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25/03/2014

extrait de l'accord programmatique des partis PS et Ecologique pour le 2ème tour des éléctions municipales du 30 mars 2014..;

  • la création d'un titre de transport unique qui donnera accès aux transports en commun, mais aussi à Velib' et à Autolib' (plus simple à mettre en œuvre...)
  • la construction de 700 kilomètres de nouvelles pistes cyclables et "l'aménagement de parkings sécurisés dans l'espace public". Dans chaque arrondissement parisien, "un quartier sera réservé aux vélos et aux piétons toute l'année".

Par ailleurs "des dispositifs de voies réservées aux taxis au bus et aux véhicules transportant au moins trois personnes seront expérimenté sur les voies extérieures de Paris "(boulevard Périphérique ? boulevards des Maréchaux ? : le texte ne le précise pas).

Enfin, une expérimentation de "modes de transport en commun électriques de nouvelle génération" sera menée sur les quais hauts de la rive droite de la Seine....

21/03/2014

info à retenir pour le vote du 23 mars La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs suivi de la quaité de vie... pour les municipales.

 

La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs pour les municipales. La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs pour les municipales. |extraits Le Monde/Ipsos-Steria

20/03/2014

Du Plan Vélo au PAMA

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, avait installé en juin 2013 un groupe de travail pour préparer un Plan d’Action Mobilités Actives (PAMA). Ce groupe rassemblait des représentants des ministères, des parlementaires, des élus locaux, des techniciens, des usagers (Droits du Piéton, FUB, AF3V, FNAUT).  Les thèmes suivants ont  été étudiés :


- l'intermodalité marche et vélo-transport collectif ;

- le partage de l'espace public et la  sécurité des piétons et cyclistes ;

- les incitations financières à l’usage quotidien du vélo ;

- l'articulation des mobilités actives avec l'urbanisme et le logement ; 

- le tourisme à vélo ;

- la communication sur les bienfaits du vélo sur la santé.

 

Le PAMA, une grosse machine qui repart de zéro avec les mêmes acteurs, remplace le Plan National Vélo, qui avait été préparé pendant un an (la FUB, représentée par Geneviève Laferrère et Annick de Montgolfier, avait participé à toutes les réunions ) et adopté en janvier 2012.


Le 5 mars, le ministre a annoncé l'adoption de ce Plan d' Actions Mobilités Actives (PAMA). Il comprend 25 mesures, notamment:


MESURES CONCERNANT LA SNCF / INTERMODALITE :
- possibilité d'embarquer systématiquement des vélos , sur toutes les lignes TET  ( à défaut, prévoir 2 circulation par jour dans chaque sens)

- intégration des réservations en ligne de vélos à bord de tous les trains acceptant des vélos.

- amélioration, à l'horizon 2020, du stationnement sécurisé des vélos dans les gares, et continuité de la signalisation urbaine jusqu'aux quais.

- intégration des itinéraires marche et vélos dans tous les calculateurs d'itinéraires existants.

 

BOITE A OUTILS POUR LES COMMUNES :

- modification du Code de la route, pour permettre aux communes de fixer la vitesse des véhicules à 50, 30, 20 Km/h , ou à l'allure du pas, en cohérence avec la configuration et les usages des voies.

- généralisation du double-sens cyclable, dans toutes les rues où la vitesse est limitée à 30 km/h (et plus seulement dans les zones 30)

- requalification en  "stationnement très gênant" d'infractions telles que le stationnement de véhicules sur trottoir, sur passages piétons, sur bande ou piste cyclables  : les décrets seraient publiés à l'automne 2014.
- publication de l'arrêté concernant l'obligation de mettre en place, le 1er janvier 2015, des parcs de stationnement vélos dans les immeubles de bureaux bénéficiant de places de stationnement autos ( à la suite de l'article 57 de la Loi grenelle 2 et du décret d'application du 25 juillet 2011)

MESURES D' ORDRE GÉNÉRAL :
- permettre le chevauchement d'une ligne continue, pour le dépassement d'un cycliste si la visibilité le permet (décrets prévus à l'automne 2014)
- expérimenter en 2014 de L' INDEMNITE KILOMETRIQUE VELO (mesure demandée par de nombreuses associations) auprès d'entreprises VOLONTAIRES, qui auraient mis en place un PDE. (Plan Déplacement Entreprises)
Le remboursement serait de l'ordre de 25 centimes/km parcouru. C'est seulement après cette expérimentation, à monter de toutes pièces, que seraient mises en place les exonérations sociales et fiscales.

Pour la FUB (Fédération Usagers Bicyclettes), ce plan, qui  "ne formalise ni budget, ni échéancier", pourra se réaliser  "au prix de l'élaboration d'un plan stratégique complet décliné en plans d'actions".

 source Astus

14/03/2014

3,50 euros la séance de cinéma dimanche 16, lundi 17 et mardi 18 mars 2014 inclus

 

Le Printemps du Cinéma 15ème édition !

