19/06/2017
FAMILY AIR une pétition à signer pour réduire la pollution sur Strasbourg
FAMILY AIR est un collectif regroupant des parents, des enseignants, des personnels de la petite enfance soucieux de la qualité de l’air que nous respirons. L’hiver a été ponctué de pics de pollution et nous souhaitons des mesures concrètes et efficaces.
Les pics de pollution sont trop nombreux dans notre région et la pollution de fond, la plus nocive, respirée tous les jours, est trop élevée. Les enfants en sont les premières victimes : troubles respiratoires, augmentation des naissances prématurées, maladies cardiovasculaires. Un collectif de 120 médecins strasbourgeois a lancé l’alerte en 2015.
Les effets négatifs de la pollution ne s’arrêtent pas aux alertes hivernales. Une étude allemande précise la relation entre l'exposition aux polluants atmosphériques et l'augmentation du risque d’asthme chez les enfants. La pollution atmosphérique accroît les effets allergènes des pollens, favorise les troubles ORL et contribue à l'allongement de la période de pollinisation.
Nous aimons notre ville et nous voulons pouvoir y vivre dans de meilleures conditions.
ATMO Grand Est (agence chargée de la mesure de la qualité de l’air en Alsace) atteste d’une amélioration de la qualité de l’air. Or la pollution n’est pas mesurée dans son intégralité. Les particules ultrafines, les plus nocives, sont exclues des mesures. Nous demandons qu’ATMO Grand Est puisse se doter des outils adaptés.
Cet hiver, la vallée de l'Arve, qui mène au Mont-Blanc, en Haute-Savoie, a connu un pic de pollution d'une durée exceptionnelle de 30 jours. Les habitants ont dénoncé l’inertie des autorités. L’Etat et la région ont réagi conjointement. Un plan ambitieux est mis en place. Nous pensons que la vallée du Rhin doit réagir !
Le collectif FAMILY AIR propose des solutions pour une amélioration rapide de la qualité de l’air dans notre ville. voir le lien ci-dessous :
https://www.change.org/p/alerte-allergies-et-pollution-%C...
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05/01/2017
Comment Lyon a banni les pesticides de ses parcs et jardins Au 1er janvier 2017, l’Etat et les collectivités locales devront se passer de traitements chimiques dans leurs espaces verts, et même sur la voirie.
Un objectif que la capitale des Gaules a atteint en 2008.
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Avec l’abandon des traitements chimiques, la vie minuscule reprend à Lyon. Une orchidée rare est de retour, accompagnée d’un cortège d’insectes, de papillons ou d’oiseaux dans la grande roseraie. Riche de trente mille rosiers, celle-ci est classée parmi les vingt plus belles du monde. Elle a demandé quelques attentions supplémentaires. Ses allées ont été retravaillées pour leur donner une forme bombée qui évite les flaques d’eau propices à des pousses d’adventices et qui concentre le piétinement des promeneurs.
« Au fur et à mesure, nous avons demandé au personnel de passer des petites fleurs plantées au pied de l’hôtel de ville à la gestion écologique de prairies naturelles ou de milieux aquatiques dans les bassins du nouveau quartier Confluence », dit Mme Bouvin. N’était la qualité douteuse des sols urbains, elle planterait volontiers pommiers et autres comestibles.
Trois mille mètres carrés de plates-formes de compostage
Ce matin-là, dans une ancienne cressonnière bucolique fermée au public, une quinzaine de jardiniers observent un petit poisson, une épinochette à neuf épines, que leur présente un naturaliste. Ici, dans ce trou de verdure le long de l’autoroute, ils se forment au recensement d’oiseaux, de tritons, de chauves-souris, de papillons, d’insectes et de la flore… Tous volontaires, ils veulent savoir quoi répondre aux questions du public sur la biodiversité présente dans leurs espaces verts respectifs.
Avant 2004, la ville achetait pour 30 000 euros de pesticides par an. L’économie est relative, car les nouvelles pratiques ont un coût supplémentaire en heures de travail : désherber au brûleur ou à la brosse rotative prend plus de temps que d’épandre un produit. Il a fallu en dégager ailleurs. Dans certaines parcelles d’aspect plus naturel, on tond trois fois moins et on attend davantage avant de ramasser les feuilles mortes.
« Entretenir autant que nécessaire, mais aussi peu que possible, voilà notre maxime, annonce Daniel Boulens. Avant de réduire nos déchets verts à la source, nos deux camions en exportaient 3 500 tonnes par an vers une société privée située à vingt-cinq kilomètres de là. Après avoir payé pour cette mise en décharge, on en rachetait sous forme de compost… Quel système ! » Depuis, la ville a créé trois mille mètres carrés de plates-formes de compostage sur son territoire et acquis des broyeurs.
Superficie des jardins en hausse de 10 %
L’homme, agronome de formation, assure travailler à budget constant depuis dix ans. Avant d’ajouter fièrement que la superficie des jardins a, dans le même temps, augmenté de 10 % à Lyon. « Rennes a été la première à se lancer dans la gestion durable de ses espaces verts, il y a une trentaine d’années mais, depuis, on a rattrapé notre retard », se réjouit-il. Assailli de demandes d’information, le service que gère M. Boulens est à l’origine d’Echos-Paysage, un réseau d’échanges d’informations avec des professionnels publics et privés, qui répond aux demandes de nombreuses cités.
Anticiper les effets du réchauffement, mieux gérer l’eau en lui permettant de s’infiltrer dans des « jardins de pluie » et la récupérer pour l’arrosage, améliorer la qualité de la vie à l’intérieur d’une agglomération qui se densifie : pour toutes ses raisons, la nature en ville a bénéficié d’un soutien politique à Lyon de la part de la majorité socialiste et écologiste.
Jusque sur les trottoirs. Plus de huit cents entailles ont été découpées dans le bitume. La terre et les semences sont fournies. A charge, pour les habitants, de les entretenir. L’été, des roses trémières égaient certains quartiers. Mais l’hiver, devant les cafés, ces micro-jardinières attirent les mégots des consommateurs… La notion de « mauvaise herbe » mérite encore un peu de pédagogie.
extraits .lemonde.fr/planete/article/2016/12/30/
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04/11/2016
Après Paris, Grenoble s’attaque au fléau de la pollution de l’air Soumise à de longs épisodes de pollution, la métropole alpine cherche à mieux les anticiper, en s’appuyant sur le dispositif des pastilles de couleur
UNE excellente mesure prise par le Maire Écologiste de Grenoble....
