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30/06/2013

Les polluants alimentaires accentuent les troubles du métabolisme

L'exposition chronique d'un organisme à des doses infimes de certains polluants, peut-elle avoir des effets importants ? Posée depuis près de deux décennies aux toxicologues et aux évaluateurs du risque, cette question n'en finit plus de recevoir des réponses – positives – de la recherche académique. Les travaux menés des chercheurs du Laboratoire en cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et nutrition (Inserm, INRA et université Lyon-1) et publiés dans la dernière édition de FASEB Journal – la revue des sociétés américaines de biologie expérimentale – en sont une nouvelle illustration. Ces derniers montrent qu'un mélange de contaminants courants, à des doses fréquemment rencontrées dans l'alimentation humaine, aggrave significativement les troubles métaboliques induits par une alimentation trop riche.

Les auteurs ont soumis des souris femelles à un tel régime "obésogène" associé à un cocktail de bisphénol A, de TCDD (une dioxine), de PCB 153 (un pyralène) et de DEHP (un phtalate). Elles ont donné naissance à des animaux qui, dès le sevrage, ont à leur tour été exposés au même régime alimentaire – contaminants compris. Ces animaux ont été comparés à d'autres rongeurs nés et nourris dans des conditions identiques, à ceci près que ni eux ni leur mère n'ont été en contact avec les quatre contaminants.

"Nous nous sommes placés dans les conditions que nous estimons les plus réalistes, les plus proches de la situation à laquelle l'homme est confronté, expliquent Danielle Naville et Brigitte Le Magueresse, qui ont coordonné ces recherches. D'une part, les doses que nous avons choisies pour chacune des quatre molécules est très faible, à des niveaux proches des doses journalières tolérables. D'autre part, nous avons choisi une exposition des animaux permanente, depuis le moment de leur conception, car les humains sont exposés en permanence, par leur alimentation notamment, à ce type de molécules."

UN COCKTAIL DE PERTURBATEURS ENDOCRINIENS

Les quatre composants du cocktail sont tous des perturbateurs endocriniens avérés – des molécules capables d'interférer avec le système hormonal – mais appartiennent à des familles différentes, ayant des modes d'action distincts. "Généralement, ces molécules sont testées séparément, précise Mme Le Magueresse. Chose qui n'avait jamais été faite auparavant, nous avons évalué l'effet de leur mélange, tel qu'il peut intervenir dans l'alimentation humaine.".... extraits lemonde 280613

29/06/2013

L’Inserm pointe du doigt les dangers liés aux pesticides

La France est le premier consommateur de pesticides en Europe. Le plan Ecophyto, mis en place par le ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche à la suite du Grenelle de l'environnement, visait une réduction par deux de l’usage de ces produits d’ici 2018 mais, en 2011, la consommation a augmenté de 2,5%.

Une nouvelle expertise collective de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche médicale) vient faire le point sur les connaissances relatives aux effets des pesticides sur la santé. L’ensemble des données concernant les expositions professionnelles et les expositions précoces (fœtus et jeunes enfants) ont été analysées.

Selon cette étude, il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte : la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). 

Par ailleurs, les expositions aux pesticides intervenant au cours des périodes prénatales et périnatales ainsi que lors de la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant.

voirle dossier complet en cliquant   ICI  source CCA

27/06/2013

OUF ! L'amérique reconnait le danger du changement climatique... tornades et fortes chaleurs à répétition ont eu raison du président Obama avec un discours sous 35 ° non prévu

Le vaste plan révélé mardi 25 juin par le président américain, Barack Obama, pour combattre le changement climatique a été largement salué par les groupes de défense de l'environnement. Cependant, si son discours sur les marches de l'université de Georgetown, à Washington, marque une "étape importante", reste à voir "si Barack Obama remplira ses engagements", prévient Elliot Diringer, vice-président exécutif de l'ONG américaine Center for Climate and Energy Solutions.

Ce plan est-il un pas décisif dans la lutte des Etats-Unis contre le changement climatique ?