3 jours pour tout voir les dimanche 16, lundi 17 et mardi 18 mars 2014 inclus dans toute la France.

Le principe de cet événement national très attendu du public est toujours aussi simple : pendant ces trois jours, les salles de cinéma participantes pratiquent un tarif exceptionnel à l’ensemble des spectateurs : 3,50 euros la séance (hors majoration pour les films en 3D et séances spéciales). Une belle occasion de profiter pleinement de toute la richesse de la programmation durant la manifestation puisque tous les films sont concernés par cet avantage tarifaire, qu’il s’agisse de l’ensemble des nouveautés ou des films encore à l’affiche. Un événement fortement plébiscité puisque 2,5 millions de spectateurs le fréquentent chaque année en moyenne.

Le Printemps du Cinéma est organisé par la Fédération Nationale des Cinémas Français avec BNP Paribas, le partenaire exclusif des opérations nationales du cinéma en salles, qui prolongera cette opération du 19 au 25 mars 2014 inclus, en offrant plus de 300 000 contremarques à ses clients et prospects. Les détenteurs de contremarques BNP Paribas pourront bénéficier pendant 7 jours supplémentaires d’un tarif unique de 3,50 euros la séance (dans les cinémas participants, hors majoration pour les films en 3D et séances spéciales). A partir du 12 février 2014, 100 000 contremarques sont à gagner sur le web sur www.bnpparibas.net/cinema et sur la page Facebook BNP PARIBAS NET (dans la limite des stocks disponibles). Les détenteurs de la Carte We Love Cinema (www.welovecinema.fr) se verront offrir 100 000 contremarques et le réseau d'agences BNP Paribas offrira 130 000 contremarques à ses clients et prospects à travers toute la France.

10/03/2014

La transition écologique, horizon pour une véritable sortie de crise

Transition écologique, mode d'emploi, de Philippe Frémeaux, Wojtek Kalinowski et Aurore Lalucq. Alternatives économiques, Les Petits matins, 260 pages, 12 euros.

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La première, Transition écologique, mode d'emploi (Les Petits Matins, « Alternatives économiques », 260 p., 12 €), est publiée sous l'égide de l'Institut Veblen. Sa mission est de militer pour un mode de développement soutenable et une économie socialement juste. Créé en 2010, il porte le nom de Thorstein Veblen, économiste américain connu pour le fameux « effet Veblen », qui explique les mécanismes de la consommation ostentatoire.

 

Philippe Frémeaux, journaliste à Alternatives économiques, Wojtek Kalinowski, sociologue, et Aurore Lalucq, économiste, rappellent que, pour l'instant, les crises économiques et environnementales perdurent. Et que, si l'on poursuit dans la voie actuelle, « nous allons vers des lendemains… qui font peur ».

 

Ils estiment pourtant que des solutions existent, qui n'ont rien de « punitif ». La révolution qui se prépare pourrait même permettre de vivre mieux.

 

PRÉFÉRENCE POUR LE PRÉSENT

 

Alors pourquoi les gouvernements ne font-ils pas le nécessaire ? Pour plusieurs raisons. D'abord, la sacro-sainte préférence pour le présent. Ensuite la dynamique du capitalisme. « L'idée d'une société sans croissance restera particulièrement difficile à faire accepter tant que le chômage de masse sera au rendez-vous », écrivent les auteurs ; les gouvernements restent prisonniers du « logiciel productiviste ». Enfin, il y a la fragmentation de la société internationale : le chacun pour soi règne en maître. Le résultat de tout cela : « la fuite dans la croissance ».

 

Les auteurs identifient quatre raisons d'espérer. En finir avec l'hyperconsommation ne serait pas un drame. Nos possibilités techniques, inédites, peuvent être mises au service d'une économie qui réduirait sa pression sur les ressources.

 

Il y a une prise de conscience de la nécessité d'engager la transition écologique, pas seulement dans les pays riches. La transition démographique, enfin, s'opère plus rapidement que prévu.

 

« Il s'agit de transformer le monde », disait Karl Marx, au XIXe siècle. Pour les auteurs, il est urgent, au XXIe siècle, de « transformer l'économie ». Mais est-il possible de rompre avec la « dictature du produit intérieur brut » ? Le livre ne répond pas vraiment à cette question.

"Miser (vraiment) sur la transition écologique", d'Alain Grandjean et Hélène Le Teno. Editions de l'Atelier, 144 pages, 16 euros.

Optimistes, les auteurs de Miser (vraiment) sur la transition écologique (Editions de l'Atelier, 144 p., 16 €), qui sort le 13 mars, veulent l'être également. « Nous vivons une époque formidable qui va faire oublier les “trente glorieuses” », assurent Alain Grandjean et Hélène Le Teno, spécialistes du développement durable.

 

Le livre aborde notamment la question du financement de la transition écologique, « le nerf de la guerre ». Il faut mettre la finance au service de cette mutation ; mais le grand chantier de la régulation financière est inachevé.