"Tout conducteur grenoblois doit désormais arborer sur son pare-brise une pastille colorée. Après Paris, Grenoble-Alpes Métropole est la première agglomération de région à déployer un plan ambitieux de lutte contre la pollution. En vigueur depuis le 1er novembre, le dispositif des « certificats de qualité de l’air » doit lui permettre d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants en cas de dégradation durable de la qualité de l’air.
Par ce plan, Grenoble cherche à réduire la durée des pics de pollution auxquels elle est soumise. Située dans une cuvette, la ville alpine connaît des épisodes de pollution atmosphérique souvent supérieurs à dix jours consécutifs. Cette configuration géographique complique la dispersion des polluants, qui se retrouvent bloqués latéralement par les montages, et en altitude par la persistance des anticyclones. Sur un an, l’agglomération grenobloise a déjà connu jusqu’à quarante-cinq jours de pics de pollution, comme en 2013, année particulièrement favorable aux phénomènes anticycloniques.
Mesures progressives
Dorénavant, dès que l’indice de la qualité de l’air atteindra le « seuil d’information », sans amélioration prévue le lendemain, la vitesse maximale autorisée sera réduite, le jour suivant, à 70 km/h sur toutes les voies rapides de l’agglomération. Si l’épisode se prolonge, dès le cinquième jour les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 ne seront plus autorisés à circuler ; le septième jour, ce sera au tour des voitures diesel de norme Euro 2 antérieures au 1er janvier 2001, et Euro 3 antérieures au 1er janvier 2006.
« Grâce à ces pastilles distinctives, nous pourrons prendre des mesures de restriction de circulation progressives, gérer ainsi plus finement les pics de pollution en les anticipant mieux, et de façon plus efficace que la circulation alternée, qui ne permet pas de cibler les véhicules les plus polluants », se félicite Yann Mongaburu, le président du Syndicat mixte local des transports en commun (SMTC).
Ces restrictions s’accompagneront d’incitations tarifaires à l’usage des transports en commun et de Métrovelo, le service métropolitain de location et de consigne de vélos. Comme la réduction des vitesses maximales autorisées, ces mesures s’appliqueront non seulement sur le périmètre de la métropole, mais également sur celui des deux intercommunalités mitoyennes – Grésivaudan et Pays voironnais.
« Le fait d’avoir pensé ce plan de manière partenariale avec les territoires voisins nous permettra de réagir efficacement et rapidement dans les périodes critiques, souligne Yann Mongaburu. Les mesures seront déclenchées automatiquement et leur mise en œuvre ne nécessitera pas une réunion préalable des élus. »
Le télétravail encouragé
De plus, afin de permettre aux salariés de réduire ou différer leurs déplacements lors de pics de pollution, la chambre de commerce et de l’industrie et la chambre des métiers et de l’artisanat se sont engagées à promouvoir le covoiturage, ainsi que le télétravail et les horaires décalés. Et à relayer l’information sur les mesures prises à l’échelle de la métropole – qui sera diffusée par le préfet dès la veille, à 15 heures.
« Nous faisons le pari que, si les gens sont bien informés en amont, ils changeront leurs habitudes de déplacement, pendant les pics déjà mais aussi au-delà. Les épisodes de pollution seront l’occasion de découvrir le vélo, les transports en commun, le covoiturage… », souligne Yann Mongaburu.
Pour inciter les Grenoblois à se doter d’un certificat de qualité de l’air, le SMTC prévoit de rembourser en tickets de transport les automobilistes l’ayant acheté (à raison de 4,80 €) avant le 1er janvier 2017, date à laquelle la verbalisation en cas d’infraction deviendra effective avec une amende de 22 à 35 euros. « L’adoption des certificats par les Grenoblois est déterminante », insiste Christophe Ferrari, président (PS) de la métropole, laquelle mise sur une baisse de 10 % des émissions de polluants dès le cinquième jour d’un épisode, et de 39 % le septième jour." extraits http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/11/01
17:05 Publié dans consommation, politique & environnement, santé, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
09/02/2015
Une vision pour la Suisse de demain mais pas seulement, un zeste d'Agroquartier avec la création d'un cellier communautaire
Sans oublier le développement des cultures sur le toit des immeubles, le projet de l'hepia* propose de manière remarquable des solutions à une nouvelle dimension du développement urbain: le paysage urbanisé. Les auteurs ont fait preuve de courage, dans la mesure où ils ont pris en compte le désir d'une frange de la population de vivre dans un paysage productif. En outre, leur présentation a confirmé au jury que les étudiants s'identifiaient avec leur projet et qu'ils étaient motivés à façonner leur avenir. Enfin, ils ont défendu certaines valeurs dans leur projet.....
....la contribution d'hepia s'inscrit dans le genre de la réflexion littéraire. Il s'agit en quelque sorte d'un scénario décrivant l'évolution utopique de la Suisse au cours des vingt prochaines années. L'équipe hepia a choisi en toute connaissance de cause une approche interdisciplinaire pour éviter l'écueil de la perspective d'experts. Afin de présenter leurs idées, les étudiants des filières architecture, architecture du paysage, agronomie, génie de l'ingénieur, gestion de l'environnement et domotique ont recouru à une méthode de science-fiction. Les idées se réfèrent à des faits rationnels tout en contrôlant le mieux possible les paramètres.
Le travail présenté a intégré des aspects de la société, de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'économie (consommation). Il en résulte une image d'avenir aux multiples facettes dépassant les questions territoriales et d'infrastructure. Dans la contribution d'hepia, le clivage entre ville et campagne est progressivement comblé; il en résulte une société urbaine qui s'engage à vivre ensemble et dans le respect de la nature. Dans le développement durable, l'environnement et la société sont prioritaires par rapport à l'économie, ce qui n'exclut pourtant pas la création de valeur ajoutée. De plus, l'organisation du temps de travail évolue, grâce par exemple à l'introduction de modèles de temps de travail innovants. La contribution a fourni des images relatives aux problématiques à incidence spatiale comme la densification des zones de villas et la réorganisation des services sociaux.
Cette nouvelle démarche participative fait un carton en Suisse depuis son développement en 2015. Le but vise à offrir la possibilité à chaque habitant de contribuer aux apports alimentaires de son quartier. Cette nouveauté permet également de mettre en relation les producteurs de proximité avec les consommateurs.Autant de points positifs dont les habitants peuvent bénéficier.
Financement
Ce projet est financé à moitié par l’État grâce aux PSR (Prestations Sociales Requises), et l’autre moitié par les habitants du quartier. En étant acteurs de ce projet immobilier, les propriétaires développent des relations basées sur la solidarité, le partage et le dialogue. Comme ce cellier dépend de leurs attentes sociales, environnementales, ainsi que de leurs possibilités financières, ils se sentent d’autant plus concernés par l’impact que ce dernier aura dans leur vie quotidienne. Ils participent donc également à la conception du lieu, au choix de son emplacement et même jusqu’à l’horaire d’ouverture du cellier.
