15/02/2015
Climat ou TTIP, il faudrait choisir !
Hasard du calendrier, le huitième cycle de négociations du partenariat transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) cette semaine à Bruxelles précède la reprise des négociations de l’ONU sur le changement climatique, à Genève du 8 au 13 février. Ce télescopage illustre le décalage entre la poursuite de la libéralisation des échanges d’un côté et les politiques de lutte contre le dérèglement climatique de l’autre. Comme si les deux pouvaient être dissociés.
Le mandat dont dispose la Commission européenne pour négocier le TTIP ne fait aucune mention des exigences climatiques, alors que l’Europe et les Etats-Unis sont parmi les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et que la contribution du commerce de marchandises aux dérèglements climatiques est considérable : le fret serait responsable de 10 % des émissions mondiales.
Hausse des émissions
La mondialisation des échanges accroît les émissions de GES. La Commission elle-même reconnaît que le TTIP générerait une hausse des émissions. Même limitée, elle se heurterait donc aux exigences climatiques rappelées par les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui préconisent de réduire drastiquement et immédiatement les émissions de GES.
Au nom de la « sécurité énergétique », l’Union européenne (UE) veut libéraliser le commerce et les investissements transatlantiques en matière d’énergie. Sur ce point, le mandat de négociations est extrêmement clair : l’UE souhaite mettre fin aux restrictions américaines à l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut. L’industrie pétrolière et gazière nord-américaine serait ainsi encouragée à intensifier l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux dans le nord-est canadien et à accroître la production d’hydrocarbures de schiste – soit deux des sources d’énergie fossile les plus polluantes de la planète.
Les acheminer de l’autre côté de l’Atlantique implique des investissements colossaux – plusieurs centaines de milliards de dollars – dans la construction de nouveaux pipelines, raffineries et usines de liquéfaction et regazéification des deux côtés de l’Atlantique. Autant de moyens financiers et d’investissements qui ne seraient pas disponibles pour financer la transition énergétique.
Puissants leviers pour relocaliser des emplois
La transition énergétique est par ailleurs contrariée par les normes et règles libéralisant le commerce et l’investissement. Au Canada, l’Ontario vient d’en faire l’amère expérience. Le programme de développement des énergies renouvelables, garantissant un prix d’achat préférentiel aux projets s’appuyant sur des travailleurs et des entreprises locales, a été attaqué par le Japon et l’Union européenne devant l’Organisation mondiale du commerce. La Canada a perdu. Le programme a été stoppé. Le libre-échange a gagné contre le climat.
De tels programmes sont pourtant de puissants leviers pour relocaliser des emplois et des activités industrielles à travers la promotion de biens et de compétences ancrés sur les territoires, par le biais d’utilisation de technologies appropriées à la transition énergétique. Sont-ils promus dans le cadre des négociations sur les dérèglements climatiques ? Loin de là ! Le document de 38 pages qui sert de base aux négociations de Genève propose que les pays ne puissent pas introduire des mesures qui soient « une discrimination arbitraire ou injustifiable, ou une restriction déguisée, au commerce international » (article 9).
Ce principe de non-discrimination fonde la hiérarchie internationale des valeurs et des normes entre le libre-échange et la protection de l’environnement : les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques sont conditionnées au respect des règles libéralisant le commerce et l’investissement. extraits lemonde
10:22 Publié dans consommation, démocratie, emploi, éthique, europe, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ttip, tafta, négociation, usa, commission européenne, europe, climat | Facebook |
05/02/2015
Bruxelles, paradis des lobbies
......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.
....
Besoin de règlementation
On l’aura compris : à Bruxelles, la caricature du lobby forcément nuisible énerve. Mais personne ne nie qu’ils auraient besoin d’être davantage réglementés. Et que le nouveau registre de transparence n’y suffira sûrement pas. Un groupe d’ONG, dont CEO, l’a décortiqué ces derniers jours. Son constat est sévère : les changements apportés sont jugés « minimes » et « ne résoudront pas les problèmes fondamentaux ». Parmi les manques, le fait que de gros lobbies comme la City de Londres, Electrabel ou Walmart n’y figurent pas.
Les associations LobbyControl, CEO et Friends of the Earth Europe devaient d’ailleurs, mardi, annoncer qu’elles portent plainte auprès du secrétariat du registre contre Goldman Sachs pour avoir déclaré moins de 50 000 euros de dépenses de lobbying en 2013, alors qu’elles estiment que c’est bien davantage. « C’est un test pour voir si la Commission Juncker aura plus de volonté que la Commission Barroso pour faire respecter les principes du registre », selon Olivier Hoedeman, de CEO......
Assainir les relations entre lobbies et institutions
Les soupçons de permissivité n’épargnent pas la Commission. Ainsi l’affaire du « Dalligate », toujours pas élucidée. Il s’agit du limogeage, en 2012, par le président Manuel Barroso de son commissaire à la santé, le Maltais John Dalli, mis en cause dans une affaire de corruption par l’industrie du tabac. Ce dernier dénonce aujourd’hui un complot fomenté par le cigarettier Philip Morris pour faire échouer son projet de directive sur le tabac. L’ex-commissaire a saisi la Cour de justice de l’Union européenne, à Luxembourg. Les ONG pointent aussi le problème, jugé sérieux, des « revolving doors », ces portes tournantes qu’empruntent d’anciens de la Commission pour émarger dans le privé. Des pantouflages jugés peu ou pas assez encadrés.