 

Concernant nos dirigeants, le constat n'est pas très différent de celui de l'Institut Veblen : manque de recul, dictature du court terme, pression des lobbies… Tout semble à repenser en profondeur. « Nos systèmes de gouvernance, à tendance hiérarchique, vont devoir évoluer vers des logiques de réseau et de subsidiarité beaucoup plus fortes », disent les auteurs.

 

Le livre est convaincant, même si son enthousiasme pour le modèle allemand de transition énergétique laisse sceptique. Le charbon représente en effet aujourd'hui plus de 25 % de la consommation d'électricité outre-Rhin. Et les Allemands eux-mêmes doutent de plus en plus du bien-fondé du virage énergétique pris sous le chancelier Gerhard Schröder et accéléré avec Mme Merkel.

 

DEUX AXES ESSENTIELS

 

La transition écologique ne doit pas être un chemin de croix. Là-dessus, on suit les deux auteurs entièrement. Mais il y a du pain sur la planche pour rendre le changement « souhaitable et désirable ».

 

Signalons enfin un article de l'économiste Benjamin Coriat – « Transition écologique et politique industrielle », paru dans le numéro 83 (janvier-février 2014) de la revue bruxelloise Politique, et consultable sur le Net (Politique.eu.org/

). Pour ce professeur à l'université Paris-XIII, la crise écologique doit être l'occasion de procéder à un véritable « aggiornamento » de notre politique industrielle.

Deux axes sont selon lui essentiels. Premièrement, il faut s'orienter vers de nouveaux modèles productifs et favoriser le rôle des micro-entreprises et des collectivités territoriales. Deuxièmement, la transition écologique devra associer innovations techniques et innovations sociales.

 

« La mise en place de modèles économiques reliant dans des coopérations renforcées des acteurs multiples, entreprises publiques et privées, centres de recherche et universités, collectivités locales, associations et organismes à but non lucratif, poursuivant des buts d'utilité publique, est une condition de la réussite de la politique nouvelle », écrit-il.

 

Le rôle de l'Europe ? « Idéalement, elle est le lieu privilégié pour assurer les impulsions nouvelles », dit M. Coriat. Il déplore l'immobilisme des décideurs européens. Et rappelle ce propos de François Hollande, relayé par le ministre allemand de l'énergie, Sigmar Gabriel, favorable à un « Airbus européen de l'énergie ».....

extraits LE MONDE | 05.03.2014

Références bibliographiques

Transition écologique, mode d’emploi, de Philippe Frémeaux, Wojtek Kalinowski, Aurore Lalucq. Les Petits Matins, «Alternatives économiques», 260 pages, 12 euros.

 

Miser (vraiment) sur la transition écologique, de Alain Grandjean et Hélène Le Teno, préface de Nicolas Hulot. Editions de l'Atelier, 144 pages, 16 euros.

03/03/2014

l'hydrogène : une solution d'avenir

"sur les collines varoises dominant la baie de Saint-Tropez, dans le Var, le soleil brille 2 800 heures par an. Cet ensoleillement, le plus généreux de l’Hexagone, est la principale richesse de la petite commune de La Croix-Valmer, 3 500 habitants l’année, dix fois plus au plus fort de la saison touristique. Relayé par un système à hydrogène, il va contribuer à l’indépendance énergétique d’un pôle enfance – un centre de loisirs et une crèche – accueillant près de 200 bambins et adolescents. Une première en France.'....

"Le projet Janus – divinité romaine du passage et de la transition –, d’un coût de 1 million d’euros financés à près de 80 % par l’Europe, le département du Var, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, associe deux composantes, décrit l’élu : 180 m2 de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments, et une chaîne hydrogène conçue par Areva, sur son site voisin d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Logée dans un gros caisson, cette chaîne, commercialisée sous le nom de « Greenergy box », couple un électrolyseur – où le courant décompose de l’eau en hydrogène et en oxygène, ensuite confinés dans des réservoirs sous pression – et une pile à combustible qui, par le procédé inverse, recombine hydrogène et oxygène pour générer de l’électricité, de la chaleur et de l’eau. Un dispositif qui permet d’emmagasiner le « jus » tiré des panneaux solaires, puis de le restituer à la demande.'....

"L’hydrogène pourrait s’immiscer dans le mix énergétique par une voie plus rapide, exploitée depuis peu outre-Rhin. Celle de l’injection directe dans un réseau de gaz naturel. Cette technique, dite « power to gaz », va être mise en œuvre par la communauté urbaine de Dunkerque, dans le cadre d’un projet pilote conduit par GDF Suez.

L’électricité générée par un parc éolien sera convertie, par électrolyse, en hydrogène qui, mélangé à du gaz naturel (dans une proportion pouvant monter jusqu’à 20 %), chauffera 200 logements d’un nouveau quartier et fera rouler une cinquantaine de bus. Une façon, comme à La Croix-Valmer, de réduire les émissions de CO2 en tirant tout le suc des énergies vertes." extraits lemonde