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29/07/2009

purée et le Grenelle de l'environnement il sert à quoi ?

L'engrais de mémé toujours hors-la-loi

BLOG-orties Tout le monde connait le purin d'orties, le formidable engrais dont mémé nous a refilé la recette il y a un siècle. Le purin est au coeur d'un imbroglio administratif comme seule la France sait en faire pousser. En effet, chacun a le droit d'utiliser du purin ou de la fougère repousse-chenille dans son jardin, mais personne n'a le droit de promouvoir ou de vendre ces recettes ancestrales. Depuis des années, l'administration -surtout celle du ministère de l'agriculture- cherche des noises au purin, mais aussi à la prêle, la consoude, la fougère, le margousier, ..., bref à toutes les plantes qui font du bien aux plantes.

Remarquez, c'est la faute à la loi, pas à ceux qui l'appliquent. En 2006, quand le projet de loi d'orientation agricole a été discuté à l'Assemblée, certains ont découvert avec effroi qu'un des articles allait empêcher la diffusion de recettes et de savoirs naturels et ancestraux destinés à protéger les plantes par les plantes. La même année, en plein milieu de l'été, des agents de la Direction générale de l'agriculture et de la forêt (Draf) et de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (Dgccrf) ont perquisitionné chez un paisible horticulteur de l'Ain. Son crime? Dispenser des stages sur les soins des arbres par les plantes en refilant moult bons tuyaux sur la confection de préparations naturelles. Le procès verbal alors dressé avait provoqué l'ire des jardiniers du dimanche, des amateurs de bio et des professionnels d'une agriculture sans chimie de synthèse. Quoi? L'engrais de mémé hors-la-loi?

Gêné aux entournures, le ministère de l'agriculture avait promis de simplifier l'échange et la commercialisation des « préparations naturelles peu préoccupantes », les PNPP. Le décret vient de sortir et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne simplifie rien du tout. Pire même, il bloque tout. Que dit-il? Que les préparations naturelles doivent avoir « fait l'objet d'une procédure d'inscription sur la liste communautaire des substances actives ». En français: qu'il faut claquer 300000 à 500000 euros d'études en écotoxicologie pour prouver l'innocuité d'une recette qui a fait ses preuves depuis que l'être humain sait biner.

« Avant le décret, donner ou vendre du purin d'ortie était interdit. Après le décret, ça l'est encore. » explique Vincent Mazière de l'Association pour la promotion des PNPP.

Extraits suite sur  libération

la recette à préparer en vidéo ici   purin d'hortie

A diffuser à tous les jardiniers...

28/07/2009

La mondialisation pour le consommateur sous réserve de trouver un job

Communiqué


Voici une petite histoire pas si étrange...

GILBERT a commencé la journée tôt, ayant réglé son réveil matin (fait au Japon) à 6 heures. Pendant que sa cafetière (faite en Chine) filtrait le café, il s'est rasé avec son rasoir (fait à Hong Kong). Puis il s'est habillé avec sa chemise (faite au Sri Lanka), ses jeans (faits à Singapour) et ses chaussures (faites en Corée). Après avoir cuit son petit déjeuner dans son nouveau poêlon (fait en Inde) agrémenté de fraises (de Californie)et de bananes (du Costa Rica), il s'est assis, calculatrice en main(faite au Mexique), pour calculer son budget de la journée. En consultant sa montre (faite à Taiwan), il a synchronisé sa radio (faite en Chine), puis est monté dans sa voiture (faite au Japon) pour continuer sa recherche d'emploi, entre deux fermetures d'usines (en France). À la fin d'une autre journée décourageante, il décide de se verser un verre de vin (fait en Californie) en écoutant Britney Spears (refaite aux USA!), pour accompagner ses légumes (produits en Espagne), met ses sandales (faites au Brésil) et allume sa télévision (faite en Indonésie), et puis se demande pourquoi il n'arrive pas à se trouver un job , ici en France...


C'est tellement vrai !!!!! !

A faire circuler...


26/07/2009

grippe A(H1N1) Attention le danger est imminent

Santé Environnement humain

Extraits

La grippe A met à mal les rites de l'Eglise d'Angleterre

LE MONDE | 24.07.09 Virginie Malingre

Jusqu'à aujourd'hui, quels que soient les fléaux qui menaçaient ses fidèles, l'Eglise anglicane n'avait jamais remis en cause la pratique de la communion. Depuis qu'Henri VIII s'est proclamé "chef suprême de l'Eglise et du clergé d'Angleterre", en 1531, le cérémonial est resté immuable : le pasteur propose aux fidèles, en plus de l'hostie, de boire une gorgée de vin à même le calice, qui passe ainsi de bouche en bouche. Mais la grippe A(H1N1) a eu raison de la tradition. Jeudi 23 juillet, les archevêques de Canterbury et de York ont recommandé aux 16 000 paroisses anglaises de "suspendre l'usage du calice lors de la communion".

....