Que faire pour assainir davantage ces relations entre lobbies et institutions ? La réponse n’est pas simple. Des eurodéputés militent pour que la Commission propose un texte législatif, seul moyen de pouvoir imposer des sanctions à ceux qui violent les codes de bonne conduite. La Commission, elle, voudrait rendre le registre obligatoire, ce qui contraindrait les eurodéputés à publier leur agenda comme les commissaires..... Extraits du Monde
16:51 Publié dans démocratie, éthique, europe, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lobbies, ethique, commission, barroso, juncker | Facebook |
06/01/2015
Alors que la crise financière en Europe bat son plein, Bruxelles pourrait enterrer son projet de réforme bancaire...Un comble
Quand les banques seront à nouveau en faillite comme en 2008, QUI va encore payer ? Toujours nous les CONtribuables Européens et pas les actionnaires des banques qui vont continuer à toucher ...les dividendes et ne pas éponger le passif.
Le lobbying des banquiers auprès de la Commission Junker porte ses fruits...Bis Repetita
voir ci-dessous extrait dossier du Monde : Édifiant
Séparer au sein des banques européennes les activités à risque pour éviter de nouvelles crises : la proposition avait été portée, depuis près d’un an, par Michel Barnier, lorsqu’il était commissaire au marché intérieur et aux services. Ambitieux, ce projet de directive avait suscité de très fortes controverses. Alors qu’une nouvelle Commission est en place depuis début novembre, le projet législatif de réforme bancaire pourrait être définitivement abandonné.
Le nouveau commissaire aux services financiers, le Britannique Jonathan Hill, a fait parvenir, le 18 novembre, à Frans Timmermans, numéro deux de la nouvelle Commission européenne, une lettre dans laquelle il évoque le retrait de la proposition de son prédécesseur comme une option à envisager sérieusement en 2015. « Dans le cas où les Etats membres de l’Union européenne [UE] continueraient à ne pas soutenir [l’initiative] », souligne-t-il.
C’est Philippe Lamberts, un des leaders des Verts au Parlement européen, très au fait du sujet de la régulation bancaire, qui, jeudi 4 décembre, a alerté les médias à propos de cette lettre de M. Hill. « Le signal qu’il envoie aux Etats membres est clair : “Continuez à privilégier une stratégie de pourrissement de ce dossier, et nous nous chargerons l’année prochaine de tuer dans l’œuf la réforme bancaire” », accuse M. Lamberts.
La proposition de M. Barnier ciblait les trente plus gros établissements bancaires de l’UE, dont la faillite déstabiliserait l’économie. Il visait à interdire aux banques, dès 2017, de spéculer pour leur compte propre sur des produits financiers s’échangeant sur les marchés (actions, obligations, etc.) et sur les matières premières. Il proposait aussi que les autoritaires bancaires nationales, au-dessus d’un certain volume réalisé, obligent les banques à filialiser leurs activités à risque.
Les propositions de M. Barnier étaient inspirées de la réforme américaine, dite « réforme Volcker », du nom de l’ancien président de la réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale). Elles ont suscité une levée de boucliers immédiate et vigoureuse. Notamment en France. Au sein des banques. Mais pas seulement. Les banquiers français ont reçu l’appui des pouvoirs publics. Ces derniers ont fait savoir à Bruxelles que le projet était « irresponsable » pour reprendre le terme, plutôt fort dans la bouche d’un banquier central, de Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France.
L’argument avancé ? Le projet européen fragiliserait les banques et serait plus contraignant que les réglementations, assez « light », que la France a adoptées pour ses institutions financières après la crise. Ces dernières consistent surtout en un renforcement des organes de contrôle nationaux. Le Royaume-Uni, qui a lui aussi adopté ses propres règles (dites « loi Vickers ») et l’Allemagne militaient également contre ce texte.
« M. Hill ne dit pas du tout dans son courrier qu’il faut se débarrasser de la proposition Barnier. Il se livre juste à l’exercice, imposé par la nouvelle Commission ces dernières semaines, d’évaluation des chantiers encore en cours dans notre institution », argumente une source bruxelloise.
De fait, la Commission Juncker veut se concentrer sur quelques sujets prioritaires (le numérique, l’énergie, la relance de l’économie) et elle a décidé de faire le tri entre tous les projets de textes législatifs portés par ses services et de ne retenir que ceux qu’elle juge prioritaires. Ou ayant une chance d’aboutir. C’est-à-dire d’obtenir un accord au Conseil, la réunion des Vingt-Huit, et/ou au Parlement européen. M. Timmermans est responsable de ce tamisage législatif.
Or, le projet Barnier coche une de ces cases : du point de vue de M. Hill, le texte qui divise risque de ne pas passer la barre du Conseil, en raison de l’opposition forte des trois plus grandes économies de l’Union européenne, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.......
18:20 Publié dans démocratie, europe, gestion crise, Politique monétaire européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
16/12/2014
TRANSPORTS A compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle... Allemagne: Les étrangers paieront entre 6 et 130 euros pour circuler sur les autoroutes
L'expérimentation de l'ECOTAXE en Alsace est en panne depuis plus de 6 ans faute d'actions vigoureuses de nos députés.
Là il y a de l'argent à gagner pour nos finances locales.... Bon les allemands le font et l'applique maintenant aux ....particuliers étrangers.... Alors nos élus vont-ils se bouger enfin au lieu de manifester pour que reste seule la région Alsace afin de préserver tous leurs postes et leurs indemnités !
Nous, citoyen et contribuable, on veut voir vraiment des économies en millions d'€ à réaliser
et des recettes supplémentaires.... voir les infos ci-dessous de 20 minutes
Le gouvernement allemand va adopter ce mercredi un projet de péage pour automobilistes qui permettra de faire payer les étrangers mais irrite Bruxelles et les voisins de l'Allemagne.
