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22/08/2011

Les plantes et animaux migrent vers les pôles plus vite que prévu

Partout dans le monde, des plantes et animaux rampent, grimpent, glissent ou volent pour atteindre des altitudes et latitudes plus hautes, au fur et à mesure de l’augmentation des températures. Et ces espèces migrent d’autant plus vite et plus loin que le changement climatique se fait ressentir fortement dans une région. Voilà les conclusions d’une large étude publiée jeudi 18 août dans la revue Science par le département de biologie de l’université de York.

Si les scientifiques connaissaient déjà la capacité des espèces à s’adapter aux changements de température, cette enquête met pour la première fois en lumière la rapidité de ces déplacements. En moyenne, les espèces déplacent leur habitat vers des terres d’une altitude supérieure à raison de 12,2 mètres par décennie et surtout vers des latitudes plus hautes et plus froides à une vitesse de 17,6 kilomètres par décennie. Soit des taux trois fois plus rapides que ceux observés par les précédentes études sur les migrations.

"Ces changements reviennent, pour les plantes et animaux, à s’éloigner de l'équateur de vingt centimètres par heure, chaque heure et chaque jour de chaque année, explique Chris Thomas, biologiste à l’université de York et responsable de l’étude. Ce phénomène s’est déroulé au cours des 40 ans dernières années et devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin du siècle."

"Dans les montagnes françaises, quelle que soit l'altitude étudiée, les plantes sont en train de migrer pour conserver les températures nécessaires à leur survie, confirme Jonathan Lenoir, chercheur à AgroParistech Nancy. En une vingtaine d'années, les plantes herbacées des sous-bois ont migré de près de 85 mètres en moyenne tandis que les arbres, arbustes et buissons progressaient de 20 mètres."

Si Chris Thomas et ses collègues ont constaté une grande variation dans la façon dont chaque espèce individuelle a migré au fil des décennies, le changement climatique reste le point commun de chacun de leurs déplacements : "Il n'y a aucune autre raison qui expliquerait que tant d’espèces différentes se dirigent vers les pôles ou à des altitudes plus hautes, sur tous les continents du monde."

Le risque, à terme, réside dans un danger rapide d'extinction de nombreuses espèces dans des zones où les conditions climatiques se détériorent. Mais dans le même temps, d'autres espèces vont se déplacer vers les zones où le climat sera devenu convenable..... extraits lemonde

commentaire : Lorque les Pôles et les montagnes seront aussi chauds que les déserts, toutes les espèces auront disparu, l'homme y compris.

25/07/2011

Pathogènes et insecticides : un cocktail mortel pour les abeilles

L'infection par Nosema ceranae, un parasite responsable de la nosémose(1), entraîne une plus forte mortalité des abeilles lorsque celles-ci sont exposées à de faibles doses d'insecticides. C'est ce que viennent de mettre en évidence des chercheurs du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) et du Laboratoire de Toxicologie Environnementale (LTE, INRA Avignon). Ces résultats sont publiés dans la revue PLoS ONE.

En France, les abeilles domestiques de l'espèce Apis mellifera représentent l'outil de travail d'environ 70 000 apiculteurs professionnels et amateurs. Leur influence directe sur la qualité et la quantité des récoltes, ainsi que sur le maintien de la biodiversité florale, est aujourd'hui largement reconnue et souligne le rôle prépondérant des abeilles, domestiques et sauvages, dans le fonctionnement des écosystèmes.

Cependant, depuis plus de 15 ans, les colonies d'abeilles sont en proie à un mal étrange et peu compris des apiculteurs et des scientifiques, avec chaque année, des milliers de colonies qui disparaissent. Pour expliquer ce phénomène, observé principalement par les apiculteurs européens et américains, de nombreuses pistes sont avancées :

  • l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),
  • l'intensification des monocultures et la modification des paysages,
  • l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase(2), les loques(3) et la nosémose,
  • le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires
  • ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.

Bien que de nombreuses données soient disponibles sur l'influence des stress nutritionnel, parasitaire et chimique sur la santé des abeilles, aucun d'entre eux n'a pu être isolé comme unique responsable du déclin des populations d'abeilles. Aujourd'hui, les spécialistes du domaine s'accordent pour orienter les recherches sur les effets combinés de plusieurs de ces facteurs......extraits planeteinfo

29/06/2011

Google lance son réseau social

Le groupe internet Google a présenté mardi 28 juin un nouveau réseau social, baptisé "Google +", ambitionnant de prendre en compte certaines critiques exprimées contre le géant du secteur Facebook pour être plus nuancé et moins "rigide".

"Nous souhaitons faire évoluer le partage en ligne pour qu'il soit aussi naturel, riche et nuancé que nos interactions dans la 'vie réelle", a annoncé un des hauts responsables de Google, Vic Gundotra, sur le blog officiel du groupe. extraits nouvel observateur

18/06/2011

AGRICULTURE - Le Cruiser OSR pourrait être nocif aux abeilles...

Les apiculteurs sont en colère: le ministère de l'Agriculture a confirmé avoir autorisé la mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR, destiné au traitement du colza, controversé pour ses effets potentiels sur la santé des abeilles. Sa décision avait été dévoilée jeudi par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) qui avait dénoncé un «nouveau coup porté» aux abeilles. extraits 2à minutes

un commentaire puisé dans le monde

"Combien de temps faudra-t-il aux responsables politiques pour comprendre que la course aux pesticides est une manière archaïque d'envisager l'agriculture et que l'écoagriculture permet déjà dans les pays en voie de développement de supprimer les labours qui détruisent le sol (no tillage), de diminuer considérablement la consommation d'eau, d'engrais (plantes associées fixant le N2 atmosphérique) et les pesticides (plantes associées en équilibre acologique) AVEC des abeilles pollinisatrices !!. "

16/04/2011

USA : la contamination OGM coûte cher à Bayer !

Nouvelle poursuite relative aux OGM au États-Unis , nouvelle condamnation pour les producteurs de transgéniques. C’est le géant allemand Bayer AG qui doit verser des indemnités, de 136.8 millions de dollars!

Riceland Foods, une coopérative agricole de l’Arkansas, a intenté une action contre Bayer Crop Science il y a près de quatre ans, suite à la contamination de nombreux champs par du riz génétiquement modifié de la multinationale (LL 601 – tolérant à un herbicide), planté entre 1998 et 2001 à titre expérimental.

Il y a moins d’un mois, un jury a accueilli l’action de Riceland. 125 millions de dollars ont été octroyés au plaignant en tant que dommage punitif, du jamais vu dans l’histoire judiciaire de l’Arkansas. Et cette pénalité arrive après les compensations accordées à différents agriculteurs individuels américains par la cour, qui avaient encouru des pertes sur leur exploitation suite à ces contaminations.
L’un des principaux arguments de la poursuite a été l’impossibilité d’exporter les grains « contaminés » dans plusieurs pays européens. En effet, ce riz génétiquement modifié n’était autorisé au commerce nulle part au monde, et en particulier dans les pays d’Europe. ...........

La contamination a été détectée dans au moins 30 pays, dont le Canada, l’Allemagne, la Suède et la France. En 2007, Greenpeace publiait un rapport « le prix de l’inconscience » qui montrait que 63 % environ des exportations américaines de riz ont été affectées.

Ce scandale montre ainsi que des cultures expérimentales, même limitées dans l’espace et dans le temps, peuvent avoir des conséquences considérables en termes de contamination génétique et de pertes financières.

Cette condamnation de Bayer est une petite victoire, même si le dommage a été déjà fait. .... Il est temps de rejeter le riz OGM une fois pour toutes ! extrait greenpeace

Commentaire : on l'a échappé belle.....

23/02/2011

JARDINIERS : ils ont aussi maintenant leur réseau social

 Dis-moi ce qu'il y a dans ton jardin, je te dirai comment en prendre soin. » C'est en quelque sorte le credo de Jardi.fr, un site participatif consacré aux amateurs de jardinage. A l'instar des amoureux des animaux qui se retrouvent sur Zanibook.com, les mordus du jardinage ont depuis le printemps 2009 leur propre réseau social. Jardi.fr mise sur une personnalisation très poussée de ses services : après l'inscription (gratuite), le « jardinaute » indique les plantes qu'il cultive pour ne recevoir que des informations ciblées. Les conseils sont délivrés en fonction de la météo et du lieu d'habitation de l'internaute.

CLIQUEZ SUR JARDI.FR, LES MORDUS DE JARDINAGE S'ÉCHANGENT MATÉRIEL, CONSEILS ET PHOTOS.Extrait : lemonde

22/02/2011

Cachez ce senior que je ne saurais voir Des proies faciles pour les escrocs en tout genre

LES SENIORS sont une cible délaissée des entreprises, mais pas des escrocs en tout genre, si l'on en croit un rapport rendu public, mercredi 9 février, par le médiateur de la République, sur « la maltraitance financière à l'égard des personnes âgées dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux ».

