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31/08/2011

Danger surconsommation ANTIBIO Le boom des bactéries résistantes aux antibiotiques

Commentaire : MAUVAIS USAGE DES ANTIBIO AU PLAN DE LA SANTE MAIS AUSSI DE L'ELEVAGE INTENSIFLes cinq patients décédés en juillet à l'hôpital de Massy (Essonne) ne sont pas morts de la bactérie "tueuse", tel que l'avançait Le Parisien ce mardi 30 août, mais "de la pathologie dont ils souffraient", a rectifié l'INVS (Institut national de veille sanitaire). Une chose, toutefois, reste vraie : la bactérie klebsiella pneumoniae, désignée à tort comme coupable, était bien présente chez dix-huit patients de cet hôpital. Assez courante dans nos tubes digestifs, la klebsiella n'est pas forcément pathogène, et résidait d'ailleurs chez ces patients sans leur causer de maladie. Mais cette souche en question, importée de Grèce, avait une particularité qui a pu inquiéter les médecins : elle est résistante à la plupart des antibiotiques à disposition.

 

Ce phénomène de résistance préoccupe de plus en plus le monde de la santé. Car la klebsiella est loin d'être la seule à échapper aux traitements. Début août, des scientifiques de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), de l'INVS et de l'Institut Pasteur alertaient sur l'émergence "soudaine et préoccupante d'une salmonelle" – bactérie représentant "une des premières causes d'infections alimentaires chez l'homme (...) devenue résistante à presque tous les antibiotiques". Dans ce cas, le berceau de ces modifications génétiques pourrait être l'Egypte, probablement à cause de l'usage massif d'antibiotiques dans l'aquaculture puis dans l'élevage de volailles, "grandes consommatrices de fluoroquinolones". La bactérie, dont certaines souches résistent déjà à toutes les classes d'antibiotiques, semble s'implanter en Europe.

En juin dernier, c'est la fameuse E. Coli, qui a fait 76 morts en Europe. Elle avait comme particularité, outre sa virulence, d'être très résistante aux médicaments. Le phénomène touche d'autres colibacilles, des bactéries très communes qui peuplent par millions les tubes digestifs des hommes et des animaux. Certaines ont aujourd'hui la capacité de résister à quasiment tout l'arsenal thérapeutique, laissant les médecins désarmés.

UNE UTILISATION "DÉBRIDÉE"

Les professionnels de la santé ne cachent pas leur inquiétude, comme en témoigne un manifeste de l'Alliance francophone contre le développement des bactéries multi-résistantes. Le groupe évoque le chiffre, sous-estimé selon lui, de 25 000 décès par an en Europe causés par ces micro-organismes tenaces. "Après plusieurs décennies d'une utilisation souvent débridée des antibiotiques, nous entrons dans une période de risque et de pénurie, avec l'apparition de bactéries extrêmement résistantes à ces médicaments, voire à tous les antibiotiques, alors que très peu de nouveaux produits sont attendus dans les dix prochaines années", constate ce document.

Le coordinateur de l'Alliance, Jean Carlet, met en cause un mauvais usage des antibiotiques. Et en premier lieu, leur surconsommation. Chez l'homme, "peut-être la moitié des antibiotiques prescrits le sont alors qu'il ne s'agit pas de bactéries, mais de maladies virales ou autres, pour lesquelles ces traitements n'ont pas lieu d'être", déplore le médecin. Autre utilisation nuisible : un dosage trop faible qui ne tue pas toute la population bactérienne, laissant les micro-organismes les plus résistants survivre et se multiplier... extraits le Monde

30/08/2011

douleurs rhumatismales : le soulagement à prix réduit sans effet secondaire

Vertus remarquables de la plante sud-africaine, l'Harpagophytum dite aussi la "griffe du diable", utilisée pour apaiser les douleurs rhumatismales, l'arthrose  et plus.
voir http://www.info-harpagophytum.fr/ et plus.

29/08/2011

Une maison en 2020 selo Saint-Gobain

maison,2020,Saint-Gobain

27/08/2011

Bas-Rhin : concours de labour voilà encore une hérésie qui détruit nos terres encore cultivables

Brumath 10 hectares pour le concours de labour Le concours de labours des jeunes agriculteurs du canton de Brumath s’est déroulé cette année autour de la ferme Wenck à la sortie de Brumath....

Chaque jour, les paysans se prennent pour des champions de formule 1 dans toute la France...

