Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/02/2015

Impact à court terme des particules en suspension (PM10) sur la mortalité dans 17 villes françaises, 2007-2010

 La pollution atmosphérique tue à très court terme en aggravant brutalement des symptômes préexistants. Dans son premier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’année, publié mardi 6 janvier, l’Institut de veille sanitaire (InVS) quantifie l’impact des particules fines PM10 (dont le diamètre est inférieur à 10 microns). Même à des niveaux d’exposition relativement faibles, les particules fines accroissent le risque de mortalité immédiate et pas seulement sur le long terme.

Ces microparticules générées par les gaz d’échappement des véhicules, notamment les moteurs diesel, l’activité industrielle ou les systèmes de chauffage, affectent les voies respiratoires et le cœur, et peuvent provoquer par exemple accident vasculaire cérébral, crise cardiaque, rupture d’anévrisme, angine de poitrine, embolie pulmonaire… Autant de pathologies qui peuvent intervenir dans les cinq jours suivant une exposition....extraits lemonde

Contexte : nous présentons une analyse des associations à court terme entre les PM10 et la mortalité par causes, par groupes d'âge et saisons dans 17 villes en France métropolitaine. Méthodes : les associations entre les PM10 et la mortalité journalière ont été étudiées dans chaque ville en utilisant un modèle additif généralisé avec une distribution de Poisson, puis les effets ont été synthétisés dans une méta-analyse. Le pourcentage d'augmentation de la mortalité associé à une augmentation de 10 µg.m-3 de PM10 les jours précédents a été estimé pour la période 2007-2010 et par saison. Les modèles ont également été utilisés pour réaliser une méta-régression prenant en compte des variables environnementales, démographiques et socioéconomiques. Résultats : une augmentation 10 µg.m-3 de PM10 aux lag 0-1 et 2-5 se traduit par une augmentation de 0,51% de la mortalité non accidentelle (IC95%: [0,08-0,94]). L'effet des PM10 est plus important aux lags 2-5, sauf en été. En été, une augmentation 10 µg.m-3 de PM10 se traduit par une augmentation de 1,30% de la mortalité non accidentelle le jour suivant (IC95%: [0,06-2,56]). La méta-régression n'a pas mis en évidence de facteurs influençant l'impact de la pollution. Conclusion : nos résultats confirment les effets à court terme des PM10 sur la mortalité, même à des concentrations, en moyenne annuelle, conformes à la réglementation européenne (40 µg.m-3). source Institut de veille sanitaire (InVS)

Pour aller plus  loin cliquez sur http://www.invs.sante.fr/pmb/invs/%28id%29/PMB_12392

17/02/2015

Londres va construire une « autoroute pour vélos »

Le maire de Londres, Boris Johson, a décidé d’équiper sa ville d’une « super-autoroute de vélos », 30 kilomètres de pistes d’est en ouest dans la capitale britannique, passant notamment devant la tour de Londres, Westminster et Hyde Park. Une autre piste cyclable s’étendra aussi du nord au sud, sur 5 kilomètres. Les premiers coups de pioche doivent être donnés début mars. Les travaux s’achèveront en 2016. Une enveloppe de 161 millions de livres (217 millions d’euros) a été débloquée pour la construction.....extraits le monde

15/02/2015

Climat ou TTIP, il faudrait choisir !

Hasard du calendrier, le huitième cycle de négociations du partenariat transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) cette semaine à Bruxelles précède la reprise des négociations de l’ONU sur le changement climatique, à Genève du 8 au 13 février. Ce télescopage illustre le décalage entre la poursuite de la libéralisation des échanges d’un côté et les politiques de lutte contre le dérèglement climatique de l’autre. Comme si les deux pouvaient être dissociés.

Le mandat dont dispose la Commission européenne pour négocier le TTIP ne fait aucune mention des exigences climatiques, alors que l’Europe et les Etats-Unis sont parmi les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et que la contribution du commerce de marchandises aux dérèglements climatiques est considérable : le fret serait responsable de 10 % des émissions mondiales.

Hausse des émissions

La mondialisation des échanges accroît les émissions de GES. La Commission elle-même reconnaît que le TTIP générerait une hausse des émissions. Même limitée, elle se heurterait donc aux exigences climatiques rappelées par les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui préconisent de réduire drastiquement et immédiatement les émissions de GES.