Un cellier autonome
Un des arguments en faveur du résultat a été de confirmer que ce cellier communautaire serait autonome en électricité. Les habitants n’auront donc pas de frais supplémentaires à payer une fois son installation
terminée. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de ce qu’il se fait dans le quartier car aujourd’hui, sur chacune des villas, il y a un panneau solaire, pour chauffer les chauffe-eaux individuels.
Les avantages du cellier communautaire expliqués en trois points :
- économique - Les habitants se disent heureux de la mise en place de cette infrastructure pour des raisons économiques. En effet, cet espace de vie partagé permet aux foyers d’épargner grâce au système du « donnant-donnant ». Chaque famille pourra troquer des denrées inutilisées,des fruits et légumes provenant de leur potager, des oeufs des poules de leur propriété, et plus si intéressés. Ceci dans un but commun de mieux gérer les stocks des foyers, et, in fine, de réduire les déchets alimentaires. Le cellier dispose aussi d’une chambre froide et congélateur aménagés pour que chacun puisse y conserver des denrées. Cela éviter le besoin d’une capacité de stockage frigorifique importante dans leur maison.
- social - Cette installation permettra aussi de réaffirmer les liens sociaux trop souvent oubliés dans ces zones. La création d’un lieu de rencontre et de partage permettra de redynamiser cet endroit. En effet, des activités au sein de ce cellier pourront être créées. Des emplois seront ainsi mis en place dans le but de gérer le bon fonctionnement de la redistribution. De plus, ils ont prévus de créer, en collaboration avec d’autres celliers à proximité, un site Web. Les familles pourront avoir des informations sur le stock de celui-ci ou les denrées spéciales arrivées le jour même.mobilité et activités - Il se trouve que les transports publics genevois ont émis la possibilité d’ajouter un arrêt de bus non loin de là s’il y a suffisamment d’intérêt de la part de la population. Comme les habitants du quartier ont délaissé la voiture privée au profit du carsharing ou des transports publics, ils bénéficient d’un plus grand espace commun, autrefois utilisé par les voitures. Grâce à cela, des activités pour les enfants ont été mises en place. Leur bon fonctionnement est notamment dû aux journées de travail à domicile. Chaque habitant a l’opportunité de profiter au mieux de ces nouveaux espaces verts. Si un arrêt des TPG est finalement ajouté, c’est bien sûr non seulement les habitants du quartier «coin de terre» mais aussi une grande partie de la population de Bellevue qui profitera de ce nouvel espace d’échange.
En quelques chiffres
Sur une base de 36 villas, on compte :
Frigo 0.1 m2/villa
Denrées sèches 0.2 m2/villa
Espace distribution 5 m2/villa
Soit une surface pour le cellier de 200 m2
Création d’un nouveau site Web pour le cellier communautaire du quartier du Pré
Le quartier villas de Morges a créé un nouveau site Web pour que ses habitants puissent réserver, connaître le stock, les nouveaux arrivages, et même commander pour les personnes à mobilité réduite.
Ce genre de création n’est pas inconnue en Suisse depuis plusieurs années. La différence est que, jusqu’à présent, seuls les stocks du cellier étaient mis à la portée des habitants. Dans ce quartier du Pré à Morges (VD), ils ont aujourd’hui décidé d’offrir de nouveaux services, tels que les approvisionnements provenant du voisinage, a réservation de produits pour les personnes travaillant tard et une possibilité de se faire livrer pour les personnes âgées ou celles à mobilité réduite.
La nouveauté créée par la «surproduction » des potagers du quartier
Aujourd’hui, face à l’ampleur du phénomène des potagers familiaux et communautaires, des personnes ayant une production trop élevée pour leur propre consommation n’hésitent pas à amener leur surplus dans les celliers, afin d’en faire profiter leurs voisins. De ce fait, le stockage peut facilement varier. Les habitants ont donc décidé d’apporter une amélioration comparée aux autres sites déjà créés par le passé. Ceci en mettant les petites productions potagères en disponibilité d’échange et de commercialisation de proximité.
Réserver les denrées
Comme tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir une journée de travail à la maison, les habitants ont songé à une solution alternative pour ces personnes. En effet, aujourd’hui, une grande partie de la population travaille encore bien tard, le but n’étant pas d’encourager cette méthode de travail, mais d’aider ceux qui sont dans cette situation. Il suffira à ces personnes de réserver leurs denrées, puis d’aller les chercher soit le matin juste avant de partir au travail, soit le soir, ou encore qu’une personne de la famille ou un voisin prenne la commande au cellier communautaire. Une place pour une dizaine de boîtes fonctionnant avec codes va être également mise en place pour que les personnes n’ayant pas d’autre possibilité puissent tout de même réserver des denrées et aller les chercher même pendant les heures de fermeture.
Mobilité réduite
Il y a 20 ans, être une personne âgée ou avoir une mobilité réduite conduisait à des situations de perte d’autonomie importante, vu le peu de prestations mises en œuvre pour aider ces personnes-là. Ce temps est révolu depuis quelques années. Il était temps que l’on trouve une solution pour leurs courses alimentaires. En effet, bien que les voisins ou la famille apportent une aide précieuse à ces personnes, ces dernières ne sont jamais à l’abri d’imprévus contraignants. Dans ce cas, la livraison à domicile réservée aux personnes âgées et à celles ayant un handicap réduisant leur mobilité est indispensable. Ce service peut aussi s’adresser aux femmes enceintes ainsi qu’aux personnes malades. Cette solution préserve ainsi leur autonomie. extraits office fédéral du développement concernant le projet Swisstopia développé par la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (hepia*)
16:04 Publié dans consommation, diversité, politique & environnement, social, Urbanisme, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agroquartier, cellier | Facebook |
03/02/2015
Combien de morts, chaque année, à cause du vélo? REPONSE UNE SEULE PERSONNEEN 2013...
STOP AU FANTASME DU CYCLISTE TUEUR DE PIÉTONS....VOICI LES CHIFRES
....4080 accidents, 1344 hospitalisés, 147 décès. Prenons plutôt les chiffres. En effet, en 2013, selon le bilan de sécurité routière publié par le ministère de l'intérieur, 147 personnes (et non 164) sont mortes d’un accident de la circulation, alors qu’elles circulaient sur un vélo. Bien sûr, ce n’est pas le vélo qui a tué ces personnes, mais elles ont été, dans 118 cas sur 147, percutées par un véhicule motorisé alors qu’elles circulaient à vélo. 19 personnes se sont "tuées toutes seules", décédées suite à un accident n'impliquant aucun autre usager. Ce ne sont d’ailleurs jamais les objets eux-mêmes qui sont responsables d’accidents, mais les êtres humains qui les manipulent. Toujours en 2013, 4080 accidents impliquant un vélo ont été déclarés à la police, mais 1344 personnes (et non 4000) ont été hospitalisées......