Il faut savoir que la technique du labour réduit avec le temps et le vent l'épaisseur de la terre cultivable. Il n'est plus utile de labourer pour faire travailler la terre et mettre en oeuvre de nouvelles cultures...

Nous disons stop  maintenant à cette façon de faire totalement anachronique d'autant que cela consomme du pétrôle inutilement alors même qie ces agriculteurs se disent étrangléspar les coûts...

26/08/2011

Communiqué : Unilever a un problème: pour ses margarines Fruit d'Or et Planta Fin, le groupe se fournit en huile de palme auprès d'un des producteurs les moins scrupuleux d'Indonésie: Wilmar International

La plus grande multinationale de l'huile de palme au monde est tristement célèbre pour ses
déforestations illégales et graves violations des droits de l'homme. Récemment, une de ses
filiales sur l'île de Sumatra s'est une nouvelle fois livrée à la violence: elle a fait appel aux
forces de polices Brimob pour mettre entièrement à sac un village et tirer à balles réelles
sur sa population indigène. Le motif: un homme a voulu vendre des fruits de palmiers
à huile dont l'entreprise revendique la propriété.
Unilever connaît depuis longtemps les pratiques de ses fournisseurs. Nous voulons de
nouveau aujourd'hui placer le groupe devant ses responsabilités et l'inciter à remplacer
l'huile de palme de ses produits par des graisses produites localement.

Signez notre pétition adressée à M. Bruno Witvoët, PDG d'Unilever France:

www.sauvonslaforet.org/petitions

Encore une chose: les habitants du village saccagé sont en plein désarroi, cinq d'entre eux
croupissent encore en prison. Nous faisons une collecte de dons spéciale pour leur offrir
une aide pour la reconstruction de leurs maisons, la prise en charge des frais d'avocats,
les frais médicaux pour les blessés et organiser des manifestations à Jambi, la capitale de
la province sur l'île de Sumatra:

www.sauvonslaforet.org/dons

25/08/2011

La valise en cabine, meilleure garantie contre les pertes

C'EST UNE ÉVIDENCE, mais l'un des moyens de lutter efficacement contre la perte de bagages consiste à les prendre... avec soi en cabine. Cela dit, les compagnies aériennes se sont toutes donné le mot, et à moins de voyager à l'avant de l'avion, en première ou en affaires, le seuil fatidique des 12, 18 ou 20 kg peut être rapidement atteint et coûter cher. Une attention particulière doit donc être portée sur le choix du contenant : pas de valise lourde. Quel type de bagage vous convient le mieux ? En avion, la réponse est toute trouvée : la valise est de loin le contenant le plus approprié. Réservez le sac, même à roulettes, aux voyages en train ou en voiture. Extrait : LE MONDE

22/08/2011

Les plantes et animaux migrent vers les pôles plus vite que prévu

Partout dans le monde, des plantes et animaux rampent, grimpent, glissent ou volent pour atteindre des altitudes et latitudes plus hautes, au fur et à mesure de l’augmentation des températures. Et ces espèces migrent d’autant plus vite et plus loin que le changement climatique se fait ressentir fortement dans une région. Voilà les conclusions d’une large étude publiée jeudi 18 août dans la revue Science par le département de biologie de l’université de York.

Si les scientifiques connaissaient déjà la capacité des espèces à s’adapter aux changements de température, cette enquête met pour la première fois en lumière la rapidité de ces déplacements. En moyenne, les espèces déplacent leur habitat vers des terres d’une altitude supérieure à raison de 12,2 mètres par décennie et surtout vers des latitudes plus hautes et plus froides à une vitesse de 17,6 kilomètres par décennie. Soit des taux trois fois plus rapides que ceux observés par les précédentes études sur les migrations.

"Ces changements reviennent, pour les plantes et animaux, à s’éloigner de l'équateur de vingt centimètres par heure, chaque heure et chaque jour de chaque année, explique Chris Thomas, biologiste à l’université de York et responsable de l’étude. Ce phénomène s’est déroulé au cours des 40 ans dernières années et devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin du siècle."

"Dans les montagnes françaises, quelle que soit l'altitude étudiée, les plantes sont en train de migrer pour conserver les températures nécessaires à leur survie, confirme Jonathan Lenoir, chercheur à AgroParistech Nancy. En une vingtaine d'années, les plantes herbacées des sous-bois ont migré de près de 85 mètres en moyenne tandis que les arbres, arbustes et buissons progressaient de 20 mètres."

