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28/07/2011

Commission européenne - Communiqué de presse Alimentation: La commission présentera d’ici à la fin de l’année une liste des allégations de santé autorisées, à l’issue des évaluations de l’EFSA

Bruxelles, le 28 juillet 2011 – Les consommateurs européens sont en droit de savoir si certaines denrées alimentaires réputées bénéfiques pour leur santé produisent réellement les effets allégués. La Commission européenne présentera d’ici à la fin de l’année une liste des allégations de santé autorisées concernant les denrées alimentaires pour toutes les substances autres que les substances dites «botaniques», à la suite de la publication aujourd’hui par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d’une sixième et dernière série d’avis en la matière.

La Commission salue la publication de cette sixième série portant sur 35 allégations de santé concernant les denrées alimentaires («allégations de santé visées à l’article 13»), qui vient clôturer la série d’évaluations de l’EFSA entamées en octobre 2009 (IP/10/1176).

«Il est primordial de veiller à l’exactitude et à la fiabilité des informations figurant sur les étiquettes des denrées alimentaires si l’on veut aider les consommateurs à choisir des produits plus sains et renforcer leur autonomisation», a déclaré le commissaire à la santé et aux consommateurs, M. John Dalli.«Le processus d’évaluation poursuivi par l’EFSA jusqu’ici représente une étape essentielle dans la mise en œuvre du règlement relatif aux allégations de santé, et je remercie l’Autorité pour sa précieuse contribution à cette mission difficile et passionnante sans précédent et unique au monde», a-t-il ajouté. Et de conclure: «Désormais, notre priorité est d’adopter le plus rapidement possible la liste des allégations de santé autorisées visées à l’article 13.»

La Commission a déjà entamé les travaux préparatoires en collaboration avec les États membres et prévoit de présenter les dispositions finales avant la fin de l’année.

Lorsque la liste des allégations de santé autorisées sera adoptée et pleinement exploitable, les consommateurs européens auront l’assurance que toutes les allégations de santé présentes sur le marché européen sont étayées par des preuves scientifiques et ne sont pas trompeuses. Ils seront alors à même d’opter pour un régime alimentaire plus sain.L’adoption de la liste facilitera également le travail des autorités chargées de veiller au respect du règlement et garantira une concurrence loyale entre les différents opérateurs du secteur alimentaire.

Contexte

Le règlement sur les allégations de santé vise à garantir un niveau élevé de protection des consommateurs, en facilitant le choix de produits adaptés à un régime alimentaire varié et équilibré qui constitue un gage de bonne santé. Dans cette optique, les allégations ne peuvent induire les consommateurs en erreur: elles doivent être précises, exactes, étayées par des preuves scientifiques et être inscrites sur une liste d’allégations de santé autorisées. L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) est l’organisme chargé d’évaluer les preuves scientifiques utilisées pour étayer les allégations de santé.

Lors du démarrage du processus d’évaluation, les États membres ont soumis au total plus de 44 000 allégations de santé à la Commission. La Commission a rassemblé celles-ci sur une liste comportant approximativement 4 600 allégations. Les six séries d’avis publiés par l’EFSA concernent environ 2 760 allégations de santé, sur un total de quelque 4 600 allégations en attente d’un avis scientifique (la Commission tient en suspens 1 550 allégations concernant des substances dites «botaniques»).

En raison de la multitude d’allégations de santé reçues et du retard avec lequel les parties intéressées soumettent leurs demandes aux États membres, le délai du 31 janvier 2010 fixé dans le règlement sur les allégations de santé pour l’adoption d’une liste des allégations de santé autorisées n’a pas pu être respecté. Compte tenu de la révision précitée du processus d’adoption, le délai de clôture des évaluations de l’EFSA pour toutes les substances, autres que les substances dites «botaniques», a été prorogé jusqu’à fin juin 2011.