Piéton vs. cycliste. Les cyclistes seraient-ils par ailleurs responsables du décès de piétons ? Certains l’avancent, en particulier parmi les commentateurs de ce blog. Examinons les chiffres, à nouveau. En 2013, 465 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de circulation alors qu’elles circulaient à pied. 0,2% d’entre elles sont décédés suite à une collision avec un cycliste. C’est-à-dire exactement une personne.
En 2012, la route a tué 489 piétons, dont 0,4%, soit exactement 2, sont décédés suite à une collision avec un cycliste. En 2011, sur les 519 piétons tués, la même proportion, 0,4%, soit toujours 2, sont mortes suite à une collision avec un cycliste. On ignore les circonstances précises de ces accidents. Ont-ils eu lieu en ville ou à la campagne, le jour ou la nuit, sur un aménagement protégé ou non ? L’un des deux usagers était-il en infraction, voire les deux ? On ne sait pas, même si on peut constater que la responsabilité du conducteur le plus rapide est souvent engagée.
Baisse de la mortalité. Ce que l’on sait, en revanche, c’est "la baisse constante du nombre d’accidents mortels à vélo depuis les années 1960", comme le constate Sébastien Torro-Tokodi, de l’association Droit au vélo, à Lille. La courbe est en phase avec celle des accidents de la route, comme on peut le voir dans cet article de Libération. On sait également, à rebours de ce que l'on croit généralement, que les accidents de vélo sont plus mortels en dehors des agglomérations que dans les villes (à ce sujet, une carte publiée par Terra Eco qui répertorie tous les accidents). extraits M blog
16:51 Publié dans santé, sécurité, Urbanisme, vélo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vélo, accident, statististiques | Facebook |
27/08/2014
La pollution domestique et automobile accroît la tension artérielle
Les polluants émis dans l'air par les pots d’échappement et par la combustion domestique de bois ou de charbon augmentent la pression artérielle, selon une récente étude internationale menée en Chine et publiée dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) du 25 août.
En Chine, près de la moitié des foyers brûlent du bois ou du charbon pour cuisiner, et le nombre de véhicules à moteur sur les routes s'accroît fortement, entraînant une augmentation des émanations de noir de carbone (ou carbone-suie) dans l'air, a relevé une équipe de chercheurs, menée par Jill Baumgartner de l'Institut de santé et de politique sociale de l'université McGill à Montréal (Canada), qui a mesuré les conséquences de l'exposition quotidienne à cette pollution de 280 femmes vivant dans la province rurale du Yunnan, dans le sud-ouest du pays......
En effet, brûler du bois ou du charbon pour cuisiner, tout en vivant à proximité d’un axe routier fréquenté accroît d’autant plus la pression artérielle. « On parle d’effet cocktail car l’effet sur la santé de plusieurs polluants respirés en même temps, insiste Gilles Aymoz, est plus fort que la somme des effets de chaque polluant. » extraits lemonde
12:26 Publié dans consommation, politique & environnement, santé, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
22/08/2014
Et si le vélo de demain c'était ça ? (vidéo)
Se déplacer à vélo en ville a beau être de plus en plus tendance, il n’en reste pas moins un véritable défi au quotidien dans cette jungle qu’est la vie urbaine. Un concours américain a mis en avant quelques modèles époustouflants d’ingéniosité. De quoi faire rêver.
Pour encourager ce mode de déplacement écologique aux États-Unis, l’Oregon Manifest Bike Design Project est parti à la recherche de l’ultime vélo de ville. Cinq villes et autant de prototypes de vélo ont participé au programme.
Le grand gagnant de concours, qui s’est clôturé début août, est le Denny. Ce modèle proposé par la ville de Seattle est un vélo électrique qui a un cadenas caché dans le guidon et possède des clignotants. Mais aussi d’autres fonctionnalités qui risquent d’en faire un must. La présentation en vidéo.
Les autres prototypes qui, s’ils n’ont pas gagné, n’étaient pas en reste. Le Blackline de Chicago a par exemple un GPS dans son guidon, le Merge de New York a, lui, un chargeur USB et des porte-bagages extensibles.
Source: Oregon Manifest et le vif.be
Pour plus d'infos cliquez ICI pour voir la vidéo
18:13 Publié dans politique & environnement, transports doux, Urbanisme, vélo | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
20/07/2014
Le photovoltaïque: on vous l'avait bien dit dans ces colonnes ....une belle arnaque
Vous trouverez un extraits commenté du monde ci-dessous des turpitudes de sociétés qui ont excroqué plus d'un propriétaire...
L'heure de rendre des comptes a sonné, pour nombre d'aigrefins de l'énergie solaire. Les installateurs de panneaux photovoltaïques aux méthodes commerciales agressives, promettant des rendements mirifiques, mais incapables de faire marcher leurs ouvrages, sont peu à peu traduits en justice. Abdel Madoui, qui dirigeait la société Couverture énergie solaire photovoltaïque (CESP), a ainsi été condamné à un an de prison par le tribunal correctionnel d'Avignon, mardi 15 juillet. Il a été jugé coupable de pratiques commerciales trompeuses. Sa société avait fait l'objet de 156 plaintes pénales entre 2008 et 2011, date de sa mise en liquidation.
Chaouki Bouskaya, qui dirigeait une autre entreprise avignonnaise, BSP, fait également l'objet de poursuites. Cet ancien boxeur amateur, ancien portier de boîte de nuit, et exploitant de machines à sous, est fiché au grand banditisme. Il a été acquitté du meurtre d'un truand, après cinq ans de prison. Il s'est reconverti dans le solaire en 2006 : une affaire qui ne pouvait que rapporter, les particuliers étant séduits par les crédits d'impôts, les aides régionales aux énergies renouvelables et le tarif avantageux de rachat de l'électricité par EDF.
Lui et son directeur commercial, Yannic Squivée, ont mené grand train, grâce à l'argent de la clientèle. BSP a été liquidée en 2010, laissant derrière elle 350 contentieux et un passif de 32 millions d'euros. On ignore si Chaouki Bouskaya sera présent à son procès, car il a disparu, le 4 avril, après avoir indiqué à sa compagne qu'il allait acheter du pain.
