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15/10/2012

Blanchiment dentaire nocif pour les gencives

Dans notre dossier sur le blanchiment dentaire, nous avons déjà évoqué les effets secondaires de cette pratique sur les tissus durs de la dent : altérations de l'émail.

Les tissus mous, autrement dit la gencive entourant les dents subissant le traitement, souffrent également de l'effet des agents chimiques des produits blanchissants appliqués.

Le blanchiment dentaire est nocif pour les gencives, c'est ce que montre une étude récente* étudiant le comportement des cellules (fibroblastes et kératinocytes) de l’épithélium de la gencive (tissu de revêtement). En tenant compte du facteur lié au temps d'application du produit, les chercheurs ont observé les altérations de forme des cellules, ainsi que l'intensité de l'apoptose ou mort cellulaire.

Les résultats de ces travaux montrent que la mortalité cellulaire est présente et amplifiée dans toutes les couches ou strates de l’épithélium gingival.

En outre, ces travaux montrent que, quelle que soit la concentration, forte ou faible, les marqueurs de l'inflammation (cytokines) sont augmentés.

Blanchiment dentaire protégeant la gencive

La seule méthode de blanchiment qui permet d'éviter l'impact délétère du blanchiment sur la gencive, consiste à poser une protection isolante ou digue (feuille de silicone clampée sur les dents) quand le blanchiment est effectué au fauteuil chez le dentiste.

Blanchiment dentaire exposant la gencive

Toutes les autres méthodes recourant à des gouttières, qu'elles soient ajustées sur mesure (fabriquées par le dentiste à partir d'une empreinte) ou non ajustées car standard (boutiques type bars à sourire proposant le blanchiment dentaire) ont pour effet de mettre le produit qui fuse plus ou moins massivement, au contact de la gencive.

Dès lors, il ne faut pas s'étonner de ressentir après un blanchiment effectué de cette manière des picotements, d'avoir les gencives et le palais rouge ou irrité par l'inflammation consécutive à l'exposition aux agents blanchissants.

Les personnes aux gencives sensibles, rouges, qui  saignent ou sont irritées facilement, doivent éviter la multiplication des séances de blanchiment dentaire.

Rappel
D'après les dernières recommandations du Conseil de l'Ordre des dentistes, les produits d'éclaircissement dentaires utilisés par les chirurgiens-dentistes ne devront pas contenir un pourcentage de peroxyde d'hydrogène présent ou dégagé supérieur à 6 %.

............extraits Estelle Vereeck, Docteur en chirurgie-dentaire, 

 Lettre du CNOD 111 Octobre 2012
* Source
Lucier et coll. Soft Tissue Alterations Following Exposure to Tooth Whitening Agents. J Periodontol. 2012 Aout 8. [Epub ahead of print]

07:47 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

13/10/2012

Un jeune Français sur cinq est en surpoids ou obèse

Près d'un jeune Français sur cinq âgé de 15 à 25 ans (19 %) est en surpoids ou obèse, selon une enquête Ipsos rendue publique jeudi 11 octobre. Parmi eux, trois sur dix n'en ont pas conscience puisqu'ils s'estiment minces ou de corpulence normale. Par ailleurs, plus d'un jeune Français sur deux (61 %) mange ses repas devant un écran au moins une fois sur deux, selon l'enquête.

 

Grignotage, repas sautés ou avalés à toute vitesse, budget réduit consacré à l'alimentation font partie de mauvaises habitudes relevées par l'enquête. L'alimentation n'est en effet pas un poste de dépense prioritaire pour les neuf millions de jeunes concernés : plus d'un sur quatre est prêt à sacrifier la qualité et la quantité de son alimentation au profit de son habillement (31 %) ou de la téléphonie mobile (25 %).

 

UN JEUNE SUR TROIS GRIGNOTE QUAND IL EST STRESSÉ

La sédentarité aggrave également les risques de surpoids et d'obésité : plus d'un jeune sur trois déclare ne pas faire de sport (38 %). Une proportion qui est presque d'un jeune sur deux dans les foyers les plus modestes (44 % contre 27 % pour les jeunes les plus aisés)....extraits lemonde

Observation : Ce n'est pas enétant devant l'ordinateur ou à envoyer des sms avec son téléphone portable qu'on maigrit. Des repas équilibrés pris à heure fixe et sans sauter le petit déjeuner avec une pratique sportive régulière sont la solution à ce fléau.