De plus amples informations sont disponibles à l’adresse suivante:

http://ec.europa.eu/food/food/labellingnutrition/claims/health_claims_en.htm

25/07/2011

Pathogènes et insecticides : un cocktail mortel pour les abeilles

L'infection par Nosema ceranae, un parasite responsable de la nosémose(1), entraîne une plus forte mortalité des abeilles lorsque celles-ci sont exposées à de faibles doses d'insecticides. C'est ce que viennent de mettre en évidence des chercheurs du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) et du Laboratoire de Toxicologie Environnementale (LTE, INRA Avignon). Ces résultats sont publiés dans la revue PLoS ONE.

En France, les abeilles domestiques de l'espèce Apis mellifera représentent l'outil de travail d'environ 70 000 apiculteurs professionnels et amateurs. Leur influence directe sur la qualité et la quantité des récoltes, ainsi que sur le maintien de la biodiversité florale, est aujourd'hui largement reconnue et souligne le rôle prépondérant des abeilles, domestiques et sauvages, dans le fonctionnement des écosystèmes.

Cependant, depuis plus de 15 ans, les colonies d'abeilles sont en proie à un mal étrange et peu compris des apiculteurs et des scientifiques, avec chaque année, des milliers de colonies qui disparaissent. Pour expliquer ce phénomène, observé principalement par les apiculteurs européens et américains, de nombreuses pistes sont avancées :

  • l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),
  • l'intensification des monocultures et la modification des paysages,
  • l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase(2), les loques(3) et la nosémose,
  • le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires
  • ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.

Bien que de nombreuses données soient disponibles sur l'influence des stress nutritionnel, parasitaire et chimique sur la santé des abeilles, aucun d'entre eux n'a pu être isolé comme unique responsable du déclin des populations d'abeilles. Aujourd'hui, les spécialistes du domaine s'accordent pour orienter les recherches sur les effets combinés de plusieurs de ces facteurs......extraits planeteinfo

