Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/07/2012

300 millions d’oiseaux disparus en 30 ans, quelle PAC pour demain ?

 Le 13 juillet, la Commission européenne et la nouvelle Présidence chypriote de l'Union européenne (UE) organise une conférence pour traiter de la Politique Agricole Commune (PAC).

Face aux craintes croissantes à l'égard de cette « réforme verte de la PAC » qui pourrait ne pas tenir ses promesses, une étude scientifique récente montre que 300 millions d'oiseaux communs des milieux agricoles ont disparu depuis 1980. Des résultats qui devraient nous interpeller et nous rappeler ce qui est en jeu.

Le 13 juillet, un important débat de la société civile, organisé par la Commission européenne, devrait permettre de faire le point sur ce qu'attendent les ONG de la nouvelle Politique Agricole Commune, dont la proposition de la Commission est actuellement en discussion au sein du Conseil et du Parlement européen.

L'actuelle PAC encourage des pratiques agricoles qui nuisent à l'environnement, telles que l'intensification des cultures, qui s'accompagne d'une sur-utilisation de produits chimiques et la perte de la diversité des paysages.

Cette politique est donc une des principales causes de destruction de nombreux écosystèmes de milieux agricoles dans toute l'Europe, impactant directement les populations d'oiseaux des espaces agricoles. Selon les données récoltées par BirdLife international et la Conseil européen pour le recensement des oiseaux, le déclin de ces populations se poursuit : 300 millions d'oiseaux ont disparu des milieux agricoles depuis 1980...

Or, les oiseaux sont l'un des meilleurs indicateurs disponibles pour mesurer la santé des écosystèmes, et ces nouvelles données montrent que les populations de nombreuses espèces sont à leur plus bas niveau depuis que ce suivi existe [2]. Au-delà des oiseaux, il est également désormais reconnu que la perte de biodiversité affecte directement et indirectement nos vies et nos économies via la perte d'une série de services écosystémiques dont nous dépendons tous.

Aujourd'hui, le verdissement annoncé de la PAC est en train de tourner au greenwashing. Ces nouvelles données devraient nous aider à recentrer le débat sur les priorités : les décideurs doivent avoir la volonté politique d'inverser la tendance pour la biodiversité des milieux agricoles.

La LPO (représentant de BirdLife en France) maintient que ces orientations ne peuvent être modifiées que si le verdissement est appliqué à l'ensemble de la PAC. Cela implique donc de fixer des critères d'éco-conditionnalité au versement de l'ensemble des subventions :

  • les paiements directs devraient être liés à de bonnes pratiques agronomiques
  • les agriculteurs qui vont au-delà des bonnes pratiques de base et mettent en œuvre une gestion spécifique pour améliorer l'environnement devraient être récompensés

De telles réformes devraient permettre de garantir une PAC qui offre une meilleure rentabilité économique, un attrait non négligeable en période de crise financière à l'heure où les citoyens européens attendent que chaque euro soit dépensé à bon escient.

La LPO/BirdLife France espère que cette information va permettre d'aider les décideurs et les parties prenantes à s'engager pour une meilleure PAC. Le débat qui va avoir lieu le 13 juillet devrait favoriser de vrais échanges entre les décideurs et les citoyens européens, pour avancer vers une Politique agricole commune plus durable et garante d'une sécurité alimentaire sur le long-terme, tout en respectant l'environnement. source LPO

07/07/2012

Nouvel étiquetage des produits "sans OGM" au 1er juillet 2012

A partir du 1er juillet 2012, les produits ne contenant pas d’organismes génétiquement modifiés pourront être étiquetés « sans OGM ».

Rayon de supermarché en Ile de France, le 03.03.06. © Arnaud Bouissou/METL-MEDDE

 

A la suite de la signature du décret relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires le 30 janvier 2012, l’indication de l’absence d’OGM sur les denrées constitue une avancée majeure pour les opérateurs qui souhaitent valoriser une production sans OGM et pour l’information et la liberté de choix des consommateurs.