La vignette coûtera entre 6 et 130 euros
Le texte prévoit qu'à compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle comprise entre 6 et 130 euros selon l'âge de la voiture, de la cylindrée du moteur et certains critères environnementaux. Pour le moment, en Allemagne, seuls les poids lourds s'acquittent d'un péage. Le projet de loi cite la nécessité d'impliquer les utilisateurs «avec une contribution adéquate dans le financement de l'entretien et de l'extension» du réseau routier.
>> Autoroutes payantes ou gratuites, les différents systèmes en Europe.
Comme un péage applicable aux seuls étrangers contreviendrait aux règles européennes, le projet retenu crée une vignette pour tous. Mais pour s'assurer que dans les faits, les étrangers seront effectivement les seuls à payer en plus, la taxe dont s'acquitte déjà tout propriétaire de voiture en Allemagne sera minorée pour éviter une double charge. Cette réduction fait l'objet d'un projet de loi séparé, qui sera adopté lui aussi mercredi par le gouvernement.
Les étrangers pourront acheter une vignette annuelle, une vignette valable dix jours pour dix euros ou bien une de deux mois pour 20 euros.
Le gouvernement allemand va adopter ce mercredi un projet de péage pour automobilistes qui permettra de faire payer les étrangers mais irrite Bruxelles et les voisins de l'Allemagne.
La vignette coûtera entre 6 et 130 euros
Le texte prévoit qu'à compter de 2016, les automobilistes seront taxés pour l'utilisation des autoroutes et routes nationales allemandes sous forme d'une vignette annuelle comprise entre 6 et 130 euros selon l'âge de la voiture, de la cylindrée du moteur et certains critères environnementaux. Pour le moment, en Allemagne, seuls les poids lourds s'acquittent d'un péage. Le projet de loi cite la nécessité d'impliquer les utilisateurs «avec une contribution adéquate dans le financement de l'entretien et de l'extension» du réseau routier.
>> Autoroutes payantes ou gratuites, les différents systèmes en Europe.
Comme un péage applicable aux seuls étrangers contreviendrait aux règles européennes, le projet retenu crée une vignette pour tous. Mais pour s'assurer que dans les faits, les étrangers seront effectivement les seuls à payer en plus, la taxe dont s'acquitte déjà tout propriétaire de voiture en Allemagne sera minorée pour éviter une double charge. Cette réduction fait l'objet d'un projet de loi séparé, qui sera adopté lui aussi mercredi par le gouvernement.
Les étrangers pourront acheter une vignette annuelle, une vignette valable dix jours pour dix euros ou bien une de deux mois pour 20 euros.
Selon le journal LA Croix, la rentrée fiscale est estimée à 2,5 Milliards d€ par an..à l'Allemagne.
Et notre gouvernement est en discussion avec nos riches concessionnaires d'Autoroutes privatisés sous Jacques CHIRAC à nos dépens pour soutirer 1 Milliards d' € des 10 Milliards encaissés par Vinci, Effage et consorts par an , un véritable vol de notre patrimoine....et un manque à gagner dans nos finances comme le dénonce depuis 2008 la Cour des Comptes qui contrôle les finances de notre pays et porte un jugement sévère à cet égard.
17:50 Publié dans consommation, courrier des internautes, démocratie, europe, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
22/05/2014
Prêts pour le dernier volet de la (R)évolution de colibris : l'Energie ! Samedi 24 mai, organisons partout en France des événements et montrons que nous pouvons vivre aussi bien en consommant moitié
Bonjour ! Prêts pour le dernier volet de la (R)évolution de colibris : l'Energie ! Samedi 24 mai, organisons partout en France des événements et montrons que nous pouvons vivre aussi bien en consommant moitié moins ! Colibris vous propose d'investir l'espace public, sous le signe de la sobriété énergétique et heureuse. Ateliers de réparation de vélo, auto-construction d’éoliennes ou de panneaux solaires, recyclage, troc, pique-nique locavore, cuisine végétarienne, construction passive, disco soupe, concert acoustique… Alors, samedi 24 mai, on réduit, on réutilise, on répare, on recycle, on relocalise ! Avis aux organisateurs ! Vous voulez organiser une journée "Débranche tout !" près de chez vous ? Colibris met à votre disposition une fiche pratique et des supports de communication : flyers, affiches, communiqué de presse. Contactez-nous ! revolution@colibris-lemouvement.org COMMUNICATION INTERNAUTES
23:24 Publié dans consommation, courrier des internautes, démocratie, éthique, gestion crise, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
21/03/2014
info à retenir pour le vote du 23 mars La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs suivi de la quaité de vie... pour les municipales.
La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs pour les municipales. |extraits Le Monde/Ipsos-Steria
16:16 Publié dans démocratie, éthique, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
14/02/2014
Conseil municipal du lundi 17 février 2014
Le Conseil municipal de la Ville de Strasbourg aura lieu le 17 février à partir de 15h00 en la Salle des Conseils du Centre Administratif. Il fera l'objet d'une diffusion en direct sur notre site internet.
21:47 Publié dans démocratie, europe, Robertsau, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
30/11/2013
Impôts des français pour 2014 : une très forte augmentation est programmée....
N'en déplaise à certains qui se focalisent sur des sujets de société comme la prostitution, le principal est de cacher au moins jusqu'aux élection municipales la plus mauvaise nouvelle 2014 : une forte hausse des impôts.
Ce que l'on sait déjà : les hausses de la TVA de 7 % à 10 % en général et le passage de celle de 19,6 % à 20 %.