Rédigé par trois spécialistes des personnes âgées, le rapport fait un inventaire des abus commis aux dépens de ces dernières : « vol » d'objets de valeur ou de meubles, « escroquerie » consistant, par exemple, à extorquer une assurance-vie ou à obtenir le changement de nom du bénéficiaire. Il pointe aussi les « abus de faiblesse », comme le démarchage et la vente forcée, ou le fait de tarifer des prestations paramédicales fantômes. Il évoque la « délinquance astucieuse » qui aboutit à des mariages arrangés ou des adoptions inopinées et note, enfin, que les personnes âgées sont aussi la cible des sectes.

Une origine familiale

Les rapporteurs insistent sur le fait que la maltraitance ne se produit pas seulement dans les maisons de retraite, mais qu'elle a souvent une origine familiale. C'est souvent un descendant qui s'en rend coupable. « La maltraitance s'inscrit dans un contexte de loi du silence, qui se traduit par la crainte des personnes âgées elles-mêmes de mettre en difficulté des proches ou des personnes qui sont souvent celles qui s'occupent le plus d'elles », indique le rapport. « Je n'ai jamais vu autant de violence au sein des familles, dans une espèce de combat d'intérêts avec des déchirements incroyables, et, là, il n'y a pas de limites à la malhonnêteté », commente le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, en présentant le document à la presse. Il compte proposer au gouvernement plusieurs pistes de réformes et préconise notamment la levée de l'immunité en cas de vol commis au sein de la famille. Le médiateur souhaite aussi un meilleur « audit » de la personne qui arrive en maison de retraite pour faire le point, non seulement sur sa santé, mais aussi sur sa situation familiale et patrimoniale. En outre, un référent devrait être nommé dans chaque établissement. source lemonde

Consulter le rapport du Médiateur de la République et en lire surtout la synthèse page 38 en cliquant ICI

 

21/02/2011

L'agriculture comme on souhaiterait la voir

Claude et Lydia suivent un idéal écologique et mènent un combat commun: comment nourrir les habitants de la planète sans tuer le sol

Claude et Lydia Bourguignon, ingénieurs agronomes, se sont connus à l’INRA de Dijon il y a près de vingt ans. En désaccord avec l’orientation des recherches en matière agricole, ils ont créé leur entreprise, le LAMS, Laboratoire d’Analyse Microbiologique du Sol. Ils étudient le sol plus encore que la terre et ils passent les deux tiers de l’année à le fouler en France et à l’étranger à observer, sentir, goûter la terre avant d’en extraire des échantillons à différentes profondeurs sur lesquels ils effectuent des réactions chimiques sur place pour en définir la composition. Puis, ils les étudient au microscope dans le coffre de leur véhicule avant de les ensacher pour une observation plus précise dans leur laboratoire en Bourgogne.
Leurs clients sont des céréaliers, maraîchers ou vignerons qui font appel à eux pour une analyse du sol de leur exploitation et pour leur conseil en vue d’une bonne conduite culturale. Leur objectif est de réaliser des économies d’intrants (produits phytosanitaires et engrais chimiques), de temps de travail ou tout simplement de récolter des produits de meilleure qualité.source France3
Le documentaire "Voyage entre Sol et Terre" sera diffusé sur France3 lundi 14 mars dans la case de l'oncle Doc vers 00h30.

voir la vidéo en cliquant ICI


29/01/2011

A l'occasion de l'Année internationalz des forêts, rendez-vous sur le site ci-dessous à compter du 2 Février 2011

2011 a été proclamée Année internationale des forêts par l'Assemblée générale des Nations Unies : « il faut des efforts concertés de sensibilisation à tous les niveaux pour renforcer la gestion durable, la conservation et le développement viable de tous les types de forêts, dans l’intérêt des générations présentes et futures »....

La forêt est l'affaire de tous, des espèces qui y vivent et des hommes qui l'exploitent ou s’y promènent. Réserve de nourriture, d’énergie, de matériaux, sa préservation est essentielle au maintien de la biodiversité. Pour mieux la gérer, il faut mieux la connaître.

Les rendez-vous « Forêts » au Muséum

Un week-end de sensibilisation tous publics du 10 au 13 février, en partenariat avec le Ministère de l'Ecologie, sur le thème couplé : forêts et chauves-souris, avec notamment un spectacle, des projections de films, des débats avec des chercheurs ;

Des parcours « arbres » :
- à l'Arboretum de Chèvreloup du 1er avril au 15 novembre : des parcours balisés (3 parcours différents de 1 à 3 heures de marche) permettent aux visiteurs d’admirer 40 arbres remarquables.
- dans les allées du Jardin des Plantes et dans les Grandes Serres du 15 avril au 30 octobre : un circuit ponctué de totems mène de la Grande Serre pour l’évocation des forêts de Guyane, des Antilles ou de la Réunion, à la Serre de Nouvelle-Calédonie pour les forêts endémiques, et enfin à la Serre de l’Histoire des plantes pour découvrir les forêts qui ont disparu. Le parcours serpente dans les allées du Jardin, dans le labyrinthe où depuis le XVIIIe de nombreuses espèces méditerranéennes ont été plantées ; il passe par le Jardin écologique, représentatif des forêts d’Île-de-France. L'allée Cuvier accueille les informations sur les forêts des montagnes de France, en surplomb du Jardin alpin. Enfin, dans l'axe de la perspective, un bosquet d’arbres et d’arbustes présente quelques-unes des espèces ligneuses des forêts d'Île-de-France.

Un cycle de conférences « La forêt : son rôle, son état, vie et moeurs de ses habitants », le lundi à 18 h
28 février : Les forêts française...

extraits du site du Muséum national d'histoire naturelle à consulter ICI

17/01/2011

Essais OGM « Un intérêt public certain » selon la cour d’appel

Un policier effectuant des relevés après le fauchage de 70 plants de vignes OGM, en août dernier à Colmar. Archives Jean François Frey

zoom

 

La cour administrative d’appel de Nancy a annulé le jugement du tribunal administratif de Strasbourg saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement. En 2009, il avait considéré que l’autorisation accordée à l’Institut national de la recherche agronomique de Colmar pour cultiver des vignes génétiquement modifiées n’était pas légale.

Pour Jean Masson, président de l’Inra de Colmar, « ce n’est pas une victoire ; cette décision replace la vérité où elle mérite de l’être ». Dès 2005, le tribunal administratif avait été saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement qui estimaient illégale l’autorisation du ministère de l’Agriculture donnée à l’Inra pour mener à bien un programme de recherche portant sur une maladie virale touchant les vignobles, le court-noué, en utilisant des porte-greffes génétiquement modifiés.

France Nature Environnement considérait, notamment, que le ministre de l’Agriculture n’était pas compétent pour délivrer une telle autorisation, que le principe de précaution n’avait pas été respecté et que l’avis de la commission biomoléculaire n’était pas régulier. La cour d’appel de Nancy en a jugé autrement ; le ministre de l’Agriculture « était bien compétent pour signer seule la décision litigieuse ». Elle juge que « l ’absence de consultation du comité de biovigilance est inopérant », compte tenu de l’absence de réglementation en la matière, qu’aucune étude d’impact préalable n’était nécessaire et que l’information du public a bien été respectée. La Cour conclut ainsi que « l’expérimentation qui a pour objectif la préservation d’une ressource naturelle et l’amélioration de la compétitivité de la filière agricole présente un intérêt public certain » et que « l’expérimentation ne présente pas de risque pour l’environnement ». France Nature Environnement devra verser 2000€ à l’Inra.....extraits l'alsace

article de l'Agence France presse sur le même sujet :


La culture expérimentale de vignes OGM en Alsace, menée de 2005 jusqu'à leur destruction par des militants en 2009-2010, était légale, vient d'estimer la Cour administrative d'appel de Nancy, infirmant ainsi un jugement préalable, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'Institut national de recherche agronomique (Inra) avait planté en 2005, en plein air sur un terrain jouxtant son centre de recherche de Colmar, des porte-greffes de vigne génétiquement modifiés pour résister à la maladie du court-noué.
Des associations écologistes, France Nature Environnement et Alsace Nature, avaient saisi la justice pour faire interdire cette expérimentation.
Le tribunal administratif de Strasbourg leur avait donné raison en septembre 2009: il avait estimé que l'expérience méconnaissait les règles européennes, notamment en ce qu'elle ne prévoyait pas la transmission des résultats aux autorités compétentes.

Mais la Cour d'appel de Nancy a intégralement rejeté cette analyse, considérant que l'Inra avait respecté l'ensemble des obligations nationales et européennes ainsi que le principe de précaution.
Lors de l'audience, le 29 novembre dernier, Jean Masson, le directeur de l'Inra de Colmar, avait précisé que ses recherches étaient menées «sans but commercial» et qu'elles étaient destinées à fournir des informations à la science.
Ces péripéties judiciaires surviennent alors que les plants de vignes controversés n'existent plus: ils ont été détruits, d'abord partiellement en septembre 2009 par un militant anti-OGM, Pierre Azelvandre, puis totalement en août 2010 par 62 faucheurs volontaires.

La Cour d'appel de Colmar doit rendre lundi sa décision dans la première affaire d'arrachage: une peine de prison avec sursis a été requise contre M. Azelvandre, qui n'avait écopé que d'une simple amende de 2.000 euros en première instance.

Commentaire : légale ou pas, on ne veut pas de ces éssais EN PLEIN CHAMPS

28/11/2010

Voici un site utile pour la défense et le bien-être des animaux

à consulter ICI et sera mis en ligne sur ce site

05/11/2010

Environnement Humain-liberté des médias- Selon "Le Canard enchaîné", Sarkozy supervise l'espionnage de journalistes extraits LEMONDE.FR | 02.11.10

L'accusation est de taille. Dans un article signé de son rédacteur en chef, Claude Angeli, Le Canard enchaîné à paraître mercredi 3 novembre affirme que Nicolas Sarkozy supervise personnellement la surveillance de certains journalistes.

Citant des sources anonymes au sein de la division centrale du renseignement intérieur (DCRI), l'hebdomadaire satirique explique que, "depuis le début de l'année, au moins, dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, [patron du renseignement français] de s'intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs".

Selon le journal, la DCRI a même mis en place un groupe spécial chargé de traquer les sources de certains journalistes. La méthode, explique Le Canard enchaîné, passe d'abord par la consultation des factures téléphoniques détaillées des journalistes pour identifier leurs sources. "Les opérateurs sont d'une grande complicité avec nous", assure une source au sein de la DCRI.

"CERTAINS NE FONT PAS MYSTÈRE DE CES MAUVAISES MANIÈRES"

L'hebdomadaire fonde ses affirmations sur plusieurs déclarations de membres de l'entourage présidentiel, affirmant que "certains ne font pas mystère de ces mauvaises manières". Il cite notamment Henri Guaino, conseiller spécial du président, qui aurait expliqué devant des diplomates au printemps : "Les journalistes, on les cadre.".....

Commentaires : Fermez vos....., on vous écoute

03/11/2010

Entretien Dominique Bourg : "Un système [Démocratie] qui ne peut répondre au défi environnemental" extraits LEMONDE | 30.10.10

Professeur à la faculté des géosciences et de l'environnement de l'université de Lausanne, Dominique Bourg vient de publier, avec Kerry Whiteside, professeur de sciences politiques au Franklin and Marshall College de Pennsylvanie, un essai intitulé Vers une démocratie écologique (Seuil, 106 pages, 11,50 euros). Les deux chercheurs y expliquent pourquoi, à leurs yeux, nos institutions politiques sont inaptes à régler les grands problèmes environnementaux de la planète et doivent être refondées.

"Les dégradations que l'humanité inflige aujourd'hui à la biosphère sont sans précédent", écrivez-vous. Toute l'histoire de l'humanité, de la vie même, n'est-elle pas faite de crises et de bouleversements de la nature ? La Terre a connu des changements brutaux. Mais la situation actuelle n'a aucun antécédent. D'une part, l'humanité bouscule les mécanismes régulateurs de la biosphère, autrefois hors d'atteinte. De l'autre, elle est confrontée à un problème de ressources qui devient sévère.

Les deux préoccupations majeures sont le changement climatique et l'accélération du rythme de l'érosion de la diversité des espèces. Nous agissons à très grande échelle sur le système climatique, avec 40 % de CO2 dans l'atmosphère de plus qu'au début de l'ère industrielle, et les climatologues nous disent qu'aller au-delà d'un réchauffement de 2° C, ce serait ouvrir une boîte de Pandore, libérant une série de rétroactions qui nous feraient dériver vers des températures difficilement supportables par l'espèce humaine.

S'agissant de la biodiversité, des espèces ont certes disparu chaque fois que les hommes ont investi des territoires nouveaux. C'est ce que le biologiste américain Edward Osborne Wilson appelait les "disparitions coup de marteau". Mais aujourd'hui, il s'agit d'une "disparition holocauste". Nous entrons probablement dans la sixième extinction et celle-ci, extrêmement rapide, nous est totalement imputable.

Dans le même temps, nous nous heurtons aux limites des ressources de la biosphère : ressources énergétiques, minérales, biotiques, et, à l'échelle locale, en eau douce. Un seul exemple : les ressources halieutiques sur lesquelles nous avons opéré une razzia. Nous avons vidé les mers.

Indépendamment de leur ampleur inédite, en quoi ces problèmes environnementaux sont-ils radicalement nouveaux ? D'abord, ils ne sont plus locaux, mais transfrontaliers et, pour certains, globaux. Le changement climatique, l'acidification des océans, l'érosion de la biodiversité... sont des problèmes planétaires, à l'interface entre l'humanité et la biosphère. C'est une situation totalement originale.

Ensuite, à la différence des pollutions traditionnelles, les grandes menaces actuelles sont invisibles. Ni le changement de la composition chimique de l'atmosphère, ni l'accélération de la perte de biodiversité, ni les micropolluants de l'air ou de l'eau ne sont accessibles à nos sens.

A l'invisibilité s'ajoute l'imprévisibilité. Aucun des grands problèmes écologiques apparus dans la seconde moitié du XXe siècle n'a été anticipé. Découvrir, avec l'effet de serre, que ce qui a assuré notre confort compromet tous les acquis de la saga du progrès et menace notre propre avenir a été une surprise complète.

De plus, la temporalité des atteintes à l'environnement a changé. Il existe un effet d'inertie qui fait que le temps de réponse des écosystèmes aux dégradations qu'on leur inflige est extrêmement long. Et une irréversibilité : une fois qu'on a changé un état de l'atmosphère ou des océans, on n'a aucun moyen de revenir en arrière.

Enfin, les problèmes écologiques ne peuvent plus être réduits aux seules pollutions. Elles n'en représentent qu'une petite composante et, alors qu'on peut y trouver des parades techniques, les deux grandes questions auxquelles nous devons faire face - celle des perturbations de la biosphère et celle des ressources - ne relèvent pas de solutions techniques seules.

Selon vous, les démocraties ne répondent pas à ces exigences et sont donc impuissantes à résoudre les grands problèmes écologiques. Pourquoi ? Dans son principe même, la démocratie représentative suppose que les élus repassent régulièrement devant leurs électeurs pour rendre compte de leur action. In fine, l'individu est donc le seul juge des politiques publiques et de son bien-être. Or les problèmes environnementaux échappent au jugement individuel spontané. En outre, les élus sont portés à défendre les intérêts d'électeurs particuliers, et non des intérêts globaux.

Autre difficulté : on nous a mis dans la tête depuis soixante ans que l'enrichissement matériel est la clé du bien-être, alors que nous avons aujourd'hui la nécessité de produire et de consommer moins, ce qui ne veut pas dire qu'on sera moins heureux.

Enfin, nos démocraties accordent une prime au court terme : elles ont beaucoup de mal à prendre en compte les intérêts du futur quand ils paraissent en contradiction avec ceux du présent. Pour toutes ces raisons, notre système souffre d'une incapacité politique structurelle à répondre aux défis environnementaux.

Par quel autre système le remplacer ? Il ne s'agit pas de l'abroger, mais de l'enrichir. L'enjeu est de trouver une articulation entre le citoyen, le savant et le politique. Sur les questions environnementales, la connaissance scientifique doit être au coeur du système décisionnel - sans verser dans une "expertocratie" - et la société civile impliquée. Rien ne doit être décidé sans participation citoyenne.

Nous proposons deux objectifs constitutionnels nouveaux, stipulant que l'Etat, dont la mission est de préserver l'intérêt fondamental de la nation, doit veiller à la sauvegarde du bien commun que constitue l'équilibre de la biosphère, et que la finitude des ressources naturelles impose une gestion concertée, à l'échelle internationale.

Une "académie du futur", composée de chercheurs internationalement reconnus, aurait pour charge d'exercer une veille sur l'état de la planète et d'éclairer les décisions politiques. A ses côtés, un nouveau Sénat, formé pour deux tiers au moins de personnalités qualifiées - proposées, par exemple, par les organisations non gouvernementales environnementales - et pour un tiers de citoyens, aurait pour rôle d'élaborer, en amont de l'Assemblée nationale, les grands mécanismes législatifs, par exemple fiscaux, permettant de répondre aux nouveaux objectifs constitutionnels. Ce Sénat pourrait, avec l'aval de conférences de citoyens, opposer son veto aux propositions de loi contraires à ces objectifs.....

25/10/2010

USA Les déboires des producteurs d'OGM en Arkansas

Elle porte le joli nom d'amarante de Palmer, mais est devenue le cauchemar des cultivateurs du Midwest, qui l'ont surnommée « l'herbe à cochon ». Cette plante vigoureuse a développé une résistance à l'herbicide Roundup, de Monsanto, et a déjà envahi 6 millions d'hectares dans vingt-deux Etats américains. Après s'être enrichis grâce aux OGM, les fermiers s'interrogent aujourd'hui sur leur avenir. extraits lemonde 191010

Commentaire : Les agriculteurs Améicains subissent la rançon de leur chasse à la quantité et leur avidité à l'argent. RIEN NE PEUT ARRETER L'INVASION DE CETTE PLANTE (PESTICIDES,ARRACHAGE A LA MAIN). CERTAINS SE RECONVERTISSENT AU BIO.......MAIS A UN COUP ELEVE. SI aucune solution n'est trouvé en 2011, la faillite menace la majorité des exploitations....

11/10/2010

Certification bois (CFC): une certification de gestion durable de la forêt ?

En réalité, le bilan n'est pas bon car ces bois vientnent  de pantations industrielles de culture de bois en monoculture qui ne respectent absolument pas la diversité.

Ecoutez ICI l'émission Terre à Terre de Fance culture

09/10/2010

Le concept d’Agro-quartier-autogéré

VERS L’AUTOGESTION

Pour assurer la cohésion et la rencontre des habitants, mais aussi pour faire que les projets émanent des besoins de la population, le quartier fonctionnerait sur le mode participatif, et ce, dans tous les domaines autant que possible :

- Participation à l’agriculture.
- Favoriser la création de coopératives de logement
- Accueil d’associations dans les champs pour qu’elles puissent y développer des projets en lien avec l’agriculture.
- L’autogestion de ces espaces favorise ainsi la participation et la cohésion sociale, pour créer un véritable lieu de vie convivial où chacun à la possibilité de créer quelque chose.

VERS L’AUTONOMIE ENERGETIQUE

Grâce à l’agriculture de proximité, il est possible de vivre en réduisant efficacement notre consommation en énergie : pour être écologique un quartier doit chercher à être capable de nourrir sa population. Réduction des déplacements : proximité du travail, des infrastructures, des loisirs et de l’alimentation. Le quartier serait aménagé de façon à réduire l’impact énergétique : par exemple en favorisant le faible impact énergétique des bâtiments (chauffage solaire, etc) et de l’agriculture (agriculture non industrielle). Pour les habitants, un mode de vie écologique serait facilité : beaucoup d’activités proposées seraient proches et peu gourmandes en énergies : marche, vélo, équitation, chant, danse, théâtre et autres activités.

VERS LA SOLIDARITE :

Promouvoir la réinsertion, l’intégration, l’éducation, à travers la participation à l’agriculture locale ou à des projets dans cet espace ouvert. Revaloriser l’apport du monde agricole et de ses travailleurs, en rencontrant les agriculteurs, en partageant leur activité et leur savoir, et en les payant mieux grâce à la vente directe. Offrir des espaces à l’économie sociale et solidaire (ESS). Promouvoir les sports non compétitifs, en harmonie avec les valeurs de solidarité et de cohésion sociale dont le quartier jouirait.

VERS L’INNOVATION :

En bénéficiant du foisonnement d’idées et de l’esprit de participation, l’Agro Quartier Autogéré serait un lieu d’innovation. En Suisse et dans le monde, il serait pionnier dans la recherche de solutions de vie collective et urbaine, ainsi que dans la recherche en agriculture. Une telle coopération, intégrant l’alimentation dans le concept social et énergétique, serait un exemple de quartier pilote pour le canton de Genève. A l’instar de Bedzed et de Vauban, cette réalisation serait un exemple prometteur de plus. Sans oublier l’amélioration concrète de la qualité de vie à Genève et donc de son image, faisant d’elle un modèle d’agglomération du futur.

source agroquartier

06/10/2010

2013 Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne

Un projet d’envergure

Avec la Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne.

Elle permettrait de dynamiser le secteur du cinéma pour continuer à produire un nombre élevé de films et attirer sur le sol français des productions étrangères plus habituées à ce genre d’outil.

Europacorp

Le projet amènerait également un équipement de haute valeur technique et favoriserait le partenariat entre les entreprises présentes sur un même site de production.

Il pourrait enfin créer une forte émulation au sein du cinéma français, tant sur un plan artistique que sur un plan technologique permettant de promouvoir la qualité des industries techniques du secteur et de favoriser leur développement.

