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06/01/2011

Des élevages contaminés à la dioxine en Allemagne

Plus de 3.000 tonnes de graisses contaminées par de la dioxine ont été livrées à des producteurs de nourriture pour animaux en Allemagne, mais aucune livraison n’a été faite à l’étranger, a indiqué mercredi le ministère allemand de l’Agriculture dans un courrier à des parlementaires.

Plus de 1.000 élevages de poules, dindes et cochons, situés pour la plupart dans le nord de l’Allemagne, ont dû suspendre leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des oeufs.

A l’origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de graisses contaminées, en provenance de l’entreprise Harles & Jentzsch, installée à Uetersen, dans le nord du pays, qui ont été livrées en novembre et décembre à 25 producteurs de nourriture pour animaux dans quatre Etats régionaux, a indiqué le ministère de l’Agriculture dans une lettre adressée à la commission parlementaire chargée de ces dossiers.

«Il n’y a pas eu de livraison de graisses alimentaires à d’autres pays de l’Union» européenne, a ajouté le ministère dans la lettre obtenue par l’AFP.

(Source AFP et libération)

05/01/2011

États-Unis: Inexorable déclin des bourdons?

Photo de l´article
Les scientifiques sont toujours impuissants face au déclin des pollinisateurs.
Photo : Keystone

Les populations de quatre grandes espèces de pollinisateurs, de fruits et de tomates notamment, ont diminué de plus de 90% ces vingt dernières années.

Ce terrible constat est consigné dans une étude publiée ce lundi dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

Après trois ans de recherche, les scientifiques américains ont identifié deux des causes plausibles de cette dépopulation spectaculaire: un pathogène microscopique appelé Nosema bombi et une faible diversité génétique.

Leurs petites cousines, les abeilles domestiques, connaissent aussi depuis 2006 un phénomène de dépopulation appelé 'Colony Collapse Disorder' ou CCD qui vide soudainement les ruches sans que les causes en aient été encore déterminées avec certitude.

Aux Etats-Unis, les bourdons sont moins importants que les abeilles domestiques, celles-ci pollinisant à elles seules plus de 90 variétés de fruits et légumes (pommes, avocats...). Et si leur production est estimée à 15 milliards de dollars par an et compte pour un tiers de la production alimentaire, elle pèse néanmoins beaucoup moins qu'en Europe, comme en France et en Allemagne, où la dépopulation des bourdons est également constatée.

En Amérique du Nord enfin, les pollinisateurs sont essentiellement élevés pour certaines récoltes, surtout de baies comme les myrtilles, alors qu'en Europe, ils le sont surtout pour polliniser tomates et autres légumes.

Ce déclin continue des pollinisateurs, constaté également dans de grands pays comme l'Inde, menace dangereusement la chaîne alimentaire, avec le risque croissant de famine pour de nombreuses populations.

(Papa Noumou Ndiaye) source bluewin
commentaire : le bourdon est l'avenir de l'homme

03/01/2011

Bonne année à tous par tous temps à vélo

bonne année vélo.jpg

01/01/2011

2011: Les antioxydants pourraient prendre un coup de vieux

L'industrie des antioxydants s'est développée à la faveur de la théorie, généralement admise par la communauté scientifique, selon laquelle ils nous protégeraient des radicaux libres, molécules toxiques produites par l'organisme lorsqu'il transforme l'oxygène nécessaire au fonctionnement des cellules. On estimait jusqu'à présent que le vieillissement était causé par un cycle "vicieux", la production accélérée de radicaux libres causant aux cellules des dommages qui entraînaient une nouvelle hausse de la production des molécules toxiques.

Chercheurs au département de biologie de l'université McGill de Montréal, le professeur Siegfried Hekimi et l'un de ses étudiants, Wen Yang, ont testé cette théorie en créant des vers mutants produisant plus de radicaux libres que la normale. Ils s'attendaient à les voir mourir rapidement, mais les nématodes, de l'espèce Caenorhabditis elegans, ont vécu plus longtemps que des vers normaux ! Mieux : l'administration d'antioxydants, censés contrecarrer l'action négative des radicaux libres, a réduit leur longévité au lieu de l'augmenter.

BIEN-ÊTRE ET TOXICITÉ

Poursuivant leur expérience, les chercheurs ont traité des vers ordinaires avec un pro-oxydant : le Paraquat, un herbicide très toxique qui augmente la production de radicaux libres. L'objectif était de reproduire la même concentration en radicaux libres que chez les vers mutants. Résultat inattendu : ceux exposés au Paraquat avaient une durée de vie supérieure de 60 % à celle des vers non exposés.

"Ces découvertes remettent en question notre compréhension du rôle des radicaux libres dans le processus de vieillissement", souligne le professeur Hekimi, qui travaille depuis plusieurs années à démontrer l'absence de cause à effet entre les deux. Les vers génétiquement modifiés prouvent que la production de radicaux libres peut participer au déclenchement des mécanismes de protection et de réparation généraux des cellules. A certaines étapes de la vie, les radicaux libres pourraient ainsi contribuer à notre bien-être, malgré leur toxicité.

Les observations à la base de la théorie du vieillissement par les radicaux libres (voulant que leur production augmente à mesure que l'on vieillit) sont bonnes mais la théorie elle-même est "fausse", affirme-t-il. Ce serait le fait de vieillir qui "entraînerait un accroissement des radicaux libres pour tenter de lutter contre les effets du vieillissement".... extriat lemonde