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25/06/2012

Le foot français à l'EURO 2012 : un match de trop

Pour un environnement ou le sport se pratique sans les salaires de traders...
Voir  et écoutez la chronique en cliquant ICI

23/06/2012

Offres mobiles "illimitées" : l'UFC-Que Choisir assigne en justice 10 opérateurs

L'association de consommateurs assigne les 10 principaux opérateurs mobiles français devant le tribunal de grande instance de Paris, pour "clauses abusives" concernant leurs offres dites "illimitées".

 

 

En février, l'UFC-Que Choisir avait déjà mis en demeure les dix opérateurs télécoms, dénonçant des "anomalies dans leurs contrats" d'offres dites "illimitées". Aujourd'hui l'association passe la vitesse supérieure et décide de les assigner en justice devant le tribunal de grande instance de Paris. "Bien que des négociations aient été entamées, les avancées sont clairement insuffisantes. Par conséquent, l'association se voit contrainte d'assigner pour suppression de clauses abusives les 10 opérateurs", indique l'UFC-Que Choisir dans un communiqué.

"Aujourd'hui comme hier, le consommateur ne sait toujours pas ce qui se cache exactement derrière ces offres low-cost"

L'association dénonce notamment l'utilisation du qualificatif "illimitées" pour des communications qui ne le sont pas, des termes imprécis dans les contrats ("mauvaise utilisation", "utilisation abusive, excessive", "envoi en masse") ou encore l'émission par anticipation de factures intermédiaires payantes.

Les 10 opérateurs concernés sont : B&You (Bouygues Telecom), Coriolis, Free Mobile, La Poste Mobile, Numericable, Prixtel, Red (SFR), SIM+, Sosh (Orange), Virgin Mobile et Zéro Forfait.source france info

16/06/2012

Les particules issues des moteurs Diesel sont enfin reconnues comme cancérogènes pour l'Homme

A la suite d'une réunion d'experts internationaux, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui dépend de l'organisation Mondiale de la Santé a finalement classé les émissions des motorisations Diesel comme cancérogènes pour l'Homme (groupe 1). Un grand pas en avant pour que cette technologie polluante et coûteuse soit définitivement abandonnée.

Chouchoutées par les pouvoirs publics français depuis des décennies, plébiscitées par les automobilistes qui pensent faire des économies et moins polluer, près des trois quarts des voitures particulières neuves sont de type Diesel (CCFA). Résultat : le parc automobile s'est « dieselisé » comme nulle part ailleurs dans le monde passant de 14,2% de voitures particulières Diesel en 1990 à 58 % en 2011 (CCFA) !

Malheureusement, ce n'est pas une bonne nouvelle. En effet, si le secteur des transports routiers ne contribue qu'à 19 % des émissions nationales de particules très fines (PM 2,5[1]) (CITEPA), il demeure une source principale d'émission de particules (40 % à 85 % des émissions) en ville. Or, ce sont les véhicules diesel qui émettent le plus, et de loin, de particules carbonées dans l'air.

Ces particules microscopiques ne sont pas anodines : manifestations inflammatoires des voies respiratoires, allergies, crises d'asthme, bronchites chroniques à long terme, réduction de la capacité respiratoire chez les enfants, manifestations cardio-vasculaires et augmentation de la mortalité cardio-pulmonaire et du cancer chez l'adulte...

De nombreuses études suspectaient déjà le caractère cancérogène des particules diesel et dès 1988, le Centre International de Recherche sur le Cancer classait les émissions Diesel comme « probablement cancérogènes » (groupe 2A).
Depuis, de nouvelles évaluations ont été menées, notamment chez les travailleurs au contact de ces rejets (garagistes, routiers, mineurs…). Leurs résultats préoccupants ont été confirmés et soulignés par une vaste étude américaine sur l'exposition professionnelle aux émissions Diesel dans des mines souterraines. Celle-ci a montré un risque accru de décès par cancer du poumon chez les travailleurs exposés[2].