Car entre-temps, la panique a gagné les îles de Sa Majesté. On compte déjà 30 décès (26 en Angleterre, 4 en Ecosse) liées à la grippe A(H1N1) en Grande-Bretagne, le pays européen le plus touché par la pandémie. Pour la seule Angleterre, 840 personnes sont hospitalisées, dont 63 en soins intensifs, a annoncé le ministère de la santé jeudi 23 juillet. Et sur les sept derniers jours, 100 000 nouvelles personnes ont présenté les symptômes de la maladie. Soit presque deux fois plus que la semaine précédente qui avait également vu ce chiffre doubler. Au total, donc, ils sont à ce jour plus de 200 000 Anglais susceptibles d'avoir contracté la maladie - mais qui n'ont pas encore été officiellement diagnostiqués comme atteints par le virus.

A ce rythme, prédit Andy Burnham, le ministre de la santé, "nous pourrions voir plus de 100 000 cas par jour d'ici à la fin août"

....

Conseils personnels et mesures à prendre immédiatement : évitez les lieux où il y a foule, ne serrez plus les mains et ..n'embrassez plus personne ....au risque de choquer...

00:49 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : h1n1, grippe a, santé, danger |  Facebook |

23/07/2009

Energie : la France se met à croire à la filière solaire LE MONDE | 23.07.09

extraits

La France ne sera pas couverte de fermes solaires avant longtemps, mais elle tient peut-être le début d'une filière industrielle de l'énergie photovoltaïque - après avoir abandonné aux Allemands, aux Danois, aux Espagnols et aux Américains celle des éoliennes.

En parrainant l'annonce d'une usine de panneaux solaires co-financée par EDF Energies nouvelles (EDF EN) et le fabricant américain de modules photovoltaïques First Solar, le ministre de l'écologie et de l'énergie a réaffirmé, jeudi 23 juillet, les ambitions du gouvernement : faire de la France un leader mondial des énergies renouvelables. "Cette initiative servira d'exemple et sera le premier d'une longue liste d'investissements et d'emplois verts en France", a souligné Jean-Louis Borloo. Des investissements qui doivent déboucher sur "une production d'électricité solaire compétitive". Le développement d'autres filières (solaire thermique, éolien, biomasse, géothermie...) est "tout aussi important", précise-t-il au Monde, et "le gouvernement soutient tout ce qui va de l'avant". A commencer par la technologie française.

...

Concurrence chinoise

La concurrence chinoise est féroce. C'est désormais la référence du marché. "Ils produisaient comme le français Photowatt en 2008 ; cinq ans plus tard, ils produisent cinquante fois plus", note Thierry Lepercq, PDG de Solairedirect, qui fabrique des modules, les installe et produit de l'électricité. "Il n'y a aucune raison de capituler", dit-il. A son usine d'Afrique du Sud, il va ajouter une unité de production (35 MW par an) dans le Val de Durance, qui emploiera 140 personnes.

"Le coût est le seul facteur qui a limité le développement du photovoltaïque, mais l'industrie a su démontrer sa capacité à les réduire rapidement", souligne une récente étude du cabinet A.T. Kearney réalisée pour l'Association européenne de l'industrie photovoltaïque (EPIA). Ses auteurs estiment que "des progrès techniques rendront possibles de nouvelles baisses substantielles de coût". En 2020, avancent-ils, de 57 % à 76 % de l'électricité solaire (selon les scénarios de développement) pourraient se passer d'aides.

Jean-Michel Bezat

Commentaires en gras ce qui est pertinent à notre avis

Régis C.

Et le solaire thermique ? 10 fois plus efficace...la moitié de ce que vous dépensez dans votre facture d'énergie, c'est pour faire de la chaleur. Malheureusement pas de lobby derrière le thermique. Le vrai développement des EnR est là, une ressource et des techno bon marché, stockable...contrairement à l'électricité...Un scandale... R

gaga42

EDF, qui apparemment ne met pas tous ses œufs dans le même panier,a déjà investi 50 millions de dollars dans une filière concurrente: la startup californienne Nanosolar produit des hectares de panneaux avec de l'encre et des rotatives, donc à un cout bien moindre que celui des technos couches minces (inspirées de la micro-électronique), mais avec un rendement légèrement inférieur.

HENRI G.

Le photovoltaique est encore extremement cher, il faut continuer la recherche mais il est trop tot pour un investissement de masse d'autant qu'il y a le problème du stockage de l'électricité. A court terme il faudrait mieux mettre le paquet sur le chauffage solaire qui est beaucoup moins couteux en ce qui concerne les logements neufs.