Mais ce qui va venir touche les impôts locaux : Les bases locatives des logements qui n'ont pas bougé depuis le début des années 70 sont encours de réactualisation. Ainsi le montant de la taxe foncière et de la taxe d'habitation vont doubler respectivement.....Du moins c'est ce qui transpire actuellement de source officieuse de la commission des finances du Parlement.
09:51 Publié dans démocratie, gestion crise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : impôt, doublement, impôt foncier, taxe d'habitation, france | Facebook |
21/11/2013
Les grandes organisations non gouvernementales environnementales ont quitté la Conférence internationale sur le climat à Varsovie ce jeudi 21 novembre
Les pourparlers actuels avec près de 200 pays représentés étaient censés poser les bases du grand accord de 2015 mais comme aucun progrès significatif ne semblait plus possible. Ainsi les grandes ONG ( organisations non gouvernementales environnementales) sont parties avant ....la clôture finale de cette conférence.
Une réunion pour rien car maintenant nous sommes sur une trajectoire de hausse de la température de 4 degrés d'ici à 2050 avec un changement climatique qui va s'accélérer devant l’égoïsme affiché des principaux pollueurs, USA ET Chine en tête.....
19:31 Publié dans démocratie, gestion crise, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
19/11/2013
Dégradation de notre environnement fiscal : Budget 2014 les mesures pour les ménages...lourd adpotion en 1ère leture à l'assemblée nationale
FISCALITE DES MENAGES
- Après deux années de gel, le barème de l'impôt sur le revenu va de nouveau être indexé sur le coût de la vie. La décote (remise d'impôt) bénéficiant aux premières tranches d'imposition va être élargie de 480 à 508 euros. Coût pour l'Etat: 900 millions.
- Le seuil du revenu fiscal de référence, qui conditionne plusieurs exonérations d'impôts (taxe d'habitation, CSG, redevance audiovisuelle...) va être relevé de 4% pour un coût pour l'Etat d'environ 400 millions d'euros.
- TVA: comme déjà voté l'année dernière, le taux normal va passer au 1er janvier de 19,6 à 20% et le taux intermédiaire de 7 à 10%. En revanche, le taux réduit restera à 5,5% au lieu des 5% prévus.
La TVA sur certains travaux de rénovation thermique des logements et la construction et la rénovation de logements sociaux passe au taux réduit, de même que sur les tickets de cinéma et l'importation des oeuvres d'art. Cette dernière mesure est compensée par un léger alourdissement de la taxation des plus-values sur la vente des oeuvres d'art.
- Quotient familial: son plafond va baisser de 2.000 à 1.500 euros par demi-part, soit un gain budgétaire d'un milliard d'euros.
- Les députés ont maintenu les avantages fiscaux sur les frais de scolarité pour les parents d'élèves du secondaire et d'étudiants que le gouvernement voulait initialement supprimer
- La majoration des pensions de retraites pour ceux qui ont eu 3 enfants et plus sera désormais fiscalisée. Cette mesure doit rapporter 1,2 milliards d'euros afin de financer les régimes de base des retraites.
- La participation de l'employeur aux contrats complémentaires santé sera soumise à l'impôt sur le revenu. La recette pour l'Etat est estimée à 960 millions d'euros et servira à financer l'élargissement de l'accès à la Couverture maladie universelle (CMU) à 750.000 personnes supplémentaires.
- La fiscalité sur les plus-values des cessions immobilières baisse. La cession d'une résidence secondaire est exonérée d'impôts, depuis le 1er septembre, au bout de 22 ans contre 30 ans. En outre, un abattement exceptionnel supplémentaire de 25% s'applique aux cessions réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014. Mais les abattements pour durée de détention sur les terrains à bâtir seront supprimés au 1er mars.
sans compter
- Instauration d'une contribution climat énergie (CCE): il s'agit d'augmenter progressivement les taxes intérieures sur la consommation des produits énergétiques polluants, les TIC, en fonction de leurs émissions de CO2. La mesure doit rapporter 340 millions d'euros l'an prochain avant de monter en puissance.
- Les conseils généraux pourront relever pendant deux ans de 3,8% à 4,5%, soit une augmentation de 0,7 point, le taux des "droits de mutation à titre onéreux" (DMTO) sur les transactions immobilières. Un prélèvement égal à 0,35 point de cette taxe sera perçu dans chaque département et redistribué nationalement pour financer la hausse des allocations de solidarité dans les départements les plus pauvres..... extraits le parisien de ce jour
Vaut mieux être pauvre et locataire avec la CMU et disposé deu RSA sans travailler ujourd'hui sinon c'est le coup de massue pour les autres. Pourquoi se serrer la ceinture pour acquérir son logement, pourquoi aller bosser alors qu'il est plus facile de rester chez sans rien faire....?
Il est aussi envisagé de faire payer les propriétaires pour ...l"usage de leur appartement ou maison ...dont ils sont propriétaires, voire de cumuler la csc avec l'impôt sur le revenu en augmentant les taux...
L'augmentation de la tva de 7 à 10 % aura un impact immédiat et direct sur ...la consommation des ménage et donc sur la croissance dont elle représente 0 %.
On ne s'étonnera pas que trop d'impôt ...tue l'impôt et que les recettes vont désormais diminuer....Faut savoir ce que l'on veut dans un pays où le taux de fiscalité dépasse les 55 % avec la Sécurité sociale.
Globalement pour 100 € de revenus de toute nature, il n'en reste que 45 €. qui veut encore se fatiguer ?
Il est précisé que ce serrage de ceinture ne concernent pas nos députés tellement mieux traités que nous pauvres con..tribuables dont on a l'audace de solliciter les suffrages...... pour maintenir leurs privilèges.
Avons-nous encore envie de voter pour des édiles qui ne sont pas des exemples ? Faut-il s'étonner de la croissance du vote abstentionniste ou blanc ? La réponse est non.