C'est le plan le plus important proposé par un président américain sur le climat. Barack Obama a exprimé à la fois l'urgence à lutter contre les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et celle à se protéger des conséquences du changement climatique. Ce n'est pas un plan idéal, qui aurait requis un Congrès qui veut agir sur le climat avec le président. Mais c'est sans doute le meilleur qu'il peut proposer alors que les républicains du Congrès bloquent toute avancée.....

 L'an dernier, l'Agence de protection de l'environnement (EPA);;;avait déjà proposé des normes pour limiter la pollution des nouvelles centrales, mais elles n'avaient pas été finalisées. L'agence avait reçu plus de 2 millions de commentaires et estimé que l'approche choisie (le fait de séparer les standards pour les centrales au charbon et pour celles au gaz naturel) n'était pas la bonne. Barack Obama a donc demandé à l'EPA d'édicter de nouvelles normes, d'ici à septembre 2013 et juin 2014, qui s'appliqueront cette fois à toutes les centrales, nouvelles comme existantes. C'est une avancée car les centrales existantes sont responsables d'un tiers des émissions de CO2 des Etats-Unis. Reste à voir en quoi elles consisteront....extraits lemonde 26.06.2013

20/06/2013

La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé

Femmes enceintes et jeunes, ne mangez pas de saumon plus de deux fois par semaine. Telle est la nouvelle recommandation du gouvernement norvégien, forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.

Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés.

FRANCE
Un Français consomme environ 2,3 kilos de saumon norvégien en moyenne par an. La France a importé, en 2012, quelque 161 175 tonnes de saumon norvégien, soit environ 15% de la production du pays nordique. C’est le premier marché d’export, devant la Russie.

En 2011, Rue89 vous avait alerté sur ce sujet, et trouvé étonnant que le ministère de la Santé recommande de manger du poisson gras deux à trois fois par semaine au nom de ses nombreuses vertus supposées pour la santé (ils sont bons pour le cœur, la circulation et la lutte contre certaines maladies inflammatoires, voire contre certains cancers).

Est-il bien raisonnable de manger autant de poissons nourris aux farines animales, aux antibiotiques et même aux pesticides ? La pharmacologueClaudette Béthune, qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avait clairement tranché :

« La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé. »

Des polluants organiques persistants dans le saumon

Ce n’est qu’à la suite d’une grosse pression médiatique que les autorités sanitaires ont fini par reconnaître qu’elles avaient trop poussé à la consommation. L’alerte lancée par le journal VG est très claire :

« Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d’élevage. »

Le journal fait parler une équipe indépendante du laboratoire de biochimie de Bergen, qui estime que ce poisson est tout simplement dangereux pour les jeunes enfants, adolescents et femmes enceintes en raison des polluants organiques persistants qu’il contient.

En vertu du principe de précaution, ces groupes de populations ne devraient pas en consommer.

Le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen, membre de ce labo, précise :

« Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associé à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI.

On sait aussi qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien. »

De surcroît, le toxicologue Jérôme Ruzzin avait établi un lien, chez les souris entre une nourriture exclusive au saumon d’élevage pendant huit semaines et le développement de l’obésité et du diabète de type 2.

Des avis pas écoutés

LA RECOMMANDATION
« Il est recommandé que les jeunes femmes et les femmes enceintes consomment deux à trois repas à base de poisson par semaine, dont la moitié de poissons gras. Nous précisons que la consommation de poissons gras, tels le saumon, la truite, le maquereau, le hareng, devrait rester inférieure à deux repas par semaine », dit le gouvernement norvégien.
Face à ces révélations en série, les autorités ont été obligées de revoir leur discours en urgence. Quatre jours après les articles de VG, largement relayés par le reste de la presse, le ministre de la Santé a ordonné que soient revus les conseils de santé concernant le saumon d’élevage.

Il était temps. La Russie avait stoppé toute importation de saumon norvégien en 2006 et des chercheurs américains avaient déjà prévenu qu’il ne fallait pas manger de saumon norvégien d’élevage plus de trois fois par an.

En Norvège, déplore le journal Dagbladet, le Comité scientifique pour la sécurité alimentaire avait recommandé en 2006 de ne pas dépasser plus de deux repas par semaine contenant du poisson gras. Mais l’agence norvégienne de la Santé n’avait jamais suivi ces recommandations.

