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27/09/2011

Bisphénol A : l'Anses lance un appel à contributions sur les produits de substitution pour réduire les expositions des populations les plus sensibles

Dans le cadre des travaux d'évaluation des risques liés au bisphénol A, l'Anses publie aujourd'hui deux rapports : l'un relatif aux effets sanitaires du bisphénol A, l'autre à ses usages. Ce travail met en évidence des effets sanitaires, avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles niveaux d'exposition. Ces effets pourraient par ailleurs dépendre fortement des périodes d'exposition au regard des différentes phases de développement de l'individu, conduisant à identifier des populations particulièrement sensibles.
Ce travail constitue une étape dans le processus d'évaluation de risques qui va se poursuivre. L'Agence considère néanmoins disposer de suffisamment d'éléments scientifiques pour identifier d'ores et déjà comme objectif prioritaire la prévention des expositions des populations les plus sensibles que sont les nourrissons, les jeunes enfants, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes.
Cet objectif passe par la réduction des expositions au bisphénol A, notamment par sa substitution dans les matériaux au contact des denrées alimentaires qui constituent la source principale d'exposition de ces populations.
Dans ce cadre, l'Agence soumet à consultation le résultat de ses travaux et lance un appel à contributions afin de recueillir d'ici fin novembre 2011 toute donnée scientifique concernant, notamment, les produits de substitution disponibles et les données relatives à leur innocuité et leur efficacité.


Le travail de l'Anses s'inscrit dans le cadre de saisines des pouvoirs publics datant de 2009 et 2010 sur les perturbateurs endocriniens, dont le bisphénol A. La première étape de l'expertise a consisté à identifier les différents usages du bisphénol A et, en parallèle, à caractériser l'ensemble de ses effets sanitaires. Cette première phase se concrétise par Les rapports publiés aujourd'hui.
Sur la base de l'analyse de l'ensemble de la littérature scientifique disponible, le groupe d'experts de l'Anses a conclu à l'existence d'effets avérés chez l'animal (effets sur la reproduction, effets sur la glande mammaire, effets sur le métabolisme, le cerveau et le comportement) et d'autres, suspectés chez l'homme (effets sur la reproduction et sur le métabolisme des sucres et des graisses, pathologies cardiovasculaires). Ces effets sont mis en évidence à des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires et plus particulièrement lors de certaines périodes de la vie correspondant à des périodes de susceptibilité aux effets du bisphénol A (grossesse, périodes pré et postnatale).

Concernant les usages, l'Anses constate une très grande diversité de secteurs industriels déclarant une utilisation du bisphénol A. La production de plastique de type polycarbonate constitue une part majoritaire de son utilisation, sachant qu'une autre part importante sert à la synthèse de résines époxydes, notamment utilisées dans des matériaux au contact des denrées alimentaires.

Les travaux de l'Agence se poursuivent pour évaluer les expositions humaines alimentaires et environnementales et caractériser les risques sanitaires du bisphénol A, ainsi que les risques liés aux autres substances potentiellement perturbatrices endocriniennes. La complexité et l'ampleur des questions posées conduisent à inscrire ces travaux d'expertise dans la durée. Néanmoins, l'Anses considère disposer de suffisamment d'éléments scientifiques pour identifier, dès à présent, que l'objectif prioritaire consiste à réduire les expositions au bisphénol A des populations les plus sensibles. Cet objectif passe par la substitution des usages du bisphénol A dans les articles qui leur sont destinés (matériaux au contact des denrées alimentaires, jouets, articles de puériculture, etc.) en recourant à des substances ou technologies alternatives dont l'innocuité est démontrée.

Dans ce cadre et en parallèle à la poursuite de ses travaux, l'Agence lance un appel à contributions, afin de recueillir, d'une part, des commentaires sur le contenu et les suites de ses travaux et d'autre part, toute donnée scientifique concernant, notamment, les produits de substitution disponibles ainsi que les données relatives à leur innocuité et leur efficacité. Cet appel à contribution est ouvert jusqu'au 30 novembre 2011, les informations qu'il permettra d'obtenir seront rendues publiques et feront l'objet d'une analyse détaillée par l'Agence dans le cadre de l'élaboration de ses recommandations qui seront publiées début 2012.

En parallèle, l'Agence rappelle sa recommandation datant de 2010 et visant, à titre de prévention, à mettre à disposition du public une information claire sous forme d'un étiquetage systématique des ustensiles ménagers en contact avec les aliments, contenant du BPA et pouvant conduire à une exposition.