17/07/2011

Comment l'Allemagne prépare sa mue énergétique

Alors que le Parlement achève de valider la sortie de l'atome, la question primordiale, pour l'Allemagne,
est celle de l'acceptation des nouvelles infrastructures dans la population. Sa conversion énergétique
peut lui assurer avance technologique et succès à l'export.
Il faut déjà naviguer une vingtaine de milles marins à partir de Norddeich, petit port au charme batave, à un
jet de pierre des Pays-Bas, avant d'apercevoir, à l'horizon, les douze éoliennes du parc offshore Alpha
Ventus. On soupçonne alors leur gigantisme. Mais ce n'est qu'au moment où le « Wind Force I » se
positionne précisément sous l'une d'elles qu'on en prend la pleine mesure. Les pales de 60 mètres de long,
qui tournent autour de leur axe, à 90 mètres au-dessus de l'eau, « nanifient » le bateau et ses passagers.
« Et ce n'est que la partie visible, insiste Claus Burkhardt, le patron du projet pilote, dans lequel sont
associés les géants E.ON, Vattenfall et le producteur régional EWE. Il faut encore ajouter les 30 mètres d'eau
sous le bateau et les fondations, fixées à 40 mètres sous le plancher sous-marin. Au total, chaque
construction mesure 220 mètres. » Le ballet synchrone et étonnamment silencieux des douze géants
Revue de presse du 11 juillet 2011 7
évoque un film de science-fiction. Et, de fait, Alpha Ventus, c'est l'avenir. Celui du bouquet énergétique
allemand. Dans le plan de sortie de l'atome, que le Parlement doit finir, cette semaine, de valider, l'éolien
offshore joue un rôle primordial. Il bénéficie d'aides au financement de la banque publique KfW. Et d'une
augmentation des tarifs garantis par la nouvelle loi sur les renouvelables, qui fixe un objectif de 35 %
d'énergie verte dans la production d'électricité en 2020 (17 % en 2010). On comprend facilement cette
préférence : en pleine mer, le vent souffle plus fort, plus souvent. Les turbines peuvent y fonctionner à
pleine capacité quelque 4.000 heures par an, contre 2.000 à terre. Fort de ses 60 mégawatts de capacité
installée, Alpha Ventus produit chaque année de quoi approvisionner 50.000 ménages de trois personnes.
L'offshore évite en outre, sur le continent, l'extension du phénomène de « Verspargelung », un terme utilisé
outre-Rhin pour dénoncer l'invasion des éoliennes, ces « asperges » géantes...
Des techniciens au pied marin
Mais ce n'est pas la voie de la facilité, loin de là. Claus Burkhardt expose un long catalogue des difficultés
propres à la technologie : « Plus vous allez loin, plus la mer est profonde, plus l'installation est complexe et
coûte cher. On est à 60 kilomètres des côtes, car il a fallu tenir compte du parc naturel et des lignes de
transit des navires commerciaux. Pour rentabiliser des investissements aussi importants, 250 millions
d'euros ici, les éoliennes doivent tourner le plus souvent possible, donc vous devez prévoir des systèmes
redondants, pour qu'une panne à un endroit n'entraîne pas automatiquement un arrêt. Les personnels
doivent non seulement avoir des compétences en électrotechnique, mais aussi être des marins . » Sans
compter que le parc n'est pas toujours accessible, à cause de la météo, et que l'exploitation en haute mer
implique une forte corrosion par le sel et de fortes contraintes mécaniques sur les structures.
Le gouvernement aimerait voir essaimer 5.000 éoliennes en mer du Nord et en mer Baltique d'ici à 2025-
2030, ce qui assurerait une capacité d'au moins 25.000 mégawatts. Mais, même si cet objectif est atteint, la
conversion énergétique du pays n'en sera pas pour autant acquise, loin de là. Une fois le courant produit au
nord, encore faut-il le transporter jusqu'au sud industrieux du pays, là où il est consommé. Or, dans les
régions de transit, ça bloque. Petra Enders est une des opposantes les plus résolues aux nouvelles
autoroutes de l'électricité prévues par Berlin - on parle de 4.500 kilomètres d'ici à 2020. Maire (gauche
radicale) de Grossbreitenbach (2.800 habitants), elle conteste par tous les moyens juridiques la ligne à
haute tension que planifie l'opérateur 50Hertz à travers la forêt de Thuringe, « coeur vert de l'Allemagne ».
Pas vraiment une « eco-warrior » postcommuniste : elle reçoit à la mairie en petite robe noire, le visage
souriant encadré d'anglaises. Mais, l'étude d'un universitaire sous le bras, elle assène un argumentaire
visiblement rodé : « Cette nouvelle ligne n'est pas nécessaire. Il y a de nouvelles techniques qui
permettraient de faire passer plus de courant dans les câbles existants. » Elle insiste sur les dangers pour la
santé des riverains et le tourisme local. Après avoir passé des vêtements plus sportifs, elle invite à une
balade jusqu'au sommet de la colline de la Haube (811 mètres) pour constater les déjà nombreux outrages
que la nature a dû subir dans la région. « La ligne à haute tension existante, la carrière de pierre, le tunnel
que la Deutsche Bahn creuse pour ses trains rapides et les deux décharges où les roches seront entreposées.
Cette nouvelle ligne haute tension, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Ce ne sont pas les
indemnisations de 40.000 euros par kilomètre du gouvernement qui nous rendront nos arbres. » Petra
Enders remet en question la globalité du nouveau concept énergétique : « Il reste dans l'ancienne logique
d'une production centralisée, qu'il faut ensuite transporter vers les lieux de consommation. Alors qu'il nous
