certaines zones du cerveau qui avec le temps s'appauvrissent en sang et en oxygène, ayant pour conséquence la démence ou une baisse cognitive.source RelaxNews 

07:47 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

09/11/2010

voici un site utile

CLIQUEZ ICI sur Jeplanteunarbre qui permet de planter des arbres en faisant vos recherches internet :-)

C'est simple et gratuit.

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Continuons

08/11/2010

Votez NON car bientôt Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE

Autant de raisons de signer la pétition ci- dessous...

http://www.votresante.org/suite.php?dateedit=1285910864

Disparition programmée de l'homéopathie, la phytothérapie, la gemmothérapie, les plantes de Médecine chinoise, l'herboristerie, l'aromathérapie, extraits de plantes, eaux florales, élixirs, macérats, oligo-thérapie pour les faire rentrer dans la PharmacieDiapositive 18

Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE !...C’est quasiment fait. Nous allons voir disparaître les préparations à base de plantes, ainsi que la possibilité pour les herboristes de les prescrire.

L’industrie pharmaceutique, qui, depuis quelques décennies, tente d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but! Le 1 avril 2011—dans moins de huit mois—pratiquement toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne! L’approche adoptée aux Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur! Les gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.....

L’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness sont presque arrivés à contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il reste de notre santé.!

Dès le 1er avril 2011 prochain

Dans un des pires poissons d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD), a été décrétée le 31 mars 2004.(1) Elle réglemente l’usage des produits à base de plantes qui étaient auparavant librement échangés.

Cette directive demande que toutes les préparations à base de plantes soient soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant, depuis des milliers d’années. Le coût de cette procédure, estimé de 90 000 à 140 000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément.

 Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. Cela, bien sûr, ne compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution. 
Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité que les médicaments :
Faire passer un remède classique à base de plantes provenant d’une culture médicale traditionnelle non-européenne au travers du système d’autorisation de mise sur le marché de l’UE s’apparente à faire passer une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est requise, de toute urgence, si la directive est discriminatoire à l’égard des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de l’homme.(2)

 Le droit commercial

 Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness.
 
Si vous avez suivi ce qui s’est passé aux Etats-Unis concernant le lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal Trade Commission (FTC) a pris part au processus.

Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations,outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeuner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé...

Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des multinationales. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération.

 Comment combattre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être
 Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout à fait. Si vous tenez aux plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments, agissez s’il vous plaît. Même si ces questions vous semblent sans importance, pensez aux gens pour qui ça l’est. Doit-on leur interdire le droit au traitement médical et aux soins de santé de leur choix ?

L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire récente montre qu’aucune manœuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie d’un tout, dans lequel chacun de nous joue un rôle.

 C’est à vous—à chacun d’entre vous—d’agir. Envoyez une lettre ou un message à votre député Européen en déclarant, en termes non équivoques, que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre position pour les droits des gens à choisir leurs remèdes médicinaux.

Imaginez-vous devant vos enfants ou petits-enfants vous demandant pourquoi vous ne l’avez pas fait. Comment allez-vous leur dire que leur bien-être ne vous intéressait pas ? Comment allez-vous leur dire que regarder la dernière émission de télé-réalité importait plus que de consacrer quelques instants à écrire une simple lettre ?  !...

C’est seulement ,en luttant activement ,que cette farce contre votre bien-être peut être stoppée. Notre droit à protéger notre santé et celle de nos enfants est sur la balance. Si vous vous souciez du bien-être de vos enfants et petits-enfants, vous devez agir. Exprimez-vous, car maintenant, c’est le moment de vérité! Vous pouvez rester assis et ne rien faire, ou vous pouvez vous exprimer.

Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de temps à perdre.

NewsOfTomorrow
Transmis par le Dr Hervieux
30.09.2010
(Source : Gaia-health, par Heidi Stevenson, trad. NewsOfTomorrow.org, 12 sept. 2010) 


L'information arrive de toute part.

Si vous aussi  y êtes sensibles, je vous encourage à aller signer la pétition et à faire suivre cet E-mail à vos contacts.