Enfin, l'Agence transmettra également le résultat de ces premiers travaux relatifs aux effets sanitaires du bisphénol A aux instances européennes concernées (EFSA, ECHA…), en vue d'examiner la pertinence d'une révision des doses de référence utilisées à des fins réglementaires. source anese


Pour en savoir plus

> Les rapports "Effets sanitaires du bisphénol A" et "Connaissances relatives aux usages du bisphénol A"

> Le dossier de presse "Effets sanitaires et usages du bisphénol A" :
- Anses et bisphénol A
- Bisphénol A, quels usages ?
- Les perturbateurs endocriniens
- L'Anses nouvel acteur de la sécurité sanitaire

> Appel à contributions :
- Informations et modalités
- Note d'appel à contributions (pdf)

24/09/2011

Après les ormes, les marronniers meurent à petit feu

.....Remèdes

Les marronniers trop atteints peuvent être remplacés par des espèces plus résistantes comme le marronnier rouge ou par des espèces hybrides moins sujettes à la maladie. Pour Jean Mahaud, l'urgence est de diversifier les espèces plantées. Les espèces les plus souvent plantées sont les plus touchées.

Pour l'heure, les scientifiques de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) recherchent des ennemis naturels à la mineuse. Ils ont inventé un piège sexuel, qui vise à attirer les mâles [quels ballots ! note du rédacteur en chef] pour les tuer, afin que les femelles ne puissent plus être fécondées. Mais les expériences menées à Lille et à Bordeaux n'ont pas été tout à fait concluantes. extraits rue 89

commentaires : poursuivons les recherches pour avoir une solution durable et efficace.

19/09/2011

BAYER retire du marché des pesticides mortels

Un succès pour les organisations environnementalistes / Des campagnes menées depuis les années 80 / « Avec 12 ans de retard! »

La firme Bayer a annoncé http://www.marketwatch.com/story/bayer-outlines-new-strat... qu’elle retirait du marché les pesticides les plus toxiques (classe 1). Toutes les molécules actives appartenant à cette classe seront retirées de la vente d’ici à la fin de 2012.

Selon Philipp Mimkes de la Coordination contre les méfaits de Bayer (CGB) , c’est « un grand succès pour les organisations de protection de l’environnement et les travailleurs agricoles qui se battent depuis des décennies contre l’emploi de pesticides présentant un danger mortel. Mais n’oublions surtout pas que la firme avait promis de retirer les molécules de classe 1 (classification OMS) avant l’année 2000 et qu’elle n’a pas tenu parole. De nombreuses vies auraient pu être sauvées depuis cette date! »

La CBG a envoyé au Conseil d’administration de Bayer une lettre ouverte approuvée par 200 organisations issues de 40 pays différents. Elle a exigé à plusieurs reprises lors de l’Assemblée générale annuelle de Bayer l’arrêt de la vente de pesticides classés 1.

Selon ses propres chiffres, Bayer contrôle 20 % du marché mondial des pesticides. Bayer écrivait déjà en 1995 dans son rapport d’activité: « Nous avons établi pour les 5 années à venir un programme en trois points fixant clairement nos objectifs en matière de recherche, mise au point et vente de produits phytosanitaires. Nous réduirons encore la quantité nécessaire pour un traitement et remplacerons progressivement les produits de classe toxicologique I par des préparations moins toxiques. »

Cette promesse n’a pas été tenue. Certes Bayer a retiré du marché quelques produits, le Parathion, le Monocrotophos et l’Oxydéméton-méthyle. Suite à de longues campagnes menées par des écologistes la firme a annoncé qu’elle cesserait de vendre de l’Endosulfan à la fin de 2010. Mais dans de nombreuses régions du monde, Bayer vend encore des pesticides de la classe Ia (extrêmement dangereux) et Ib (très dangereux) que ce soit du Thiodicarb, Disulfoton, Triazophos, Fenamiphos et Methamidophos.

L’Organisation mondiale de la Santé estime que le nombre de personnes intoxiquées chaque année par des pesticides se situe entre 3 et 25 millions. Tous les ans, 40 000 personnes meurent accidentellement à cause de pesticides. Mais les vrais chiffres sont en réalité bien plus élevés. La pauvreté, l'analphabétisme et le climat tropical qui fait obstacle au port de vêtements de protection, explique en partie que 99 % des empoisonnements par les pesticides aient lieu dans des pays en développement.

En outre la Coordination contre les méfaits de Bayer demande une interdiction immédiate du glufosinate et le retrait de l’autorisation des semences résistantes à cet herbicide. La molécule commercialisée par la firme chimique BAYER fait partie du groupe des pesticides qui doivent être retirés du marché aux termes de la nouvelle législation européenne sur les pesticides. Les autorisations de quelque 22 substances cancérigènes, ou avec des effets perturbateurs sur les fonctions de reproduction et/ou le système endocrinien ne seront pas renouvelées.

En savoir plus: www.cbgnetwork.org/162.html

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Dr. Janis Schmelzer, historien, Berlin
Wolfram Esche, avocat, Cologne
Dorothee Sölle, théologienne, Hambourg (décédée en 2003)

source cyberacteurs

 

16/09/2011

Première étude globale sur le rôle des forêts comme puits de carbone

Une étude internationale a compilé l'ensemble des mesures réalisées sur toute la planète des quantités de carbone absorbées par les forêts, entre 1990 et 2007. Il s'agit d'une première référence globale chiffrée pour cette composante majeure du cycle du carbone. Cette étude, à laquelle des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CNRS/CEA/UVSQ) ont participé, a été publiée en ligne le 14 juillet 2011 sur le site internet Science Express.

