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05/06/2009

Programmes européens 
pour le 7 juin 2009

...... À l’heure du choix, comment distinguer les programmes des plus grandes formations ? UMP, PS, MoDem ou Verts ne font l’impasse sur aucune des grandes questions actuelles. Reste à convaincre de leurs différences.

L’UMP propose avant tout de renforcer les entreprises et l’investissement, de relancer l’économie par des partenariats entre secteur public et secteur privé et de moraliser le capitalisme financier par la coordination des différentes autorités nationales de contrôle, un dialogue permanent au sein du G20, la garantie d’un équilibre des échanges monétaires. Soucieux de lutter contre le protectionnisme, le parti majoritaire promet aussi de lutter contre toutes les formes de dumping, notamment dans le domaine social. L’UMP suggère en outre de redynamiser les bassins industriels menacés de délocalisation par le développement d’activités qui protègent l’environnement.

10 millions d’emplois

Le Parti socialiste fonde sa stratégie européenne sur un plan de relance commun aux 27 États membres, comprenant des mesures de soutien à l’investissement – ce qui le rapproche du projet de l’UMP – mais surtout par un encouragement massif à la consommation, ce qui l’en sépare. Cette stratégie européenne serait rendue possible par une augmentation du budget de l’Union européenne et la reconnaissance du droit de l’Union à lever des emprunts. Les experts du Parti socialiste escomptent la création de 10 millions d’emplois d’ici à 2020, deux millions d’entre eux devant être consacrés aux énergies renouvelables. Afin de lutter contre le chômage, le PS préconise l’augmentation des budgets dans le domaine de la recherche-développement. Dernier élément, la Banque centrale européenne verrait son action réorientée de façon plus explicite vers le soutien de la croissance et l’emploi.
Si le MoDem rejoint l’UMP quand il souhaite s’appuyer sur le G20, qu’il veut transformer en Conseil de sécurité économique, il se rapproche du PS en appelant à une politique de relance à l’échelle européenne financée par un emprunt pris par les 27 États membres, elle aussi compatible avec la défense de l’environnement. Mais l’aide aux PME, le soutien aux classes moyennes touchées par le chômage, la sécurité du parcours des salariés distinguent le projet du MoDem. Un plan de convergence sociale éviterait les effets de dumping et garantirait une meilleure protection aux citoyens de l’Union. Le parti de François Bayrou formule par ailleurs plusieurs propositions originales destinées à rapprocher les citoyens de l’Union des institutions qui les représentent. Il demande notamment que des débats publics soient organisés trois mois avant la mise en œuvre d’une décision européenne, l’instauration d’un référendum d’initiative populaire européen et la mise en place d’un service civique pour les jeunes Européens.
Les Verts, quant à eux, suggèrent d’adapter les structures économiques aux exigences de la protection de l’environnement. Programme qui se présente comme une transition entre deux mondes, le projet d’Europe-écologie – la liste conduite par Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové – repose sur la protection sociale, la décroissance des flux de matières et d’énergies, enfin l’opposition à la concurrence sauvage. Afin de garantir l’application de ces objectifs, les écologistes préconisent la signature d’un pacte fondé sur la coopération écologique et solidaire – le PACES – et la mise en place d’un gouvernement économique et social : le Conseil de sécurité économique, sociale et financière.
Si tous s’accordent pour espérer transformer l’Union en véritable puissance internationale, c’est l’UMP qui se montre la plus favorable à l’OTAN, les autres exprimant des réserves à l’égard de cette instance née de la guerre froide. Une partition justifiée par la politique récente du président de la République. Où l’on voit que les arrière-pensées de politique intérieure ne sont jamais loin.

extraits revue réforme du 4 juin 2009F. C.

16:40 Publié dans europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modem, ps, verts, ump, europe |  Facebook |

07/04/2009

Les traitements et indemnités des commissaires de l'Union européenne suscitent la polémique

Environnement humain

ces pauvres Commissaires Européens : leurs SMICS ne sont 30 fois plus élevés que les vôtres....

après les stocks-options, les primes des traders et hauts dirigeants qui nous ont mené droit à la faillite

Extraits

L'eurosceptique souverainiste Philippe de Villiers, candidat aux élections européennes de juin, se frotte les mains devant ce thème de campagne propre à susciter l'indignation populaire. Le salaire annuel de base d'un commissaire s'élève à 239 000 euros brut. Celui de M. Barroso est de 293 000 euros, et les indemnités de résidence et de représentation l'élèvent à 350 000 euros.

Par comparaison, les traitements annuels des chefs d'Etat sont de l'ordre de 250 000 euros pour Nicolas Sarkozy, 255 000 euros pour Angela Merkel (indemnités de députée comprise), 265 000 euros pour Gordon Brown, 340 000 euros pour Barack Obama. "Barroso : champion du monde !", conclut M. de Villiers.

Il omet de préciser que M. Barroso ne dispose pas, comme ces chefs d'Etat et de gouvernement, de luxueux logements de fonction à la Maison Blanche ou à l'Elysée. Le traitement annuel de M. de Villiers, qui cumule les mandats d'eurodéputé et de président du conseil général de Vendée, est quant à lui de 149 000 euros.

M. de Villiers met par ailleurs en cause les indemnités qu'il rebaptise "parachutes dorés, dorsaux et ventraux" : M. Barroso percevra, lorsqu'il quittera ses fonctions, une "indemnité de réinstallation" (24 422 euros, soit un mois de traitement) et une "indemnité de transition" (190 653 euros annuels, versés pendant trois ans).

"Il est complètement faux de parler de parachute doré", dit un porte-parole du président de la Commission, M. Barroso, en précisant que "les rémunérations sont fixées par les Etats membres". Les rémunérations sont historiquement élevées pour être compétitives avec les salaires pratiqués dans l'industrie sidérurgique, fleuron de l'économie des années 1950 que l'ancêtre de la Commission supervisait.

L'indemnité de transition est, elle, timidement plafonnée : "Si l'ancien commissaire exerce une nouvelle activité, sa rémunération ne doit pas dépasser, y compris cette indemnité, celle qu'il percevait en tant que membre de la commission", explique-t-on auprès de la Commission : "Ce dispositif a été conçu pour éviter les pantouflages."

Ces pantouflages, le président du Mouvement pour la France (MPF) est pourtant prompt à les dénoncer. M. de Villiers a dressé une liste des commissaires européens "recasés ensuite dans des entreprises qui entrent dans le cadre de leur portefeuille de responsabilité. J'appelle cela de la prise illégale d'intérêt", note M. de Villiers.

L'Allemand Martin Bangeman, ancien commissaire aux télécommunications, s'est retrouvé chez le géant espagnol des télécoms Telefonica, l'Italien Mario Monti, ancien commissaire à la concurrence, chez Goldman Sachs, "virtuose des fusions et acquisitions", le Belge Etienne Davignon (industrie) chez Suez-Tractebel, le Britannique Leon Brittan (concurrence) chez UBS Investment Bank, etc.

Des règles internes à la Commission existent pour encadrer le pantouflage et tenter de limiter les conflits d'intérêt. M. de Villiers promet de proposer une législation en ce sens au Parlement européen. L'eurodéputé, qui en est à son troisième mandat, s'est bien gardé d'agir avant d'entrer en campagne.

Philippe Ricard (à Bruxelles) et Marion Van Renterghem

20/11/2008

La crise, acte II : que faire ? table-ronde organisée à l’École d’économie de Paris le 4 novembre 2008.

Table ronde à l’École d’économie de Paris par Maya Bacache-Beauvallet [07-11-2008]

Après une première table ronde qui avait permis d’aborder les causes et mécanismes de la crise financière, l’École d’Économie de Paris a organisé une deuxième rencontre autour de la crise économique avec des spécialistes reconnus en macro-économie : Agnès Benassy-Quéré, François Bourguignon, Daniel Cohen et Philippe Martin. La Vie des idées était présente à cet événement. Extraits vidéo.

Les intervenants ont articulé leurs interventions en deux temps, ils ont tout d’abord développé l’analyse de la crise puis examiné les politiques à mettre en œuvre au niveau national et international.

« La Crise – Acte II : L’entrée dans le réel »,

Intervenants :

Agnès Benassy-Quéré, directrice du CEPII
Daniel Cohen, École Normale Supérieure, Paris 1 et École d’Économie de Paris
Philippe Martin, Paris I, École d’Économie de Paris et CEPR
François Bourguignon, directeur de l’École d’Économie de Paris

Sommaire :

- Première partie : analyse de la crise
La croissance mondiale était fondée sur la consommation américaine, elle-même permise par le crédit. C’est ce modèle de croissance fondée sur l’endettement en particulier américain qui s’effondre.


