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30/04/2010

règles prudentielles pour effectuer un voyage

Communiqué :

Nous n avons pas voulu nous exprimer depuis une dizaine de jours. Le désarrois de nombreux touristes « en perdition » mérite effectivement de la retenue.

Le petit « prout » d un volcan et c est toute l industrie du tourisme qui s effondre en Europe. C est dire sa fragilité, ses insouciances, son goût pour l offre promotionnelle mais aussi pour ses esbroufes. Tout se vend à prix cassés, tout n est plus qu offres exceptionnelles ou avantages clients, la concurrence est devenue folle et finalement les plus grands opérateurs presque ruinés, laissent des milliers de touristes dans des situations ubuesques :

- un contrat de travail rompu pour les uns

- une ordonnance non renouvelée pour des médicaments pourtant essentiels à sa santé

- une trésorerie mise à mal

- et quantité d autres désagréments capables de faire oublier l essentiel : les satisfactions espérées dans un projet de voyage.

Si nous avons décidé de nous exprimer, c est par courtoisie et compassion mais surtout pour répondre à vos mails nombreux. Comme vous, nous sommes effectivement outrés par la stratégie commerciale des professionnels du secteur et celle de nos gouvernements. Le métier du tourisme mérite mieux. Cette concurrence absurde conduit à des catastrophes. Dans beaucoup de domaines l offre spéciale devrait être interdite pour préserver l intérêt de la clientèle. C est ce que nous apprenions dans les écoles de commerce il y a 50 ans. Il est urgent de revenir à plus de sagesse. Une réforme est nécessaire, il faut réhabiliter « le juste prix ».

Chacun a bien compris que personne ne veut payer les conséquences du petit « prout » de ce tout petit volcan.

Existent cependant de nombreux organismes qui s affichent dans les surfaces de vente des tours opérateurs (par exemple et pour la France) le SNAV - APS - les Compagnies d assurance. Mais à quoi servent-ils vraiment ?

Toutes ces entités appellent aujourd hui leur « gouvernement » à leur secours mais aussi « le tout petit contribuable » qui devra payer pour le compte de touristes naïfs et d Opérateurs qui conduisent une stratégie commerciale vouée à l échec. Pour bien assurer un service il faut savoir s en donner les moyens. Les coûts sont incontournables sauf au détriment de la qualité du service à rendre et dans ce domaine nos Opérateurs nationaux sont des experts. Nous vous épargnerons la liste de ces professionnels qui sont malheureusement parmi les plus connus.

Ces touristes incapables de rentrer seuls chez eux sont aujourd hui assistés par d autres contribuables qui n ont parfois jamais vu la mer, qui sont assujettis à la TVA, aux impôts locaux, à la CSG, au RDS.., qui survivent avec des retraites ou des revenus qui n excédent parfois pas 646 uros par mois (Ils sont en France près de 9 millions). Trouvez-vous tout ça normal ?

En France il existe un petit magicien qui débloque à nouveau de l argent pour secourir des voyageurs qui pleurent devant les caméras. Pourtant il gère un Etat qui n a plus un sou, qui est couvert d une dette abyssale.

Quelques règles prudentielles frappées du bon sens sont à rappeler aux voyageurs:

- Acheter un vol sec assorti des garanties de compagnies aériennes sérieuses

- Négocier un contrat « après un appel d offres » auprès d Opérateurs réceptifs crédibles lequel contrat doit être couvert par une assurance « annulation »

- Vérifier son contrat d assurance en responsabilité civile et l ajusté avant son départ si nécessaire

- Disposer d une carte de crédit fiable qui aide en cas de pépins majeurs

- Lire les « conseils aux voyageurs » dispensés par les Ministères des Affaires Etrangères

- Accepter de payer le juste prix ou rester chez soi. On ne peut pas se faire plaisir en utilisant l argent public.

Pour conclure, ou on a suffisamment de moyens pour voyager et on prend ses responsabilités. Si ce n est pas le cas on partage son aligot, sa raclette, sa choucroute ou encore son cassoulet avec ses amis. Cela coûte moins cher, on passe un bon moment avec ses copains et on dort dans son lit et non pas sur les banquettes du hall d un aéroport inopérant à cause d un tout petit « prout » volcanique. On n a pas le droit de pleurer quand on a pris un risque à trop bon marché.

Bien à vous,

Jean Louis MOUREAU fondateur,

WORLD TOURISME