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01/01/2010

En Ile-de-France, les bio rêves des maraîchers Face à la demande et à la spéculation, des associations aident les agriculteurs biologiques franciliens à s’installer

Aujourd’hui, l’écocitoyen ne se contente plus d’acheter bio : il veut aussi acheter local. Un vrai défi lorsque l’on sait que 60% des fruits et légumes bio sont importés. Un parcours du combattant pour les habitants d’une ville comme Paris. Première consommatrice de produits bio de France, elle se situe pourtant dans une région occupée à 48% par des terres agricoles. Une agriculture périurbaine dense et intensive où le bio est presque absent. «Il n’occupe que 0,8% de la surface cultivée», précise Christian Thibault, directeur du département environnement urbain et rural de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU). Difficile alors d’imaginer que les 30 maraîchers bio franciliens (sur 300 cultivateurs recensés) puissent à eux seuls satisfaire la demande.

Et pourtant, les collectivités locales soutiennent plus que jamais la consommation du bio. Sous l’impulsion du Grenelle, elles ont encouragé le bio dans la restauration collective avec un effet qui n’a pas forcément été celui espéré, souligne, sceptique, Michel Masson, vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles : «On est en train de mettre la charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, pour assurer un repas bio et local à 500 personnes, il faut s’y prendre huit mois à l’avance ! On risque alors d’entériner une importation structurelle de produits biologiques.»

Equilibre. Pour éviter de tuer l’agriculture bio dans l’œuf, les solutions sont diverses mais tout le monde s’accorde sur quelques points clés. D’abord, les collectivités ont ajusté le tir : «Désormais, elles achètent du foncier pour favoriser l’installation du bio», affirme Serge Bonnefoy, président de l’association Terres en ville qui travaille avec 21 aires urbaines, dont l’Ile-de-France, à la recherche du bon équilibre entre agriculture et développement de la ville.

Les candidats à l’installation qui cherchent des parcelles peuvent également s’adresser à l’antenne locale de l’association Terre de liens.

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Commentaire : le bio de masse acheré local doit se mettre en place progressivement pour éviter l'importation massive tout en créant de l'emploi localtout en  réduisant l'effet de serre... Les collectivités locales ont entrepris une démarche en ce sesn dans toute la France. C'est réconfortant.