faut un grand nombre d'unités de production décentralisées. » Sur le modèle de Feldheim : un petit village
du Brandebourg qui, après quinze ans d'expérimentation, est désormais autosuffisant et qui s'est
débranché du réseau. Un parc d'éoliennes sur ce plateau venteux et une unité de biogaz alimentée par la
coopérative agricole permettent l'autarcie et des factures allégées.
On comprend bien, toutefois, que le concept ne peut être généralisé à toute l'Allemagne, première
puissance industrielle d'Europe. Matthias Kurth, président de l'agence fédérale chargée des réseaux, se
montre tout aussi combatif que Petra Enders : « Je vous l'assure, ces nouvelles lignes haute tension sont
absolument nécessaires, compte tenu des quantités de courant dont nous avons maintenant besoin. La
nouvelle loi va simplifier et unifier les procédures d'autorisation des tracés. Ce qui réduira les possibilités de
recours. Ce qu'il nous faut faire, bien sûr, c'est augmenter l'acceptation de la population à ces nouveaux
projets d'infrastructures. Donc associer les citoyens dès le début des projets. »
Revue de presse du 11 juillet 2011 8
Centrale au charbon et réservoir géant
Ce n'est pas E.ON qui prétendra le contraire. Parce que les renouvelables ne pourront pas compenser
immédiatement les capacités du nucléaire et que de vieilles centrales conventionnelles sont
progressivement arrêtées, il faudra bien de nouvelles centrales au gaz et au charbon. E.ON a commencé en
2007 la construction d'une centrale au charbon, à Datteln, au coeur de la Ruhr, région industrielle très
densément peuplée, hérissée de cheminées. Datteln 4 est une centrale de 1.050 mégawatts, au rendement
de 45 %, plus « propre » que les trois anciennes unités voisines qu'elle doit remplacer. Elle devait démarrer
cette année, mais la justice, saisie par des riverains et l'ONG BUND, a gelé une partie du chantier en 2009.
Aujourd'hui, sur le site, Andreas Willeke, le patron du projet, est visiblement fier de faire visiter le coeur de
l'usine et la tour de refroidissement (180 mètres). « En fait, tout est prêt à 90 %. Les turbines Alstom sont là.
Pour éviter qu'elles ne s'oxydent, on a dû acheter des machines pour assécher l'air à l'intérieur. » Les affaires
d'E.ON, qui a déjà investi 1 milliard d'euros, semblent s'arranger. Un nouveau plan d'aménagement
- juridiquement béton -est en cours de préparation par les autorités locales. Mais Dirk Jansen, qui suit le
dossier pour BUND, n'abandonnera pas si facilement : « La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui affiche des
objectifs très ambitieux en matière d'émissions de CO2, est pour l'instant lanterne rouge en Allemagne pour
les renouvelables. Et que fait-on ? On investit dans des monstres comme Datteln 4. Désolé, ce n'est pas
cohérent. »
Le syndrome Nimby (« not in my backyard ») touche aussi les infrastructures de stockage de l'énergie. Parce
que l'électricité éolienne et solaire est par définition volatile, moins prévisible, il faut pouvoir la stocker
quand on en produit trop, faute de quoi on déstabilise les réseaux. Les chercheurs travaillent à la mise au
point d'un stockage sous forme gazeuse, mais, d'ici là, le procédé le plus éprouvé consiste à pomper de l'eau
avec le courant excédentaire vers des réservoirs en altitude. En période de forte consommation, on relâche
l'eau pour obtenir de l'électricité hydraulique. Las, le projet de réservoir géant d'Atdorf, dans la Forêt-Noire,
se heurte, lui aussi, à de vives résistances, notamment, encore une fois, de la part de la puissante BUND, qui
craint pour les espèces animales, végétales et les eaux souterraines. Du coup, l'Allemagne envisage
désormais de stocker de l'énergie en Norvège, via de nouveaux câbles sous-marins. Les Norvégiens ont plus
de place et savent qu'ils ne pourront vivre éternellement de leur rente dans les hydrocarbures.
Un défi citoyen
Le tournant énergétique allemand représente donc non seulement un immense défi technologique,
logistique, organisationnel, mais, presque surtout, citoyen. Angela Merkel appelle d'ailleurs régulièrement à
un engagement de chacun. Le fait que l'opposition (Verts et SPD) ait soutenu le paquet énergie, au
Bundestag, va dans le sens d'un consensus national. Mais les Allemands vont-ils suivre ? Vont-ils surmonter
leurs contradictions ? Une étude de la fondation Bertelsmann, début juin, concluait à une grande méfiance
des citoyens à l'égard de leurs représentants. Près de 80 % des sondés souhaitent être plus impliqués, via
des référendums locaux ou des initiatives populaires, particulièrement sur les projets d'infrastructures. Il
faudra donc, aussi, beaucoup de pédagogie pour réussir la sortie de l'atome en dix ans. On peut penser que
le pays, qui a mené à bien sa réunification en moins de vingt ans, saura se mobiliser. L'institut DIW, en mai, a
publié une étude optimiste sur le formidable potentiel qu'offre la conversion du modèle énergétique, en
termes de recherche, d'emplois et d'exportations futures. On entend d'ailleurs peu d'industriels se lamenter
sur les nouveaux plans du gouvernement. En juin, Siemens a annoncé qu'il avait remporté son premier
contrat en Chine : 21 éoliennes pour un parc offshore au large du Jiangsu. Et Nordex va, lui, équiper deux
champs dans la région du Ningxia. La Chine est, de loin, le premier marché mondial pour l'éolien.
source les echos