Les Norvégiens auraient pu éviter d’être abreuvés pendant toutes ces années d’un message erroné diffusé à tous : « Il faut manger au moins deux repas par semaine contenant du poisson gras ».

Et les exportations ?

Si ces nouvelles pouvaient ne pas traverser les frontières, cela ferait les affaires des autorités. L’organisme de promotion des produits de la mer de Norvège n’a toujours pas communiqué sur le changement de recommandation.

Dans un article intitulé « Vend du saumon norvégien comme si rien ne s’était passé », Dagbladet révèle que le Centre des produits de la mer de Norvège, et la ministre de la Pêche ne comptaient pas informer les consommateurs à l’étranger. « Ce sont les recommandations de chaque pays qui comptent », précise Christian Chramer, directeur de la communication de cet organisme.

Le site français des Produits de la mer de Norvège vient d’intégrer la nouvelle recommandation de consommation. Mais, jointe par Rue89, la directrice du Centre des produits de la mer de Norvège en France minimise totalement le changement de recommandation :

« La recommandation précédente est in fine la même qu’aujourd’hui, la version actualisée est seulement plus précise sur les jeunes femmes et les femmes enceintes.

La Direction norvégienne de la santé précise dans la même publication que le challenge le plus important reste le fait que la population, y compris les jeunes femmes et les femmes enceintes, ne consomme pas assez de poisson. Il est aussi clairement expliqué que pour les femmes enceintes, la vitamine D, la vitamine B12, les oméga-3, l’iode et le sélénium contenus dans les poissons gras sont particulièrement bénéfiques. »

L’industrie du saumon et les pouvoirs publics ont décidément du mal à se remettre en question et feront tout pour protéger leur business aussi longtemps que possible. source rue89

16/06/2013

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde. et est présent dans le corps humain

es résultats sont en concordance avec les tests menés dans 17 autres pays européens, qui montrent que 43,9 % de tous les échantillons contiennent des traces de ce produit chimique. Tous les volontaires qui ont donné des échantillons d’urines vivent en ville et aucun d’entre eux n’a utilisé, ni manipulé des produits à base de glyphosate dans la période précédent les tests. C’est la première fois qu’un tel test de contrôle est mené en Europe pour détecter la présence de ce désherbant dans le corps humain.

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Il est employé par les agriculteurs, les collectivités locales et les jardiniers. Certaines plantes modifiées génétiquement (OGM), importées en Europe pour nourrir les animaux d’élevage, sont généreusement traitées au glyphosate. Le premier fabricant mondial de glyphosate est Monsanto qui le vend sous la marque « Roundup ». Bien qu’il soit couramment utilisé, les autorités gouvernementales ne contrôlent que rarement sa présence dans les denrées alimentaires ou dans l’eau.

Pour Christian Berdot des Amis de la Terre France, «  Après tous les scandales sanitaires récents, découvrir maintenant un herbicide dans le corps humain ne peut qu’inquiéter. Nous sommes exposés quotidiennement à ce produit, pourtant, on ne sait pas comment il pénètre dans nos corps et peu de choses sont connues sur sa dissémination dans l’environnement ou sur ces conséquences néfastes pour notre santé. Alors que c’est l’herbicide le plus utilisé en Europe, il est scandaleux que les pouvoirs publics ne contrôlent que rarement s’il y a du glyphosate dans nos aliments et dans l’eau potable. Pourtant, quand on fait ces recherches, comme les Amis de la Terre, il s’avère que la contamination humaine est répandue. »

En Europe, les agriculteurs emploient beaucoup le glyphosate pour désherber leurs champs avant les semences ou avant la levée ainsi que dans les vignobles. Ils l’épandent aussi souvent sur les céréales, le colza, le maïs et le tournesol juste avant la moisson, pour sécher la récolte. En France, c’était la substance “phytosanitaire” la plus utilisée entre 2008 et 2011. En 2011, l’AMPA – métabolite entre autres du glyphosate - était présent dans plus de 60 % des cours d’eau français testés et le glyphosate dans plus de 30 %. En 2010, l’Agence de l’Eau de Seine-Normandie reconnaissait même que « le glyphosate était présent dans l’eau potable à des concentrations supérieures à la norme ». extraits les amis de la terre

La sécurité du glyphosate devait être réexaminée dans l'Union européenne en 2012, mais cet examen a été repoussé à 2015..... Ah les Lobbys ont trop d'intérêt pour que cela perdure et font pression sur les parlmementaires européens. Ne devinez-vous pas avec quels moyens financiers ?