Par conséquent, le groupe de travail du CIRC a conclu qu'il existait suffisamment de preuves quant au caractère cancérogène des émissions de Diesel. Celles-ci ont donc été classées au niveau 1 : « cancérogène pour l'Homme », le plus haut niveau des groupes d'évaluation du caractère cancérogène d'un agent pour l'Homme ! Cette catégorie est utilisée lorsque l'on dispose d'indications suffisantes de cancérogénicité pour l'homme. extraits planete info

07/06/2012

Vol longue distance grâce au solaire réussi ce mardi 5 juin 2012

Après plus de 18 heures de vol, l'avion solaire suisse Solar Impulse a atterri la nuit dernière, à Rabat, au Maroc. Sa première tentative de vol intercontinental est un succès !

Le premier avion a volé jour et nuit uniquement grâce à l’énergie solaire s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Rabat-Salé, mardi à 23h27 après avoir quitté Madrid à 3h22 GMT.

Commentaire : c'est comme la 1ère voiture. Les vols commerciaux ne sont pas encore à l'ordre du jour mais des progrès rapides sont attendus.


05/06/2012

Le Grand Contournement ouest de Strasbourg ne se fera pas

L'un des premiers événements de la présidence de François Hollande en matière d'environnement ne découle pas d'une décision politique, mais d'une raison économique : le groupe Vinci paraissant impuissant à boucler le financement du Grand Contournement ouest (GCO) de Strasbourg, celui-ci ne se fera pas.

Le GCO est un projet discuté depuis plus de vingt ans dans l'agglomération de Strasbourg, longée par une autoroute, l'A35, quotidiennement engorgée aux heures de pointe. Le GCO, bretelle de 24 km à l'ouest de la ville, devait détourner le trafic de transit Nord-Sud empruntant l'A35, allégeant donc la congestion routière.

Mais ce projet a provoqué une vive opposition des associations environnementales : il aurait traversé une zone de 300 hectares de terres agricoles, aurait menacé une espèce en voie de disparition, le grand hamster, sans répondre pour autant, selon les opposants, au problème routier. Les écologistes ont gagné le soutien politique d'EELV et du PS, qui dirige la mairie de Strasbourg, alors que les conseils généraux et le conseil régional d'Alsace sont dominés par l'UMP, favorable au projet.

"Ce qui m'a ouvert les yeux, dit le maire de Strasbourg, Roland Ries, est l'étude du cabinet TTK de Karlsruhe en 2006 : elle montrait que le transit ne représentait que moins de 10 % du trafic. Le GCO était donc une mauvaise réponse à une bonne question."

Cependant, l'utilité publique du projet a été déclarée le 24 janvier 2008 par le gouvernement de François Fillon, et le groupe Vinci a été désigné en janvier 2012 comme "attributaire pressenti". Mais le dossier économique s'est révélé plus délicat que prévu.

DÉBAT SUR LES ALTERNATIVES POSSIBLES

L'investissement de 750 millions d'euros comprenait moins de 40 millions de financement public. Le reste devait provenir de financements bancaires, remboursables par des péages prélevés sur la durée de la concession, soit cinquante-cinq ans. Pour trouver l'équilibre, le projet supposait un trafic quotidien de 30 000 véhicules - une prévision jugée optimiste par beaucoup. Les partenaires financiers n'ont manifestement pas été convaincus........

De son côté, Stéphane Giraud, d'Alsace Nature, estime que "l'abandon du GCO permettra de ne pas débourser de grosses sommes, mais aussi d'ouvrir le débat sur le désengorgement de Strasbourg". Car le débat sur le GCO a occulté les alternatives possibles.

Trois projets sont sur la table : d'une part, un tramway ou un bus "à haut niveau de service" en site propre, d'autre part, un tram-train desservant l'aéroport, et enfin un tram sur pneus au nord de l'agglomération, qui desservirait la gare. Ils permettraient aux automobilistes qui viennent travailler à Strasbourg de laisser leur véhicule sur des parkings relais et d'emprunter ces transports collectifs. "Ce sont des logiques d'avenir, et celui-ci n'est pas routier, dit M. Ries. Sur ce point, je partage le raisonnement des écologistes."

