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30/04/2013

Les 5 principaux labels écologiques ou écolabels à retenir....

Les principaux labels écologiques ou écolabels

Les labels présentés ci-dessous sont officiels, reconnus et font l'objet de contrôles réguliers de la part de leurs propriétaires

LabelNomSignificationStructure d'origine et/ou propriétaire
Union Européenne et Agriculture Biologique Agriculture Biologique
(Union Européenne)
Label certifiant qu'un produit est issu de l'agriculture biologique telle que pratiquée sur le territoire européen.
Ce nouveau label a été sélectionné par les européens à l'issus d'un vote public. Il s'applique à tous les produits biologiques de l'Union Européenne depuis juillet 2010.
Union européenne
Agriculture Biologique Agriculture Biologique Le Label AB certifie que le produit est issu de l'agriculture biologique pratiquée en France.
Ce label, créé en 1985, bénéficie du soutien de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (Agence Bio).
Ministère français de l'Agriculture
Nature et Progrès Nature et Progrès Nature et Progrès est une association de consommateurs et de professionnels fondée en France en 1964. Celle-ci a développé le premier label d'agriculture biologique en 1971, il s'applique aux produits alimentaires, cosmétiques et produits d'entretien biologiques. Le cahier des charges qui en est issu est indépendant et plus contraignant que celui de l'Agriculture Biologique. Il est élaboré en concertation entre les adhérents professionnels et consommateurs. Nature & Progrès défend les Systèmes Participatifs de Garantie, alternative à la certification par tiers, garants de l'approche solidaire qu'intègre le mouvement de la Bio. Nature et Progrès
NF Environnement NF Environnement La marque NF Environnement, créée en 1991, est une marque volontaire de certification. Il s'agit de l'écolabel français.
A cet écolabel officiel est associé un logo type qui, apposé sur un produit, atteste de sa conformité à des critères préétablis. Selon l'ADEME, La marque NF-Environnement certifie des produits qui présentent des impacts moindres sur l'environnement et une aptitude à l'usage au moins équivalente à celle d'autres produits similaires. La marque NF-Environnement s'adresse aux produits destinés aux consommateurs et aux produits intermédiaires. Sont provisoirement exclus de son champ d'application les produits pharmaceutiques, les produits agro-alimentaires, les services et le secteur automobile.
AFAQ AFNOR Certification
Ecolabel européen Ecolabel européen L'Ecolabel européen la "Fleur", créé en 1992, est la certification écologique officielle européenne.
Ce label concerne des produits qui ont un moindre impact sur l'environnement sur la base de critères environnementaux et de critères de performance (un produit labellisé doit être au moins aussi efficace qu'un produit classique). Un produit doit impérativement remplir tous les critères pour pouvoir obtenir le label écologique de l'UE. Ces critères écologiques tiendront compte de tous les aspects de la vie d'un produit, depuis sa production et son utilisation jusqu'à son élimination ultérieure (l'approche dite "du berceau à la tombe" ou cycle de vie).
Union européenne

extraits planete-info

21/04/2013

Alimentation : face aux doutes, les internautes s'organisent

Les amateurs de vinaigre balsamique Maille, de mélange "maxi-fête" Carambar ou de pastilla à l'agneau Picard risquent d'être surpris. Il suffit de consulter le site Openfoodfacts.com, pour découvrir, d'un clic, que ces aliments recèlent du E150d, soit du "caramel au sulfite d'ammonium", colorant brun autorisé en Europe mais classé comme potentiellement cancérigène par l'Etat de Californie depuis janvier 2012.

En pleine crise de confiance agroalimentaire, les consommateurs prennent la main. Après la connaissance – Wikipedia, encyclopédie collaborative de référence –, la cartographie – Openstreetmaps, véritable contre-proposition citoyenne à Googlemaps –, c'est au tour de l'alimentation d'être scrutée par les internautes : le site Openfoodfacts, créé en mai 2012, se veut un instantané de l'offre alimentaire industrielle. "Chaque consommateur peut photographier la composition d'un produit et nous l'envoyer, explique le créateur Stéphane Gigandet. En dix mois, 6 600 étiquettes nous sont parvenues de France, Espagne, Japon, Brésil..." Pour chaque additif, l'internaute voit apparaître, en ligne, une succession d'images d'aliments dans lesquels on peut le trouver.

GÉLATINE DE PORC DANS CHOCOLAT LIÉGEOIS

Cette initiative bénévole rejoint des démarches plus entrepreneuriales. L'application Shopwise, lancée en décembre 2010 et téléchargée 500 000 fois, a évalué 32 000 aliments selon des critères sanitaires et environnementaux. "Les mobinautes nous envoient 1 000 photos de produits à évaluer chaque semaine", affirme son fondateur Frédéric Leurent, qui s'est lancé dans cette aventure "après avoir découvert de la gélatine de porc dans chocolat liégeois".

L'application Noteo, créée en décembre 2012 et téléchargée 20 000 fois, vient de lever 1 million d'euros. "A partir de mai, les mobinautes pourront nous envoyer des photos de produits que nous évaluerons. Nous en avons déjà notés 40 000, nous en aurons 100 000 d'ici à décembre, explique Isabelle Mallet, nutritionniste chez Noteo. Avec l'apposition d'étiquettes de performances énergétiques, les fabricants d'électroménager ont été obligés d'améliorer leurs produits. Nous voulons faire de même avec les aliments." Noteo reconnaît s'être inspiré de Goodguide.com, référence américaine répertoriant "175 000 produits et téléchargée un million de fois depuis 2008", précise Dara O'Rourke, son cofondateur, professeur à Berkeley (Californie). Ce concept essaime : Barcoo en Allemagne, QuestionMark aux Pays-Bas, etc.