 

22/07/2009

Un plan national pour la santé des enfants et des femmes enceintes

… Les dangers liés aux expositions toxiques du quotidien sont de plus en plus pointés du doigt. Lancé la semaine dernière, le second Plan National Santé-Environnement (PNSE2) a placé la protection de la santé et de l’environnement des femmes enceintes et des enfants au cœur de ses engagements. Différentes actions seront mises en place, avec pour objectif de réduire l’exposition de ces populations à risque aux substances les plus dangereuses. Parmi elles, la réévaluation des risques liés aux cosmétiques pendant la grossesse et chez les bébés et le renforcement des contrôles des articles mis sur le marché (jouets, textiles, cosmétiques). Autre mesure : une surveillance accrue de la qualité de l’air dans 300 crèches et écoles dès la rentrée 2009. Des campagnes d’informations grand public sur les dangers des substances chimiques, notamment pendant la grossesse, seront également menées.

source 21 juillet 2009 parents

19/07/2009

Renoncez vite à l’eau en bouteille

En effet, des études récentes sont venues montrer que le plastique des bouteilles contenait des substances dangereuses (le Bisphénol A, entre autres), pouvant provoquer des cancers, qui se diffusent dans l’eau quand elles sont chauffées. Certains me diront d’emblée qu’ils ne chauffent pas leurs bouteilles. Mais, rien que de les laisser dans la voiture, de les transporter dans la chaleur dans la voiture après le magasin, suffit pour que ces substances se libèrent. D’ailleurs, même si vous prenez toutes les précautions possibles, êtes-vous certain que les fabricants, les transporteurs prennent les mêmes précautions ? Laissez les palettes de bouteilles d’eau sur les parkings et dans les entrepôts est monnaie courante.

Ainsi, personne n’est à l’abri de la diffusion des substances toxiques dans l’eau.

L’abandon des bouteilles plastiques est donc important pour votre santé. Il l’est aussi pour l’environnement. En effet, le plastique des bouteilles nécessite du pétrole, dont nous manquons. En plus, la fabrication, le transport dégagent des tonnes de dioxyde de carbone, nuisibles à l’environnement. Enfin, les bouteilles, une fois vides sont rejetées dans la nature et sont rarement recyclées, contrairement à ce que l’on croit. Or, les bouteilles ne sont pas biodégradables d’où leur fort impact négatif sur la nature.

Un dernier argument pour vous faire réfléchir et vous faire renoncer à l’eau dans les bouteilles plastiques : son coût. Une simple bouteille coûte près de 2000 fois plus cher que l’eau du robinet. En faisant le calcul sur un an, je ne vous dis pas les économies que vous feraient au bout de l’année ! Même une fois déduit le prix d’un bon filtreur.

Maintenant que vous avez toutes les informations en mains, à vous de choisir. Chacun est libre de faire ce qu’il veut… mais pensez l’environnement, à votre santé, à l’avenir de vos enfants…

source  extrait agoravox

18/07/2009

Non aux méga-camions

Trop gros, dangereux et polluants
Mobilisons-nous contre les méga-camions


Un méga-camion, aussi appelé gigaliner, c’est un véhicule de plus de 25 mètres de long, un monstre pesant jusqu’à 60T. Autant dire un éléphant dans un jeu de quilles. Pourtant, leur expérimentation sur les routes vient d’être annoncée par le Ministère des Transports, juste au moment où les Français sont sur les routes des vacances.

3 raisons de dire NON aux méga-camions


1. Ils sont dangereux


Leur présence sur les routes augmentera le risque d’accidents graves. Dépasser un méga camion de plus de 25 mètres est loin d’être une partie de plaisir pour le conducteur. S’ils se déplacent en convoi exceptionnel, nos routes déjà embouteillées seront totalement bloquées.  

2. Ils coûtent chers

Pour qu’ils puissent circuler, d’énormes aménagements routiers seront nécessaires : agrandissements des carrefours, aménagement des bretelles d’accès, etc. L’Etat a d’autres priorités en période de crise !

3. Ils sont polluants

L’arrivée des mégas camions, ce sera encore plus de camions sur les routes comme le précisent de nombreuses études. Et donc toujours plus de CO2 dans l’atmosphère ! A l’heure des négociations en vue d’engagements internationaux sur le climat à Copenhague, la France roule en marche arrière !


Nous demandons l’abandon de toute expérimentation des méga-camions et la mise en place de mesures efficaces en faveur des autres modes de transports. Cette pétition sera envoyée au Ministre chargé de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer.

Si vous aussi êtes contre ces méga-camions cliquez sur le lien ci-dessous

source fne.asso



17/07/2009

A Ulm, les voitures sont en libre-service LE MONDE | 16.07.09

Extraits

ULM (BADE-WURTEMBERG) ENVOYÉE SPÉCIALE

Etudiante, Veronika n'a pas les moyens de s'acheter une voiture. Mais elle avoue n'être guère une adepte des transports en commun. Pour se rendre à ses cours à l'université d'Ulm, elle a donc adopté le système Car2go, mis à la disposition des habitants de cette jolie ville du sud-ouest de l'Allemagne depuis fin mars : un service de voitures en libre-service, conçu par le groupe Daimler avec sa marque Smart Fortwo. "Cela m'économise un long trajet en bus, explique Veronika. Et je peux prendre et laisser la voiture à peu près n'importe où, c'est pratique."

.....

La flexibilité, c'est la clé du concept Car2go. A ce jour inédite pour l'automobile, la formule évoque le modèle du Vélib' parisien que le maire de Paris, Bertrand Delanoë cherche à dupliquer en Autolib'. Contrairement au système traditionnel d'autopartage, le client n'est soumis à aucune contrainte de réservation. Il n'a pas à se rendre à une adresse donnée pour aller chercher son véhicule ou le restituer. Les voitures sont garées un peu partout en ville sur des emplacements gratuits, loués à Daimler par la municipalité, à des tarifs avantageux.