Au nom de la « sécurité énergétique », l’Union européenne (UE) veut libéraliser le commerce et les investissements transatlantiques en matière d’énergie. Sur ce point, le mandat de négociations est extrêmement clair : l’UE souhaite mettre fin aux restrictions américaines à l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut. L’industrie pétrolière et gazière nord-américaine serait ainsi encouragée à intensifier l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux dans le nord-est canadien et à accroître la production d’hydrocarbures de schiste – soit deux des sources d’énergie fossile les plus polluantes de la planète.

Les acheminer de l’autre côté de l’Atlantique implique des investissements colossaux – plusieurs centaines de milliards de dollars – dans la construction de nouveaux pipelines, raffineries et usines de liquéfaction et regazéification des deux côtés de l’Atlantique. Autant de moyens financiers et d’investissements qui ne seraient pas disponibles pour financer la transition énergétique.

Puissants leviers pour relocaliser des emplois

La transition énergétique est par ailleurs contrariée par les normes et règles libéralisant le commerce et l’investissement. Au Canada, l’Ontario vient d’en faire l’amère expérience. Le programme de développement des énergies renouvelables, garantissant un prix d’achat préférentiel aux projets s’appuyant sur des travailleurs et des entreprises locales, a été attaqué par le Japon et l’Union européenne devant l’Organisation mondiale du commerce. La Canada a perdu. Le programme a été stoppé. Le libre-échange a gagné contre le climat.

De tels programmes sont pourtant de puissants leviers pour relocaliser des emplois et des activités industrielles à travers la promotion de biens et de compétences ancrés sur les territoires, par le biais d’utilisation de technologies appropriées à la transition énergétique. Sont-ils promus dans le cadre des négociations sur les dérèglements climatiques ? Loin de là ! Le document de 38 pages qui sert de base aux négociations de Genève propose que les pays ne puissent pas introduire des mesures qui soient « une discrimination arbitraire ou injustifiable, ou une restriction déguisée, au commerce international » (article 9).

Ce principe de non-discrimination fonde la hiérarchie internationale des valeurs et des normes entre le libre-échange et la protection de l’environnement : les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques sont conditionnées au respect des règles libéralisant le commerce et l’investissement. extraits lemonde



09/02/2015

Une vision pour la Suisse de demain mais pas seulement, un zeste d'Agroquartier avec la création d'un cellier communautaire

Sans oublier le développement des cultures sur le toit des immeubles, le projet de l'hepia* propose de manière remarquable des solutions à une nouvelle dimension du développement urbain: le paysage urbanisé. Les auteurs ont fait preuve de courage, dans la mesure où ils ont pris en compte le désir d'une frange de la population de vivre dans un paysage productif. En outre, leur présentation a confirmé au jury que les étudiants s'identifiaient avec leur projet et qu'ils étaient motivés à façonner leur avenir. Enfin, ils ont défendu certaines valeurs dans leur projet.....

....la contribution d'hepia s'inscrit dans le genre de la réflexion littéraire. Il s'agit en quelque sorte d'un scénario décrivant l'évolution utopique de la Suisse au cours des vingt prochaines années. L'équipe hepia a choisi en toute connaissance de cause une approche interdisciplinaire pour éviter l'écueil de la perspective d'experts. Afin de présenter leurs idées, les étudiants des filières architecture, architecture du paysage, agronomie, génie de l'ingénieur, gestion de l'environnement et domotique ont recouru à une méthode de science-fiction. Les idées se réfèrent à des faits rationnels tout en contrôlant le mieux possible les paramètres.

Le travail présenté a intégré des aspects de la société, de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'économie (consommation). Il en résulte une image d'avenir aux multiples facettes dépassant les questions territoriales et d'infrastructure. Dans la contribution d'hepia, le clivage entre ville et campagne est progressivement comblé; il en résulte une société urbaine qui s'engage à vivre ensemble et dans le respect de la nature. Dans le développement durable, l'environnement et la société sont prioritaires par rapport à l'économie, ce qui n'exclut pourtant pas la création de valeur ajoutée. De plus, l'organisation du temps de travail évolue, grâce par exemple à l'introduction de modèles de temps de travail innovants. La contribution a fourni des images relatives aux problématiques à incidence spatiale comme la densification des zones de villas et la réorganisation des services sociaux.