En mars, Willy Bernard, le PDG de Next Generation et ancien président du club de football d'Angers, a été condamné à deux ans de prison ferme pour fraude fiscale par le tribunal correctionnel du Mans. Il a fait appel.
Au procès Madoui, l'enquête diligentée par la direction générale de la concurrence, de consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mis en évidence une stratégie bien huilée, que les treize avocats des parties civiles ont confirmée : les commerciaux de CESP persuadaient des propriétaires de maison individuelle d'installer des panneaux photovoltaïques sur leur toit, en surestimant les rendements attendus. Ils garantissaient un autofinancement, grâce à un emprunt différé, fourni par une société de crédit – Sofemo, en l'occurrence. Le client ne commencerait à rembourser sa dette que plusieurs mois après la souscription du contrat, lorsque les aides publiques tomberaient et que l'installation tournerait à plein rendement : une opération blanche.
Les commerciaux faisaient signer un bon de commande, ainsi qu'un contrat de crédit associé. CESP, pressée d'encaisser l'argent de l'emprunt, n'attendait ni le délai de rétractation légal de sept jours ni l'autorisation de la mairie pour livrer les panneaux. Ses installateurs ne prenaient pas le temps de les poser correctement et de les raccorder à l'onduleur devant les faire fonctionner. Ils faisaient pression sur les clients pour qu'ils signent le bon de livraison permettant de transférer les fonds de Sofemo vers leur entreprise.
Arnaques en série
Après encaissement, CESP ne s'occupait plus de ses clients. Lorsque ces derniers devaient commencer à rembourser leur crédit (de 20 000 à 35 000 euros), sans disposer des recettes correspondantes, ils se trouvaient plongés dans une situation dramatique.
A l'audience, les avocats des parties civiles ont dénoncé non seulement les pratiques de CESP, mais aussi celles de Sofemo, qui, à leur grand regret, n'était ni citée ni représentée : ils ont signalé que cette filiale du Crédit mutuel débloquait les crédits sans attendre que l'installation fonctionne réellement.
Abdel Madoui a prétendu le contraire, ce qui lui a valu les dénégations de l'assistance. Interrogé par l'une des avocates, Me Agnès Barré, il a d'ailleurs indiqué que CESP percevait une commission de 2 % sur chaque emprunt contracté auprès de Sofemo. Me Elisabeth Hanocq a accusé Sofemo de " complicité " avec CESP.
Une thèse que partage le magazine Que choisir, dans un article de mai intitulé " L'incompréhensible cécité des sociétés de crédit " : Sofemo, Solfea et autres Sygma ont cautionné les méthodes d'entreprises qui faisaient pourtant l'objet de sévères critiques sur les forums ; elles ont en effet évité de relever les irrégularités des bons de commande, des factures ou des bons de livraison.
Aujourd'hui, elles refusent d'en payer le prix. Lorsque des consommateurs obtiennent des tribunaux, en première instance, l'annulation de leur contrat, en raison de ses irrégularités, et, par voie de conséquence, celle de leur crédit, elles les poursuivent impitoyablement en appel et en cassation, leur imposant de redoutables dépenses. Pour elles aussi, l'heure des comptes ne devrait-elle pas sonner ?
D'autres acteurs, enfin, ont été remarquablement silencieux, face à ces arnaques en série. Il s'agit des assurances des sociétés d'installation photovoltaïque. Pour la première fois, le 13 juin, une compagnie d'assurances, Groupama, a été condamnée, par le tribunal de grande instance de Toulon, à rembourser la différence entre le rendement promis par l'installateur, Néo Solaire (qui a été liquidé depuis),...extraits le monde
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06/04/2014
Pollution en Ile de France : les mesures proposées par la Fédération des Usagers des Transports Publics (FNAUT)
Rappel de nos demandes à Madame la maire de Paris :
contre la pollution, de vraies mesures, pas des gadgets
Le récent pic de pollution l'a encore montré : protéger la santé des parisiens et améliorer leur qualité
de vie rendent indispensables de favoriser l'usage des modes de déplacement les mieux adaptés à la
ville et les plus à même de réduire la pollution : marche, bicyclette et transports collectifs.
Il faut mettre en place de vraies mesures :
• Assurer une priorité aux bus tout le long de leur parcours et notamment aux carrefours.
• "Sanctuariser" les couloirs réservés comme les trottoirs par une police de la circulation qui fasse
respecter partout les règles d'usage de la voirie.
• Boucler le tramway sur les boulevards des Maréchaux.
• Réutiliser la Petite ceinture ferroviaire pour le service voyageurs et le fret.
• Imposer le 30 km/h comme règle générale (50 km/h uniquement sur les grands axes).
• Améliorer la visibilité et l'accessibilité des taxis.
• Multiplier les espaces piétons. Réhabiliter les places (Concorde, Bastille, Étoile, Denfert,
18 juin...) et réaménager les abords des gares.
• Généraliser les aménagements cyclables et les parcs à vélo dans tous les quartiers.
• Sécuriser les cheminements autour des écoles (parcours piétons-cyclistes, îlotiers…).
Ne pas se tromper :
• Multiplier les possibilités de stationnement des voitures particulières comme des motos ne fera
qu'encourager ces modes et donc la pollution et les embouteillages.
• Prétendre "fluidifier leur circulation" est également illusoire. Il faut au contraire limiter les
possibilités de transit des modes individuels motorisés à travers la capitale.
• Remettre en cause des couloirs de bus protégés qui ont montré leur efficacité serait une
aberration.
• Autoriser les couloirs de bus aux véhicules électriques, consommateurs d’espace, est également
une erreur, préjudiciable au bon fonctionnement du réseau de transports publics.
• Exiger la "dédiéselisation" immédiate des bus engagerait une dépense faramineuse au détriment
d'autres investissements plus prioritaires. Les bus ne sont responsables que de moins de trois
pour cent de la pollution.
• Couvrir intégralement le périphérique est une mesure ruineuse et impossible en de nombreux
• Créer une piste cyclable sur la petite ceinture n'est pas une revendication prioritaire pour les
cyclistes qui utilisent le vélo quotidiennement. source Fnaut Ile de France Avril 2014
08:46 Publié dans consommation, courrier des internautes, politique & environnement, santé, Urbanisme, vélo | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
20/03/2014
Du Plan Vélo au PAMA
Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, avait installé en juin 2013 un groupe de travail pour préparer un Plan d’Action Mobilités Actives (PAMA). Ce groupe rassemblait des représentants des ministères, des parlementaires, des élus locaux, des techniciens, des usagers (Droits du Piéton, FUB, AF3V, FNAUT). Les thèmes suivants ont été étudiés :
- l'intermodalité marche et vélo-transport collectif ;
- le partage de l'espace public et la sécurité des piétons et cyclistes ;
- les incitations financières à l’usage quotidien du vélo ;
- l'articulation des mobilités actives avec l'urbanisme et le logement ;
- le tourisme à vélo ;
- la communication sur les bienfaits du vélo sur la santé.