18:14 Publié dans consommation, démocratie, gestion crise, social | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
15/07/2013
Protégez vous de PRISM! « PRISM »: l'énorme scandale d'espionnage d'Internet par le gouvernement des États-Unis dévoilé.
Le Washington Post et le Guardian ont révélé l'existence d'un programme géant de surveillance de l'internet dont le nom de code est « PRISM ». Ils annoncent que la NSA et le FBI ont eu un accès direct au serveurs de neuf fournisseurs d'accès, comprenant Facebook, Microsoft, Google, Apple, Yahoo, YouTube, AOL et Skype, et que ce programme a été lancé depuis au moins sept ans.
Ces révélations suscitent un considérable émoi international.
Des programmes comme PRISM violent l'intimité de nos communications, brisent la confiance dans nos gouvernements et représentent un danger pour la liberté sur notre liberté sur internet.
Protéger l'intimité des communications privées et de défendre les libertés publiques, telle a toujours été la vocation de Ixquick.
POUR AJOUTER CE MOTEUR DE RECHERCHE CLIQUEZ CI-DESSOUS
https://ixquick.com/fra/download-ixquick-plugin.html
Aussi, ne vous étonnera-t-il pas que nous soyons des opposants farouches à tous les programmes d'espionnage à grande échelle, tels que PRISM. Dans le passé, même les programmes de surveillance d'internet lancés par des gouvernements avec de bonnes intentions sont devenus des outils débouchant sur des usages abusifs, utilisés par exemple pour la surveillance des mouvements de défense des droits civils ou de mouvements opposés à la guerre.
Ixquick et son moteur de recherche jumeau StartPage n'ont, dans leur histoire déjà vieille de 14 ans, jamais fourni un seul bit d'information à aucun gouvernement ou à aucun de ses « services ». Qu'il s'agisse bien sûr de PRISM ou d'aucun autre programme américain. Ni d'aucun autre programme dans le monde.
Voici comment et en quoi nous sommes différents :
- Ixquick n'enregistre et ne conserve aucune donnée personnelle de ses utilisateurs. Ceci doit être clair pour tout le monde, y compris les agences gouvernementales concernées. Nous n'enregistrons pas les adresses IP de nos utilisateurs ni n'utilisons des cookies de suivi. Si bien qu'il n'y a littéralement aucune donnée vous concernant accessible sur nos serveurs. Puisque nous ne savons même pas quels sont nos clients, nous ne pouvons informer de quelque manière que ce soit Big Brother. De fait, depuis 14 ans, nous n'avons jamais reçu aucune demande d'aucune autorité gouvernementale réclamant des données sur nos utilisateurs.
- Ixquick fait appel à des communications cryptées par défaut (HTTPS). Le chiffrage prévient la curiosité. Votre navigation est cryptée de sorte que des tiers ne puissent siphonner votre connexion à internet pour voir quelles recherches vous faites. Cette méthode, conjuguée avec l'absence de stockage de données vous concernant sur nos serveurs, assure la protection de votre vie privée.
- Notre Société a son siège en Europe, aux Pays-Bas. La législation américaine ne s'y applique pas, du moins pas sans restrictions. Toute demande de fournir des données sur un utilisateur, de quelque gouvernement qu'elle vienne, est, le cas échéant, soumise au crible de l'examen par nos juristes. Et nous n'y donnons pas suite, sauf à ce que la législation à laquelle nous sommes soumis dans notre pays ne nous y oblige sans équivoque. Et même dans cette hypothétique situation , comme indiqué ci-dessus, nous ne détenons aucunes données utilisateurs susceptibles d'être fournies.
- Jamais nous n'accepterons d'apporter délibérément notre concours à des programmes d'espionnage comme PRISM
- Ixquick ne peut être obligée à vous espionner. Étant donné la robuste protection de la vie privée qui règne en Europe, les gouvernements européens ne peuvent légalement forcer des fournisseurs d'accès comme nous à participer à un programme d'espionnage de nos utilisateurs. Et si cela devait évoluer, nous le combattrions sans faillir.
La protection de la vie privée,
ce n'est pas seulement notre politique,
c'est notre mission!
Ixquick.com & StartPage.com
Robert E.G. Beens, Président
SOURCE IXQUICK
06:56 Publié dans consommation, courrier des internautes, démocratie, éthique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
02/07/2013
arrivée de la Croatie dans l'Union Européenne : La tour de Babal bat son plein sans l'assentiment des Européens !
Pourquoi faire rentrer encore un pays dans une Union Européenne en mal d'existence. Nous n'avons rien contre les Croates mais on est au bor de l'implosion et les décisions à l'unanimité seront de pus plus dures à prendre. D'ailleurs on n'a pas consulté les Européens pour ce nouvel élargissement......
21:22 Publié dans démocratie, éthique, europe, gestion crise | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
04/03/2013
Les Suisses plébiscitent l’interdiction des parachutes dorés
Les Suisses ont largement plébiscité l’initiative limitant les «rémunérations abusives» des patrons des sociétés suisses cotées en Suisse ou à l’étranger et qui prévoit d’interdire leurs parachutes dorés, ces indemnités de départ de patrons ayant souvent défrayé la chronique dans la Confédération mais aussi en Europe et aux Etats-Unis.
En Suisse, les initiatives -- un droit donné aux citoyens suisses de faire une proposition de modification de loi -- doivent être approuvées par la majorité du peuple et des cantons. L’initiative Minder, du nom de l’homme d’affaires et sénateur UDC (Union démocratique du centre, droite populiste) à l’origine de ce vote, a donc été très bien accueillie par les Suisses: selon la Chancellerie fédérale, elle a été acceptée avec un taux de participation de 46% par 67,9% des voix et tous les cantons ont dit «oui», ce qui est très rare.