Jusqu’à présent, la réglementation prévoyait l’étiquetage obligatoire de la présence d’OGM, mais ne définissait pas les modalités d’information du consommateur pour les filières « sans OGM ». Elle ne permettait pas non plus de faire la distinction entre une viande issue d’un animal nourri avec des OGM et une viande provenant d’une filière garantissant une alimentation des animaux sans OGM.

Le décret, qui s’appuie sur les avis du Haut Conseil des biotechnologies de novembre 2009 et de janvier 2011, prévoit des critères différents selon la nature des ingrédients qui composent les denrées alimentaires :

 

  • Les ingrédients d’origine végétale (par exemple, la farine, l’amidon ou la lécithine) pourront porter la mention « sans OGM » s’ils sont issus de matières premières contenant au maximum 0,1 % d’OGM.
  • L’étiquetage des ingrédients d’origine animale (par exemple, le lait, la viande, le poisson ou les œufs) précisera « nourri sans OGM (< 0,1 %) » ou « nourri sans OGM (< 0,9 %) ».
  • Les ingrédients d’origine apicole (par exemple le miel ou le pollen) pourront être étiquetés « sans OGM dans un rayon de 3 km ».

 

Ces allégations apparaîtront le plus souvent dans la liste des ingrédients, ou lorsque l’ingrédient mis en avant représente plus de 95 % de la denrée, dans le champ visuel principal de l’emballage. source ministère de l'environnement

02/07/2012

L'éthylotest obligatoire donne la migraine aux automobilistes

 Calé entre le gilet jaune et le triangle, l'éthylotest doit trouver sa place dans la boîte à gants à partir du 1er juillet. C'est en tout cas ce que stipule un décret officiel, pris le 28 février. Une gageure pour beaucoup des 36 millions d'automobilistes français, qui peinent à trouver le fameux petit appareil depuis des semaines : en effet, les grandes surfaces sont en rupture de stock. Mais d'autres raisons provoquent l'agacement des conducteurs.

Pourquoi l'éthylotest est-il devenu un casse-tête ?

• Parce qu'on ne sait pas s'il est obligatoire à partir du 1er juillet ou du 1er novembre 

Chaque conducteur doit bien se munir d'un éthylotest dans son véhicule avant dimanche. Il est obligatoire, mais les automobilistes qui n'en auront pas ne seront sanctionnés... qu'à partir du 1er novembre. Le ministère de l'Intérieur pourrait même retarder la mise en place d'amendes au 1er décembre, comme l'indique lefigaro.fr. Le procès-verbal pour ne pas avoir équipé son véhicule d'un éthylotest s'élèvera à 11 euros.  

• Parce qu'on peut se faire arnaquer en l'achetant

Officiellement, deux fabricants certifiés monopolisent le secteur : le Français Contralco et le Sud-Africain Redline. Face à eux, d'autres fabricants ont voulu se faire une place dans ce marché devenu très lucratif depuis la promulgation du décret. Des offres trompeuses circulent notamment sur internet. Il faut donc se rendre dans des grandes surfaces, des centres spécialisés auto ou des pharmacies pour trouver des éthylotests portant la norme NF. Des sites officiels comme service-public.fr soulignent qu'un éthylotest doit respecter les conditions de validité du fabricant, à savoir "date de péremption et marque de certification ou de conformité"

• Parce qu'une polémique s'est créée autour des défenseurs de cette mesure

Conflit d'intérêts ? Le président de l'association à l'origine du décret, Daniel Orgeval, est aussi salarié d'un des principaux fabricants d'éthylotests, Contralco. Au micro de RTL, Orgeval se justifie en qualifiant l'équipement des véhicules en éthylotest "d'affaire de santé publique" . "Non, je ne passe pas mes week-ends avec Claude Guéant [l'ancien ministre de l'Intérieur]', a-t-il ironisé dans Sud Ouest. Une association, la Ligue de défense des conducteurs, dénonce un conflit d'intérêts et un lobby des fabricants d'éthylotests. Quant à Daniel Orgeval, il dit "assumer" le salaire que lui verse Contralco, soit 3000 euros bruts mensuels. 