Les projets sont coûteux - de l'ordre de 150 millions d'euros chacun -, mais moins que le GCO. Ils pourraient trouver des financements dans la continuité des "appels à projet" lancés par le Grenelle de l'environnement.extrait le monde

04/06/2012

Près d'un tiers de la nourriture est gaspillée dans les pays industrialisés

Alors que près d'un milliard de personnes souffrent de faim chronique dans le monde, le gaspillage et les pertes alimentaires sont considérables, notamment dans les pays industrialisés où le gâchis alimentaire représente plus de 30% de la production alimentaire.

C'est le sujet traité à l'occasion du dernier webinar organisé par le Barilla Center for Food and Nutrition et intitulé "Gaspillage alimentaire : comment le réduire du champ à la table", diffusé le 23 mai dernier. Parmi les rapporteurs, Andrea Segrè, président de Last Minute Market ; Tristram Stuart, écrivain et activiste engagé contre le gaspillage alimentaire ; Jean Schwab, responsable de la National Food Recovery Initiative de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) des États-Unis....extraits notreplanetinfo

Commentaire : chacun peut adapter ses achats à sa consommation pour limiter le gaspillage

01/06/2012

Commission européenne – Communiqué de presse Environnement: une nouvelle approche de l’évaluation des mélanges chimiques

 

 

Bruxelles, le 31 mai 2012 – La Commission s’engage à faire en sorte que les risques associés aux mélanges chimiques soient dûment pris en compte et évalués. Nous sommes exposés chaque jour à des mélanges de substances chimiques; or, ces associations de substances peuvent avoir sur nous des effets que n’ont pas les substances prises séparément. La législation de l’Union européenne limite de façon stricte la quantité de certaines substances chimiques autorisée dans les aliments, dans l’eau, dans l'air et dans les produits manufacturés, mais les effets toxiques potentiels de ces substances associées entre elles sont rarement étudiés. Dans le cadre de la nouvelle approche, la Commission recensera les mélanges chimiques à évaluer en priorité; elle s’assurera que les différents volets de la législation de l’UE prévoient des évaluations des risques cohérentes pour ce type de mélanges prioritaires, et comblera les lacunes dans les connaissances scientifiques requises pour l’évaluation des mélanges.

 

M. Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l’environnement, a déclaré à ce propos: «La législation de l’Union européenne assure un niveau de protection élevé à l’égard des substances chimiques individuelles, mais nous devons approfondir nos connaissances sur les effets conjugués de ces substances. Il s’agit d’un domaine d’une grande complexité scientifique, mais cette complexité ne doit pas être un prétexte à l’inaction. Lorsque nous avons de bonnes raisons de penser qu’un mélange chimique est potentiellement préoccupant sur les plans de la santé humaine ou de l’environnement, celui-ci devrait faire l’objet d’une évaluation des risques plus détaillée et nous devrions prendre les mesures qui s'imposent».

 

Vu le très grand nombre d'associations chimiques possibles, le premier défi à relever dans le cadre de la nouvelle approche sera de recenser les mélanges prioritaires, afin de concentrer les ressources sur les associations les plus susceptibles d'être néfastes.

 

Il existe des méthodes pour évaluer les risques présentés par les mélanges prioritaires, mais il subsiste de nombreuses lacunes dans les données et les connaissances. La tâche est compliquée par le fait que de nombreuses dispositions de la législation européenne ciblent des groupes spécifiques, notamment les produits phytosanitaires, les produits biocides, les produits cosmétiques, les produits pharmaceutiques, les médicaments vétérinaires, etc. Cette spécialisation peut être un obstacle à une évaluation coordonnée et intégrée des mélanges qui contiennent des substances relevant de différentes dispositions législatives. La Commission veillera à ce que, dès lors qu’un mélange prioritaire aura été recensé, il fasse l’objet d’une évaluation coordonnée et intégrée. Par ailleurs, elle élaborera, d’ici à 2014, des lignes directrices techniques en vue de codifier les meilleures pratiques pour l'évaluation des mélanges prioritaires.


La Commission remédiera également à certaines des lacunes dans les données et les connaissances concernant les mélanges auxquels les personnes et l’environnement sont exposés. Elle coordonnera la collecte des données et examinera les données de surveillances collectées au titre de la législation de l’UE et des projets de recherche financés par celle-ci. Elle créera en outre une plateforme de surveillance des données chimiques. En 2015, la Commission établira un rapport pour rendre compte des progrès accomplis.

 

Contexte

 

Nous sommes chaque jour en présence de petites quantités de produits chimiques, dans les aliments et les boissons que nous consommons, dans les médicaments que nous prenons, dans l’air que nous respirons, dans les cosmétiques et les produits de soin que nous utilisons, dans les vêtements que nous portons, ainsi que dans les meubles, les jouets et tout ce qui nous entoure. Notre exposition à ce cocktail de substances chimiques commence dans l’utérus maternel, et les animaux et les plantes sont également exposés à une multitude de substances différentes.

 

Une étude de 2009 réalisée au Danemark a porté sur l’exposition des enfants en bas âge (enfants âgés de deux ans) aux mélanges chimiques sous la forme de perturbateurs endocriniens multiples. L’étude s’est intéressée à l’exposition par les aliments et les boissons, par l'air et les poussières à l'intérieur des locaux, par l’intermédiaire des vêtements et des chaussures ou par contact avec les jouets, par application de produits d’hygiène et de soins et par contact avec des articles tels que les matelas à changer et les tapis de bain. Sur la base des concentrations prévues des diverses substances, les auteurs de l’étude ont conclu qu’il était nécessaire de réduire l’exposition des jeunes enfants à un certain nombre des substances étudiées.

 

La nouvelle approche de la Commission est largement inspirée du récent avis formulé par les trois comités scientifiques non alimentaires: «Toxicity and Assessment of Chemical Mixtures» (Toxicité et évaluation des mélanges chimiques) et du rapport «State of the Art Report on Mixture Toxicity» (Rapport de synthèse sur la toxicité des mélanges).

 

Pour de plus amples informations et pour consulter la communication, voir la page suivante:

 

http://ec.europa.eu/environment/chemicals/effects.htm

 

Voir aussi le MEMO/12/392

source commission européenne

 

L'exposition aux pesticides réduirait les capacités cognitives

Une exposition prolongée aux pesticides pourrait réduire les capacités cognitives. Telle est la conclusion qui ressort de l'étude Phytoner dont les résultats les plus récents ont été présentés à Paris, mercredi 30 mai, par Isabelle Baldi (médecin épidémiologiste et maître de conférences à l'université Bordeaux Segalen) lors des rencontres scientifiques de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Le suivi, pendant au moins douze ans, de personnes travaillant dans le secteur viticole en Gironde a en effet mis en évidence "une détérioration notable" de leurs résultats aux tests neurocomportementaux pour 50 % des sujets interrogés.

Destinée à évaluer les effets d'une exposition professionnelle aux pesticides - en l'occurrence majoritairement des fongicides - chez les ouvriers viticoles girondins, l'étude Phytoner a été lancée en 1997. Soutenue financièrement par l'Anses, elle a porté sur un millier de participants âgés de 42 à 57 ans. Parmi eux, 784 ouvriers étaient directement ou indirectement exposés aux pesticides, les autres - non exposés professionnellement - formant le groupe témoin.

Isabelle Baldi et ses collègues ont utilisé des outils de mesure de l'exposition aux pesticides qu'ils avaient spécifiquement développés et des tests neuropsychologiques. Les personnes exposées présentaient des performances altérées aux tests neurocomportementaux par rapport aux sujets modèles. Les altérations touchaient "les fonctions les plus fines de la cognition, qui permettent au cerveau de gérer les liens entre les informations entrantes et sortantes : attention, conceptualisation et attention contrôlée... ", précisent Mme Baldi et ses collègues. Les principaux facteurs susceptibles de biaiser les résultats (âge, sexe, niveau d'études, consommation d'alcool, dépression...) avaient été soigneusement pris en compte.

AGGRAVATION DES TROUBLES

Quatre ans plus tard, un nouveau bilan réalisé de manière identique a été dressé avec 630 des participants encore disponibles. Les résultats concordaient avec les conclusions initiales, mais laissaient apparaître que les troubles s'étaient aggravés. "Les personnes exposées aux pesticides présentaient des performances moindres à l'ensemble des tests, et le risque de présenter une dégradation importante - de faire partie des 25 % de sujets ayant montré la plus forte baisse des performances - était, là encore, plus marqué pour les participants exposés", remarquent les chercheurs.....extraits lemonde