08/10/2012

Réduction de la vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir...

 L'ADEME s'est penchée sur l'état des connaissances sur le lien entre la réduction de la vitesse des véhicules et la qualité de l'air dans nos villes.

Le postulat de départ est le suivant : si on réduit la vitesse, 

  •  ... alors la consommation de carburant par véhicule baisse
  • - … et les émissions de polluants primaires au km parcouru diminuent également.

2 cas de figure :

  1. sur voies rapides (les autoroutes urbaines notamment)
  2. dans les villes 

Sur les voies rapides, la vitesse à 80 km/h permet de diminuer les émissions de NOx, de PM10 et de COV jusqu’à 20% selon les études.

En ville, le passage de 50 km/h à 30 km/h affiche des résultats très variables voire contradictoires, soit de -10% à +30% selon les polluants et les études. Plusieurs facteurs interagissent, notamment :

  • les obstacles censés réguler le trafic (radars, dos d’âne, chicanes, coussins berlinois, passages surélevés,…)
  • le comportement des usagers
  • la configuration des voies (rues "canyons")......................
extraits ADEME

02/10/2012

Tribune Le bio, meilleur pour la santé Article paru dans l'édition du 29.09.12 L'interprétation d'une récente étude sur l'alimentation laissait à désirer, selon Claude Aubert et Laurent Chevallier

Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la réputée revue américaine Annals of Internal Medicine, a jeté le trouble dans les esprits. Selon le compte rendu que l'agence Reuters a fourni, les produits bio ne seraient pas meilleurs pour la santé que ceux dits conventionnels, c'est-à-dire pour lesquels des pesticides de synthèse ont été utilisés.

 

Qui a pris soin de lire l'étude elle-même ? Et par qui a-t-elle été financée ? A cette dernière question, on s'aperçoit que, si elle a été réalisée par l'université Standford, cette dernière compte parmi les financeurs de son programme alimentaire un des géants de l'industrie agroalimentaire (à hauteur de 5 millions de dollars sur cinq ans) !

 

Malgré cette source de financement, les auteurs, à y regarder de près, sont extrêmement nuancés quant à leurs conclusions. D'une grande prudence, ils ne jettent pas du tout l'opprobre sur le bio, mais, timorés, ils affirment : « Il est possible que la consommation de produits bio réduise [the consumption of organic foods may reduce...] l'exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques. » Une réduction tout de même bien démontrée depuis longtemps, en tout cas pour les pesticides !

 

Si on se donne la peine de lire l'étude dans son intégralité, les surprises ne manquent pas, qui contredisent largement l'interprétation qui a pu parfois en être faite.

 

En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3 que les conventionnels, une différence désormais admise même par les biosceptiques loyaux ; ils confirment aussi que, selon la majorité des études, les aliments biologiques contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants, que les conventionnels, une différence mise en évidence par toutes les autres études comparatives, même si une carotte reste une carotte, qu'elle soit bio ou non.

 

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7 % des aliments bio contiennent des résidus, contre 38 % des conventionnels... tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées. Soulignons que ces limites légales, compte tenu de l'effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens pouvant agir à des doses infimes, n'ont plus aucune crédibilité.

 

Quant au fait que les quelques études réalisées sur l'homme n'aient pas montré de différence entre consommateurs bio et conventionnels sur la santé des consommateurs, il ne prouve rien, car elles portaient sur trop peu de personnes et étaient de trop courte durée.

 

Par ailleurs, en ce qui concerne les contaminations par les micro-organismes (bactéries, moisissures...), la conclusion est la même que celles d'études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu'en conventionnel, mais un risque plus faible d'être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques, ce qui n'est pas négligeable tout de même !

 

En conclusion, consommer bio permet de moins être exposé aux produits chimiques de synthèse et assure une meilleure densité en certains nutriments. Etre favorable au bio relève du simple bon sens et d'une interprétation non partisane des études.

Claude Aubert, Laurent Chevallier source lemonde

01/10/2012

Amélioration de la sécurité alimentaire: l’Union européenne adopte une liste des substances aromatisantes autorisées

 

L’utilisation de substances aromatisantes dans les denrées alimentaires sera encore plus sûre et plus transparente grâce à deux actes législatifs adoptés aujourd’hui par la Commission européenne. Seules les substances aromatisantes figurant sur les listes approuvées pourront être utilisées dans l’industrie alimentaire.

