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24/11/2012

Les deux tiers des arbres dans le monde sont menacés de dépérissement

Les forêts, poumons de la Terre, sont menacées de dépérissement. Les arbres se montrent beaucoup plus vulnérables à la sécheresse que ce que les scientifiques imaginaient. Quand ils manquent d'eau, ils font des embolies : des bulles d'air obstruent les vaisseaux de transport de la précieuse sève des racines à leurs cimes. Un dessèchement fatal les guette. Toutes les espèces sont concernées : feuillus ou conifères. Tous les climats également : humides ou secs.

Pour la première fois, une vaste étude internationale jette un regard global sur ce phénomène. Sur plus de 220 espèces réparties dans 80 régions aux climats variés, leurs conclusions, publiées en ligne dans la revue Nature mercredi  21 novembre, pointent une vulnérabilité alarmante pour l'avenir des écosystèmes.

Environ 70 % des arbres étudiés seraient sur le fil du rasoir, fonctionnant à la limite de l'embolie. Leurs marges de manœuvre sont étroites, qu'ils poussent en zone tropicale, en zone tempérée ou en zone de type méditerranéen. "Tous les arbres et toutes les forêts du globe vivent en permanence à la limite de leur rupture hydraulique. Il y a donc une convergence fonctionnelle globale de la réponse de ces écosystèmes à la sécheresse", résume Hervé Cochard, chercheur à l'INRA, à Clermont-Ferrand, et coauteur de l'étude pilotée par Brendan Choat, de l'université Western Sydney (Australie), et Steven Jansen, de l'université d'Ulm (Allemagne).

Cette découverte étonnante conduit à envisager des scénarios catastrophe, sur lesquels les chercheurs ne se prononcent pas : les évolutions prévues du climat devraient être marquées par des épisodes de sécheresse plus fréquents. Une mortalité accrue des arbres fait planer sur les écosystèmes une nouvelle menace, non prise en compte actuellement dans les scénarios climatiques.

DES CHERCHEURS TRANSFORMÉS EN PLOMBIERS DE LA BIOSPHÈRE

Pour aboutir à ces constats, les chercheurs se sont transformés en plombiers de la biosphère, afin de sonder l'état de santé des systèmes vasculaires de transport du liquide nutritionnel chez les plantes. La probabilité d'apparition de bulles d'air dans la sève augmente si l'arbre est contraint d'aspirer plus fort la sève dans ses ramifications. C'est ce qui arrive en cas de fortes chaleurs, qui augmentent la transpiration de l'arbre, ou lors d'une carence en eau, qui oblige la plante à pomper intensément.

Ce phénomène d'embolie ou de cavitation a été mesuré dans les années 1960 en utilisant des microphones enregistrant l'éclatement de ces bulles. Depuis, les techniques ont été perfectionnées et les chercheurs sont capables de mesurer à partir de quelle pression dans la sève la conduction hydraulique est diminuée de moitié par la formation de bulles. Ce seuil de vulnérabilité est ensuite comparé à la pression de sève, mesurée in situ pour différentes espèces.

Mauvaise surprise, les scientifiques ont découvert que cette différence est finalement faible pour la majorité des espèces recensées. "Que les forêts de type méditerranéen, soumises à des sécheresses, soient proches de ce seuil n'est sans doute pas étonnant. Mais même les forêts tropicales ont peu de marge de manœuvre", constate Hervé Cochard.

"J'ai pu récemment observer en Guyane que la saison sèche, particulièrement aride cette année, a causé des dégâts. Les plantes pourront sans doute s'en sortir, mais que se passera-t-il si ces épisodes se multiplient ?", s'interroge Jérôme Chave, du laboratoire Evolution et diversité biologique du CNRS, à Toulouse.

LES ARBRES PEUVENT "MOURIR DE FAIM", PAS SEULEMENT DE SOIF

En 2010, dans la revue Forest Ecology and Management, une autre équipe avait alerté sur le nombre inquiétant de forêts affaiblies par la sécheresse. Les 88 zones recensées depuis 1970 n'étaient pas toutes en zone aride, et leur nombre était en augmentation.....extraits lemonde

18/11/2012

Une nouvelle étiquette pour bien choisir ses pneus

Depuis le 1er novembre 2012, les pneus vendus en France doivent afficher leurs niveaux de performance, dont celui de l'efficacité énergétique.

Pour harmoniser la réglementation française sur les pneumatiques avec la réglementation européenne, les pneumatiques devront désormais obligatoirement afficher un étiquetage de leurs performances. A l'image des appareils ménagers, l'étiquette fournit aux consommateurs des informations en matière d'efficacité énergétique, d'adhérence sur route mouillée et de bruit extérieur.