Adresse de la pétition : http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8350

Pétition : Pour la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins

07/11/2010

Enquête Comment gérer sa "e-réputation" extraits LEMONDE | 01.11.10

Googler" quelqu'un : cet anglicisme n'est pas encore passé dans le langage courant. Il résume néanmoins une pratique répandue chez les chasseurs de têtes. Un candidat postule pour un emploi : le recruteur va faire une recherche de son nom sur Google puis recueillir, en quelques clics, une multitude d'informations. "Google est devenu le prolongement naturel de la pensée du recruteur", affirme Emmanuel Dupont, associé du cabinet BeeTwin, spécialisé dans la recherche de cadres....

Ne pas se tromper de réseau. "En France, pour être recruté, il faut avoir un profil visible sur les deux grands réseaux professionnels LinkedIn et Viadeo....

Faire attention à ses amis. Les réseaux sociaux sont une façon d'afficher quels sont vos "amis", personnels ou professionnels. Des informations, là aussi, décortiquées par les recruteurs. "Lorsque nous recherchons un candidat, nous regardons s'il risque d'être sur ou sous-dimensionné, explique Sophie Wigniolle, spécialisée dans la recherche haut de gamme. Un indice intéressant est alors le positionnement de son réseau. A-t-il ou non un bon niveau de contact ?" Autre sujet d'attention, le nombre d'amis affichés : "Je suis dubitatif lorsque je vois un profil avec 500 ou 800 contacts. Cela sonne creux", analyse Emmanuel Dupont. "Il faut être vigilant et ne pas aller à la chasse aux amis, abonde Johann Van Nieuwenhuyse. Limiter son profil Facebook à une communauté précise, que l'on connaît...

Eviter d'exposer sa vie privée. Une charte, déposée par l'association Acompetenceegale.com a été signée en 2007 par 46 cabinets pour s'engager notamment à ne pas regarder des informations relatives à la vie privée sur des sites comme Facebook ou Myspace. "Cela n'empêche pas nos clients entreprises d'aller y faire un tour, précise Antoine Lecoq, signataire de la charte. Je donnerai comme conseil général de ne rien mettre de privé en ligne." Une recommandation partagée par tous les recruteurs.....Pour Morgan Van Haeck, du même cabinet : "Il faut plutôt se faire photographier de manière sobre, bien fixer ses paramètres de confidentialité sur Facebook pour que les photos privées ne soient accessibles qu'aux vrais amis."

Commentaire : quelques évidences qui sont rappelées à bon escient pour tous les candidats à un emploi...

06/11/2010

Changement climatique : 34 centimes, suffisants pour le combattre

klima aldaketa argentina efe gizona basamortua

Les effets du changement climatique. Photo : EFE

Si chaque personne des 6 800 millions qui se trouvent sur la Terre apporterait 34 centimes d'euros une fois et dans les prochains 20 ans, les effets du changement climatique pourraient être moins dramatiques de ce que l'on craint. Le secteur énergétique devrait investir 2 350 millions d'euros supplémentaires jusqu'en 2030 pour éviter que la température moyenne de la planète augmente plus de 2 ºC, selon une étude réalisée par l'Agence internationale de l'énergie.

Il est nécessaire de changer radicalement notre manière d'utiliser l'énergie parce que si on ne le fait pas, la température pourrait augmenter jusqu'à 6º C, Faith Birol, le directeur de la Division d'Analyses Économique de l'AIE.

Fatih Birol a demandé l'engagement des Etats-Unis et de la Chine, "parce que sans leur engagement", il n'y aura aucune possibilité de résoudre le problème du changement climatique. L'Union européenne et les Etats-Unis comptent ensemble 800 millions d'habitants. Avec un peu moins de 3 euros par personne, on pourrait lutter contre les effets du réchauffement global. En ajoutant les plus de 1 300 millions de Chinois, avec un peu moins d'un euro par personne, ça serait suffisant pour lutter contre le changement climatique.