16/07/2011

L’Allemagne veut financer de nouvelles centrales au charbon avec son fonds climat

De nombreux experts doutent que l'Allemagne puisse en même temps sortir du nucléaire et réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020.

Le gouvernement allemand veut aider à financer la construction de nouvelles centrales électriques au charbon et au gaz naturel grâce à des centaines de millions d'euros destinés à promouvoir les énergies propres et la lutte contre le changement climatique.

Le projet fait face à de vives critiques à Berlin, mais il continue à être défendu par le ministre de l'économie, rapporte le Berliner Zeitung. Une porte-parole du ministère a indiqué que ce financement était nécessaire, afin d'aider l'Allemagne à sortir du nucléaire et à développer les énergies renouvelables. Elle a précisé que cette initiative n'empêcherait en aucun cas l'Allemagne d'atteindre son objectif de réduction de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 (objectif bien plus ambitieux que les 20 % fixés à l'échelle de l'Union européenne).

Les subventions en faveur de nouvelles centrales thermiques seraient limitées à 5 % des dépenses annuelles du fonds de l'Allemagne pour l'énergie et le changement climatique. Cela représente 160 millions d'euros par an, de 2013 à 2016.

Le parti vert allemand reconnaît la nécessité d'utiliser des centrales au gaz pour aider à prendre le relais des centrales nucléaires, lesquelles doivent toutes être arrêtées d'ici à 2022. Mais le mouvement écologiste réclame qu'aucune subvention ne bénéficie aux centrales au charbon, jugées plus polluantes.

Qu'elles fonctionnent au gaz ou au charbon, les centrales thermiques émettent du CO2. Mais elles sont considérées comme indispensables pour accompagner le développement de l'énergie éolienne et solaire : ces centrales, dites « d'appoint », peuvent être démarrées rapidement, lorsque le vent ne souffle pas ou quand le soleil est caché.

Cet épisode confirme que le chemin de sortie du nucléaire tracé par l'Allemagne sera difficile, tortueux peut-être.

L'Allemagne produit plus de la moitié de son électricité à partir de sources d'énergie fossiles : le charbon (44 %) et le gaz naturel (13 %). Les renouvelables fournissent déjà 18 % de l'électricité.

La part du nucléaire, beaucoup plus faible qu'en France, est limitée à 22 %. L'accident de la centrale japonaise de Fukushima a conduit le gouvernement allemand à accélérer son programme de sortie du nucléaire.

On pourrait logiquement s'attendre à ce que le développement des énergies renouvelables soit accéléré, lui aussi, puisque l'Allemagne n'est pas revenue sur son très ambitieux objectif de diminution des émissions de gaz à effet de serre.

Seulement voilà, depuis Fukushima, Berlin n'a pas annoncé de hausse des crédits alloués aux renouvelables. Au contraire, le gouvernement allemand a récemment diminué fortement ses subventions en faveur de l'électricité solaire. Il a envisagé de faire de même pour les éoliennes implantées sur la terre ferme, avant de se raviser fin juin.