Les forêts jouent un rôle important dans le cycle du carbone. Elles absorbent en effet, par photosynthèse, une part du CO2 atmosphérique pour le stocker sous forme de biomasse. Ce rôle de "puits de carbone" est important car il contribue à l'équilibre climatique et à limiter les conséquences du réchauffement de la planète.

Pour la première fois, un énorme travail de compilation des inventaires de biomasse de tous les pays a été réalisé....

Pour la période 1990-2007, ils ont estimé le puits de carbone forestier à 2,4 milliards de tonnes de carbone à l'échelle du globe, soit environ le tiers des rejets de CO2 fossile. Cette étude a confirmé que les forêts boréales et tempérées absorbent du carbone, ce qui était déjà connu.
Concernant les régions tropicales (Amérique centrale et Amérique du Sud, centre et sud de l'Afrique, nord de l'Australie et une partie de l'Indonésie), les résultats compilés sont plus surprenants : les forêts primaires intactes constituent un puits de carbone annuel de 1,2 milliard de tonnes de carbone, mais celui-ci est contrebalancé par l'émission de 1,33 milliard de tonnes du fait de la déforestation, ce qui conduit à un bilan carbone presque nul sur l'ensemble des régions tropicales. Les pertes de CO2 dues à la déforestation sont donc en partie récupérées par la repousse de forêts secondaires dans les zones où l'agriculture est abandonnée......extraits

Source

A Large and Persistent Carbon Sink in the World's Forests, Pan et all. Science Express, July 14th, 20111

Auteur

Institut national des sciences de l'univers

13/09/2011

DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ MENSONGÈRE APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS !

 

Danone avait oublié de nous dire que ses yaourts étaient destinés aux sujets anorexiques.

APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS AVEC LES YAOURTS "ACTIVIA "ET "ACTIMEL" DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ.
Le « pavé dans le pot de yaourt » qu'a lancé Didier Raoult, chercheur français, dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant.
Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux pro biotiques que l'on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l'épidémie d'obésité qui frappe les enfants. Les pro biotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires. On en trouve plus de 1milliard par pot d'Activia ou d'Actimel.
Le hic est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir  plus rapidement cochons et poulets. Un porc ainsi gavé de pro biotiques, c'est plus de 10 % de gagné sur la balance. Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets !
En fait, en début d'année, des chercheurs ont eu l'idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de pro biotiques, ceux qu'on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».
Didier Raoult commente : «On a autorisé pour l'alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l'effet sur les enfants». Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de TOUS les produits lactés dans l'épidémie d'obésité infantile. En outre, il n y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie : « J'ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles ». Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles...
Finalement, les semeurs d'alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n'éclate trop au grand jour. C'est ainsi qu'ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l'obligeant, selon les termes délicats des grands journaux «à revoir sa copie» (Un monstre comme Danone, ça se ménage). Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble > 1,5 milliards d'Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 %.
Mais ne nous faisons guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manoeuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs, il n'y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu'on nous invente une autre « Salade à la mode ».

Faites passer...

Didier Raoult est professeur de microbiologie et spécialiste des maladies infectieuses. Il dirige l'Unité de Recherche en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes (URMITE) de Marseille.

Le Grand Prix Inserm 2010 lui a été décerné à 58 ans pour l'ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa découverte des virus géants.

10/09/2011

Ce 11 septembre 2011, six mois se seront écoulés depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima

11 septembre 2011 - 6 mois de Fukushima

Fukushima, six mois de mensonges et de désinformation

Six mois que Tepco, l’ensemble du lobby nucléaire, le gouvernement japonais, mentent et désinforment les citoyens du Japon et du reste de la planète. Six mois déjà, à lutter contre l’opacité, à tenter de démêler les fils de la vérité, concernant la situation des réacteurs, la contamination de l’environnement, des habitants et des aliments. A la veille du 11 septembre 2011, nous sommes toujours confrontés à un mur de censure.. Les grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, de Mayak à Fukushima en passant par Tchernobyl, se suivent… la désinformation reste entière, et nous, citoyens du Japon et d’ailleurs, sommes les premières victimes. Ce silence doit cesser..

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ souhaite ici fournir un aperçu – sans prétendre être exhaustif – de la situation des populations dans la préfecture de Fukushima à ce jour. Ce dossier met en valeurs certains aspects scandaleux de la gestion de la catastrophe par les autorités japonaises qui sont passés inaperçus dans les médias en France. Alors que l’accident n’en est qu’à son commencement, le Japon en a-t-il tiré les leçons ?

source réseau sortir du nucléaire