Cette nouvelle démarche participative fait un carton en Suisse depuis son développement en 2015. Le but vise à offrir la possibilité à chaque habitant de contribuer aux apports alimentaires de son quartier. Cette nouveauté permet également de mettre en relation les producteurs de proximité avec les consommateurs.Autant de points positifs dont les habitants peuvent bénéficier.

Financement

Ce projet est financé à moitié par l’État grâce aux PSR (Prestations Sociales Requises), et l’autre moitié par les habitants du quartier. En étant acteurs de ce projet immobilier, les propriétaires développent des relations basées sur la solidarité, le partage et le dialogue. Comme ce cellier dépend de leurs attentes sociales, environnementales, ainsi que de leurs possibilités financières, ils se sentent d’autant plus concernés par l’impact que ce dernier aura dans leur vie quotidienne. Ils participent donc également à la conception du lieu, au choix de son emplacement et même jusqu’à l’horaire d’ouverture du cellier.

Un cellier autonome


Un des arguments en faveur du résultat a été de confirmer que ce cellier communautaire serait autonome en électricité. Les habitants n’auront donc pas de frais supplémentaires à payer une fois son installation
terminée. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de ce qu’il se fait dans le quartier car aujourd’hui, sur chacune des villas, il y a un panneau solaire, pour chauffer les chauffe-eaux individuels.

Les avantages du cellier communautaire expliqués en trois points :

  • économique - Les habitants se disent heureux de la mise en place de cette infrastructure pour des raisons économiques. En effet, cet espace de vie partagé permet aux foyers d’épargner grâce au système du « donnant-donnant ». Chaque famille pourra troquer des denrées inutilisées,des fruits et légumes provenant de leur potager, des oeufs des poules de leur propriété, et plus si intéressés. Ceci dans un but commun de mieux gérer les stocks des foyers, et, in fine, de réduire les déchets alimentaires. Le cellier dispose aussi d’une chambre froide et congélateur aménagés pour que chacun puisse y conserver des denrées. Cela éviter le besoin d’une capacité de stockage frigorifique importante dans leur maison.
  • social - Cette installation permettra aussi de réaffirmer les liens sociaux trop souvent oubliés dans ces zones. La création d’un lieu de rencontre et de partage permettra de redynamiser cet endroit. En effet, des activités au sein de ce cellier pourront être créées. Des emplois seront ainsi mis en place dans le but de gérer le bon fonctionnement de la redistribution. De plus, ils ont prévus de créer, en collaboration avec d’autres celliers à proximité, un site Web. Les familles pourront avoir des informations sur le stock de celui-ci ou les denrées spéciales arrivées le jour même.mobilité et activités - Il se trouve que les transports publics genevois ont émis la possibilité d’ajouter un arrêt de bus non loin de là s’il y a suffisamment d’intérêt de la part de la population. Comme les habitants du quartier ont délaissé la voiture privée au profit du carsharing ou des transports publics, ils bénéficient d’un plus grand espace commun, autrefois utilisé par les voitures. Grâce à cela, des activités pour les enfants ont été mises en place. Leur bon fonctionnement est notamment dû aux journées de travail à domicile. Chaque habitant a l’opportunité de profiter au mieux de ces nouveaux espaces verts. Si un arrêt des TPG est finalement ajouté, c’est bien sûr non seulement les habitants du quartier «coin de terre» mais aussi une grande partie de la population de Bellevue qui profitera de ce nouvel espace d’échange.

En quelques chiffres
Sur une base de 36 villas, on compte :
Frigo 0.1 m2/villa
Denrées sèches 0.2 m2/villa
Espace distribution 5 m2/villa
Soit une surface pour le cellier de 200 m2

Création d’un nouveau site Web pour le cellier communautaire du quartier du Pré

Le quartier villas de Morges a créé un nouveau site Web pour que ses habitants puissent réserver, connaître le stock, les nouveaux arrivages, et même commander pour les personnes à mobilité réduite.