Climat, sortie du nucléaire : beaucoup d'experts jugent que l'Allemagne sera incapable de mener les deux stratégies de front. L'agence Reuters cite par exemple Didier Laurens, analyste à la Société générale (« Il semble que l'Allemagne va remplacer son énergie nucléaire par du charbon, du gaz, et une hausse de ses importations, plutôt que par un développement des renouvelables ») et Hans-Werner Sinn, président de l'institut Ifo de recherche économique de Munich (« Les objectifs climatiques annoncés par Angela Merkel (...) ne seront pas atteints »).

La seule grande puissance industrielle à avoir renoncé au nucléaire a-t-elle les moyens de sortir en même temps des énergies carbonées ? Quelle que soit la réponse, des conséquences essentielles seront à tirer de l'expérience sans précédent entreprise par l'Allemagne. source lemonde

SOS Océans : Greenpeace dénonce le pillage des profondeurs marines par Intermarché

Samedi 25 juin, dans plus de 40 villes de France et d’Espagne, les deux principaux pays européens qui pêchent dans les grandes profondeurs, les militants bénévoles de Greenpeace se sont mobilisés pour dénoncer les dégâts de la pêche de grands fonds, emblématique de la mauvaise gestion des pêches européenne. En France, les militants de Greenpeace se sont rendus dans 22 Intermarché, enseigne qui possède la plus grande flotte de chalutage profond en France.

 

Les militants de Greenpeace, dans 22 Intermarché, ont signalé, grâce à des autocollants, les principales espèces de grands fonds (flétan, grenadier, et bien d’autres) comme étant des « espèces en danger ». Des lettres ont également été remises aux directeurs et gérants des magasins.

Intermarché, principal responsable du crime des grands fonds

Les océans sont en train de mourir, tout particulièrement en Europe. 7 espèces sur 10 sur les étals des poissonneries sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on ne veut pas d’un océan vide d’ici 35 ans, l’Union européenne doit radicalement changer la Politique commune des pêches qui régit les flottilles européennes. Le chalutage profond est emblématique de ces mauvaises pratiques : trop industrielles, elles menacent des espèces qui se reproduisent très tardivement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. De plus, le chalutage profond entraîne des rejets en mer d’animaux morts et détruisent le fond des océans. Intermarché possède la plus importante flotte de chalutage profond en France.Focus de Greenpeace sur l’activité chalutage profond d’Intermarché ici : http://bit.ly/l26ndZ

Intermarché capture 60% des prises françaises en termes de pêche profonde. Si cela ne représente que 8 bateaux, la technique de pêche est particulièrement destructrice. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage. C’est un scandale qui doit stopper.

Greenpeace demande à Intermarché d’arrêter la pêche par chalutage profond et d’orienter son activité vers des pratiques qui n’engendrent ni la surpêche ni la destruction des fonds marins.

Une activité qui survit sous perfusion des fonds de l’Union européenne

L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Dans le cadre de cette réforme, Greenpeace demande que l’UE cesse de subventionner les techniques destructrices comme le chalutage profond. La flotte d’Intermarché a notamment survécu malgré sa mauvaise santé économique grâce à 9,7 millions d’Euros de fonds publics, payés par le contribuable français et européen, entre 1996 et 2008. Intermarché a par la suite, en 2008, injecté 20,4 millions d’Euros dans sa flotte pour la maintenir à flot.source greenpeace

voir le reportage de France3 Provence- Alpes sur la journée

Toute la campagne SOS Océans et le guide des espèces profondes menacées

10/07/2011

Combien de CO2 pèsent un mail, une requête Web et une clé USB ?

Surfer sur le Net, envoyer un email, télécharger des documents, les partager : toutes ces actions ont un poids pour la planète, d’autant plus important que nous sommes actuellement 1,5 milliard d’internautes à naviguer sur le Web quasi quotidiennement, tant pour notre vie professionnelle que personnelle.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) contribuent ainsi à hauteur de 2 % aux émissions européennes de gaz à effet de serre, selon un rapport de septembre 2008 réalisé par l'agence d'évaluation environnementale BIO Intelligence service pour la Commission européenne. Ce chiffre devrait doubler d’ici 2020, si nous ne changeons pas nos modes de vie. Afin de mieux connaître, comprendre et maîtriser l’impact environnemental des TIC, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) publie, jeudi 7 juillet, une analyse du cycle de vie (ACV) de trois de leurs usages emblématiques : les courriers électroniques, les requêtes effectuées sur Internet et les supports de transmission de documents tels que les clés USB.

 

Les emails. Chaque jour, c'est une inflation de messages qui se bousculent dans nos boîtes : des courriels professionnels, des messages personnels mais aussi d'innombrables newsletters, chaînes de mails ou publicités. Au final, 247 milliards de courriers électroniques ont été envoyés chaque jour dans le monde en 2009, en incluant les spams, et ce chiffre devrait grimper à 507 milliards d'ici trois ans, selon le site Arobase.

En France, chaque salarié, dans une entreprise de 100 personnes, reçoit en moyenne 58 courriels par jour et en envoie 33. A raison d'une taille moyenne d'1 Mo — chiffre de base des calculs, probablement excessif — l'Ademe a calculé que ces envois d'emails dans le cadre professionnel génèrent chaque année des émissions de gaz à effet de serre effarantes : pas moins de 13,6 tonnes équivalent CO2 à l'échelle de l'entreprise de 100 personnes — soit environ 13 allers-retours Paris-New York — ou encore 136 kg équivalent CO2 par salarié.

En cause, l'utilisation d'énergie engendrée par le fonctionnement des ordinateurs de l'émetteur et du destinataire du mail, la production de cet ordinateur et notamment de ses composants électroniques — puisque l'ACV, contrairement au bilan carbone, étudie l'impact environnemental intégral d'un élément — ainsi que le fonctionnement des data centers, qui stockent et traitent les données.

Le but de l'Ademe n'est bien sûr pas d'inciter à préférer les courriers traditionnels aux mails mais d'expliquer comment en faire usage d'une manière plus respectueuse de l'environnement. Pour réduire cette pollution, l'ACV pointe en premier lieu l'importance du nombre de destinataires. Ainsi, décupler leur nombre multiplie par 4 les émissions de gaz à effet de serre tandis que soustraire un destinataire permet de gagner 6 g équivalent CO2, soit 44 kg par an et par employé. Au final, "réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne équivalent CO2 sur l’année", note l'Ademe. Ce gain augmente évidemment avec la taille des courriels : pour des mails de 10 Mo et non plus 1 Mo, ce sont 8 tonnes d'équivalent CO2 qui sont économisées.

Le stockage des mails et des pièces jointes sur un serveur est aussi un enjeu important : plus le courriel est conservé longtemps, plus son impact sur le changement climatique sera fort, assure l'Ademe. Enfin, plus attendu, l'un des postes majeurs d'émissions de gaz à effet de serre liés aux emails réside dans leur impression. Réduire de 10 % le taux d’impression permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an dans une entreprise.

Les requêtes Web. C'est le propre d'Internet : se balader de page en page et de lien en lien sans fin. Un internaute français effectue ainsi en moyenne 2,66 recherches sur Internet par jour, soit 949 recherches par an, selon l'institut Médiamétrie.

Mais surfer sur le Net s'avère polluant pour l'environnement dans le sens où les serveurs consomment de l'électricité et dégagent de la chaleur. Selon l'Ademe, la recherche d’information via un moteur de recherche représente au final 9,9 kg équivalent CO2 par an et par internaute. Comment réduire cet impact ? Utiliser des mots clés précis lors des recherches, saisir directement l'URL lorsqu'on la connaît, enregistrer les sites que l'on utilise souvent dans ses "favoris" : autant d'actions qui permettent de gagner 5 kg éq CO2 par an et par personne.