....

Le concept a démarré à Ulm à cause de la proximité d'un centre de recherche Daimler. La municipalité dit avoir accueilli à bras ouverts le projet qui offre aujourd'hui à la ville natale d'Albert Einstein une incroyable publicité. "Notre but est surtout écologique, car nous espérons qu'un maximum de gens seront tentés de renoncer à leur voiture", explique Walter Laitenberg, chef de cabinet du maire. Les 200 Smart ne fonctionnent pourtant pas à l'électrique. Un choix que l'équipe de Daimler justifie par la complexité des infrastructures. "Mais si elle roule au diesel, la Smart n'est pas très polluante, car elle consomme extrêmement peu", justifie M. Leo.

 

Marie de Vergès
claude r. :
Vous avez une voiture de retard! ce que vous décrivez comme un "projet pilote" existe depuis des années aux Etats-Unis (Zipcar.com). Ce service m’a permis de me passer de voiture pendant l’année 2006 que j’ai passée à Boston. Un service similaire existe aussi à Bruxelles (cambio.be) où il a depuis longtemps dépassé le stade expérimental!  

Commentaire : A quand la mise en place dans les grandes ville de France ...Paris, bordeaux, Marseille, Strasbourg

15/07/2009

Pollution de l'air en milieu urbain : une vaste campagne de mesures commence en Île-de-France

extraits

La pollution particulaire dans les grandes agglomérations urbaines a un impact néfaste sur la qualité de l'air et sur la santé humaine.

Elle influence le climat à l'échelle globale, et probablement à l'échelle régionale. Cependant, les sources de particules carbonées (2) restent encore aujourd'hui mal quantifiées et mal comprises. Mieux les connaître est indispensable pour, à terme, réduire ce type de pollution et son impact sanitaire. Ainsi la campagne de mesures menée en région parisienne durant ce mois de juillet vise à quantifier et qualifier ces sources : qu'elles soient primaires (émissions directes (3)) ou secondaires (formation au cours de l'oxydation et de la condensation de composés organiques initialement volatiles). L'Île-de-France a été choisie comme terrain d'étude du fait de la densité élevée de sa population, de sa charge en polluants relativement importante et de sa situation géographique représentative aux latitudes tempérées.

(2) Ces particules représentent une fraction importante de l'aérosol fin (d'un diamètre dynamique plus petit que 2,5 µm).

(3) issues des processus de combustion, dont certains, comme les feux domestiques sont mal quantifiées aujourd'hui.

....

Vers de meilleures prévisions de la qualité de l'air ?

Les données recueillies permettront d'évaluer et d'améliorer les modèles utilisés pour la prévision et la simulation de la pollution atmosphérique à court terme (comme le système PREVAIR au niveau national ou bien, les systèmes utilisés par les réseaux de surveillance de la qualité de l'air comme AIRPARIF en Île-de-France…) et à long terme. Sur ce dernier aspect, des scénarii du développement démographique et urbanistique pour une dizaine de grandes agglomérations en Europe et en-dehors seront élaborés dans le cadre du projet MEGAPOLI. In fine, ce projet européen devrait permettre de mieux décrire l'impact des mégacités sur la qualité de l'air, la composition chimique de la troposphère et le changement climatique à l'échelle régionale.

lire l'article complet du 14/07/2009, sur notre-planete.info

14/07/2009

L'habitat vert gagne Du terrain et des adeptes

Strasbourg  en pointe

Si seul l'un de ses projets se concrétise pour le moment, l'immeuble Eco-Logis à Neudorf, l'association strasbourgeoise Eco-Quartier fait déjà office d'exemple en matière d'autopromotion. Ses membres viennent de publier un guide sur le sujet* et animent souvent des conférences à travers la France. Dans leur sillage, huit projets d'autoconstruction écologique sont à l'étude dans la région. L'un d'eux projette la création d'un logement pour onze ménages sur la friche Adelshoffen à Schiltigheim, un autre prône la réalisation d'un « habitat groupé écobiologique » à Saverne. « En tant que pionnier, le projet Eco-Logis a enfoncé des portes, estime Pierre Zimmerman, vice-président d'Eco-Quartier. Aujourd'hui, le contexte évolue, on parle davantage des problèmes climatiques, d'étalement urbain, les élus sont plus sensibilisés. » La preuve, la ville de Strasbourg prévoit de laisser une place à l'autopromotion dans ses projets d'écoquartiers municipaux. Elle vient aussi de lancer un appel à projets en vue de la construction par des groupes de particuliers de dix immeubles durables, dont un rue du Renard-Prêchant à la Krutenau. « Nous voulons ouvrir le marché à une forme de promotion plus citoyenne, explique Philippe Bies, adjoint au maire (PS) en charge du logement. Nous voulons aussi valoriser des démarches en faveur de l'innovation et des performances énergétiques. » Une délibération est prévue à l'automne pour permettre la réalisation des projets courant 2010. W

P. W.

sources

20minutes

ecoquartier-strasbourg.net

13/07/2009

L'électricité européenne viendra t-elle des déserts africains en 2030 ?