Parce qu'il existe deux types d'éthylotests

Electronique ou chimique, deux types d'appareils sont proposés. Pas de souci pour le premier :  il suffit de souffler pour vérifier le taux d'alcool dans le sang. Mais l'utilisation de l'éthylotest chimique est plus compliquée. Il faut franchir six étapes : sortir le tube du ballon, enfoncer les extrémités, souffler, insérer le tube côté bleu, presser le ballon puis attendre deux minutes (si vous n'avez rien compris, cliquez ici). Entre les deux types d'appareils, la différence est dans le prix : 1 à 2 euros pour un éthylotest chimique contre 90 euros pour un éthylotest électronique. Le moins cher est tout aussi efficace, mais doit être renouvelé tous les deux ans et ne peut être utilisé qu'une seule fois. C'est pourquoi plusieurs associations, comme la Prévention routière, conseillent d'en avoir plusieurs en réserve dans la boîte à gants, comme l'indique lefigaro.fr. source france info

01/07/2012

La France est enfin décidée à tourner la page du mercure dentaire

  Le 28 juin 2012,

C’est un revirement total de position : « compte tenu des préoccupations environnementales et des questions émergentes relatives aux conséquences de la multi-exposition et aux effets des faibles doses, […] les autorités françaises ne s’opposent pas à une suppression des amalgames au mercure dans le traitement de la maladie carieuse. »[i]

 

Nous félicitons vivement les ministères de l’Environnement et de la Santé qui, rompant enfin avec l’argumentaire d’une Afssaps totalement compromise dans ce dossier, arrachent la France, consommatrice du tiers des amalgames de toute l’Europe[ii], à la place honteuse où elle campait jusqu’à présent[iii]. Nous croyons que cette annonce pèsera très favorablement dans le cadre de la révision de la stratégie communautaire et des négociations internationales sur le mercure où elle s’inscrit.

 

La victoire est considérable pour Non Au Mercure Dentaire, qui se bat sur ce dossier depuis quinze ans, ainsi que pour les associations qui l’ont rejointe ces dernières années en dénonçant la toxicité de ces « plombages » dont on a rempli les bouches de tous les Français… alors qu’ils sont composés pour moitié de mercure, une substance si dangereuse qu’elle est interdite de poubelle !

 

C’est aussi une belle récompense posthume pour le médecin lanceur d’alerte Jean-Jacques Melet qui, du fait même de son alerte, s’était trouvé en butte à l’hostilité du Conseil de l’Ordre des médecins et de celui des dentistes jusqu’à son suicide, en 2005.

 

Cette avancée majeure ne doit pas cependant inviter au relâchement. Il va falloir veiller à ce que la transition vers une dentisterie sans mercure se fasse dans les délais les plus brefs, et s’assurer que les praticiens soient accompagnés dans cette étape délicate. Les dentistes français n’ont pas été suffisamment formés à utiliser des matériaux d’obturation alternatifs, dont la résistance et la longévité dépendent de la qualité de la pose.

 

Il va falloir surtout s’assurer que tout travail sur l’amalgame se déroule désormais dans les conditions les plus précautionneuses possible : en effet, c’est quand on fraise l’amalgame qu’il libère le plus de vapeurs de mercure, si bien que, sans protocole rigoureux, ces interventions présentent des risques majeurs d’empoisonnement.

 

Il faudra aussi que les patients intoxiqués bénéficient d’une reconnaissance et d’une prise en charge adéquate : à ce jour, ils sont condamnés soit à une errance médicale, soit à s’exiler pour obtenir des soins dans les pays voisins, car les médecins français n’ont appris ni à diagnostiquer ni à traiter l’intoxication chronique au mercure.

 

Nous devrons obtenir enfin la prise en charge financière par la Sécurité Sociale de la désintoxication, qui est à ce jour entièrement supportée par les patients, ce qui est inacceptable.

 

Faillite de l’Afssaps

 

Depuis le commencement de notre action, nous avons pu mesurer combien l’agence sanitaire a fait entrave à l’émergence de la vérité.....extrraits RES