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25/10/2010

USA Les déboires des producteurs d'OGM en Arkansas

Elle porte le joli nom d'amarante de Palmer, mais est devenue le cauchemar des cultivateurs du Midwest, qui l'ont surnommée « l'herbe à cochon ». Cette plante vigoureuse a développé une résistance à l'herbicide Roundup, de Monsanto, et a déjà envahi 6 millions d'hectares dans vingt-deux Etats américains. Après s'être enrichis grâce aux OGM, les fermiers s'interrogent aujourd'hui sur leur avenir. extraits lemonde 191010

Commentaire : Les agriculteurs Améicains subissent la rançon de leur chasse à la quantité et leur avidité à l'argent. RIEN NE PEUT ARRETER L'INVASION DE CETTE PLANTE (PESTICIDES,ARRACHAGE A LA MAIN). CERTAINS SE RECONVERTISSENT AU BIO.......MAIS A UN COUP ELEVE. SI aucune solution n'est trouvé en 2011, la faillite menace la majorité des exploitations....

Commentaires

Des agriculteurs américains découvrent, après plus de 10 années de culture de soja ou de coton génétiquement modifiés résistant à un herbicide, le glyphosate Roundup, qu'une mauvaise herbe, l’amarante, fait de la résistance et ne veut plus mourir dans leurs champs. Les semences génétiquement modifiées n’y sont pour rien dans cette résistance de la plante :L’amarante est devenue résistante au glyphosate et pas à la semence OGM comme cela est trop écrit partout. L’émergence de ce phénomène de résistance d’une mauvaise herbe à une molécule chimique n’étonnera aucun agriculteur. Ils y sont confrontés depuis que les phytosanitaires existent car c’est la loi de la nature qui veut cela. Avec le Roundup, (glyphosate de Monsanto) cela a mis un peu plus de temps que d’habitude. Mais il faut savoir que les phénomènes de résistance apparaissent aussi bien avec les herbicides qu’avec les fongicides ou les insecticides.

C’est pourquoi les agriculteurs se doivent de respecter le principe de la phytodiversité qui consiste à ne pas utiliser la même molécule sur la même culture, sur la même parcelle et pendant trop longtemps. Ce principe fait partie des bonnes pratiques agricoles au même titre que la rotation des cultures ou le raisonnement des intrants, que les semences utilisées soient « OGM » ou « non OGM ». Ne pas les respecter est une faute et les agriculteurs américains en sont responsables mais pas les semences génétiquement modifiées.

Écrit par : KRESSMANN | 25/10/2010

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