Lors du prochain sommet du Climat qui se tiendra à Copenhague, Birol a souligné qu'il est important d'arriver à un accord qui soit capable d'"envoyer les signaux adéquates" au secteur énergétique par rapport aux investissements qu'il faut faire pour lutter contre le changement. source eitb

05/11/2010

Environnement Humain-liberté des médias- Selon "Le Canard enchaîné", Sarkozy supervise l'espionnage de journalistes extraits LEMONDE.FR | 02.11.10

L'accusation est de taille. Dans un article signé de son rédacteur en chef, Claude Angeli, Le Canard enchaîné à paraître mercredi 3 novembre affirme que Nicolas Sarkozy supervise personnellement la surveillance de certains journalistes.

Citant des sources anonymes au sein de la division centrale du renseignement intérieur (DCRI), l'hebdomadaire satirique explique que, "depuis le début de l'année, au moins, dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, [patron du renseignement français] de s'intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs".

Selon le journal, la DCRI a même mis en place un groupe spécial chargé de traquer les sources de certains journalistes. La méthode, explique Le Canard enchaîné, passe d'abord par la consultation des factures téléphoniques détaillées des journalistes pour identifier leurs sources. "Les opérateurs sont d'une grande complicité avec nous", assure une source au sein de la DCRI.

"CERTAINS NE FONT PAS MYSTÈRE DE CES MAUVAISES MANIÈRES"

L'hebdomadaire fonde ses affirmations sur plusieurs déclarations de membres de l'entourage présidentiel, affirmant que "certains ne font pas mystère de ces mauvaises manières". Il cite notamment Henri Guaino, conseiller spécial du président, qui aurait expliqué devant des diplomates au printemps : "Les journalistes, on les cadre.".....

Commentaires : Fermez vos....., on vous écoute

04/11/2010

Nespresso veut gagner la bataille des dosettes sans renoncer au luxe extraitsédition Lemonde 31.10.10 La filiale de Nestlé affronte la concurrence de Sara Lee et d'ECC. Il terminera 2010 avec 220 points de vente dans le monde

Une nouvelle boutique Nespresso a ouvert ses portes, vendredi 29 octobre, à Munich. Fidèle au modèle inspiré des codes du luxe qui a fait le succès de la marque, ce magasin raffiné se trouve dans le coeur historique de la métropole bavaroise. Pourtant, en déambulant sur les deux étages, le client découvre un nouveau parcours d'achat. Il peut comme d'habitude faire la queue devant un comptoir. Il peut aussi récupérer ses dosettes préalablement commandées et payées par téléphone. Surtout, il a pour la première fois à sa disposition un espace où il peut lui-même se servir. Une carte lui donne accès à ce lieu qui a un petit air de cave à vin avec un alignement de casiers contenant les étuis de dosettes.

A Paris, une nouvelle boutique ouvrira au printemps 2011 à côté de la Madeleine et s'inspirera de l'exemple allemand. Pour Nespresso, l'enjeu est d'importance, même si, selon le directeur commercial, « les boutiques ne représentent que 30 % des ventes, quand Internet pèse plus de 50 % et le centre d'appels 20 % ». Christophe Cornu ajoute que « la boutique est une façon de matérialiser la marque en 3D. Cela nous permet de l'ancrer dans l'innovation ».

Dix ans après l'ouverture du premier magasin à Paris, la filiale de Nestlé devrait terminer l'année 2010 avec 220 points de vente dans le monde, dont 20 en France. Des lieux imaginés pour tisser un lien avec le client. Le succès de Nespresso s'est en effet construit autour de l'idée des « grands crus » de café encapsulés dans les fameuses dosettes en aluminium colorées, de la machine conçue pour former un couple indissociable avec la capsule et du club Nespresso qui compte 8 millions de membres....

Commentaire : Voici comment on anarque les pauvres consommateurs en leur vendant très cher un produit dit élaboré, peu soucieux de l'environnement ...et de la santé car ces capsules sont sont dangereuses pour la santé (aluminium développent la maladie d'alzheimer....