Des retombées locales

Les retombées locales de ce projet sont multiples : outre l'impact en terme de valorisation du territoire et de dynamique pour le quartier Pleyel, ce projet aurait également des retombées économiques puisque environ 30 % du budget d’un film sont dépensées localement.

Des négociations sont également en cours pour favoriser le recrutement local de professionnels du cinéma et d'emplois de service.

source plainecommune

29/09/2010

OGM : fronde contre le système à la carte de Bruxelles extraits LEMONDE | 28.09.10

Les ministres de l'agriculture des Vingt-Sept ont mis en cause, lundi 27 septembre à Bruxelles, la proposition de la Commission européenne de laisser aux Etats la décision d'interdire ou non la culture de plantes OGM sur leur territoire. Présentée en juillet, cette perspective pourrait permettre, d'après le commissaire chargé de la santé John Dalli, de débloquer le dispositif actuel d'autorisation des OGM au niveau européen. Mais elle suscite un vif débat.

La France et l'Italie ont mené la fronde, avec le soutien de la plupart des autres pays agricoles, notamment l'Allemagne et l'Espagne.

Ces pays se disent préoccupés par un risque de "renationalisation" de la politique agricole commune, et de fragmentation du marché intérieur. D'après le ministre français, Bruno Le Maire, "la France souhaite que la décision reste commune. Aller vers des décisions nationales serait un mauvais signal pour la politique agricole commune". Comme l'Allemagne, la France s'interroge aussi sur la compatibilité de la réforme avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce, qui pourrait contester l'interdiction des cultures sans justifications fondées....

21/09/2010

Des experts préconisent plus d'études avant la commercialisation du saumon OGM

saumon cuisine.jpgCes saumons OGM peuvent atteindre une taille adulte entre 16 et 18 mois, contre 30 mois pour les saumons de l'Atlantique d'élevage.

Le feu vert pour commercialiser du saumon transgénique n'est pas encore donné. Un comité d'experts indépendants a recommandé, lundi, à l'autorité américaine de réglementation des médicaments et des aliments (FDA) de procéder à davantage d'analyses avant d'autoriser la mise sur le marché d'un saumon qui serait le premier animal OGM à garnir les assiettes des Américains.

Tout en reconnaissant généralement que ce saumon modifié génétiquement, grossissant deux fois plus vite, paraît sans danger pour la consommation humaine, ces experts ont néanmoins jugé souhaitable de procéder à plus d'études avant de le commercialiser. "Nous adressons un message disant que davantage d'études sont nécessaires", a notamment résumé le docteur vétérinaire David Senior, de l'Université de Louisiane, président du comité de quatorze experts consulté par la FDA. "Le comité n'a pas dit à la FDA d'approuver ou de refuser la mise sur le marché mais qu'ils avaient de nombreuses réserves quant aux études présentées", a précisé Jaydee Hanson, du Center for Food Safety, groupe de défense des consommateurs selon qui cela va probablement retarder le feu vert pour la commercialisation. extraits LEMONDE.FR avec AFP 210910

Commentaire : en réalité, il "PARAIT SANS DANGER"  MAIS ON A AUCUN RECUL POUR AFFIRMER CELA....SAUF QU'IL SERA 2 FOIS MOINS CHER....OU QU'IL RAPPORTERA ENCORE 2 FOIS PLUS DE BENEFICES AUX ELEVEURS INDUSTRIELS DE SAUMON...

15/09/2010

L'armée allemande prédit le pire une fois le pic pétrolier atteint

Le "peak oil" (pic pétrolier), ce moment où la production de pétrole va commencer à diminuer, aura des conséquences considérables sur l'économie et la politique extérieure allemande. Telles sont du moins les conclusions d'un rapport émanant du département d'analyse stratégique de l'armée allemande, récemment dévoilé par le site Spiegelonline. Une révélation que ni l'armée ni le gouvernement n'ont souhaité commenter.

Ce rapport d'environ 90 pages n'est apparemment que la première partie d'une réflexion sur "les dimensions environnementales de la sécurité". Il rappelle que la date à laquelle interviendra ce fameux "peak oil" continue de diviser les experts, qui sont, pour la plupart d'entre eux, juges et parties. Néanmoins, alors que la date de 2030 est souvent admise, le rapport estime qu'"il est probable que le "peak oil" intervienne autour de 2010 et que ses effets sur la sécurité se fassent sentir entre quinze et trente ans plus tard". extraits lemonde 130910