 Ce genre de création n’est pas inconnue en Suisse depuis plusieurs années. La différence est que, jusqu’à présent, seuls les stocks du cellier étaient mis à la portée des habitants. Dans ce quartier du Pré à Morges (VD), ils ont aujourd’hui décidé d’offrir de nouveaux services, tels que les approvisionnements provenant du voisinage, a réservation de produits pour les personnes travaillant tard et une possibilité de se faire livrer pour les personnes âgées ou celles à mobilité réduite.

La nouveauté créée par la «surproduction » des potagers du quartier

Aujourd’hui, face à l’ampleur du phénomène des potagers familiaux et communautaires, des personnes ayant une production trop élevée pour leur propre consommation n’hésitent pas à amener leur surplus dans les celliers, afin d’en faire profiter leurs voisins. De ce fait, le stockage peut facilement varier. Les habitants ont donc décidé d’apporter une amélioration comparée aux autres sites déjà créés par le passé. Ceci en mettant les petites productions potagères en disponibilité d’échange et de commercialisation de proximité.

Réserver les denrées

Comme tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir une journée de travail à la maison, les habitants ont songé à une solution alternative pour ces personnes. En effet, aujourd’hui, une grande partie de la population travaille encore bien tard, le but n’étant pas d’encourager cette méthode de travail, mais d’aider ceux qui sont dans cette situation. Il suffira à ces personnes de réserver leurs denrées, puis d’aller les chercher soit le matin juste avant de partir au travail, soit le soir, ou encore qu’une personne de la famille ou un voisin prenne la commande au cellier communautaire. Une place pour une dizaine de boîtes fonctionnant avec codes va être également mise en place pour que les personnes n’ayant pas d’autre possibilité puissent tout de même réserver des denrées et aller les chercher même pendant les heures de fermeture.

Mobilité réduite

Il y a 20 ans, être une personne âgée ou avoir une mobilité réduite conduisait à des situations de perte d’autonomie importante, vu le peu de prestations mises en œuvre pour aider ces personnes-là. Ce temps est révolu depuis quelques années. Il était temps que l’on trouve une solution pour leurs courses alimentaires. En effet, bien que les voisins ou la famille apportent une aide précieuse à ces personnes, ces dernières ne sont jamais à l’abri d’imprévus contraignants. Dans ce cas, la livraison à domicile réservée aux personnes âgées et à celles ayant un handicap réduisant leur mobilité est indispensable. Ce service peut aussi s’adresser aux femmes enceintes ainsi qu’aux personnes malades. Cette solution préserve ainsi leur autonomie.   extraits office fédéral du développement concernant le projet Swisstopia développé par la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (hepia*)

07/02/2015

L’année 2014 confirmée comme la plus chaude jamais enregistrée

......

Fin 2014, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) annonçait que l’année en cours pourrait être la plus chaude jamais enregistrée. Les relevés du mois de décembre le confirment. Deux des trois principaux laboratoires engagés dans la mesure de la température terrestre — l’un à l’Agence spatiale américaine (NASA), l’autre à l’Agence américaine chargée de l'étude de l'océan et de l’atmosphère (NOAA) — ont présenté, vendredi 16 janvier, leurs résultats : 2014 a bel et bien été la plus chaude jamais mesurée depuis 1880, date du début des relevés thermométriques..... Extraits le monde
 
Cela se passe de commentaires et on n'entends plus tous ces climatosceptiques de tous bords payées par...

05/02/2015

Bruxelles, paradis des lobbies

......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.
....

Besoin de règlementation

On l’aura compris : à Bruxelles, la caricature du lobby forcément nuisible énerve. Mais personne ne nie qu’ils auraient besoin d’être davantage réglementés. Et que le nouveau registre de transparence n’y suffira sûrement pas. Un groupe d’ONG, dont CEO, l’a décortiqué ces derniers jours. Son constat est sévère : les changements apportés sont jugés « minimes » et « ne résoudront pas les problèmes fondamentaux ». Parmi les manques, le fait que de gros lobbies comme la City de Londres, Electrabel ou Walmart n’y figurent pas.

Les associations LobbyControl, CEO et Friends of the Earth Europe devaient d’ailleurs, mardi, annoncer qu’elles portent plainte auprès du secrétariat du registre contre Goldman Sachs pour avoir déclaré moins de 50 000 euros de dépenses de lobbying en 2013, alors qu’elles estiment que c’est bien davantage. « C’est un test pour voir si la Commission Juncker aura plus de volonté que la Commission Barroso pour faire respecter les principes du registre », selon Olivier Hoedeman, de CEO......

