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06/01/2010

Le Conseil d'État autorise les citoyens à s'opposer aux OGM

Bonne nouvelle

ECO-TERRE. Depuis hier 4 janvier, il a enfin son mot à dire. Le citoyen consommateur était jusqu'alors tout juste bon à subir le voisinage ou à avaler les OGM que le gouvernement choisissait d'autoriser ou pas.

C'est un «bouclier environnemental», se sont réjouis hier mardi au téléphone le président (PS) du Conseil général du Gers, Philippe Martin et l'Attila de organismes génétiquement modifiés, José Bové.

La plus haute juridiction du pays, le Conseil d'État vient en effet de décider que le département du Gers était parfaitement fondé à «se déclarer opposé à tous essais privés ou publics, à toutes cultures de plantes génétiquement modifiées en plein champ» sur son territoire. Qu'il est aussi fondé à «émettre le souhait» que les maires de son ressort prennent tous les arrêtés possibles contre ces cultures et à leur venir en aide en cas d' «éventuels contentieux».

Le Conseil d'État ne tranche juridiquement pas la question des OGM. Il autorise le département du Gers qui s'y est le premier opposé, et donc éventuellement tous les départements de France, leurs communes et par conséquent tous les Français à mener la bataille politique.

extrait 06.01.2010 lire suite sur libération

03/01/2010

En Suède, la taxe carbone est passée à 109 euros la tonne

Stockholm Correspondance (en rouge et gras l'essentiel et lire le commentaire en vert)

Souvent citée en exemple lors des débats sur la taxe carbone, la taxe suédoise prévoit aussi de généreuses dérogations pour les entreprises. .....le patronat suédois ne s'oppose plus à cette taxe carbone. "La taxe carbone n'est pas trop un obstacle à la croissance, mais il faut rappeler que c'est parce que l'industrie bénéficie d'une réduction de 79 % de la taxe carbone par rapport à ce que paient les foyers, dit Torbjörn Spector, expert de la fiscalité de l'énergie à Svenskt Näringsliv, l'organisation patronale. Il faut que les industries exposées à la concurrence internationale conservent cet avantage sous peine d'être pénalisées." Cet argument est particulièrement important pour la Suède, qui compte de très nombreuses multinationales par rapport à la taille de sa population et est donc très dépendante de ses exportations.

La satisfaction est la même du côté du gouvernement de centre-droit où l'on répète que cette taxe ne gêne en rien la croissance : en vingt ans, les rejets de gaz à effet de serre ont été réduits de 9 % quand, dans le même temps, la croissance a augmenté de 48 %. D'après les estimations du ministère des finances, les émissions suédoises de CO2 auraient été 20 % plus élevées en 2010 sans la taxe carbone.

....FIDÈLES À LEUR PRINCIPE

Outre son coût bien plus élevé et sa générosité pour les entreprises, la taxe suédoise n'introduit pas de différence tarifaire en fonction de critères sociaux et géographiques. A cet égard, les Suédois sont fidèles à leur principe général très peu favorable aux dérogations fiscales.

........ La taxe carbone a provoqué la quasi-disparition des chauffages urbains au fioul. Le gouvernement suédois met en avant que la Suède compte parmi les pays de l'UE avec les plus faibles rejets de CO2 (6,7 tonnes par habitant et par an contre 9,3 tonnes pour la moyenne de l'UE à 27).

Durant sa présidence qui s'est achevée le 31 décembre, la Suède avait tenté de plaider en faveur d'une taxe carbone à l'échelle européenne. C'était pour Stockholm une façon parmi d'autres de tenter d'arriver au sommet de Copenhague avec une proposition forte et crédible. Les Suédois avaient pris soin de préciser qu'il ne s'agirait pas d'une taxe harmonisée et que chaque pays, sur le principe de la TVA, en resterait maître. La proposition est restée lettre morte pour l'instant.

Olivier Truc

02/01/2010

2010 : année internationale de la biodiversité

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2010 est l’Année internationale de la diversité biologique et des personnes dans le monde entier travaillent à protéger cette irremplaçable richesse naturelle et pour réduire la perte de biodiversité.