C’est un «signal fort» envoyé aux politiques et à l’économie, a déclaré la ministre de la Justice et de la Police, Simonetta Sommaruga, lors d’une conférence de presse retransmise sur internet.
«Le résultat est la conséquence d’un malaise» au sein de la population face au «niveau inconcevable» de certaines rémunération, a-t-elle ajouté.
«Malheureusement, les revenus démesurés (...) n’appartiennent pas au passé. Les exemples les plus récents n’ont pas aidé à avoir un débat objectif», a-t-elle estimé.
La prime de départ de 72 millions de francs suisses (60 millions d’euros), que le conseil d’administration du groupe pharmaceutique Novartis avait prévue pour son futur ex-président Daniel Vasella, ont en effet soulevé en Suisse un véritable tollé fin février. M. Vasella, qui a été pendant des années le patron le mieux payé de ce pays, a d’ailleurs finalement renoncé à ce parachute en or. extraits libération
Commentaire : im n'y a pas photo....La suite est la suppression des paradis fiscaux mais ceci est une affaire car la Suisse en est un... mais de moins en moins.
15:26 Publié dans démocratie, éthique, gestion crise, Pétitions nationales à signer | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
13/03/2012
NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN ! ANTICOR, l'ASSOCIATION QUI LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
En octobre dernier, les magistrats de la Cour des Comptes ont rendu à la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, un rapport sur les dépenses de communication d'une dizaine de Ministères, dont Matignon.
On y découvre que de nombreux contrats ont été passés en violation du Code des marchés publics : sans publicité ni mise en concurrence, ou avec des régularisations de commandes a posteriori, ou bien encore sans que les magistrats aient pu obtenir la preuve de la réalisation effective des travaux commandés. Sont cités entre autres 3 contrats passés par Matignon avec la société de Pierre Giacometti (qui avait conseillé Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2007), pour un montant de près de 700 000 € HT.
Ces contrats ayant été conclus sans publicité ni mise en concurrence, contrairement aux règles des marchés publics, se pose la légitime question du favoritisme.
La Cour des comptes révèle aussi des dépenses importantes n'ayant rien à voir avec l'intérêt général, qui seul peut justifier les dépenses publiques. Il s'agit d'études d'image et d'impact médiatique personnels de certains Ministres : Jean-Louis Borloo, Hervé Morin ou Rachida Dati. Un marché de « coaching en image » d'un montant de 105 000 € a également été passé pour 5 mois au profit du Ministre de l'immigration Eric Besson.
La question du détournement de fonds publics se pose donc tout aussi légitimement.
Si une association comme la nôtre ne dépose pas plainte, le rigoureux travail de contrôle de nos magistrats aux comptes (financé par les contribuables) restera sans aucune conséquence, comme dans l'affaire des sondages de l'Élysée ou dans l'affaire de l'eau à Lille , dans un oubli bien accommodant pour les uns ou les autres.
Pourtant, suite à ce rapport le sénateur André Vallini (le « Monsieur Justice » de François Hollande) avait annoncé en novembre la création d'une enquête parlementaire au Sénat.Elle devait porter sur ces irrégularités de dépenses de communication du gouvernement et sur l'affaire des sondages de l'Élysée. Un mois plus tard, les sénateurs socialistes ont fait marche arrière , arguant du pourvoi en cassation d'Anticor dans l'affaire des sondages de l'Elysée. Pour quelles raisons n'ont-ils pas ouvert la commission d'enquête sur les irrégularités de dépenses de communication du gouvernement Fillon ?… Curieux mystère, pas encore expliqué à ce jour…
Notre rôle « d'empêcheurs d'enterrer les affaires en rond » nous a donc amenés à déposer plainte pour favoritisme et détournement de fonds publics, via Maître Karsenti avocat d'Anticor vendredi 9 mars, auprès du Procureur de la République du TGI de Paris.
Pour une association citoyenne comme la nôtre, ne fonctionnant que grâce aux cotisations de ses adhérents et à quelques dons modestes, cette plainte va générer des frais judiciaires lourds à supporter, d'autant que nous savons d'expérience que de nombreuses barrières nous seront opposées dans cette démarche, afin d'empêcher l'ouverture d'une enquête. On peut donc s'attendre à une procédure longue et complexe (voir notre exemple sur l'affaire des sondages de l'Elysée dans la Boîte à questions de notre site).
C'est pourquoi nous avons besoin de faire appel à votre soutien financier.
Si vous n'acceptez pas qu'il y ait en France une justice à 2 vitesses et si vous souhaitez qu'une enquête puisse être ouverte, faites un don en ligne ou par chèque en cliquant ici ou sur le bouton dédié en haut de la page d'accueil de notre site.
Chaque donateur sera ensuite informé par mail des avancées de la procédure jusqu'à son terme.
Merci à vous ! source association anticor
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27/01/2012
Nos élus polluent un max ... Transparence des élus : et si on appliquait enfin les sanctions ? TOUS POURRIS LES Français le pensent à 80 % Démonstration
Des déclarations de patrimoine oubliées, des prêts difficiles à contrôler, une justice qui classe tous les dossiers : la Commission pour la transparence financière de la vie politique perd patience. Elle réclame que les élus concernés soient déclarés inéligibles, comme le prévoit la loi.
- Elus et dirigeants d'entreprises publiques : ils doivent déclarer leur patrimoine à la Commission pour la transparence financière de la vie politique.
- Président de la République : il remet sa déclaration au Conseil constitutionnel.
