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25/08/2012

"Il faut une taxe climat aux frontières de l'Europe"

Le comité de direction du Fonds vert pour le climat se réunit à Genève, en Suisse, à partir du 23 août. Depuis sa création officielle en 2011, à la conférence de Durban (Afrique du Sud), il vise à rassembler des sources de financement - 100 milliards de dollars (80,6 milliards d'euros) par an attendus à partir de 2020 - afin d'aider les pays en développement à mettre en oeuvre leur transition énergétique et leur adaptation au réchauffement.

Il vient s'ajouter à d'autres fonds existants, dont le principal est le Fonds pour l'environnement mondial, créé en 1991. Monique Barbut en a été la présidente de 2006 jusqu'au 1er août 2012. Experte avisée des négociations sur le climat, elle porte un diagnostic sévère sur leur évolution.

Où en sont les négociations mondiales sur le climat ?

Le résultat de la conférence de Durban, fin 2011, a été de dire qu'en 2015, on discuterait d'engagements pour 2020... Mais que va-t-on faire entre 2012 et 2020 ? On n'en sait rien. En fait, depuis Copenhague en 2009, la négociation ne porte plus sur les engagements de réduction quantitative des émissions de gaz à effet de serre, alors que c'est ce qui compte. On ne discute que sur des sujets accessoires, tels que les modalités du Fonds vert pour le climat. Le problème, c'est que dans quinze ans, nous disent les scientifiques, il n'y aura plus rien à faire pour empêcher le changement climatique, il sera trop tard.

Comment pourrait-on débloquer la situation ?

Cette négociation ne peut reprendre que si les Européens décident d'adopter des positions volontaristes. Mais pas volontaristes vis-à-vis de l'Europe, parce que les Européens ont assez donné - ils sont les seuls à avoir pris de vrais engagements et à s'y tenir - mais vis-à-vis des autres.

Que recommandez-vous ?

Une taxe climatique aux frontières, un protectionnisme environnemental. Les Européens devraient rappeler qu'ils ont décidé de réduire leurs émissions, mais qu'ils ne peuvent pas laisser dépérir leurs industries au seul profit des autres grands pays. Dès lors, ils pourraient imposer à l'entrée de l'Europe une taxe sur les produits qui, par leur processus de fabrication, contiennent plus de CO2 que ce qui est autorisé pour les produits fabriqués en Europe. On pourrait exempter de ces taxes les pays les plus pauvres, et dire par ailleurs qu'on affectera une partie des recettes à l'aide aux pays les plus pauvres ou au Fonds vert pour le climat. Mais la taxe climatique devrait être clairement posée.....extraits le monde

Commentaire : une évidence....

12/08/2012

Alerte à l'ambroisie, plante allergisante toujours plus enracinée en France

photos source ambroisie.info

 

Allergiques à l'ambroisie, si vous voulez éviter asthme, rhinite ou eczéma, calfeutrez-vous ! C'est ce week-end que cette plante fortement allergisante atteindra son premier pic annuel de pollinisation. Chaque pied de la mauvaise herbe va produire jusqu'à 2,5 milliards de grains de pollen par jour, que le vent pourra disperser jusqu'à 100 kilomètres de distance.

 

"Dans la région lyonnaise, la Drôme, l'Ardèche, la libération des pollens va être très forte à partir du 10 août et risque d'empirer jusqu'à la fin du mois ; dans les zones périphériques, ce sera un peu plus tardif", détaille Gilles Oliver, du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

 

Nul n'a été capable, jusqu'à présent, d'enrayer la progression de cette plante invasive, importée des Etats-Unis au milieu du XIXe siècle et disséminée sur le territoire hexagonal à la faveur des grands travaux des années 1950. ....

Seuls l'arrachage systématique des buissons d'ambroisie le long des routes et leur destruction dans les champs cultivés, en retournant la terre après la récolte, permettraient de limiter à la fois les réactions allergiques et la prolifération de la mauvaise herbe - à condition d'agir avant la période de pollinisation, à partir de la mi-juillet, puis de grenaison, à l'automne....

En attendant que les sécateurs de la loi s'attaquent enfin à l'ambroisie, ses victimes devront, cet été encore, se contenter de quelques conseils de prudence : ne pas faire sécher son linge dehors ; ne pas rouler fenêtres ouvertes ; se laver les cheveux tous les soirs... et éviter de sortir en début de matinée, quand la libération des pollens est la plus forte. extrait le monde