03/11/2010

Entretien Dominique Bourg : "Un système [Démocratie] qui ne peut répondre au défi environnemental" extraits LEMONDE | 30.10.10

Professeur à la faculté des géosciences et de l'environnement de l'université de Lausanne, Dominique Bourg vient de publier, avec Kerry Whiteside, professeur de sciences politiques au Franklin and Marshall College de Pennsylvanie, un essai intitulé Vers une démocratie écologique (Seuil, 106 pages, 11,50 euros). Les deux chercheurs y expliquent pourquoi, à leurs yeux, nos institutions politiques sont inaptes à régler les grands problèmes environnementaux de la planète et doivent être refondées.

"Les dégradations que l'humanité inflige aujourd'hui à la biosphère sont sans précédent", écrivez-vous. Toute l'histoire de l'humanité, de la vie même, n'est-elle pas faite de crises et de bouleversements de la nature ? La Terre a connu des changements brutaux. Mais la situation actuelle n'a aucun antécédent. D'une part, l'humanité bouscule les mécanismes régulateurs de la biosphère, autrefois hors d'atteinte. De l'autre, elle est confrontée à un problème de ressources qui devient sévère.

Les deux préoccupations majeures sont le changement climatique et l'accélération du rythme de l'érosion de la diversité des espèces. Nous agissons à très grande échelle sur le système climatique, avec 40 % de CO2 dans l'atmosphère de plus qu'au début de l'ère industrielle, et les climatologues nous disent qu'aller au-delà d'un réchauffement de 2° C, ce serait ouvrir une boîte de Pandore, libérant une série de rétroactions qui nous feraient dériver vers des températures difficilement supportables par l'espèce humaine.

S'agissant de la biodiversité, des espèces ont certes disparu chaque fois que les hommes ont investi des territoires nouveaux. C'est ce que le biologiste américain Edward Osborne Wilson appelait les "disparitions coup de marteau". Mais aujourd'hui, il s'agit d'une "disparition holocauste". Nous entrons probablement dans la sixième extinction et celle-ci, extrêmement rapide, nous est totalement imputable.

Dans le même temps, nous nous heurtons aux limites des ressources de la biosphère : ressources énergétiques, minérales, biotiques, et, à l'échelle locale, en eau douce. Un seul exemple : les ressources halieutiques sur lesquelles nous avons opéré une razzia. Nous avons vidé les mers.

Indépendamment de leur ampleur inédite, en quoi ces problèmes environnementaux sont-ils radicalement nouveaux ? D'abord, ils ne sont plus locaux, mais transfrontaliers et, pour certains, globaux. Le changement climatique, l'acidification des océans, l'érosion de la biodiversité... sont des problèmes planétaires, à l'interface entre l'humanité et la biosphère. C'est une situation totalement originale.

Ensuite, à la différence des pollutions traditionnelles, les grandes menaces actuelles sont invisibles. Ni le changement de la composition chimique de l'atmosphère, ni l'accélération de la perte de biodiversité, ni les micropolluants de l'air ou de l'eau ne sont accessibles à nos sens.

A l'invisibilité s'ajoute l'imprévisibilité. Aucun des grands problèmes écologiques apparus dans la seconde moitié du XXe siècle n'a été anticipé. Découvrir, avec l'effet de serre, que ce qui a assuré notre confort compromet tous les acquis de la saga du progrès et menace notre propre avenir a été une surprise complète.

De plus, la temporalité des atteintes à l'environnement a changé. Il existe un effet d'inertie qui fait que le temps de réponse des écosystèmes aux dégradations qu'on leur inflige est extrêmement long. Et une irréversibilité : une fois qu'on a changé un état de l'atmosphère ou des océans, on n'a aucun moyen de revenir en arrière.

Enfin, les problèmes écologiques ne peuvent plus être réduits aux seules pollutions. Elles n'en représentent qu'une petite composante et, alors qu'on peut y trouver des parades techniques, les deux grandes questions auxquelles nous devons faire face - celle des perturbations de la biosphère et celle des ressources - ne relèvent pas de solutions techniques seules.