- Ministres : leurs déclarations de patrimoine et d'intérêts doivent être rendues publiques sur Internet.
- Parlementaires : ils devront aussi déclarer les éventuels conflits d'intérêts aux déontologues de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Cette sanction radicale aurait dû s'appliquer à pas moins de 13% des sénateurs, 9% des conseillers généraux et même 25% des conseillers régionaux, 199 élus au total. Ils étaient censés remettre à la Commission une déclaration de patrimoine au début puis à la fin de leur mandat, dans un délai de deux mois.
Une obligation destinée à repérer les enrichissements douteux, et prise à la légère par une partie des intéressés. La Commission, qui réunit des magistrats de la Cour de cassation, de la Cour des comptes et du Conseil d'Etat, est lassée de devoir réclamer ces documents.
Dans son dernier rapport, publié mercredi au Journal officiel, elle lance donc un avertissement : désormais, elle réclamera « systématiquement » l'application de la loi aux retardataires, c'est-à-dire leur inéligibilité, prévue depuis 1988, et une amende de 15 000 euros, prévue par une loi votée en 2011.
Le rapport, qui ne fournit aucun nom d'élu concerné, met en lumière d'autres pratiques douteuses... mais aussi les pouvoirs limités de la Commission. Celle-ci aimerait ainsi pouvoir se pencher sur les prêts dont bénéficient certains élus :
- des prêts de l'Assemblée nationale ou du Sénat : chacune des deux assemblées peut accorder des prêts à ses membres, mais la Commission se juge démunie pour vérifier « [leur] objet ou [leurs] conditions d'attribution » ;
- des prêts personnels : certaines déclarations de patrimoine font état de prêts sans intérêts et jamais remboursés, et qui, faute d'explications de la part des bénéficiaires, seraient « susceptibles dans certains cas de révéler des infractions pénales, telles que des abus de confiance, des abus de biens sociaux ou des recels ».
La justice a classé tous les dossiers
Lorsque les explications fournies laissent encore planer le doute, la Commission le signale à la justice, pour obtenir l'ouverture d'une enquête. Elle l'a fait douze fois depuis sa création en 1988, sans aucun résultat :
« 100% des saisines du parquet ont donné lieu à de tels classements. S'il est vrai qu'un enrichissement inexpliqué ne constitue pas par lui-même un délit, un tel résultat n'en est pas moins clairement décevant. »
Les magistrats qui composent la Commission ne cachent pas un certain découragement. D'autant qu'ils aimeraient se pencher sur des zones grises jusqu'ici inexplorées :
- le patrimoine des proches des élus : la Commission veut pouvoir examiner celui des conjoints et des enfants mineurs, pour éviter « les stratégies de contournement » ;
- les indemnités des parlementaires : ceux-ci bénéficient d'une « indemnité représentative de frais de mandat » – 6 400 euros par mois pour les députés –, mais rien ne les oblige à reverser l'argent qu'il n'aurait pas utilisé ; selon la Commission, cela permet d'empocher, sur la durée d'un mandat, entre 1 400 euros et... 200 000 euros. source RUE 89
22:15 Publié dans démocratie, éthique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pourris, élus, prêt, non remboursement, sans intérêts, députés, sénateurs | Facebook |
16/01/2012
A qui vraiment la faute de l'explosion de notre dette depuis 1974 ?
voir l'article du monde reproduit partiellement
Contre le discours dominant sur la dette publique
Il y a deux manières de raconter ce qui se passe en Europe. Selon le storytelling dominant, nous avons trop dépensé. Experts et éditorialistes devisent sur la France qui, comme les autres pays dépensiers, "vit depuis plus de trente ans à crédit". L'enjeu pour la gauche serait seulement de "donner du sens à la rigueur" en attendant de "relancer la croissance".
Ce scénario semble aussi évident que l'air que nous respirons. Il est pourtant contraire aux principaux chiffres officiels, et une narration alternative apparaît mieux fondée. Ainsi selon le rapport sur "La dépense publique et son évolution", publié par Bercy, la part des dépenses publiques dans le PIB français est passée de 52,8 % dans les années 1990 à... 52,9 % dans les années 2000.
Si les déficits et la dette ont flambé, ce n'est pas du fait d'une envolée des dépenses, mais à cause d'une réduction des recettes. Le manque à gagner annuel dû aux exonérations et baisses d'impôts consenties dans les années 2000 est chiffré par Gilles Carrez, député UMP et rapporteur du budget, à plus de 100 milliards d'euros. Et la crise financière a provoqué une chute brutale des recettes publiques déjà érodées par cette contre-révolution fiscale. Cette dette est celle de la finance et du néolibéralisme, pas des assurés sociaux ni des citoyens.
Deux narrations aussi contradictoires de l'histoire de la dette publique déterminent deux réponses antagoniques. Selon l'histoire officielle, une cure sévère d'amaigrissement budgétaire s'impose, sans débat autre que sur les modalités, pour que la France restaure ses finances publiques et que ses entreprises redeviennent compétitives. Dans la narration alternative, à l'inverse, la clé de la situation réside dans une réforme fiscale redistributive, couplée à une cure amaigrissante et une mise sous tutelle... du secteur financier.
En outre, la réforme fiscale, qui permet de réduire le déficit courant, n'épongera pas la dette : les intérêts versés en 2011 aux rentiers - ceux-là mêmes qui ont bénéficié des baisses d'impôts - se montent à 50 milliards d'euros, avant même la prochaine perte du triple A et de probables hausses des taux exigées par les marchés.