Servant à modifier le goût ou l’odeur des aliments, les substances aromatisantes sont utilisées depuis longtemps et de manière sûre dans un large éventail de denrées alimentaires, telles que les boissons rafraîchissantes, les confiseries, les céréales, les gâteaux et les yaourts, et viennent de faire l’objet d’une évaluation à l’échelle de l’Union européenne.

«Grâce aux efforts actuellement déployés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d’autres organismes scientifiques, cette réglementation relative aux substances aromatisantes améliorera sensiblement la transparence de l’information pour le citoyen et l’industrie. Il sera plus facile pour les intéressés de savoir exactement quelles substances aromatisantes peuvent être utilisées dans les aliments», a déclaré John Dalli, commissaire à la santé et à la politique des consommateurs.

Ces deux nouveaux textes législatifs vont clarifier et harmoniser l’utilisation des substances aromatisantes sur le marché unique:

·         le premier règlement[1] prévoit, à l’échelle de l’Union européenne, une nouvelle liste de substances aromatisantes qui peuvent être utilisées dans les denrées alimentaires. Il s’appliquera à compter du 22 avril 2013, ce qui laisse à l’industrie alimentaire européenne le temps de s’adapter aux nouvelles règles. Les substances aromatisantes ne figurant pas sur la liste seront interdites après une période transitoire de dix-huit mois;

·         le deuxième règlement[2] concerne les mesures transitoires pour les autres arômes, tels que ceux d’origine non alimentaire, et s’appliquera à partir du 22 octobre 2012.


La nouvelle liste comporte plus de 2 100 substances aromatisantes autorisées. Quatre cents autres resteront sur le marché en attendant que l’EFSA rende les conclusions de son évaluation. Elles sont utilisées depuis longtemps et leur utilisation a déjà été jugée sûre par d’autres organismes scientifiques.

Transparence accrue

La transparence et la clarté des informations comptent parmi les principaux avantages des nouvelles règles. Les utilisations autorisées de substances aromatisantes seront répertoriées suivant la catégorie de denrées alimentaires auxquelles ces substances peuvent être ajoutées. La transparence sera améliorée puisque la liste sera également disponible dans une base de données en ligne, ce qui permettra aux consommateurs, aux entreprises du secteur alimentaire et aux autorités nationales de contrôle alimentaire de savoir facilement quelles substances aromatisantes sont autorisées dans les aliments.

Conditions pour l’autorisation des substances aromatisantes

Une substance aromatisante ne peut être autorisée que si elle remplit les conditions suivantes:

·    sur la base des données scientifiques disponibles, elle ne présente pas de risque pour la santé du consommateur aux doses proposées;

·     son utilisation n’induit pas le consommateur en erreur.

D’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte, comme des facteurs d’ordre éthique, environnemental ou des facteurs liés aux traditions, entre autres.

Contrôle d’application

Les autorités nationales compétentes doivent veiller à ce que les denrées alimentaires contenant des substances aromatisantes non autorisées soient retirées du marché. Elles doivent également signaler ces substances à la Commission européenne et aux autres États membres via le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux de l’Union européenne (RASFF).

Contexte

La constitution de la liste positive des substances aromatisantes autorisées marque une étape importante dans l’application du règlement cadre[3] relatif aux substances aromatisantes adopté en décembre 2008. Celui-ci dispose que l’utilisation de substances aromatisantes doit être sûre et ne doit pas induire le consommateur en erreur.

Pour de plus amples informations:
http://ec.europa.eu/food/food/fAEF/index_en.htm

Base de données contenant la liste:
https://webgate.ec.europa.eu/sanco_foods/?sector=FFL

MEMO/12/723



[1] Règlement d’exécution (UE) nº 872/2012 de la Commission portant adoption de la liste de substances aromatisantes prévue par le règlement (CE) nº 2232/96 du Parlement européen et du Conseil, introduction de ladite liste dans l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008 du Parlement européen et du Conseil et abrogation du règlement (CE) nº 1565/2000 de la Commission et de la décision 1999/217/CE de la Commission.

[2]Règlement (UE) nº 873/2012 de la Commission relatif à des mesures transitoires en ce qui concerne la liste de l’Union des arômes et matériaux de base établie à l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008.

 

[3]Règlement (CE) nº 1334/2008 relatif aux arômes et à certains ingrédients alimentaires possédant des propriétés aromatisantes qui sont destinés à être utilisés dans ou sur les denrées alimentaires. source europa