Économie d'énergie et réduction des émissions de CO2

L'adoption de cette mesure constitue un des aspects du plan d'action pour l'efficacité énergétique et contribuera à atteindre l'objectif consistant à réduire de 20 % la consommation énergétique totale de l'Union européenne d'ici à 2020.

A cette échéance, cette mesure devrait permettre une économie de 2,4 à 6,6 millions de tep (tonnes équivalent pétrole). Les réductions d'émissions de CO2 de tous les types de véhicules devraient se situer entre 1,4 et 4,0 millions de tonnes par an, selon la vitesse d'évolution du marché en faveur des pneumatiques les plus efficaces en carburant.

documentation technique promotionnelle ainsi que sur les sites Internet des fournisseurs.

etiquette pneu

Trois indicateurs de performance

L'étiquette donne les 3 informations suivantes :

  • la classe d'efficacité en carburant sur la colonne de gauche (sur une échelle de A à G),
  • la classe d'adhérence sur sol mouillé sur la colonne de droite (sur une échelle de A à G),
  • le niveau sonore extérieur, selon 3 niveaux et en décibels (dB), dans la partie basse de l'étiquette.


Pour ce qui concerne l'efficacité en carburant, l'échelle de A à G classe les pneumatiques selon leur résistance au roulement, la lettre A indiquant les produits à plus faible résistance au roulement et donc les plus économes en énergie. extraits notre planete info

13/11/2012

Paris part en guerre contre la pollution automobile

Trop de voitures, trop de scooters, trop de pollution. Paris va intensifier sa politique de restriction de la circulation automobile, principal facteur de pollution de l'air dans la capitale.

Le maire (PS) de la capitale, Bertrand Delanoë, présente, lundi 12 novembre, au Conseil de Paris, son plan de lutte contre la pollution : parmi les nouvelles mesures, la plus polémique consiste dans l'abaissement de la vitesse autorisée. De nouvelles "zones 30" vont être mises en place, notamment à la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement. Dans les rues autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels, la Ville veut étudier avec la préfecture l'instauration progressive d'une vitesse limitée à 30 km/h. Certains grands axes seront également concernés : l'avenue de Clichy, à l'été 2013, et les grands boulevards.

La municipalité agira "au cas par cas" pour délimiter des axes où la réduction de la vitesse sera "crédible" pour les automobilistes et techniquement réalisable. Les résistances sont fortes de la part des banlieusards qui stigmatisent le "boboland" de Bertrand Delanoë, un Paris sans voitures, pour célibataires ou ménages fortunés. L'Automobile Club rejette "l'idée d'une généralisation des zones 30" et demande que la question soit soumise pour avis aux électeurs.

PASSER DE 80 KM/H À 70 KM/H SUR LE PÉRIPHÉRIQUE

Selon l'équipe municipale, cette mesure permettra de réduire la pollution, mais surtout les accidents. Une étude de l'Office national interministériel de sécurité routière estime qu'une diminution de 5 % de la vitesse réduit le risque d'accident corporel de 10 % et le risque d'accident mortel de 20 %. Sur le plan de la pollution, le bénéfice est davantage discuté : l'abaissement de la vitesse peut entraîner un surcroît d'émission de CO2 mais diminuer l'émission de particules fines, très nuisibles pour la santé, selon des études de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Sur le périphérique, la municipalité espère obtenir du gouvernement l'abaissement de la vitesse de 10 km/h, et passer de 80 km/h à 70 km/h.....extraits lemonde 121112

11/11/2012

C'est la saison de ramassage et de consommation des champignons : Communiqué de presse de l'Institut de veille sanitaire

 664 cas d’intoxication dont 3 décès liés à la consommation de champignons. Ne consommez jamais un champignon dont l’identification n’est pas certaine !

 L’Institut de veille sanitaire (InVS) a répertorié 664 cas d’intoxications dont 3 décès liés à la consommation de champignons au cours des trois dernières semaines, principalement en Rhône-Alpes, Pays de Loire et Aquitaine.

Ces intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une confusion avec d’autres champignons comestibles, d’où l’importance de rester vigilant que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette ponctuellement.

Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications sont graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles. La plupart d’entre elles conduit à une hospitalisation, souvent en réanimation.

Face à ces cas d’intoxications qui se renouvellent et perdurent chaque année, la Direction générale de la Santé (DGS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) souhaitent mettre en garde les amateurs de cueillette des champignons :

  • ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces
    comestibles ;
  • au moindre doute sur l’état ou l’identification de l’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière (les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés) ;
  • cueillez uniquement les spécimens en bon état et prélevez la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identification ;
  • ne cueillez pas près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants ;
  • déposez les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
  • séparez les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
  • lavez-vous soigneusement les mains après la récolte ;
  • conservez les champignons à part et dans de bonnes conditions au réfrigérateur et consommez-les dans les deux jours au maximum après la cueillette ;
  • consommez les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne les consommez jamais crus.