Pour alléger ce fardeau, préserver les services publics et la protection sociale, et enclencher une transition écologique, le débat démocratique devra déterminer si une part de cette dette est illégitime, c'est-à-dire contractée au nom d'arguments infondés et au bénéfice d'intérêts particuliers et, le cas échéant, décider un défaut sur cette partie de la dette. Les Etats devront à l'avenir se financer ailleurs qu'auprès des seuls marchés financiers, comme ils le faisaient jusqu'au début des années 1980 : faute de quoi ils ne pourront plus prétendre à aucune souveraineté.
Ils devront également prendre acte que cette crise est aussi celle d'un modèle de croissance insoutenable, et réorienter les investissements publics vers des programmes écologiquement plus sobres et plus riches en emplois, au lieu de grands projets productivistes, coûteux et obsolètes.
Mais si la narration critique a pour elle la vraisemblance du diagnostic, elle se heurte aux "évidences" martelées, et la nécessaire radicalité des réponses qu'elle appelle peut inquiéter. C'est pourquoi un appel pour un "audit citoyen de la dette publique" a été lancé mi-octobre 2011 par des personnalités et nombre d'organisations syndicales, associatives et politiques, rejoints depuis par plus de 50 000 citoyens....
Des collectifs locaux se créent dans de nombreuses localités pour proposer aux citoyens de s'emparer de ce débat. Ces initiatives n'ont pas encore intéressé les médias, mais veulent susciter dans les profondeurs de la société un débat de la même intensité que celui qui a précédé le référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005.
Car les questions alors débattues se posent avec une tout autre acuité, à l'heure où le tsunami de l'austérité arrive d'Europe méridionale. Les réformes institutionnelles adoptées depuis un an, et parachevées par le "traité intergouvernemental à Vingt-Six" décidé au sommet européen de décembre, ne font que radicaliser une logique de répression budgétaire et de soumission aux marchés financiers, dont la crise manifeste pourtant l'échec patent. ......
Une idée a servi de clé de voûte à l'architecture européenne depuis Maastricht : les marchés sont plus intelligents que les gouvernements et les électeurs. Concurrence fiscale et sociale au sein d'un marché libre et non faussé ; réduction des recettes publiques pour augmenter la compétitivité ; obligation faite aux Etats, en cas de déficits, de se financer sur les marchés ; interdiction faite aux Etats de s'entraider financièrement... : la zone euro a été conçue pour éliminer les politiques économiques volontaristes et placer les Etats sous le pilotage automatique des marchés. La tentative désespérée de sauver cette architecture aux principes obsolètes ne peut qu'échouer, fût-ce avec des eurobonds (des titres communs pour mutualiser la dette des pays de la zone euro) qui resteront soumis au jugement et donc aux critères de "bonne gestion" des marchés.
L'échec programmé de ce sauvetage peut déboucher dans les années à venir sur un éclatement de l'euro et un déferlement des courants nationalistes, autoritaires et xénophobes qui travaillent les sociétés européennes. Mais le pire n'est pas certain. .......
La nomination d'anciens dirigeants de Goldman Sachs comme chefs de gouvernement en Grèce et en Italie, ministre des finances en Espagne ou président de la Banque centrale européenne, ne passe pas. .... Les citoyens ne veulent plus être "des jouets dans les mains des banques et des politiciens", comme disent les "indignés" espagnols......
Face à la surdité des élites, une insurrection démocratique est nécessaire en Europe comme d'ailleurs aux Etats-Unis, dans le monde arabe, en Russie... Il s'agit de refonder la démocratie dans le champ politique, par un recours intense aux mécanismes de la démocratie directe (initiatives citoyennes, référendums révocatoires...) et de la démocratie délibérative (conférences citoyennes, deuxième Chambre tirée au sort...).
Il s'agit aussi de l'élargir au champ économique, à commencer par le système bancaire, dont le sauvetage imminent par les deniers publics doit être l'occasion de le placer sous le contrôle non pas des fonctionnaires de Bercy ou de Bruxelles, mais de la société civile. L'horizon semble bouché par leur dette : dégageons-le en réinventant notre démocratie.
Voir les solutions alternatives en cliquant ICI
19:07 Publié dans démocratie, europe, gestion crise, Politique monétaire européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
31/12/2011
Meilleurs vœux d'outre-tombe à toutes et à tous! . Le G de G a le mort aux dents !
voir ICI
11:42 Publié dans démocratie, emploi, europe, gestion crise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de gaulle, discours 2012, voeux | Facebook |
09/12/2011
Toutes les données accessibles maintenant sur la France
Grâce à la Plateforme française d'ouverture des données publiques (Open Data) en cliquant ICI
14:56 Publié dans consommation, démocratie, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
08/12/2011
Vers un désastre climatique ? Emmanuel Le Roy Ladurie
Du XVIIe au XXIe siècle, l'histoire du climat montre
que les soubresauts sociopolitiques sont liés à la
courbe thermique
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15:19 Publié dans démocratie, gestion crise, politique & environnement, sécurité, social | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement climatique, co2? emmanuel le roy ladurie | Facebook |
29/06/2011
Google lance son réseau social
Baptisé "Google +", il a pour ambition d'être moins "rigide" que son concurrent Facebook.
Le groupe internet Google a présenté mardi 28 juin un nouveau réseau social, baptisé "Google +", ambitionnant de prendre en compte certaines critiques exprimées contre le géant du secteur Facebook pour être plus nuancé et moins "rigide".
"Nous souhaitons faire évoluer le partage en ligne pour qu'il soit aussi naturel, riche et nuancé que nos interactions dans la 'vie réelle", a annoncé un des hauts responsables de Google, Vic Gundotra, sur le blog officiel du groupe. extraits nouvel observateur
15:09 Publié dans courrier des internautes, démocratie, diversité, Web | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |