Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2015

Bruxelles, paradis des lobbies

......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.
....

Besoin de règlementation

On l’aura compris : à Bruxelles, la caricature du lobby forcément nuisible énerve. Mais personne ne nie qu’ils auraient besoin d’être davantage réglementés. Et que le nouveau registre de transparence n’y suffira sûrement pas. Un groupe d’ONG, dont CEO, l’a décortiqué ces derniers jours. Son constat est sévère : les changements apportés sont jugés « minimes » et « ne résoudront pas les problèmes fondamentaux ». Parmi les manques, le fait que de gros lobbies comme la City de Londres, Electrabel ou Walmart n’y figurent pas.

Les associations LobbyControl, CEO et Friends of the Earth Europe devaient d’ailleurs, mardi, annoncer qu’elles portent plainte auprès du secrétariat du registre contre Goldman Sachs pour avoir déclaré moins de 50 000 euros de dépenses de lobbying en 2013, alors qu’elles estiment que c’est bien davantage. « C’est un test pour voir si la Commission Juncker aura plus de volonté que la Commission Barroso pour faire respecter les principes du registre », selon Olivier Hoedeman, de CEO......

Assainir les relations entre lobbies et institutions

Les soupçons de permissivité n’épargnent pas la Commission. Ainsi l’affaire du « Dalligate », toujours pas élucidée. Il s’agit du limogeage, en 2012, par le président Manuel Barroso de son commissaire à la santé, le Maltais John Dalli, mis en cause dans une affaire de corruption par l’industrie du tabac. Ce dernier dénonce aujourd’hui un complot fomenté par le cigarettier Philip Morris pour faire échouer son projet de directive sur le tabac. L’ex-commissaire a saisi la Cour de justice de l’Union européenne, à Luxembourg. Les ONG pointent aussi le problème, jugé sérieux, des « revolving doors », ces portes tournantes qu’empruntent d’anciens de la Commission pour émarger dans le privé. Des pantouflages jugés peu ou pas assez encadrés.

Que faire pour assainir davantage ces relations entre lobbies et institutions ? La réponse n’est pas simple. Des eurodéputés militent pour que la Commission propose un texte législatif, seul moyen de pouvoir imposer des sanctions à ceux qui violent les codes de bonne conduite. La Commission, elle, voudrait rendre le registre obligatoire, ce qui contraindrait les eurodéputés à publier leur agenda comme les commissaires..... Extraits du Monde

30/04/2009

Les liens entre médecins et laboratoires de nouveau sur la sellette

Environnement Médicale

extraits le monde édition du 28 avril 2009

L'information médicale est-elle transparente ?

Non, répondent sans détour le collectif Formindep (Pour une formation et une information médicales indépendantes) et l'association de consommateurs UFC-Que choisir. Selon eux, la loi qui oblige les professionnels de santé à déclarer leurs éventuels conflits d'intérêts avec les firmes pharmaceutiques lorsqu'ils s'expriment publiquement sur un produit de santé, "n'est pas respectée".

....

"Savoir qui parle, pouvoir distinguer la communication de l'information, n'est pas un point de détail ; c'est la qualité des soins mais aussi les répercussions sur les prescriptions et leur coût pour l'assurance-maladie qui sont en jeu", considère l'UFC-Que choisir. L'association réclame la création "d'une base de données publique recensant les déclarations d'intérêts des médecins".

Dans son rapport de 2007 consacré à l'information des médecins généralistes sur le médicament, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pointait du doigt "les conflits d'intérêts omniprésents" et "la nécessité d'appliquer de manière rigoureuse la loi relative aux conventions et aux liens unissant les professionnels de santé aux entreprises".

Sandrine Blanchard

Article paru dans l'édition du 28.04.09

quelques comentaires

isabelle p.

totalement d'accord avec Anne ! Rien de politicien là-dedans, c'est une règle de base et, en plus, dans le cas présent, c'est dans la loi : il serait plus que temps de le faire appliquer ! je salue à ce sujet le travail de Thierry Souccar et Isabelle Robard dans leur livre "Santé, mensonges et propagande" dans lequel ils militent pour l'indépendance de l'information médicale.