Si Chris Thomas et ses collègues ont constaté une grande variation dans la façon dont chaque espèce individuelle a migré au fil des décennies, le changement climatique reste le point commun de chacun de leurs déplacements : "Il n'y a aucune autre raison qui expliquerait que tant d’espèces différentes se dirigent vers les pôles ou à des altitudes plus hautes, sur tous les continents du monde."

Le risque, à terme, réside dans un danger rapide d'extinction de nombreuses espèces dans des zones où les conditions climatiques se détériorent. Mais dans le même temps, d'autres espèces vont se déplacer vers les zones où le climat sera devenu convenable..... extraits lemonde

commentaire : Lorque les Pôles et les montagnes seront aussi chauds que les déserts, toutes les espèces auront disparu, l'homme y compris.

18/08/2011

Monsanto poursuivi pour "biopiraterie" par l'Inde

L'Autorité indienne de la biodiversité a annoncé, le 11 août, qu'elle allait engager des poursuites judiciaires à l'encontre du semencier américain Monsanto pour avoir mis au point une aubergine génétiquement modifiée à partir de variétés locales sans en avoir demandé l'autorisation.

C'est la première fois, en Inde, qu'une entreprise va être poursuivie pour acte de "biopiraterie", une infraction passible de trois années d'emprisonnement.
Monsanto, son partenaire indien Mahyco et plusieurs universités indiennes s'étaient associés en 2005 pour mener les recherches, avec l'appui de l'agence américaine de développement Usaid, favorable aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

MORATOIRE RECONDUIT EN 2011

Une dizaine de variétés existant dans les régions du Karnataka et du Tamil Nadu, parmi les 2 500 que compte le pays, avaient été utilisées pour mettre au point cette première aubergine génétiquement modifiée, destinée à être commercialisée en Inde.

Or, contrairement à ce qu'exige la loi sur la biodiversité votée en 2002, aucune autorisation n'avait été demandée pour utiliser des variétés locales. Les agriculteurs auraient dû notamment être consultés afin de négocier une éventuelle participation aux bénéfices tirés de l'exploitation commerciale de l'aubergine. "Monsanto était parfaitement au courant de la législation et l'a volontairement ignorée", estime Leo Saldanha, directeur de l'organisation de défense de l'environnement Environment Support Group, qui a saisi l'Autorité indienne de la biodiversité de ce cas de biopiraterie.

Contacté par Le Monde, Monsanto s'est refusé à tout commentaire. D'après l'hebdomadaire India Today, le semencier rejetterait toute responsabilité, tout en accusant ses partenaires indiens de ne pas avoir demandé les autorisations nécessaires. Mahyco, dont Monsanto est actionnaire à hauteur de 26 %, a indiqué qu'il s'était contenté de fournir le gène de transformation. L'accusation de biopiraterie est un nouveau coup dur pour Monsanto, et risque de freiner le développement de ses activités en Inde.

Le moratoire décrété en février 2010, par le ministre indien de l'environnement, sur la commercialisation des aubergines génétiquement modifiées a été reconduit cette année. Et sa levée ne semble pas à l'ordre du jour. A l'époque, le Comité de consultation de génie génétique avait pourtant émis un avis favorable à la commercialisation de l'aubergine.

Les opposants aux OGM espèrent que Monsanto ne sera pas autorisé à mener des recherches sur les oignons génétiquement modifiés, comme l'entreprise en a fait la demande au mois de juin.

L'Inde, qui abrite 7,8 % des espèces animales et végétales de la planète sur seulement 2,5 % des terres émergées, est très exposée aux risques de biopiraterie. Le sujet y est particulièrement sensible depuis qu'en 1997, des paysans du nord du pays avaient violemment protesté contre le brevetage, par le semencier américain RiceTec, d'une variété de riz basmati appelée "kasmati".

VICTOIRE DES OPPOSANTS AUX OGM

Afin de disposer de tous les éléments nécessaires, le gouvernement a démarré un projet pharaonique de recensement du savoir-faire en matière de médecine traditionnelle : 200 000 traitements – y compris les postures de yoga – ont déjà été répertoriés. Des centaines de scientifiques épluchent les traités anciens de médecine ayurvédique pour y recenser les vertus déjà éprouvées de fruits ou de plantes médicinales.