Le PAMA, une grosse machine qui repart de zéro avec les mêmes acteurs, remplace le Plan National Vélo, qui avait été préparé pendant un an (la FUB, représentée par Geneviève Laferrère et Annick de Montgolfier, avait participé à toutes les réunions ) et adopté en janvier 2012.
Le 5 mars, le ministre a annoncé l'adoption de ce Plan d' Actions Mobilités Actives (PAMA). Il comprend 25 mesures, notamment:
MESURES CONCERNANT LA SNCF / INTERMODALITE :
- possibilité d'embarquer systématiquement des vélos , sur toutes les lignes TET ( à défaut, prévoir 2 circulation par jour dans chaque sens)
- intégration des réservations en ligne de vélos à bord de tous les trains acceptant des vélos.
- amélioration, à l'horizon 2020, du stationnement sécurisé des vélos dans les gares, et continuité de la signalisation urbaine jusqu'aux quais.
- intégration des itinéraires marche et vélos dans tous les calculateurs d'itinéraires existants.
BOITE A OUTILS POUR LES COMMUNES :
- modification du Code de la route, pour permettre aux communes de fixer la vitesse des véhicules à 50, 30, 20 Km/h , ou à l'allure du pas, en cohérence avec la configuration et les usages des voies.
- généralisation du double-sens cyclable, dans toutes les rues où la vitesse est limitée à 30 km/h (et plus seulement dans les zones 30)
- requalification en "stationnement très gênant" d'infractions telles que le stationnement de véhicules sur trottoir, sur passages piétons, sur bande ou piste cyclables : les décrets seraient publiés à l'automne 2014.
- publication de l'arrêté concernant l'obligation de mettre en place, le 1er janvier 2015, des parcs de stationnement vélos dans les immeubles de bureaux bénéficiant de places de stationnement autos ( à la suite de l'article 57 de la Loi grenelle 2 et du décret d'application du 25 juillet 2011)
MESURES D' ORDRE GÉNÉRAL :
- permettre le chevauchement d'une ligne continue, pour le dépassement d'un cycliste si la visibilité le permet (décrets prévus à l'automne 2014)
- expérimenter en 2014 de L' INDEMNITE KILOMETRIQUE VELO (mesure demandée par de nombreuses associations) auprès d'entreprises VOLONTAIRES, qui auraient mis en place un PDE. (Plan Déplacement Entreprises)
Le remboursement serait de l'ordre de 25 centimes/km parcouru. C'est seulement après cette expérimentation, à monter de toutes pièces, que seraient mises en place les exonérations sociales et fiscales.
Pour la FUB (Fédération Usagers Bicyclettes), ce plan, qui "ne formalise ni budget, ni échéancier", pourra se réaliser "au prix de l'élaboration d'un plan stratégique complet décliné en plans d'actions".
source Astus
07:35 Publié dans consommation, gestion crise, santé, transports doux, Urbanisme, vélo | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
14/02/2014
Conseil municipal du lundi 17 février 2014
Le Conseil municipal de la Ville de Strasbourg aura lieu le 17 février à partir de 15h00 en la Salle des Conseils du Centre Administratif. Il fera l'objet d'une diffusion en direct sur notre site internet.
21:47 Publié dans démocratie, europe, Robertsau, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
17/09/2013
Enfin le meilleur pour nos habitants : L’AgroquartierPlus Européen après l’écoquartier
1/Constat
Une étude qui vient d’être publiée par Navigant Research nous révèle que le nombre de citadins augmentera de 75 % dans le monde d’ici 2050 et passera de 3,6 à 6,3 milliards d’individus. Au milieu de ce siècle, deux terriens sur trois seront donc devenus urbains, ce qui supposera de relever à une échelle inédite de nouveaux défis dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’environnement, des transports ou encore de la sécurité (Voir rapport) .Ce rapport précise qu’en 2025 la planète comptera 37 mégalopoles, dont chacune aura une population supérieure à 10 millions d’habitants. Sans surprise, 22 de ces villes se trouveront en Asie. (extraits 20 minutes du 15 juillet 2013)
Parmi les défis à relever, le premier consistera à se nourrir quotidiennement sainement et en quantités suffisantes et avec des produits variés
Il s’agit donc de trouver des solutions pour rendre la ville plus supportable pour les habitants-citadins qui vivront majoritairement en zone urbaine. Qui veut donc encore habiter aujourd’hui,
- soit dans des logements bruyants, vétustes, sans confort et énergivore, …. Rappelons pour mémoire les fameuses immeubles sous forme de gigantesques barres rectangulaires en béton qui sont en train d’être démolies…clapiers tours-laboratoire comme à Marseille avec la « Cité radieuse » où des architectes des années 50 dite « génération Le Corbusier » et ses émules tellement encensés en leur temps ont construit ces horreurs sous couvert de modernité et de solution à la reconstruction rapide de l’après-guerre. Non, ces soi-disant experts en habitat n’avaient vraiment rien compris. On peut dire qu’ils ont franchement « tapé à côté de la plaque »….
- soit dans des nouveaux logements trop chers avec des surfaces de plus en plus petites au point de ne pouvoir se mouvoir dans une chambre, ni d’y installer une armoire de rangement, voire de vivre avec une cuisine américaine ouverte avec toutes les odeurs de cuisine ? De plus, l’aménagement de ces nouveaux logements tend à la convivialité proche de zéro…Chacun est calfeutré dans son isolement et sa solitude, ne fréquentant pas son voisin ou l’ignorant.
Actuellement, les habitants aspirent à autre chose qu’habiter dans des clapiers ou des maisons individuelles ou en bandes sans charme la plupart du temps à des distances de plus en plus lointaines de leur travail.. La galère des « banlieusards » à l’image de Cayenne ne disposent pas de répit, avec le temps de à rallonge, d’où le fameux slogan « Métro-Boulot-Dodo ».
Les gens se sentent de plus déracinés, isolés, sans lien social ni au travail ni sur leur lieu de résidence. Ils veulent à nouveau fouler, toucher la terre, en être imprégnés, bref la travailler.
2/ Une première réponse donnée : créer des écoquartier
On trouve de nombreuses réalisations des écoquartiers dans de grandes métropoles comme :
- Stockholm (Hammarby Sjöstad) et Malmö (BO01), Suède ;
- Hanovre et Fribourg-en-Brisgau (le quartier Vauban), Allemagne ;
- Londres (le quartier BedZED), Royaume-Uni ;
- Dongtan, Chine ;
- Utrecht (le quartier Eva Lanxmeer à Culemborg), Pays-Bas.