Anne

Le téléscopage avec les manifestations n'a rien de calculé si vous lisez le dossier complet sur formindep.org ou quechoisir.org. Quant au débat sur les salaires des médecins il est hors sujet ici: ces médecins sont mis en cause pour avoir fait la promotion de médicaments particuliers sans préciser qu'ils avaient été rémunérés par leurs fabricants! Or la loi l'exigeait, point. Lisez le chapitre 4 du rapport IGAS: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/094000043/index.shtml

Steeve

C'est bon que UFC s'interesse a ces medecins qui beneficient de largesses des compagnies pharma. C'est quasiment de la corruption au niveau des medecins de base avec la "visite medicale" des representants de medicaments (diners, cadeaux, "conference" a Cuba au frais de la princesse); alors pour les "leaders" d'opinions j'imagine meme pas la collusion a ce niveau! et qu'on arrete de me parler des 10 ans d'etudes pour arriver a etre medecin (cf Jarlene) ca n'excuse pas leur conduite, au contraire.

Serment médical

"Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité... J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences."

RC

Est-il donc surprenant que les médecins français soient les champions d’Europe de la prescription de médicaments ? 90% des consultations en France se concluent par une ordonnance, contre 43% au Pays-Bas ! Je ne vis plus en France depuis 10 ans et je me rends compte par comparaison à quel point mon médecin généraliste français me gavait de médicaments… et je comprends maintenant pourquoi ! On ne peut qu’avoir peur en pensant aux conséquences de cette overdose pour la santé publique.

VISITEUR DU SOIR

Le docteur en pharmacie Bachelot à la santé, le Dr Accoyer president l'asemblée nationale... Tout baigne. Il faut inscrire dans le code de déontologie medicale le droit au 4X4, au yacht, aux sejours exotiques et au ski payés par les assurés sociaux... Ainsi tout sera dans l'ordre !

Conclusions... Tout se tient le déficit de la sécurité sociale se creuse avec les tonnes de médicaments prescrits par nos médecins choyés en contreparties financières et voyages au frais des cotisations sociales et des mutuelles santé que nous payons grassement..

Cherchez le top en salaires ici CAR vous n'êtes pas chez les smicards ou les précaires...10 ans d'études payés par nous après une âpre sélection entre essentiellement d'anciens fils de mèdecins sélectionnés par les anciens médecins ("votre nom ?  ah oui, vous êtes le fils de... que j'ai bien connu"), c'est une sinécure et que vive la corporation de l'ORDRE DES MEDECINS....

04/09/2008

Manque d'éthique dans les couloirs de l'UE à Bruxelles

Il est plus que temps de mettre en place une véritable charte ethique :

  • en allongeant la période à 5 ans au lieu de 3 ans où un ex-collaborateur eoropéen se doit de ne pas s'occuper des dossiers qu'il a eu à traiter.
  • en mettant en place une batterie de pénalités financières et de sanctions pénales graduées en fonction des délits commis

 

BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN extrait LE MONDE | 03.09.08

Bruxelles, capitale européenne, se transformerait-elle en capitale du pantouflage ? En 2000, l'Allemand Martin Bangemann, commissaire européen chargé des télécommunications, avait fait scandale en décidant de rejoindre un des fleurons du secteur, l'espagnol Telefonica. Depuis, les membres de l'exécutif européen sont tenus de respecter un "code de conduite" : un comité d'éthique doit être saisi s'ils exercent une activité professionnelle en relation avec leur ancien portefeuille pendant l'année qui suit la fin de leur mandat.

...

Un passage dans le saint des saints du pouvoir bruxellois, parfois même comme contractuel en début de carrière, est une expérience convoitée. Dans une capitale devenue un des hauts lieux du lobbying, les candidats n'ont que l'embarras du choix. A Bruxelles, on estime que près de 15 000 personnes travaillent dans l'ombre des institutions - la Commission, le Parlement et le Conseil -, afin de peser sur leurs moindres décisions.

....

Depuis l'affaire Bangemann, le service du personnel peut interdire des reconversions. Mais c'est rarissime. La Commission préfère imposer une période pendant laquelle - un an tout au plus - son ex-collaborateur renonce à contacter ses anciens collègues. Il est de surcroît souvent mis en demeure de ne pas s'occuper des dossiers qu'il a eu à traiter au cours des trois dernières années.

...

Le récent code de conduite conçu à l'usage des "représentants d'intérêts" par la Commission n'aborde pas explicitement le pantouflage. Mais il demande aux professionnels de l'influence de "respecter, s'ils emploient d'anciens membres du personnel de l'UE, l'obligation qui incombe à ces derniers de souscrire aux règles et aux exigences en matière de confidentialité". Une mise en garde trop prudente pour inverser la tendance.

Philippe Ricard

pour lire le détail cliquer sur

17:02 Publié dans éthique, europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, éthique |  Facebook |