Assainir les relations entre lobbies et institutions

Les soupçons de permissivité n’épargnent pas la Commission. Ainsi l’affaire du « Dalligate », toujours pas élucidée. Il s’agit du limogeage, en 2012, par le président Manuel Barroso de son commissaire à la santé, le Maltais John Dalli, mis en cause dans une affaire de corruption par l’industrie du tabac. Ce dernier dénonce aujourd’hui un complot fomenté par le cigarettier Philip Morris pour faire échouer son projet de directive sur le tabac. L’ex-commissaire a saisi la Cour de justice de l’Union européenne, à Luxembourg. Les ONG pointent aussi le problème, jugé sérieux, des « revolving doors », ces portes tournantes qu’empruntent d’anciens de la Commission pour émarger dans le privé. Des pantouflages jugés peu ou pas assez encadrés.

Que faire pour assainir davantage ces relations entre lobbies et institutions ? La réponse n’est pas simple. Des eurodéputés militent pour que la Commission propose un texte législatif, seul moyen de pouvoir imposer des sanctions à ceux qui violent les codes de bonne conduite. La Commission, elle, voudrait rendre le registre obligatoire, ce qui contraindrait les eurodéputés à publier leur agenda comme les commissaires..... Extraits du Monde

03/02/2015

Combien de morts, chaque année, à cause du vélo? REPONSE UNE SEULE PERSONNEEN 2013...

STOP AU FANTASME DU CYCLISTE TUEUR DE PIÉTONS....VOICI LES CHIFRES

....4080 accidents, 1344 hospitalisés, 147 décès. Prenons plutôt les chiffres. En effet, en 2013, selon le bilan de sécurité routière publié par le ministère de l'intérieur, 147 personnes (et non 164) sont mortes d’un accident de la circulation, alors qu’elles circulaient sur un vélo. Bien sûr, ce n’est pas le vélo qui a tué ces personnes, mais elles ont été, dans 118 cas sur 147, percutées par un véhicule motorisé alors qu’elles circulaient à vélo. 19 personnes se sont "tuées toutes seules", décédées suite à un accident n'impliquant aucun autre usager. Ce ne sont d’ailleurs jamais les objets eux-mêmes qui sont responsables d’accidents, mais les êtres humains qui les manipulent. Toujours en 2013, 4080 accidents impliquant un vélo ont été déclarés à la police, mais 1344 personnes (et non 4000) ont été hospitalisées......

Piéton vs. cycliste. Les cyclistes seraient-ils par ailleurs responsables du décès de piétons ? Certains l’avancent, en particulier parmi les commentateurs de ce blog. Examinons les chiffres, à nouveau. En 2013, 465 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de circulation alors qu’elles circulaient à pied. 0,2% d’entre elles sont décédés suite à une collision avec un cycliste. C’est-à-dire exactement une personne.

En 2012, la route a tué 489 piétons, dont 0,4%, soit exactement 2, sont décédés suite à une collision avec un cycliste. En 2011, sur les 519 piétons tués, la même proportion, 0,4%, soit toujours 2, sont mortes suite à une collision avec un cycliste. On ignore les circonstances précises de ces accidents. Ont-ils eu lieu en ville ou à la campagne, le jour ou la nuit, sur un aménagement protégé ou non ? L’un des deux usagers était-il en infraction, voire les deux ? On ne sait pas, même si on peut constater que la responsabilité du conducteur le plus rapide est souvent engagée.

Baisse de la mortalité. Ce que l’on sait, en revanche, c’est "la baisse constante du nombre d’accidents mortels à vélo depuis les années 1960", comme le constate Sébastien Torro-Tokodi, de l’association Droit au vélo, à Lille. La courbe est en phase avec celle des accidents de la route, comme on peut le voir dans cet article de Libération. On sait également, à rebours de ce que l'on croit généralement, que les accidents de vélo sont plus mortels en dehors des agglomérations que dans les villes (à ce sujet, une carte publiée par Terra Eco qui répertorie tous les accidents). extraits M blog