Cette "bibliothèque numérique du savoir traditionnel", qui compte 30 millions de pages et a été traduite en cinq langues, a déjà permis d'annuler de nombreux brevets. Celui déposé par une université américaine sur le curcuma pour ses vertus dans la lutte contre le cancer a été annulé à la suite d'une plainte du gouvernement indien. Et la demande de brevet déposée en 2007 par le laboratoire pharmaceutique chinois Livzon, auprès de l'Union européenne, sur la menthe et l'Andrographis (échinacée d'Inde), utilisées notamment comme traitement contre la grippe aviaire, a été rejetée.

Mais aucune de ces organisations n'avait été poursuivie en justice. "Il aura fallu six ans à l'Autorité nationale de biodiversité pour engager les poursuites", regrette Leo Saldanha. Après avoir enquêté sur une éventuelle infraction commise par Monsanto et ses partenaires, l'Environment Support Group avait donné l'alerte en février 2010. "Il faut que l'Autorité nationale accélère et multiplie les enquêtes pour lutter contre les cas de biopiraterie", insiste le directeur de l'organisation non gouvernementale.

Cette action en justice contre Monsanto constitue une victoire pour les opposants aux OGM. Seule la culture du coton génétiquement modifié est actuellement autorisée en Inde. Elle a propulsé le pays au rang de deuxième producteur mondial, devant les Etats-Unis. Mais ces nouvelles semences, coûteuses, sont accusées de ruiner les producteurs les plus fragiles....extaits lemonde

14/08/2011

71 % des consommateurs utilisent leur portable sans précaution

Le 31 mai 2011, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le CIRC (1) classaient les champs de radiofréquences électromagnétiques, incluant l’exposition via les téléphones portables, comme présentant des risques cancérigènes pour l'homme. Mais, bien que largement relayée par les médias, cette annonce n’a, semble-t-il, pas convaincu les utilisateurs de téléphones portables de modifier leurs habitudes. En effet, selon un sondage Obea/InfraForces (2), destiné à paraître dans l'édition de septembre de Santé Magazine, 71 % des utilisateurs de portables ne prennent pas de « précautions particulières » lors de leur utilisation.

Sur l’ensemble des personnes interrogées, 11 % déclarent privilégier les SMS et seuls 10 % utilisent de préférence un kit mains libres. Par ailleurs, 6 % disent éviter de porter leur mobile sur eux et 2 % évitent de téléphoner quand le réseau est mauvais. Concernant les habitudes propres aux diverses catégories d’utilisateurs, les moins de 25 ans privilégient les SMS alors que le recours au kit mains libres se pratique plus particulièrement chez les 25-44 ans.

1- Centre International de Recherche sur le Cancer.
2- L'enquête s’est déroulée par téléphone, du 23 au 28 juin, auprès d'un échantillon représentatif de 1 008 personnes habitant la France métropolitaine, et âgées de 18 ans et plus. source univers-nature

15:53 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

09/08/2011

Nouvelles charges contre le Roundup de Monsanto

Le Roundup et son principe actif, le glyphosate, sont de nouveau au centre d'une controverse. Dans un rapport édité par Earth Open Source (EOS), une petite organisation non gouvernementale (ONG) britannique, une dizaine de chercheurs mettent en cause les autorités européennes pour leur peu d'empressement à réévaluer, à la lumière de nouvelles données, l'herbicide à large spectre le plus utilisé au monde....

Les auteurs du rapport citent notamment une étude publiée, fin 2010, dans Chemical Research in Toxicology, selon laquelle l'exposition directe d'embryons de batraciens (Xenopus laevis) à de très faibles doses d'herbicide à base de glyphosate entraîne des malformations....

Un exemple cité par EOS est celui du bisphénol A (BPA). Dans une revue de la littérature scientifique publiée en 2005 dans Environmental Health Perspectives, Frederick vom Saal (université du Missouri) estimait que 94 des 115 études académiques publiées sur le sujet concluaient à un effet significatif du BPA sur les organismes, même à très faible dose....

Or, si le glyphosate se dégrade relativement rapidement, "l'AMPA peut persister plusieurs mois dans les sols". En France, selon l'Institut français de l'environnement (IFEN), cette molécule est désormais le contaminant le plus fréquemment retrouvé dans les eaux de surface.