14/06/2013

Pesticides : les preuves du danger s'accumulent

En dépit des dénégations des industriels du secteur, les pesticides sont bel et bien impliqués dans un grand nombre de pathologies lourdes – cancers, maladies du sang, troubles neurologiques, malformations, etc. – dont l'incidence tend à augmenter dans le monde. C'est l'idée-force d'une impressionnante expertise collective menée sur l'ensemble des connaissances internationales actuelles, et pilotée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui l'a rendue publique jeudi 13 juin.

Cette synthèse rassemble les données épidémiologiques issues de nombreux pays (Etats-Unis, Canada, Australie, Finlande, Danemark, etc.), qui précisent les effets sanitaires des principaux produits phytosanitaires : insecticides, herbicides et fongicides. Une grande part du rapport concerne les expositions professionnelles (agriculteurs, ouvriers du secteur agrochimique, etc.), mais aussi les personnes vivant ou travaillant dans ou à proximité de zones agricoles. En France, terre d'agriculture, 15 % de la population sont ainsi concernés

"AUGMENTATIONS DE RISQUES SIGNIFICATIVES"

Après avoir passé au crible la littérature scientifique internationale, les experts concluent que l'exposition à des pesticides conduit à "des augmentations de risques significatives pour plusieurs pathologies".

C'est ainsi que chez les agriculteurs, les ouvriers de l'industrie qui fabriquent ces produits ou ceux qui les appliquent, il y a une "présomption forte" d'association entre une exposition professionnelle aux pesticides et la survenue de certaines proliférations malignes de cellules lymphoïdes (lymphomes non hodgkiniens) et de cancers de la prostate. Les agriculteurs et les applicateurs de pesticides sont également exposés à un risque accru de myélome multiple, une autre prolifération maligne dans la moelle osseuse. Et ce n'est pas tout. Que ce soit dans le cadre d'expositions professionnelles ou non, les adultes présentent un plus grand risque à développer une maladie de Parkinson.

Un lien avec d'autres pathologies comme les tumeurs du système nerveux central est aussi suspecté. En Gironde, par exemple, région viticole très consommatrice de pesticides, l'incidence de ces maladies est trois fois supérieure au niveau national. Entre 2000 et 2007, elle a augmenté de 17 %............extraits lemonde

Quand on voit les nombreux agriculteurs se faire soigner pour des cancers ou des problèmes pulmonaires, on ne peut plus s'étonner de la contamination chronique malgré les précautions d'emploi (masques,gants, etc.)

 

 

 

05/06/2013

Choisir une voiture moins consommatrice et moins polluante grâce au Car labelling

Le Car Labelling, comparateur des véhicules particuliers de l’ADEME, est en ligne avec les données 2013.
Des consommations de carburant aux émissions de CO2 et de polluants (NOx, particules, etc.), le consommateur accède gratuitement à toutes les données pour comparer les véhicules neufs du marché et faire son choix. Le marché de l’automobile évoluant rapidement, l’ADEME adapte son outil : le comparateur sera désormais actualisé chaque trimestre pour donner aux consommateurs des informations toujours plus fiables. En avril 2013, ce sont Renault, Fiat et Toyota qui se retrouvent en tête des palmarès essence et Diesel. Retrouvez grâce à cet outil : les 10 premières valeurs d’émissions des véhicules essence qui se situent entre 79 et 96g de CO2/km (contre 87 et 98g en 2012), 29 véhicules (versus 23 en 2012). Concernant les véhicules Diesel : les 10 premières valeurs d’émissions se situent entre 83 et 94g de CO2/km (contre 86 et 98g en 2012), 45 véhicules (versus 32 en 2012).
Accédez au comparateur en cliquant sur Car labelling source ademe