En France, selon le ministère français de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, ce mot d’écoquartier désigne un projet d’aménagement urbain visant à intégrer des objectifs dits « de développement durable » et à réduire l’empreinte écologique du projet. Cette notion insiste sur la prise en compte de l’ensemble des enjeux environnementaux en leur attribuant des niveaux d’exigence ambitieux. Pour simplifier, nous dirons qu’ils sont construits pour faire des économies d’énergie et de réduction des déchets.
Rappelons que 394 projets ont postulé au second appel à projet Écoquartiers (2011) pour la France uniquement dont une grande partie est en cours de réalisations. Extraits wikipédia
De fait, le principal objectif de l’Écoquartier est d’économiser l’énergie tout en associant les futurs habitants dès la conception du porjet de cet Écoquartier.
Sous forme de schéma, l’écoquartier peut se représenter simplement ci-dessous :
NB : les signes + donnent le niveau d’intensité de chaque domaine représenté :
- + intensité faible
- ++ intensité moyenne
- +++ intensité forte
Figure 1 : Schéma classique de l’Ecoquartier protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER
Une volonté d’harmonie et de contact avec la terre et plus d’humain, voilà ce que recherchent maintenant les habitants. Les gens veulent des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils devraient prendre conscience de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe pour confectionner ou produire les aliments. Différentes formes d’urbanisme, mêlant jardins et habitation de manière diverse ont commencé à émerger depuis quelques années : Carrot city, Ville-jardin, Agroquartier, etc. Mais seul le modèle d’AGROQUARTIER nous intéresse à ce stade car il nous parait plus avancé, mariant production agricole et habitat.
3/ Les modèles Suisses d’Agroquartier
Ces modèles ciblent 2 axes : la production Alimentaire et le lien social
Sous forme de schéma, les modèle Suisses d’Agroquartier peut se représenter simplement ci-dessous :
Figure 2 : Schéma du modèle Suisse d’Agroquartier protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER
A ce jour, il n’existe aucun Agroquartier de modèle suisse réalisé au monde. Si l’idée a germé dans l’esprit des Genevois suisses, il n’a pas encore pris de forme concrète. Cependant, des étudiants…Suisses ont cependant cherché à en approfondir le concept. Ils ont sérié et analysé 3 types d’Agroquartier possibles :
- 3.1 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Des carottes et des hommes » avec des surfaces vertes minimum (< à 20 % du total des surfaces ) Ce modèle «mêle étroitement du bâti de type urbain (majoritairement de l’habitat, mais aussi des infrastructures publiques, des commerces, etc.), des surfaces non bâties de type classique pour un quartier (parcs, places, cours intérieures, jardins privatifs, plantages communautaires) et des surfaces agricoles exploitées par des professionnels ….. c’est-à-dire que l’on peut imaginer des bandes ou des parcelles rectangulaires non construites dont certaines seraient dédiées à l’agriculture.»Le type de culture se porte sur le maraichage.
- 3.2 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Mon voisin l’agriculteur » avec des surfaces vertes moyennes (> à 20 à < à 50% du total des surfaces)…« Avec une superficie agricole qui occuperait la plupart de la superficie totale du quartier et desinstallations de production, transformation et vente des produits, c’est la fonction de production qui est la plus importante pour ce modèle. Une deuxième fonction qui serait remplie dans ce modèle est celle du lien social….nous considérons que le plus important pour le lien social….créer les conditions les plus favorables au développement du lien et de laisser que les acteurs le tissent par eux-mêmes, d’une façon spontanée. » Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).
- 3.3 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Terre commune » avec des surfaces de cultures importantes (>à 50% du total des surfaces ) « Dans ce dernier modèle, il n’y a pas de proximité physique entre la production agricole et l’habitat. C’est-à-dire que les cultures se trouvent à l’extérieur du quartier. Les habitants du quartier ont la possibilité d’avoir un lien avec la production alimentaire qui passe par un professionnel et/ou par une production non professionnelle qui est gérée par les habitants eux-mêmes. »Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).
Ci-dessous, une présentation simplifiée des 3 modèles (extraits du mémoire) sous forme urbanistique où, « En jaune nous avons les superficies bâties, en brun les superficies agricoles et en vert les espaces publics ou de loisir »
modèle 1 modèle 2 modèle 3
peu de surfaces vertes surfaces vertes moyennes grandes surfaces culture
Figure 3 : Schéma urbanistique des 3 modèles Suisse d’Agroquartier
source Mémoire en Master ’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba
Pour plus de détails, vous êtes invités à consulter le mémoire de Master en géosciences de l’environnement rédigé par 3 étudiants de l’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba que vous trouverez en lien ICI Dessine-moi un agroquartier
4/ le modèle d’AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN
Ce modèle est complet et ciblent 3 axes : ExcédentAlimentaire, Excédent d’énérgie et un lien social renforcé.
4.1 Définition synthétique de l’AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN
L’AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN vise à créer en zone périurbaine un quartier où les habitant bénéficient de :
+++ PLUS d’excédent éco-énergie
+++ PLUS d’excédent alimentaire
+++ PLUS de lien social
Sous forme de schéma, l’ AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN peut se représenter simplement ci-dessous :
Figure 4 : Schéma du modèle d’AgroquartierPLUS Européen protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER
Ce dernier modèle est celui que j’ai mis au point et qui a déjà été explicité dans un article rédigé dans un journal local de Strasbourg en juin 2011.
4.2 « Le 21 Siècle sera Alimentaire ou ne sera pas. »
C’est tout l’enjeu de l’AgroquartierPlus Européen dont je suis l’initiateur le promoteur. ( voir à ce sujet article paru dans le Journal régional Dernières Nouvelles d’Alsace du 21/08/2013)
Robertsau Projet immobilier entre les rues Kempf et MélanieUn agroquartier idéa
Le rêve d’un Agroquartier deviendra-t-il réalité à la Robertsau ? Des habitants y travaillent avec un cabinet d’études, en espérant convaincre la municipalité.