La clé USB. Ce dernier usage, jusqu'à présent moins étudié, concerne à la fois l'impact de la production d'une clé USB et la lecture des fichiers qu'elle permet de stocker. Au total, transmettre un document de 10 Mo à une personne via une clé USB de 512 Mo émet 11 g d’équivalent CO2. Dans le cas d'un fichier transmis à 1000 personnes, lors d’un colloque par exemple, les émissions grimpent et équivalent celles engendrées par un trajet de 80 kilomètres en voiture.

Comment expliquer cet impact ? La production de la clé USB, qui nécessite beaucoup d'énergie, d'eau et de métaux rares, est le poste le plus polluant du cycle de vie. Vient ensuite la consommation énergétique de l’ordinateur sur lequel est utilisée la clé. Selon l'Ademe, si le temps de lecture du document n’excède pas 2 à 3 minutes par page, la lecture à l’écran est celle qui a le moins d’impact sur le changement climatique. Au-delà, l’impression du document en noir et blanc, recto-verso et 2 pages par feuille devient préférable pour réduire les émissions.source lemonde

 

07/07/2011

Lait de chèvre des qualités supérieure au lait de vache !

....Le lait de chèvre : atout minceur et digestion

Sur le papier, le lait de chèvre et le lait de vache sont similaires, à quelques différences près.

Et ce sont ces différences qui font du lait de chèvre un lait plus digeste.

Le lait de chèvre contient des matières grasses plus petites que celles du lait de vache, ce qui en favorise l’absorption par le corps humain.

De plus, le lait de chèvre contient davantage de vitamine A que le lait de vache.

La vitamine A est un élément incontournable de la croissance des os. C’est également un atout important pour entretenir une bonne vision et maintenir à un niveau acceptable le taux de cholestérol sanguin.

Le lait de chèvre est également riche en vitamine B3, vitamine qui joue un rôle important dans le transport de l’oxygène vers les cellules du corps humain, ainsi que dans la formation des globules rouges.

Le lait de chèvre se compose également d’iode et de magnésium, ce qui en fait un bon lait pour les enfants en pleine croissance.

Le lait de chèvre a un goût un peu plus prononcé que le lait de vache, un goût qui disparait si vous le faites bouillir ou l’utilisez dans des préparations culinaires.

De plus, les protéines et lipides du lait de chèvre sont plus digestes que celles du lait de vache, une bonne nouvelle pour les personnes ayant du mal à digérer le lait de vache....extraits consoglobe

03/07/2011

Bactérie E.coli: SEB donne les références des steaks incriminés

Les sociétés SEB et CERF ont communiqué, samedi, les références des produits surgelés, essentiellement des steaks hachés, mis en cause dans l'intoxication d'enfants par une bactérie E.coli, pour éviter leur consommation par des clients qui les auraient achetés avant leur retrait. Ces références concernent quatre enseignes de distribution et ne sont aujourd'hui plus commercialisées.

- Pour Lidl, il s'agit d'une part de lots de 10 steaks hachés surgelés de marque Steak Country avec date limite de consommation (DLC) entre le 29 avril et le 31 mai 2012 inclus, et d'autre part de lots de 10 hamburgers de même marque et de même DLC.

- Pour le distributeur Norma, concerné par des lots de 10 steaks hachés de marque Idegel avec DLC au 12 mai 2012. Les produits mentionnés pour ces deux chaînes portent l'estampille sanitaire FR 52 448 02 CE.

- Pour Auchan, l'avertissement concerne des lots de 10 steaks hachés de marque Cergel avec DLC au 12 mai 2012 et des paquets de 30 boulettes avec DLC au 19 mai 2012.

- Pour le magasin O'PORTUN de Villemomble (Seine-Saint-Denis), pour des lots de 10 steaks hachés avec DLC au 12 mai 2012. Dans le cas de ces deux enseignes, les produits portent l'estampille sanitaire FR 54 382 01 CE. source lemonde