En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes
(notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.)
suite à une consommation de champignons de cueillette
Appelez immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15 en mentionnant cette consommation

Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.
Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premIers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

  • Logo de l'InVS
  • Logo du ministère des Affaires sociales et de la Santé

16:40 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

09/11/2012

Huile de palme : l'amendement Nutella, c'est pas que pour les enfants

Où l'on parle huile de palme, cholestérol, shampoings, déforestation et taxe graduée.

On l’appelle «l’amendement Nutella». Adopté mercredi en commission des affaires sociales au Sénat sur proposition du sénateur socialiste Yves Daudigny, ce texte vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme, huile que l’on retrouve un peu partout au supermarché et notamment dans les pots de Nutella. Pourquoi cette taxe ? Quel est son objectif et ses limites ? L’huile de palme est-elle dangereuse pour la santé ? Eléments de réponse.

Où trouve-t-on de l'huile de palme ?

L’huile de palme est l’huile la plus produite au monde. On en trouve partout. Un tiers de nos produits de consommation courante en contiennent, selon un rapport de l'ONG écologiste WWF. Dans les aliments, comme les barres chocolatées, le Nutella donc, mais aussi les chips, la margarine... La France consomme 126 000 tonnes d’huile de palme à usage alimentaire chaque année, ce qui revient à 2 kg par Français par an ! On en trouve aussi dans les savons, shampoings, cosmétiques et les agro-carburants.

Que lui reproche-t-on ?

Beaucoup de choses. D’une part, et c’est la raison de cet amendement, l’huile de palme serait mauvaise pour la santé. Cette huile contient 50% d’acides gras saturés, responsables entre autres du cholestérol 1. «Cela dit, tempère Jean-Michel Lecerf, chef du Service Nutrition à l’Institut Pasteur de Lille, le beurre en contient 65%. On ne peut pas dire que l’huile de palme soit dangereuse en tant que telle pour la santé mais comme tout aliment il ne faut pas en abuser.»

Autre problème, à une autre échelle. Environnementale cette fois. La culture du palmier à huile étant très rentable, les surfaces de plantation ne cessent d’augmenter. Selon WWF, elles ont doublé en Malaisie et quintuplé en Indonésie en vingt ans... Souvent en lieu et place des forêts. L’Indonésie est particulièrement touchée par la déforestation avec 1,8 millions d’hectares de forêt vierge déboisés chaque année. Et 85% des forêts de Sumatra, une ile de l’Indonésie, ont été déboisées à cause du commerce de bois et de la conversion en plantation de palmier à huile notamment.

......

Peut-on se passer de l’huile de palme ?

«Non, pas totalement», répond catégoriquement le docteur Lecerf. Il existe pourtant d’autres huiles (de colza, de soja ou de tournesol) qui peuvent être utilisées à la place. Mais toutes n’ont pas les mêmes qualités nutritionnelles. Selon Lecerf, «l’huile de palme est plus résistante au chauffage et l’oxydation que l’huile de colza par exemple.» Utilisée comme graisse, l’huile de palmiste (issue de la graine du palmier à huile) pourrait très bien être remplacée par le beurre. Une solution plus onéreuse pour les industriels.

«Utiliser l’huile de palme est trop souvent la solution de facilité, estime Yves Daudigny, le sénateur PS à l’origine de l’amendement. Sans complètement s’en passer, on pourrait du moins en réduire singulièrement la consommation.» D'où son amendement, qui vise d’abord les industriels.

Que prévoit le texte ?

Les huiles sont déja toutes taxées en France aujourd'hui, selon un barème complexe. L'amendement vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme. «Aujourd’hui, l’huile d’olive se retrouve deux fois plus taxée que l’huile de palme. L’idée serait de proposer une taxe additionnelle pour passer d’une taxe de 100 à 400 euros par tonne d’huile de palme, détaille Yves Daudigny. Qui tient à préciser : «L’idée n’est pas de générer de nouvelles recettes pour combler le trou de la sécu ou limiter les achats des consommateurs. Ce n’est pas un amendement de type anti-tabac. Et je ne veux pas non plus être vu comme le monsieur anti-Nutella.»

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L'amendement sera examiné en séance au Sénat en début de semaine prochaine.

1 Lire ici le rapport de Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). extraits libération

Commentaire : pour notre balance commercial et pour notre santé, remplacer le huile de palme par le beurre serait un avantage