Crédit : Solar Millennium AG

L’électricité européenne viendra t-elle des déserts africains en 2030 ? Peut-être, si l’on en croit un projet très solide développé par une vingtaine de très grands groupes allemands. Ceux-ci vont créer un consortium en vue de développer le plus vaste champ de panneaux photovoltaïques de la planète. Le projet est pharaonique, aussi bien par la démesure des investissements prévus que par les objectifs fixés. Bientôt réunies au sein d’un consortium baptisé Desertec, ces entreprises veulent faire de l’Allemagne le champion incontesté de la lutte contre le réchauffement climatique en accomplissant un vieux rêve : transformer le soleil qui inonde les sables du Sahara en électricité.

Commentaire : Au lieu de réduire notre consommation, ce qui est la bonne solution (exemple : quand on refait une rue actuellement, on met 2X plus de lampadaires qui éclairent chacun 2 X plus pour rien sinon pour perturber et la biodiversité, notamment tous les insectes qui se reproduisent .. la nuit...)

écouter également l"émission tout s'explique

ou voir également comment réduir ela pollution lumineuse sur ANPCEN

lire la suite de l'article du 13/07/2009 sur notre planete info


08/07/2009

Le biogaz a un potentiel immense, mais il est sous-exploité

L'exemple de la Suisse

Le compost en cours de mûrissement à Lavigny (VD). (Eddy Mottaz)

Le compost en cours de mûrissement à Lavigny (VD). (Eddy Mottaz)

Le biogaz pourrait couvrir environ 10% du total des énergies consommées en Suisse, mais on en est actuellement à moins de 1%.

Le biogaz pourrait couvrir environ 10% du total des énergies consommées en Suisse si l’entier du potentiel était pleinement exploité, estime Yves Membrez, responsable d’information de Biomasse pour la Suisse romande. .....

Le biogaz est multiple. Sa production, mais également son utilisation. Les plus grands contributeurs actuels à sa fabrication sont les stations d’épuration. En Suisse, environ 300 stations «digèrent» leurs boues et produisent ainsi du gaz. Petit bémol: la législation empêchant l’épandage de ces boues, elles sont au final incinérées, cassant au passage l’objectif du cycle fermé. Une autre catégorie est actuellement en vogue: le biogaz agricole. ......

Une autre catégorie est celle des eaux usées d’industrie – au nombre de 25 en Suisse. Certaines grandes usines, comme Nespresso à Orbe, réalisent un prétraitement de leurs eaux usées et peuvent ainsi produire du biogaz. Celui-ci est en général réutilisé pour produire de la chaleur et de l’électricité consommées sur place.

Dernière catégorie: les installations de méthanisation des déchets de jardins ou ménagers compostables comme celle de Lavigny. On en compte une vingtaine dans tout le pays. Et plusieurs projets sont actuellement à l’étude, et la technique utilisée par l’entreprise Germanier est souvent prise en exemple. Ainsi, la Ville de Lausanne, qui doit déplacer à terme son actuelle compostière, entend réaliser un ambitieux projet de méthanisation et de production de compost sur le site de Cery. D’autres projets sont à l’étude à Fribourg (Posieux) ou encore Chavornay, tandis que l’installation de Villeneuve devrait prochainement opter pour la technique employée à Lavigny.

De 700 à 7000 voitures à gaz

Le biogaz peut être utilisé de trois manières différentes. Directement en tant que gaz s’il est réinjecté dans le réseau – ou en tant que carburant pour des véhicules à gaz, dont les immatriculations sont passées de 700 à 7000 entre 2003 et 2008. ....

Extraits journal le temps mercredi8 juillet 2009

Commentaire : Il y a là une piste d'économie potentielle tout en améliorant notre environnement

07/07/2009

La ministre de l’écologie dénonce le beau temps comme cause de la pollution de l’air

jeudi 2 juillet 2009 à 15:38 extraits de politis

par Claude-Marie Vadrot

Dis mamie, pourquoi tu tousses ? parce que j’ai lu le communiqué de Madame Jouanno mon enfant...

Avec le sens de l’humour qui caractérise en général l’équipe durable de Jean-Louis Borloo, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantal Jouanno a fait parvenir à la presse un communiqué qui nous explique enfin pourquoi l’air est polluée en Ile de France, en Rhône-Alpes, en Aquitaine, en Provence-Côte-d’Azur, en Haute Normandie, en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : il fait beau et chaud . Quel sens de l’observation ! Elle mentionne même, parce que c’est à la mode présidentielle, la pollution en Martinique où, à ma connaissance il fait toujours chaud.

Cette vérité assénée à ceux qui ne l’auraient pas remarquée, la ministre ajoute qu’il y a depuis deux jours sur « une bonne partie de la France une persistance du dépassement du seuil d’information ». Avec ce commentaire sur l’ozone : « il pénètre profondément dans les poumons et peut réagir sur les composants cellulaires et affecter les capacités respiratoires ». Information que répètent inlassablement depuis des années à chaque fois qu’il fait beau, qu’il fait chaud ou bien les deux. Comme si le reste de l’année, l’air était vraiment respirable autour des zones industrielles et des grandes villes, comme si les « pics de pollution » n’étaient pas de plus en plus fréquents.

La porte étant déjà entrouverte, la ministre l’enfonce allègrement en nous informant que « les recommandations face à cette pollution sont donc nature sanitaire (quel sens de l’à-propos !) pour les personnes sensibles et d’appel au civisme pour réduire les émission des polluants. Il est en particulier vivement recommandé de limiter l’usage des véhicules automobiles et de réduire la vitesse de circulation, d’utiliser les transports collectifs, de privilégier la marche et le vélo, de limiter les travaux nécessitant l’emploi de solvants organiques volatils ou de matières à base de solvants ». Des noms, des noms !

lire la suite en cliquant ici

06/07/2009

Bisphénol A : le grand bazar des biberons en plastique

extraits slate lundi 6 juillet 2009

La présence de bisphénol dans les biberons français n'a pas encore conduit la France à les interdire.

Rebondissement symptomatique dans l'affaire du bisphénol, cette substance présente dans les matières plastiques utilisées comme récipients alimentaires: le Canada a, vendredi 27 juin, décidé d'interdire la commercialisation des biberons en plastique rigide contenant du bisphénol A (BPA). «Nous sommes le premier pays au monde à proposer un règlement qui interdit les biberons en polycarbonate contenant du BPA, a déclaré Leona Aglukkaq, ministre canadienne de la Santé. Nous voulons donner l'assurance aux parents qu'ils peuvent nourrir sans  crainte leurs nouveau-nés et nourrissons au biberon.» Le ministère canadien de la santé reconnaît que les taux d'exposition des nouveau-nés et des nourrissons au BPA ne sont pas assez élevés pour être dangereux. Toutefois, par mesure de précaution, il a décidé d'interdire les biberons en plastique car «certaines études ont soulevé des doutes quant aux effets possibles de faibles doses».

Pourquoi la France, elle qui a inclus le principe de précaution dans sa Constitution, n'a-t-elle pas encore fait de même? Cela pourrait ne pas tarder. Il y a quelques jours à l'Assemblée nationale le député (PS)  Gérard Bapt, président du groupe d'études parlementaires «Santé environnementale», interrogeait sur ce sujet Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie. «Nous devons être extrêmement vigilants sur les effets de cette substance sur les nourrissons, a-t-elle répondu. Au dernier G8 Environnement, le Japon et les Etats-Unis ont présenté des études qui rejoignent celles effectuées au Canada et en Norvège sur l'impact du BPA sur les enfants.»

Certes, mais encore? Chantal Jouanno a indiqué qu'elle souhaitait voir l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) «rendre un nouvel avis intégrant bien les dernières études sur le BPA». Une annonce aussitôt saluée par le «Réseau environnement santé» comme dans les milieux écologistes.

La science et «les faibles doses»

Pour Gérard Bapt, «les données scientifiques s'accumulent et on dispose aujourd'hui de plusieurs centaines d'études qui, à près de 90%, concluent à un effet». Médecin et spécialiste de cardiologie, Bapt est un militant convaincu et particulièrement actif. Il vient de prendre un arrêté interdisant la vente et l'utilisation de biberons contenant du BPA dans la commune de Saint-Jean  (Haute-Garonne) dont il est le maire. Interdire la vente, certes, mais comment interdire l'utilisation des biberons déjà vendus? Pour partie en remplaçant «l'ensemble des biberons des crèches associatives». Pour entre en vigueur l'arrêté du maire doit recevoir l'aval préfectoral.

lire la suite ici

05/07/2009

Cancer et environnement : la logique de précaution s'impose edition LE MONDE | 03.07.09 |

Extraits

Quelle est l'importance du lien entre environnement et cancer ? Sortant des querelles de chiffres, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu, jeudi 2 juillet, un avis et des recommandations sur cette question controversée. L'Agence plaide pour une logique de précaution et demande que soit pris en compte le risque lié à l'ensemble des expositions, et non pas uniquement le danger avéré de telle ou telle substance.

.....

...le cancérologue Dominique Belpomme, avançait en 2004 qu'on pouvait "considérer que 80 % à 90 % des cancers sont causés par la dégradation de notre environnement".

Progression inquiétante. Selon une expertise réalisée à la demande de l'Afsset par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l'incidence de la plupart des cancers a progressé en France entre 1978-2000. C'est le cas en particulier pour neuf localisations : lymphomes malins non hodgkiniens (ganglions), cancers de la peau, du côlon, du poumon, du foie, du rein, de la thyroïde, et surtout de la prostate et du sein.

Entre 1980 et 2005, l'incidence des cancers s'est accrue de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes. Une augmentation qui, selon les experts, ne s'explique pas seulement par la démographie et les progrès du dépistage.

Cancérogènes avérés ou possibles. Pour son nouvel avis, l'Afsset s'est appuyé sur ce rapport de l'Inserm consacré aux liens entre environnement et localisations cancéreuses les plusCommentaire fréquentes. La plupart des cancers ont une origine multifactorielle.

Certains facteurs sont des cancérogènes avérés (tabac, alcool, vieillissement, certains aliments…) et, parmi les facteurs environnementaux, on retrouve aussi des cancérogènes avérés ou probables (amiante, radiations, métaux lourds, travail posté avec perturbation des rythmes biologiques…).

Pour d'autres facteurs, le caractère cancérogène est débattu (pollution atmosphérique, pesticides, solvants, champs électromagnétiques, etc.).

....

L'Afsset souhaite sortir de l'approche binaire selon laquelle un agent est cancérogène (parce qu'il provoque des mutations génétiques) ou non. Selon elle, il faut privilégier les recherches visant à comprendre les mécanismes d'action et à élucider la toxicité d'une substance et ses interactions possibles avec d'autres agents.

Paul Benkimoun

Commentaire : il suffit de faire un tour dans les services d'oncologie(traitemnt du cancer) pour se faire une petite idée de ce que l'on veut nous cacher et qui est enfin publié par un organe officiel à consulter  impérativement "Entre 1980 et 2005, l'incidence des cancers s'est accrue de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes........... d'oû ce site pour vous sensbiliser limiter votre emreinte pour améliorer notre environnement au quotidien.

Notre santé et notre salut est à ce prix.

04/07/2009

Les herbicides Roundup perturbent les hormones sexuelles - 2 juillet 2009

SELON UNE NOUVELLE ETUDE DE L'EQUIPE DU Prof. GE SERALINI PUBLIEE RECEMMENT
Après avoir montré la toxicité des herbicides Roundup à des doses infinitésimales notamment sur des cellules de nouveau-né, l'équipe du Pr. Séralini du CRIIGEN à l'Université de Caen, en collaboration avec l'équipe du Pr. Chagnon de Dijon, vient de publier une nouvelle découverte. A des doses pourtant très inférieures (800 fois) à celles autorisées dans certains OGM alimentaires aux Etats-Unis, ce type d'herbicide, pour une formulation vendue en magasin, empêche l'action des androgènes, hormones virilisantes. Puis l'action et la formation des estrogènes sont aussi perturbées. Les dommages sur l'ADN des cellules humaines commencent alors.

lire la suite sur criigen

03/07/2009

L'Autorité européenne redonne son feu vert au maïs transgénique MON 810 LE MONDE | 01.07.09

Commentaire : C'est un nouveau scandale è venir, la réforme de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est plus que jamais urgente...

Les citoyens et maintenant les Etats souverains de l'Europe ne sont plus maitres chez eux. Quelle image négative pour  notre Europe. On voit bien le résultat du lobbyng, à savoir une corruption larvée....

Un bras de fer se prépare entre les institutions communautaires et plusieurs Etats membres de l'Union européenne, concernant le maïs génétiquement modifié, produit par Monsanto, le MON 810. Mardi 30 juin, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), basée à Parme, a publié un nouvel avis scientifique favorable à la culture de cette variété, ainsi qu'à son utilisation dans les produits et les additifs alimentaires. Cela, alors que six pays (Allemagne, Autriche, France, Grèce, Hongrie et Luxembourg) ont interdit la culture de cette semence sur leur territoire.

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Pour Greenpeace-France, "une fois de plus, l'EFSA choisit d'ignorer les preuves scientifiques relatives aux effets négatifs sur l'environnement de ce maïs pesticide". Une attitude "d'autant plus grave que la Commission européenne ne se fonde que sur l'avis de cette seule agence". Or, en l'absence de majorité qualifiée dans le vote des Etats membres, c'est la Commission européenne - favorable aux OGM - qui décide des autorisations.

Signe de l'enjeu commercial, dès le 29 avril, le semencier américain Monsanto a révélé la position de l'EFSA, ce qui a fait monter son cours d'action à la Bourse de New York. Le MON 810, conçu pour résister aux chenilles d'un papillon nuisible, la pyrale, est le seul OGM dont la culture est autorisée en Europe, sur une superficie qui, selon Monsanto, a dépassé 107 000 hectares en 2008, les plus grandes parcelles se trouvant en Espagne.

Récemment, douze pays - dont la France, qui a activé sa clause de sauvegarde, et l'Allemagne, qui a décidé en avril de prohiber cette variété - ont fait part à l'EFSA de leurs interrogations devant le risque que le MON 810 crée une résistance chez les insectes ravageurs du maïs, tout en étant nocif pour d'autres insectes (papillons, coccinelles, puces d'eau). Et certains pays - dont ne font partie ni la France ni l'Allemagne - ont réclamé le droit d'interdire la culture de semences transgéniques sur leur sol, de leur propre initiative.

L'EFSA, dont tous les avis ont jusqu'ici été favorables aux OGM, est de plus en plus contestée (Le Monde du 30 juin). Les ministres européens de l'environnement, rejoignant les écologistes, demandent depuis plusieurs mois sa réforme.

Pierre Le Hir

01/07/2009

Enquête Génétiquement pro-OGM LE MONDE | 29.06.09

Commentaire

Lorsque l'Europe remplit sa mission, on applaudit. Ici, ce n'est pas le cas et la réforme de cet organisme Européen est indispensable pour avoir enfin un avis scientifique INDEPENDANT.