Son succès est donc le principal problème du Roundup. D'autant que des résistances sont apparues ces dernières années. Sur le continent américain en particulier, où les cultures génétiquement modifiées associées ont permis un usage massif du Roundup, des mauvaises herbes commencent à être de moins en moins sensibles - voire complètement résistantes - à l'herbicide phare de Monsanto. "Or, lorsque ces résistances commencent à survenir, on est parfois tenté d'augmenter les quantités épandues", dit LaureMamy.

Le POEA, un adjuvant plus toxique que le glyphosate

Dans certains pays, le Roundup contient un adjuvant chimique, le polyoxyéthylène amine (POEA), qui accroît l'efficacité du glyphosate. En Europe, l'évaluation de la toxicité des tels additifs est de la responsabilité des Etats membres. "Dans la formulation Roundup, la toxicité avérée est plus induite par le POEA que par le glyphosate lui-même, estime un toxicologue de l'industrie. C'est de notoriété publique." Dans la version préliminaire de son dernier rapport d'évaluation, l'Allemagne - rapporteur pour l'UE sur le glyphosate - précisait que le POEA "devrait être précautionneusement évalué au niveau des Etats membres car des substances du même groupe peuvent, selon leur concentration, montrer des propriétés irritantes ou cytotoxiques" (nocives pour les cellules).

extraits lemonde 08/08/11

07/08/2011

Sensibilisation des motards aux dangers de la vitesse

Opération de contrôle et de sensibilisation, hier, dans le Ballon d’Alsace. Principaux concernés : les motards.

Chaque week-end estival, ils sont plusieurs centaines à emprunter la route du Ballon d’Alsace. Le 3 juin dernier, un motard était grièvement blessé dans un choc frontal avec une voiture. Le même jour, un autre chutait dans un virage, avec des dégâts matériels uniquement. Le 8 mai, une moto seule était également en cause. « À chaque fois, ces accidents sont imputables à une vitesse élevée, déclare le capitaine Jean-Loup Gondron. Nous avons donc décidé de monter cette opération de sensibilisation. Elle s’imposait d’autant plus que des riverains s’étaient plaint des vitesses élevées des motards. » La route du Ballon est particulièrement dangereuse en raison du grand nombre de virages.

Lors d’un contrôle routier mis en place fin juin, les gendarmes avaient relevé sept infractions à la vitesse limitée à 90 km/h et, pour certains tronçons, à 70 km/h. Parmi ces infractions, des dépassements importants avaient été constatés, ainsi que deux conduites à gauche.

Hier, il s’agissait d’une opération à la fois de répression et de sensibilisation, les petits excès de vitesse, inférieurs à 20 km/h, ne donnant lieu qu’à une réprimande et un avertissement de la part des forces de l’ordre.

Huit gendarmes de l’EDSR (escadron départemental de sécurité routière) et trois gendarmes de la brigade de Giromagny ont installé plusieurs postes de contrôle, dont un pour la vitesse et un autre pour mesurer les décibels à l’aide d’un sonomètre.

Des chiffres

Les chiffres de la sécurité routière en France font état de 941 motards tués en 2010 (3994 tous usagers) ; des chiffres en baisse par rapport à 2009. Les motards ont représenté 21 % des tués en 2010 en zone gendarmerie. ..........

« Il faut que tous prennent conscience qu’un motard est extrêmement vulnérable en raison de l’absence de carrosserie, d’airbag, en raison de l’extrême instabilité de la machine, explique un motard de la gendarmerie. Cela permettrait de faire diminuer le nombre de victimes sur les routes. »

le 07/08/2011 extraits journal alsace

05/08/2011

Petit manuel des écogestes pour vacances durables

Qui n'a jamais enfoui son mégot dans le sable, oublié un ou deux emballages après un apéro champêtre ou mis la climatisation au maximum ? Autant de gestes auxquels on fait souvent moins attention en congés. C'est pourquoi des organismes, dont l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), prodiguent sur leur site des écoconseils pour vacances durables.

Avant le départ
Train ou voiture ? Privilégier le train, à faible émission de CO2. 72 % des impacts du tourisme sur le climat sont liés au transport. Si la voiture est indispensable, lever le pied : 10 km/h en moins sur l'autoroute, c'est environ 5 litres d'économie de carburant sur 500 km. Autre conseil : alléger sa valise. Ainsi, en voiture, 100 kg de charge, c'est 5 % de consommation en plus. Surtout, avant de partir, ne pas oublier de débrancher les appareils électriques dont le fonctionnement est inutile, réfrigérateur et cumulus compris.