Selon vous, les démocraties ne répondent pas à ces exigences et sont donc impuissantes à résoudre les grands problèmes écologiques. Pourquoi ? Dans son principe même, la démocratie représentative suppose que les élus repassent régulièrement devant leurs électeurs pour rendre compte de leur action. In fine, l'individu est donc le seul juge des politiques publiques et de son bien-être. Or les problèmes environnementaux échappent au jugement individuel spontané. En outre, les élus sont portés à défendre les intérêts d'électeurs particuliers, et non des intérêts globaux.

Autre difficulté : on nous a mis dans la tête depuis soixante ans que l'enrichissement matériel est la clé du bien-être, alors que nous avons aujourd'hui la nécessité de produire et de consommer moins, ce qui ne veut pas dire qu'on sera moins heureux.

Enfin, nos démocraties accordent une prime au court terme : elles ont beaucoup de mal à prendre en compte les intérêts du futur quand ils paraissent en contradiction avec ceux du présent. Pour toutes ces raisons, notre système souffre d'une incapacité politique structurelle à répondre aux défis environnementaux.

Par quel autre système le remplacer ? Il ne s'agit pas de l'abroger, mais de l'enrichir. L'enjeu est de trouver une articulation entre le citoyen, le savant et le politique. Sur les questions environnementales, la connaissance scientifique doit être au coeur du système décisionnel - sans verser dans une "expertocratie" - et la société civile impliquée. Rien ne doit être décidé sans participation citoyenne.

Nous proposons deux objectifs constitutionnels nouveaux, stipulant que l'Etat, dont la mission est de préserver l'intérêt fondamental de la nation, doit veiller à la sauvegarde du bien commun que constitue l'équilibre de la biosphère, et que la finitude des ressources naturelles impose une gestion concertée, à l'échelle internationale.

Une "académie du futur", composée de chercheurs internationalement reconnus, aurait pour charge d'exercer une veille sur l'état de la planète et d'éclairer les décisions politiques. A ses côtés, un nouveau Sénat, formé pour deux tiers au moins de personnalités qualifiées - proposées, par exemple, par les organisations non gouvernementales environnementales - et pour un tiers de citoyens, aurait pour rôle d'élaborer, en amont de l'Assemblée nationale, les grands mécanismes législatifs, par exemple fiscaux, permettant de répondre aux nouveaux objectifs constitutionnels. Ce Sénat pourrait, avec l'aval de conférences de citoyens, opposer son veto aux propositions de loi contraires à ces objectifs.....

A Vittel, Nestlé met du vert dans l'or bleu extraitsLEMONDE.FR | 30.10.10

Pour préserver son eau minérale, la multinationale Nestlé y finance, depuis vingt ans, la conversion au zéro pesticide d'une zone de 10 km2. Au lendemain de la Conférence internationale sur la biodiversité de Nagoya, cette expérience fait figure d'exemple atypique de collaboration entre une entreprise, des collectivités locales et des agriculteurs, ayant pour objectif la protection d'un écosystème naturel.

Sur les collines vosgiennes de Vittel, la bise glacée fait onduler les prairies. On s'y roulerait presque. Et on aurait raison. Depuis vingt ans, plus un gramme de pesticide n'est pulvérisé dans les champs du bassin minéralier. Ornithologues et entomologistes ont vu s'accroître le nombre d'oiseaux et de papillons. Ce paradis écolo n'est pas l'œuvre d'un groupe de babas-cool mais d'une multinationale de l'agroalimentaire..... Pour Nestlé, propriétaire de la marque Vittel, ces terres, débarrassées de traitements chimiques, sont le résultat de deux décennies d'efforts. Elles protègent une corne d'abondance. Sous les bottes des agriculteurs, l'eau de pluie, emprisonnée, puis filtrée par les roches calcaires, ressort de terre sous forme d'eau minérale. Sur les 10 kilomètres carrés du bassin de captage, trois sources – Hépar, Contrex et Vittel Grande Source –- alimentent le business de la branche des eaux de Nestlé. 1,3 milliard de bouteilles d'or bleu sortent chaque année de l'usine d'embouteillage.

Commentaire : lorsque cela met en jeu l'existence de l'entreprise d'eau de vittel, prppriété de la Multinational Nestlé, on se défonce pour les bonnes pratiques...tiens...Tiens mais c'est bien sûr.....