Notre avenir passe d’abord en priorité absolue par la capacité de chacun des habitants à pouvoir s’alimenter durablement et en sécurité avec des produits de proximité car la pénurie …guette et ce, avant même de penser à se loger. C’est un besoin primaire que l’on occulté dans nos sociétés modernes comme allant de soi, voir naturellement automatique. Or dans le futur, ce risque grandit compte tenu des facteurs instables en cours de modification profonde :
- L’accroissement de la population mondiale,
- Le réchauffement climatique,
- La mondialisation des échanges,
Dans nos sociétés occidentales, nous vivons, sans vraiement en avoir conscience, en permanence dans l’instant présent, c’est-à-dire dans le juste-à-temps qui peut se gripper à tout moment…on est en rupture et c’est la panique (on fait des stocks….) le tout à cause d’un grain de sable; les échanges économiques sont tellement imbriqués à l’image des rocades et périphériques de nos grandes agglomérations. Or, s’alimenter régulièrement avec de bons produits est devenu vitale.
Les habitants exigent également maintenant des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils sont conscients de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe et au-delà pour confectionner ou produire les aliments.
Aussi, allons examiner les conditions requises pour mettre en œuvre un AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN
photo Gérald BROTHIER 28/08/13
4.3 Conditions relatives à la création d’un AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN
La notion de zones périurbaines peut être définies comme celles immédiatement adjacentes aux zones urbaines, localisées en dehors de limites et juridictions urbaines, et qui sont dans un processus d’urbanisation. Ces zones périurbaines sont également perçues comme une interface entre les zones urbaines et zones rurales, également appelée la zone de transition ou zone d’interaction, où les activités urbaines et rurales sont juxtaposés; les caractéristiques du paysage sont sujettes à des modifications rapides, caractérisées par une forte influence urbaine, un accès facile aux marchés et aux transports collectifs, aux services et autres, les prestataires de services, une relative pénurie de terres et les risques de pollution, les problèmes de croissance urbaine et d’élimination des déchets.
L’AGROQUARTIERPLUS EUROPÉEN peut principalement s’édifier en zone périurbaine comme le montre les critères dans les différents domaines ci-après :
4.3.1.Type d’agriculture
Les différentes formes d’agriculture doivent être mises en œuvre dans le même périmètre
- Agriculture sous forme traditionnelle ou d’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) voire ACP en Suisse : exploitations à créer ou à développer sous forme de fermes et entreprises de maraichage de proximité
- Possibilité libre cueillette ou mini-marchés
- Jardins familiaux à créer ou existants à valoriser
- Micro-parcelles individuelles pour logements en rez-de-chaussée d’habitation (rez-de-jardin par ex.)
- Gestion et partage des outils et machines pour l’entretien des jardins
- Mise en place systématique de très grandes balconnières et profondes afin de pouvoir cultiver des plantes tout au long de la saison sur chaque terrasse (Minimum : prévoir une balconnière de ce type pour tous les appartements en étage
- Jardins partagés au sol mais aussi sur les toits
4.3.2 Structure juridique/Organisation/Éducation
- Création spécifique d’une structure adaptée (forme association ou coopérative en participation par ex.)
- Mise en place d’un Règlement intérieur adapté
- Adoption et mise à jour permanente d’une Charte éthique de conduite qui rassemble les partenaires du projet et qui doit décliner les intentions de respect de la vie sous toutes ses formes
- Partenariat pérenne à développer avec le groupement des jardins familiaux, le ou les agriculteurs de proximité, maraichers.
- Partenariat à nouer avec collectivité/ville au démarrage création Agroquartier et suivi
- Formation permanente du bureau ou Conseil de la structure à la culture et à l’environnement
4.3.3 Circulation
- Limitation circulation automobile par barrière avec accès possible en urgence
- Garage souterrain (maximum 1 place de garage pour 2 appartements
- Accès latéral à l’Agroquartier des transports en commun
- Chemins piéton
- Pistes cyclables
4.3.4 Traitement des déchets
- Compostage collectif
- Lombricompost individuel généralisé
4.3.5 Démographie/urbanisme
- Densification de l’habitat compatible avec son environnement (pas plus de 3 étages)
- Habitat et logements modulables dans le temps
- Certains espaces et matériels domestiques sont mutualisés (laverie, séchage, repassage, vélo-partage, auto-partage…).
- Mixité sociale et générationnelle
- Services de proximité : crèche, maison des Ainés avec surveillance médicale, point services, etc.
- Label énergie positive : excédent de production d’énergie renouvelables (géothermie, pnneaux solaires, éoliennes, etc)
- Chaque appartement doit avoir un accès logement orienté au SUD
4.3.6 Conditions ressources humaines
- Motivation des personnes volontaires souhaitant s’insérer et vivre dans ce quartier
- Adhésion à la démarche dan la durée
4.3.7 Paysage/ Environnement
- Arbres fruitiers régionaux origine autochtones ; pas arbres d’ornement , etc.
- Pelouses naturelles sans aucun traitement chimique
- Récupération des eaux pluviales (réserve, arrosage, et petit lac pour flore et faune)
- Zones réservées à la régénération de la flore e de la faune locale
- Interdiction de planter des variétés invasives ou exotiques
- Zone de vergers de fruits locaux (vieilles variétés, conservatoire, etc.)
- Création et aménagements avec fléchage de chemins environnement pédagogiques (liens et cheminement à relier avec les jardins familiaux, la ou les exploitations de maraichage et agricoles de proximité)
Ces conditions peuvent s’appliquer aisément en zone périurbaine .Pour répondre à la question Réamiser un AgroquartioerPLUS Européen, est-ce possible ? je reponds OUI dans toutes les villes d’Europe disposant de zone périurbaine avec à proximité des zones vertes plus ou moins étendues et la présence d’agriculuteur et de maraichers à proximité.
Pour balayer les éternels sceptiques sur un sujet majeur de notre urbanisme de demain, il y a une vieille légende politique dans le Tennessee. C’est l’histoire d’un jeune garçon et d’un vieil homme qui a la réputation de trouver toutes les réponses aux questions qu’on lui pose. Le garçon veut piéger l’aïeul. Il capture un petit oiseau, l’enferme dans ses mains et met au défi le vieil homme de répondre à cette question : cet oiseau est-il mort ou vivant ? Bien sûr, il prévoit d’étouffer l’oiseau si le vieil homme répond qu’il est vivant. Mais le vieil homme lui dit : « La réponse est dans tes mains, mon fils. » Le futur est aussi entre nos mains. Extraits Interview Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Extraits LE MONDE | 11.09.2013
Une occasion unique se présente aujourd’hui dans le cadre de la mise en place des nouveaux PLU (Plan Local d’Urbanisme) dans toute la France afin d’y intégrer les innovations de l’AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN et d’y apporter des éléments structurants indispensables au mieux-vivre en commun et ce , conformes aux aspirations des habitants de nos pays européens.
Gérald Brothier
Voir également le site de l’Adir : La création de notre projet Agro-Quartier est en bonne voie ?
13:53 Publié dans consommation, diversité, jardin, politique & environnement, transports doux, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |