Depuis son apparition, voilà plus de quarante ans, on sait que l’aspartame est un poison et une drogue dure. Les toutes premières études sur des singes, menées en 1969 par le Dr Harry Waisman, ont révélé sans équivoque sa nocivité. Plusieurs autres études ont depuis corroboré ce fait. En 1980, sur 196 animaux soumis à l’aspartame, 96 sont morts de tumeur cérébrale. En 2004, on démontre que l’ingestion d’aspartame peut provoquer des niveaux excessifs de phénylalanine dans le cerveau, même chez des personnes ne souffrant pas de phénylcétonurie (les personnes atteintes de cette maladie génétique, systématiquement recherchée à la naissance, ne peuvent métaboliser la phénylalanine). En excès, ces niveaux peuvent amener une décroissance du niveau de sérotonine, conduisant à des désordres émotionnels tels que la dépression. Mais pas seulement. Scléroses en plaques, crises d’épilepsie, tumeurs du cerveau… et pas moins de 2 621 effets secondaires (dont œdèmes, céphalées, convulsions…) sont rapportés à la suite de 7 000 plaintes de consommateurs en 1994 aux États-Unis.
Malgré tout cela, et sous la pression des lobbies, l’aspartame a tout de même été approuvé par la FDA et par les autorités de contrôle sanitaire des 90 pays dans lesquels il sévit aujourd’hui. Autorisé en 1988 en France, il est codé E 951 dans la classification européenne des additifs alimentaires. Comment une telle chose a-t-elle été possible ?
Chronique d’un crime contre l’humanité
Durant seize ans, le comité de la FDA (Food and Drug Administration) américaine s’est refusé à autoriser l’usage de ce produit dans l’alimentation humaine en raison des études démontrant sa nocivité. Le 8 mars 1977, la compagnie Searle qui a inventé l’aspartame (Searle a depuis été rachetée par Monsanto, la tristement célèbre multinationale qui a mis au point de nombreuses plantes transgéniques) embauche Donald Rumsfeld comme président. La communauté scientifique continue de refuser d’accepter l’additif comme propre à la consommation. Le 21 janvier 1981, Ronald Reagan devient président des États-Unis et fait entrer son ami Donald Rumsfeld dans le gouvernement. Rumsfeld fait limoger les gêneurs de la FDA qui s’opposent encore à l’emploi public de l’aspartame. Searle présente à nouveau son dossier à la FDA qui l’examine d’un œil très favorable en dépit d’un dossier accablant. Et à l’automne 1983, les premières canettes de boissons contenant de l’aspartame sont en vente.
Une drogue dure 100 % chimique
L’aspartame est composé de phénylalanine (50 %), d’acide aspartique (40 %) et d’ester de méthyle (10 %) qui se transforme rapidement en alcool méthylique après ingestion. Suite à leur dégradation métabolique, ces molécules se transforment en plusieurs sous-produits neurotoxiques, dont le formaldéhyde (ou méthanal, ou aldéhyde formique) qui entraînent la mort des cellules synaptiques (terminaisons qui transmettent l’influx nerveux dans le cerveau) par sur-stimulation, un peu comme le fait la cocaïne, et induisent une grave dépendance avec phénomène de sevrage intense pour les grands consommateurs d’aspartame qui tentent d’arrêter d’en consommer.
Chauffé, l’aspartame devient un poison mortel
Mais c’est lorsque les aliments contenant de l’aspartame sont exposés à une température supérieure à 30 °C (durant l’entreposage, le transport ou lors de la cuisson), que ce poison déploie tous ses effets toxiques. On parle alors de la maladie de l’aspartame, en partie la cause sous-jacente du mystère des problèmes de santé des soldats américains durant la guerre du Golfe. La langue qui brûle et d’autres troubles répertoriés dans plus de soixante cas ont été directement reliés à la consommation de produits à l’aspartame. En effet, plusieurs milliers de palettes de boissons « diet » avaient été envoyées aux troupes stationnées dans le Golfe et ont été stockées durant des semaines sur des palettes sous le soleil d’Arabie. Or, comme nous l’avons vu plus haut, à partir de 30 °C, l’aspartame libère du méthanol. Les hommes et les femmes envoyés dans le Golfe en buvaient toute la journée. Tous leurs symptômes sont identiques à ceux de l’empoisonnement à l’aspartame.
L’hypoglycémie, un effet pervers de l’aspartame
Les édulcorants de synthèse sont des substances chimiques au pouvoir sucrant artificiel totalement dépourvues de valeur énergétique. Or l’organisme ne supporte pas un taux de sucre insuffisant dans le sang. Pour lutter contre cette hypoglycémie, aggravée par l’absence de vrais sucres, il va mettre en place des systèmes de défense pour avertir qu’il est en danger, qu’il a un besoin urgent de sucre et qu’il sera bientôt en panne d’énergie et émettre des signaux ambigus de faim et de satiété.
L’aspartame ne fait pas maigrir, bien au contraire
La consommation d’aspartame est surtout motivée, chez les personnes qui cherchent à perdre du poids, par le fait que son utilisation n’apporte aucune calorie. Or, comme tous les édulcorants intenses, l’aspartame entretient le goût du sucré, ce qui va d’une part favoriser l’obésité et d’autre part engendrer une production d’insuline qui peut favoriser le stockage de graisses. Il n’existe par conséquent absolument aucune raison d’ingérer de l’aspartame dans le cadre d’un régime amincissant. Ce n’est pas un produit diététique. Bien au contraire, il provoque un besoin maladif de glucides et vous fera tôt ou tard grossir. De plus, le formaldéhyde issu de sa dégradation se stocke dans les cellules graisseuses, particulièrement dans les hanches et les cuisses.
Diabétiques : l’éviter absolument
Évidemment, plus la consommation d’aspartame est importante et prolongée, plus les effets sont graves. Cependant certaines personnes sont plus prédisposées à ces effets. Il y a entre autres de grands risques de malformations congénitales pour les bébés dont les mères consomment des produits contenant de l’aspartame alors qu’elles sont enceintes car les sous-produits de la décomposition de l’aspartame peuvent franchir la barrière placentaire ainsi que celle protectrice du cerveau. Les jeunes enfants sont aussi sérieusement exposés à des problèmes d’allergies, d’urticaire, de tumeurs au cerveau. Quant aux diabétiques, ils doivent absolument l’éviter, car comme pour bien d’autres maladies de dégénérescence, il accélère le développement du diabète et provoque des complications métaboliques, neurologiques et autres. Ce substitut a un effet des plus pervers, puisqu’il va stimuler la libération d’insuline. La simple perception d’une saveur sucrée suffit en effet aux hormones du tube digestif pour enclencher l’amorce de l’insuline. Pour résumer, l’aspartame conduit chez les diabétiques à une accélération des diabètes cliniques, rend difficile le contrôle du diabète chez les diabétiques insulino-dépendants et aggrave les complications du diabète telles que la rétinopathie, les cataractes… Précisons que le stévioside extrait naturel de la stevia, une plante d’Amérique du Sud, apparaît comme la meilleure solution pour les diabétiques car il n’apporte aucune calorie et aide à métaboliser les sucres. Découverte en 1915 au Paraguay, son pouvoir sucrant est 250 fois supérieur à celui du saccharose. De plus, la stévia est non calorique, non métabolisable, non fermentable et n’entraîne aucun effet glycémiant.
L’aspartame a fait des émules
Les petits camarades de l’aspartame sont eux aussi loin d’être des enfants de chœur. Sachez qu’il existe deux types d’édulcorants. Les édulcorants intenses : aspartame (E 951), acesulfame de potassium (E 950), cyclamates (E 952), saccharine (E 954), thaumatine (E 957). Ces édulcorants portent la mention « contient de la phénylalanine », un avertissement destiné aux personnes atteintes de phénylcétonurie (incapacité de transformer la phénylalanine, une des composantes principales de l’aspartame). Et les polyols (ou sucres-alcools), présents à l’état naturel dans le règne végétal. Ce sont des hydrates de carbone obtenus par hydrogénation de sucres sélectionnés. Ces succédanés du sucre hautement raffinés portent les doux noms de sorbitol (E 420), mannitol (E 421), xylitol (E 967), maltitol (E 965), isomalt (E 953), ou encore lactitol (E 966). Ils sont pour la plupart environ deux fois moins sucrés que le saccharose. Non cariogènes, ils peuvent toutefois provoquer diarrhées et flatulences. Mention spéciale pour le xylitol : obtenu industriellement à partir de l’écorce de bouleau, il possède la rare propriété de protéger les dents contre les caries. Le xylitol possède le même pouvoir sucrant et la même saveur que le saccharose (sucre blanc). En revanche, son apport calorique est inférieur (avec 2,4 kcal par grammes contre 4 kcal). Bonbons, chewing-gums, pastilles contre le mal de gorge et dentifrices sont les principaux produits qui font usage du xylitol. On en trouve dans les magasins bio. Les Nouveaux Robinsons et Biocoop ont néanmoins retiré de leurs rayons une bonne partie des produits en contenant.
Commentaires (34)