C'est + important que nos petis plaisirs égoistes ou cartes de voeux de bonheur illusoires.....voir la vidéo

UN Secretary General Welcome Message for the 2010 International Year of Biodiversity from CBD on Vimeo.

 

extraits traduits en français

La contribution de la biodiversité à votre vie n’est pas seulement pratique, physique et utilitaire, elle est aussi culturelle. La diversité du monde naturel a été une source constante d’inspiration tout au long de l’histoire de l’humanité, elle a influencé les traditions, la manière dont notre société a évolué et a fourni les biens et services de base qui ont permis au commerce et à l’économie de se construire. La disparition d’une espèce unique représente une perte incalculable et nous appauvrit tous.

La perte d’une espèce symbolique n’est pas seulement une tragédie culturelle, elle menace également notre survie. La merveilleuse et abondante diversité du monde naturel est mise en danger par les activités humaines. L’abattage ou l’incendie des forêts, la disparition des mangroves, la pratique de l’agriculture intensive, les agressions de la pollution, la surpêche et les effets du changement climatique, tout cela détruit la biodiversité.

Nous pouvons arrêter cela, la question est de savoir si nous allons le faire. L’Année internationale de la diversité biologique représente notre chance de le prouver".

source cdurable

C’est vital pour le bien-être présent et futur de l’humanité. Nous devons faire plus. Le temps est venu d’agir. L’Année internationale de la biodiversité est donc une occasion unique pour mieux comprendre le rôle crucial que joue la biodiversité dans le maintien de la vie sur Terre.

consulter le site

01/01/2010

En Ile-de-France, les bio rêves des maraîchers Face à la demande et à la spéculation, des associations aident les agriculteurs biologiques franciliens à s’installer

Aujourd’hui, l’écocitoyen ne se contente plus d’acheter bio : il veut aussi acheter local. Un vrai défi lorsque l’on sait que 60% des fruits et légumes bio sont importés. Un parcours du combattant pour les habitants d’une ville comme Paris. Première consommatrice de produits bio de France, elle se situe pourtant dans une région occupée à 48% par des terres agricoles. Une agriculture périurbaine dense et intensive où le bio est presque absent. «Il n’occupe que 0,8% de la surface cultivée», précise Christian Thibault, directeur du département environnement urbain et rural de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU). Difficile alors d’imaginer que les 30 maraîchers bio franciliens (sur 300 cultivateurs recensés) puissent à eux seuls satisfaire la demande.

Et pourtant, les collectivités locales soutiennent plus que jamais la consommation du bio. Sous l’impulsion du Grenelle, elles ont encouragé le bio dans la restauration collective avec un effet qui n’a pas forcément été celui espéré, souligne, sceptique, Michel Masson, vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles : «On est en train de mettre la charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, pour assurer un repas bio et local à 500 personnes, il faut s’y prendre huit mois à l’avance ! On risque alors d’entériner une importation structurelle de produits biologiques.»

Equilibre. Pour éviter de tuer l’agriculture bio dans l’œuf, les solutions sont diverses mais tout le monde s’accorde sur quelques points clés. D’abord, les collectivités ont ajusté le tir : «Désormais, elles achètent du foncier pour favoriser l’installation du bio», affirme Serge Bonnefoy, président de l’association Terres en ville qui travaille avec 21 aires urbaines, dont l’Ile-de-France, à la recherche du bon équilibre entre agriculture et développement de la ville.

Les candidats à l’installation qui cherchent des parcelles peuvent également s’adresser à l’antenne locale de l’association Terre de liens.

lire la suite pour + d'info en cliquant sur libération

Commentaire : le bio de masse acheré local doit se mettre en place progressivement pour éviter l'importation massive tout en créant de l'emploi localtout en  réduisant l'effet de serre... Les collectivités locales ont entrepris une démarche en ce sesn dans toute la France. C'est réconfortant.