01/11/2010

Publié dix-huit ans après sa rédaction, un décret limite les vols des hélicoptères pour réduire les nuisances sonores Article paru dans l'édition du 23.10.10 Les déplacements des appareils seront réduits dans les zones à forte densité de population extrai

ous payons pour le comportement de quelques milliardaires qui, l'été, prennent leur hélicoptère pour aller déjeuner sur la plage dans le golfe de Saint-Tropez. » Gérard David, le président de l'Union française de l'hélicoptère (UFH), fulmine à l'idée de voir entrer en vigueur un décret limitant les vols de ces machines dans les zones à forte densité de population. Ce dépit est partagé par l'ensemble de la filière, des constructeurs aux pilotes. Pendant dix-huit ans, ils ont combattu ce texte.

En vain. Jeudi 21 octobre, le décret d'application de cet article du code de l'environnement voté en 1992 a été publié au Journal officiel. Pour réduire les nuisances sonores, il interdit les vols touristiques circulaires sans escale, ou avec escale de moins d'une heure. Il limite les vols d'entraînement et à caractère d'essai, et le trafic des hélicoptères au départ ou à destination des aérodromes situés dans des zones à forte densité de population.

« Pourquoi la France veut-elle aller plus loin que le texte européen qui va s'appliquer à partir de 2012 ? » s'interroge Dominique Orbec, président de la société de conseil Flight-Deck. Pour lui, l'une des réponses tient à la mauvaise image de ce mode de transport, critiqué depuis de nombreuses années par les écologistes pour son bruit et associé aux riches. Or la jet-set ne représente que 2 % de l'activité globale. Celle-ci se divise en deux : 40 % consacrés au transport de passagers, dont 20 % pour le SAMU. Les 60 % restants concernent le travail aérien (installation de pylônes, entretien de ligne à haute tension, imagerie aérienne...).

Diffusion du Tour de France

« Cette situation se traduit dans les ventes en France qui stagnent alors qu'elles ont été multipliées par deux dans le monde ces cinq dernières années, constate Pierre-Olivier Mathian, directeur du marketing d'Eurocopter, leader mondial du marché, filiale d'EADS. C'est pour le moins paradoxal dans un pays où est implanté le principal fabricant d'hélicoptères. » Il regrette aussi que le décret n'ait pas pris en compte l'amélioration des performances techniques. « Depuis dix-huit ans, les hélicoptères ont réduit par deux leurs nuisances sonores », souligne-t-il.

Concrètement, le texte « limitera nos activités car nous intervenons souvent dans des zones très habitées », déplore Thierry Couderc, délégué général de l'UFH, évoquant la pose des antennes ou des climatiseurs sur le toit des immeubles. Les répercussions pourraient aller jusqu'à la diffusion du Tour de France, qui bénéficie du soutien d'une dizaine d'hélicoptères. Selon M. Couderc, « cela va compliquer les retransmissions télévisées et il sera plus difficile d'attirer des sponsors ».

« Si je ne peux plus faire de vols d'entraînement de pilotes, de baptêmes de l'air, je serai obligé de déplacer mon entreprise hors de France », prévient de son côté Edouard Maître, directeur d'Heli-Horizon, installé en région parisienne.

Pour d'autres raisons, ce décret ne satisfait non plus pas la fédération France Nature Environnement. Celle-ci critique la définition retenue de « zones à forte densité » et juge que le décret passe à côté de son « enjeu » principal, à savoir « protéger les populations exposées au bruit ».

La publication de ce décret relance les spéculations sur le devenir des héliports aux portes de villes, notamment celui de Paris - Issy-les-Moulineaux, contesté depuis de nombreuses années par les riverains pour ses nuisances sonores. Voici deux ans, un accord avait été trouvé avec le ministre des transports, Dominique Bussereau. L'héliport s'était engagé à réduire son trafic pendant que les pouvoirs publics cherchaient des zones pour ouvrir trois hélistations. Si des lieux ont été trouvés vers Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Bercy et La Défense (Hauts-de-Seine), aucune décision n'a été prise.......