Sur place
Mer ou montagne ? Eternel débat mais mêmes enjeux environnementaux. Sur la plage ou en randonnée, opter pour une vaisselle réutilisable. Pour les déchets, ne compter ni sur le sable ni sur la neige pour les faire disparaître : ils ne manqueront pas de remonter à la surface, portés par une vague ou délivrés de la glace aux premiers rayons de soleil. Pour se protéger des UV à la plage, préférer une crème solaire à une huile, qui forme un écran à la surface de l'eau, ralentissant la photosynthèse des végétaux sous-marins. Privilégier enfin les produits labellisés ou certifiés. A l'étranger, n'emporter que des produits sans emballages, pour ne pas générer de déchets sur place.

Hôtel ou camping ? Gîte ou maison d'hôte ? Quels que soient les goûts de chacun, il existe une multitude d'hébergements écolabellisés, souvent situés dans des endroits insolites. Pas de confort spartiate pour autant.

Le résident est simplement invité à moins consommer d'eau, d'électricité ou de savon. Cela signifie notamment une douche rapide (5 minutes au maximum) ou moins de lessive, en conservant, par exemple, les serviettes de toilette plus d'un jour. Les repas, souvent locaux ou bio, y sont aussi écologiques.

A domicile
C'est l'occasion de prendre des initiatives, tel le compostage des déchets, doublement avantageux : des poubelles moins lourdes et de l'engrais gratuit pour le jardin. Pour l'arrosage, recycler l'eau de lavage ou de cuisson des aliments ou récupérer l'eau de pluie. A éviter : le tuyau d'arrosage qui peut générer jusqu'à 18 litres d'eau à la minute. Enfin, pour garder la maison au frais sans utiliser la climatisation, fermer portes et fenêtres la journée pour empêcher la chaleur d'entrer. Et aérer le soir. source le monde

03/08/2011

Pourquoi les algues vertes sont-elles toujours là ?

Chaque année, ce sont les mêmes images effrayantes de vagues vertes s’échouant sur les plages bretonnes. L’été dernier, un cheval était mort tandis qu’en 2009 deux chiens avaient succombé, forçant les populations locales et les élus, avec l’aide de chercheurs, à organiser d’immenses opérations de ramassage de ces algues vertes qui envahissent nos côtes. Malgré tout, un an après la mise en place par le gouvernement d’un plan national de lutte, leur prolifération se poursuit toujours davantage.

D’où viennent les algues vertes ?

Ces algues existent depuis toujours dans la flore sous-marine. Mais elles prennent une ampleur particulière lorsque trois facteurs sont réunis : des fonds faibles et une eau claire, ce qui est le cas des plages bretonnes, un confinement naturel de la biomasse et surtout, une source d’azote minéral sous forme de nitrates ou d’ammonium.

Or, depuis 40 ans, l’apport d’azote dans la mer est très important en Bretagne en raison des nitrates dont sont gorgés les cours d’eau. En 2009, 9 % des stations de suivi des cours d'eau dépassaient le taux autorisé de 50 mg de nitrates par litre et 75 % avaient une qualité d’eau "médiocre", avec un taux situé entre 25 et 50 mg par litre, selon l’Observatoire de l’eau en Bretagne. Pourquoi ces nitrates ? En raison des engrais utilisés pour l’agriculture (100 000 tonnes d'azote produites chaque année dans la région) et des déjections du bétail et des cultures fourragères pour l’élevage (250 000 tonnes), soit un apport à la terre annuel de 350 000 tonnes d'azote, bien plus qu’elle ne peut en supporter. Résultat : plus d’un quart (80 000 tonnes) de cet azote est en trop et part à la mer, drainé par les rivières.

"Cette année, toutes les conditions ont été réunies pour voir un accroissement des algues vertes, explique Alain Ménesguen, ingénieur à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Le soleil et la chaleur de mai leur ont permis de réaliser leur photosynthèse, puis les pluies de juin leur ont apporté tout l’azote qu’elles nécessitaient pour se développer."

Quelle est leur importance ?

Au 15 juin 2011, 20 000 m³ d’algues vertes avaient déjà été ramassées selon la préfecture de Bretagne, contre 12 000 m³ à la même date en 2010. Si les volumes ont peu évolué dans les Côtes d'Armor – 12 544 m³ en 2011 contre 11 947 en 2010 – ils ont par contre été multiplié par six dans le Finistère – 7 577 m³ en 2011 contre 1 098 en 2010. Alors que sur l’ensemble de l’année dernière, 61 000 m³ avaient été ramassés par quelque 80 collectivités, les associations s’attendent à des volumes encore plus importants d’ici l’automne.

Les algues vertes en Bretagne (source : Les Echos)

"Les filets d’algues vertes sont partout et en quantité, se désole André Ollivro, porte-parole du collectif Urgence marées vertes et co-auteur du livre Les marées vertes tuent aussi. C’est la première fois que l’on en voit en Normandie, à la Baule ou en même en Vendée, avec l’île de Noirmoutier ou d’Oléron." En Bretagne, 110 sites seraient concernés par leur échouage, selon un récent rapport du Conseil économique et social de Bretagne (Ceser).

Que faire pour lutter contre leur prolifération ?

Jusqu'à présent, la priorité a été donnée à l'action curative plus qu’à la prévention, via le plan national de lutte contre les algues vertes - pour l’instant seulement adopté par la baie de Lannion, début juillet. Ainsi, entre 2007 et 2010, les volumes ramassés d’algues vertes ont cru de 27 000 à 61 000 m³ et les coûts de ramassage et de traitement sont passés de 345 000 à 850 000 euros, calcule le Ceser.

"Le ramassage intensif est un pis-aller au problème des marées vertes. Il coûte très cher, il transforme les plages en chantier permanent ce qui pénalise le tourisme et il pose la question du stockage et du séchage de ces algues, qui s’avèrent dangereuses en cas de décomposition anaérobie", explique Alain Ménesguen. Un problème majeur qui a même conduit un maire, dans la petite ville de Trez-Bellec, à stocker à l’abri des regards, dans un bois, 160 m³ d’algues, dont il ne savait que faire, raconte Rue89.

"Comme on ne peut pas utiliser d’herbicide en mer, qui tuerait la faune et la flore sous-marine, la seule solution pour lutter contre les algues reste donc de réduire l’excédent de fertilisation azotée des terres en diminuant soit la taille des cheptels, soit l’apport de nitrates dans l’agriculture", poursuit le scientifique. Mais ce retour à des pratiques agricoles moins intensives est délicat, car les autorités, qui n'ont jamais cessé de délivrer des permis d'élevage, se préparent à publier, selon l'association UFC-Que Choisir, des décrets et arrêtés permettant d’augmenter de 20 % les taux d'épandage du lisier, la limite étant pour l’instant fixée à 170 kg d’azote par hectare. "Tant que l’on ne touchera pas à l’économie de l’élevage, si sacrée en Bretagne, la mer continuera de vomir les excédents de nitrates", conclut André Ollivro.....extraits lemonde

Commentaire : Le autorités font tout augmenter encore la quantité d'algues verte.... Quelle horreur pour les touristes qui devraient maintenant se détourner de la Bretagne pour les vacances...

01/08/2011

Emissions polluantes des bateaux de plaisance : des normes durcies

Les études scientifiques le prouvent ; la concentration d'émissions d'oxydes d'azote (NOx), émises par les six millions de motos marines (jet-ski) et de bateaux à moteurs et à voile dans l'Union européenne, polluent les lacs et les littoraux. Partant de ce constat, la Commission européenne a proposé une révision de la directive sur les bateaux de plaisance. Cette nouvelle réglementation fixe des limites plus strictes concernant le NOx, les hydrocarbures (HC) et les matières particulaires pour les nouveaux bateaux de plaisance. Ainsi, en vertu du texte révisé, les moteurs de propulsion devront être conçus et construits pour émettre 20 % de moins d'émissions HC + NOx et 34 % de moins de matières particulaires.

D’autre part, afin d’améliorer la surveillance du marché, la proposition renforce les obligations incombant aux fabricants, aux importateurs et aux distributeurs. Celles-ci incluent notamment une mise à jour des règles relatives au marquage CE. En outre, les bateaux de plaisance étant souvent importés en UE par des ressortissants de pays tiers pour leur propre usage, la proposition prévoit également des obligations plus strictes pour les importateurs privés. Au regard de cette nouvelle réglementation, les Etats membres devront réaliser des contrôles adéquats au sein et aux frontières extérieures de l'UE. Les bateaux de plaisance jugés non conformes lors de visites dans les locaux des opérateurs économiques seront confisqués. extraits  universnature