- Deuxième partie : les politiques à mettre en œuvre
Quelles sont les politiques à disposition des autorités pour limiter l’impact économique de la crise ? Le problème principal est celui de la coordination, au niveau de l’Europe en particulier.

 

Première partie : analyse de la crise

La croissance mondiale était fondée sur la consommation américaine, elle-même permise par le crédit. C’est ce modèle de croissance fondée sur l’endettement en particulier américain qui s’effondre.
Première partie : analyse de la crise

Agnès Benassy-Quéré revient sur le système monétaire international et insiste non seulement sur la nécessaire construction d’un nouveau Bretton Woods qui sera l’enjeu des réunions internationales à venir mais également sur l’urgence de sortir de l’ancien Bretton Woods qui, abandonné en théorie en 1973, a continué de facto de fonctionner.

Daniel Cohen éclaire les trois leviers de la crise : 1/ la bulle immobilière engendrée par une politique monétaire laxiste du crédit. 2/ la hausse des prix du pétrole, non accommodée par les politiques monétaires qui se sont refusé à faire de l’inflation, s’est traduite par une baisse du pouvoir d’achat 3/ L’effondrement des intermédiaires financiers.

suite voir

http://www.laviedesidees.fr/La-crise-acte-II-que-faire.html

18/09/2008

Edito environnement économique

Les USA se réveillent avec une gueule de bois après avoir fait marché la planche à billets et prété via leurs banques aux particuliers des sommes supérieures à leurs capacité de remboursemnt.

Ce phénomène n'existe pas en Europe. N'empêche, lorsque vous souscrivez sur les conseils de vos banquers des sicav monétaires (panier de produits dont on ne connait pas le détail de la composition) qui soit disant rapportent 5 à 6 %, vous prenez un porduit financier masqué qui contient probablement des ingrédients dangereux dont vous seuls supportez les risques. Le banquier se rémunère en prenant une commission.

Conclusion : seuls les produits réglementés sont aujourd'hui garantis par l'Etat.

Comme le Prix Nobel d'Economie, M. Stiglitz, gardons-nous tout de même de verser dans le pessimisme entretenu par les médias car cette crise boursière devrait être moins grave que celle de 1929 même s'il se prémunir d'"un excès de confiance".

04/09/2008

Manque d'éthique dans les couloirs de l'UE à Bruxelles

Il est plus que temps de mettre en place une véritable charte ethique :

  • en allongeant la période à 5 ans au lieu de 3 ans où un ex-collaborateur eoropéen se doit de ne pas s'occuper des dossiers qu'il a eu à traiter.
  • en mettant en place une batterie de pénalités financières et de sanctions pénales graduées en fonction des délits commis

 

BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN extrait LE MONDE | 03.09.08

Bruxelles, capitale européenne, se transformerait-elle en capitale du pantouflage ? En 2000, l'Allemand Martin Bangemann, commissaire européen chargé des télécommunications, avait fait scandale en décidant de rejoindre un des fleurons du secteur, l'espagnol Telefonica. Depuis, les membres de l'exécutif européen sont tenus de respecter un "code de conduite" : un comité d'éthique doit être saisi s'ils exercent une activité professionnelle en relation avec leur ancien portefeuille pendant l'année qui suit la fin de leur mandat.

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Un passage dans le saint des saints du pouvoir bruxellois, parfois même comme contractuel en début de carrière, est une expérience convoitée. Dans une capitale devenue un des hauts lieux du lobbying, les candidats n'ont que l'embarras du choix. A Bruxelles, on estime que près de 15 000 personnes travaillent dans l'ombre des institutions - la Commission, le Parlement et le Conseil -, afin de peser sur leurs moindres décisions.

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Depuis l'affaire Bangemann, le service du personnel peut interdire des reconversions. Mais c'est rarissime. La Commission préfère imposer une période pendant laquelle - un an tout au plus - son ex-collaborateur renonce à contacter ses anciens collègues. Il est de surcroît souvent mis en demeure de ne pas s'occuper des dossiers qu'il a eu à traiter au cours des trois dernières années.

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Le récent code de conduite conçu à l'usage des "représentants d'intérêts" par la Commission n'aborde pas explicitement le pantouflage. Mais il demande aux professionnels de l'influence de "respecter, s'ils emploient d'anciens membres du personnel de l'UE, l'obligation qui incombe à ces derniers de souscrire aux règles et aux exigences en matière de confidentialité". Une mise en garde trop prudente pour inverser la tendance.

Philippe Ricard

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17:02 Publié dans éthique, europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, éthique |  Facebook |