EXTRAITS PERTINENTS

PARME (ITALIE), ENVOYÉ SPÉCIAL

Parme, sa cathédrale, son baptistère, ses fresques du Correggio, son parmigiano reggiano et son prosciutto. Les guides touristiques ajoutent désormais : son Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). L'agence chargée, au niveau communautaire, d'évaluer les risques liés à la chaîne alimentaire. En particulier aux organismes génétiquement modifiés (OGM). C'est sur ses avis que s'appuient les décisions de la Commission de Bruxelles, du Parlement européen et des Etats membres de l'Union européenne. D'où son rôle crucial.

Loin des marbres patinés des palais des Farnèse, l'institution s'est installée dans un moderne bâtiment de verre. Façon, peut-être, d'afficher sa "transparence", l'une de ses vertus cardinales, annonce sa directrice, la Française Catherine Geslain-Lanéelle, avec l'"excellence scientifique", l'"indépendance" et la "réactivité". L'affirmation fait s'étrangler les écologistes. "Autant demander à un renard de surveiller un poulailler !" s'écrit Greenpeace.

Les ministres de l'environnement des pays européens ne sont pas loin de penser la même chose. Au point que onze d'entre eux - Autriche, Bulgarie, Chypre, Grèce, Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas et Slovénie -, affichant leur défiance à l'égard des instances communautaires, viennent de réclamer la possibilité d'interdire, de leur propre initiative, la culture de séquences génétiquement modifiées sur leur territoire. Sans souscrire à cette demande de nationalisation des autorisations de culture, la secrétaire d'Etat française à l'écologie, Chantal Jouanno, plaide elle aussi pour "que les procédures d'expertise soient revues".

Quand l'EFSA voit le jour, en janvier 2002, l'Europe sort des crises de la vache folle et du poulet à la dioxine belge. La confiance des consommateurs est ébranlée. La filière agroalimentaire discréditée. L'Union européenne décide de se doter d'une expertise scientifique incontestable. Et de séparer l'évaluation des risques de la décision politique.

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Sur certains dossiers, l'EFSA a fait la preuve de l'indépendance qu'elle revendique. Par exemple en concluant, en 2007, que le colorant alimentaire Rouge 2G (E128), utilisé depuis trente ans dans les saucisses et les hamburgers, pouvait avoir des effets cancérigènes. Son bilan en matière d'OGM laisse en revanche perplexe.

Depuis sa création, l'autorité a reçu des industries agroalimentaires 119 demandes d'autorisation ou de renouvellement d'organismes génétiquement modifiés. Plus de la moitié (69) sont encore à l'étude, tandis que 8 ont été finalement retirées. Elle a donc rendu 42 avis... tous positifs. Qui plus est, adoptés à l'unanimité - le vote se faisant à main levée - des membres du panel OGM présents.

Pour les écologistes, la cause est entendue. En choeur, Greenpeace, les Amis de la Terre et le réseau d'associations France Nature environnement dénoncent "l'incapacité scandaleuse" de l'EFSA, à leurs yeux jouet du lobby industriel. Mieux vaut, fulminent-ils, qu'elle mette la clé sous la porte, en attendant sa "réforme complète".

L'autorité européenne se défend. Tous les avis, fait-elle valoir, ont été émis "après beaucoup de discussions". S'ils sont fondés sur les dossiers fournis par les industriels - l'EFSA n'a pas de moyens de recherche propres -, "ils prennent aussi en compte l'ensemble des articles scientifiques disponibles". Ainsi d'une étude, publiée en novembre 2008 par des chercheurs autrichiens, qui suggérait une altération de la fertilité de souris nourries au maïs transgénique MON 810-NK 603. Le panel OGM s'est saisi de ce travail et a conclu qu'il posait "des problèmes de méthodologie" qui l'invalidaient. Ce qu'a aussi estimé, voilà quelques semaines, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). L'EFSA admet toutefois qu'elle "devrait peut-être, lorsque l'industriel ne fournit pas les informations supplémentaires demandées dans un délai fixé, rendre un avis négatif".

D'où vient, alors, le tropisme pro-OGM des experts européens ? Tous les ans, chacun d'entre eux remplit une déclaration détaillée, attestant qu'il n'existe pas de conflit d'intérêts - financier ou intellectuel - entre sa mission et ses activités professionnelles (recherches payées par des firmes du secteur, travaux de consultant, détention d'actions ou de brevets...). Avant chaque réunion, il signe en outre une déclaration d'intérêts spécifique pour les sujets à l'ordre du jour. Pour avoir tu ses accointances avec un groupe industriel, un expert d'un autre panel, spécialiste de nutrition, a dû, début 2009, démissionner.

Les Amis de la Terre ont contesté la neutralité de plusieurs membres du panel OGM, pour leurs liens, directs ou indirects, avec des entreprises de biotechnologies. A commencer par son président, le Néerlandais Harry Kuiper, coordonnateur, de 2000 à 2003, d'un programme de recherche européen auquel participaient Monsanto, Bayer CropScience et Syngenta.

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Pierre Le Hir