Plus besoin donc de décortiquer obsessionnellement les étiquettes : on découvre ainsi qu'en France la tartrazine (E102), le jaune de quinoléine (E104), la carmoisine (E122) et le Ponceau 4R (E124), soupçonnés de déclencher hyperactivité, asthme, rhinites, etc., se retrouvent dans des boissons gazeuses, de la pâte d'amande, des fruits confits, des berlingots... Par décision européenne, les étiquettes doivent obligatoirement alerter les utilisateurs depuis 2009. Mais, en ligne, on s'aperçoit surtout que certains industriels préfèrent, par discrétion, ne plus mentionner les noms de code (Exxx), facilement identifiables par le consommateur.

CONTEXTE DE DÉFIANCE GÉNÉRALISÉE

Le Monde a demandé à Bruno Figadère, directeur du laboratoire de chimie médicinale (CNRS - faculté de pharmacie, université Paris-Sud) de parcourir le site Openfoodfacts. Parmi ses multiples étonnements, la présence de dioxyde de titane dans des chewing-gums à la menthe : "Pour faire plus blanc, sûrement, mais c'est plutôt utilisé dans les peintures. En a-t-on réellement besoin alors que ce produit peut avoir des conséquences inflammatoires ?", s'interroge-t-il. Même surprise découvrant dans des sucreries, glaces, amuse-bouches du Ponceau 4R (E124), colorant "irritant, alors qu'existe le rouge de betterave (E162), une alternative naturelle". Ce scientifique est également étonné de rencontrer des bisulfites (E223, E224) dans de la moutarde ou des boîtes de filets de maquereau : "C'est a priori pour éviter l'oxydation, mais cela peut créer des allergies. Autre problème, aucune concentration n'est précisée", poursuit le scientifique.

Face à cette masse d'informations accessible en ligne, le Conseil national de la consommation a lancé, en février 2012, un groupe de réflexion sur la "dématérialisation de l'information du consommateur", animé par la Directiongénérale de la concurrence, de la consommation et répression des fraudes (DGCCRF) pour évoquer la fiabilité de ces données. Car qu'on y soit favorable ou non, ce "crowdsourcing" (appel aux internautes) représente une nouvelle donne. "De plus en plus de consommateurs veulent savoir ce qu'il y a derrière les produits", remarque Dara O'Rourke. Ces initiatives numériques apparaissent dans un contexte de défiance généralisée face aux autorités économiques, institutionnelles et politiques. "Avant, les citoyens faisaient confiance a priori. Désormais, ils se demandent s'il y a quelque chose dernière chaque affirmation, constate Dominique Levy, directrice générale d'Ipsos France. Avec l'arrivée des outils numériques ad hoc, nous nous transformons tous en 'fact-checkers'."

"MOYEN DE PRESSION"

Les récents scandales alimentaires ne risquent pas de contrer la tendance. Ainsi, la filière de la viande n'est pas la seule à susciter des interrogations : "En 2009, 40 % des étiquettes des confiseries contrôlées par la DGCCRF n'étaient pas conformes, note le docteur Laurent Chevallier, président de la commission alimentation du Réseau Environnement santé. J'ai des doutes légitimes. La plupart des analyses sont fournies par les industriels. Sont-ils exhaustifs ? De plus, les normes sont parfois obsolètes. Pour simplifier, je préconise à mes patients d'éviter a priori les aliments présentant plus de trois additifs. Dès qu'un doute existe, il doit bénéficier aux consommateurs et non aux industriels. Est-ce vraiment le cas ?"

Aux Etats-Unis, le journaliste du New York Times Michael Moss est plébiscité pour son enquête Salt, Sugar, Fat : How the Food Giants Hooked Us ("Sel, sucre, graisse : comment les géants de l'alimentaires nous attrapent", éd. W. H. Allen), dénonçant le cynisme de groupes agroalimentaires refusant de diminuer certains additifs ou ingrédients peu bénéfiques à la santé mais dopant leurs ventes. Bruno Figadère estime que ces données collaboratives, aussi incomplètes soient-elles, "peuvent constituer un moyen de pression face à des politiques extrêmement frileux"....extraits lemonde16AVRIL2013

17/04/2013

L'orang-outan, victime durable de l'huile de palme

Sauvetage d'un orang-outan par les activistes de l'IAR

Chers ami(e)s de la forêt tropicale,

L'huile de palme ne cesse ne porter gravement atteinte à la Nature. Dernier exemple en date à Bornéo : l'évacuation d'urgence de plusieurs orangs-outans sur une concession de BGA, un producteur membre de la RSPO, l'organisation délivrant le label de l'huile de palme durable. 

Mobilisons-nous pour empêcher la destruction des forêts tropicales et pour mettre fin à l'importation d'huile de palme :

 

PÉTITION  


En vous remerciant de votre attention,

Sylvain Harmat  source Sauvons la forêt

05/04/2013

De nombreux perturbateurs hormonaux identifiés dans des produits de beauté

Crèmes, gels douche, shampooings, dentifrices, savons, vernis, poudres de maquillage, etc. : les cosmétiques contiennent des concentrations élevées de perturbateurs endocriniens, ces molécules susceptibles de bloquer ou de modifier le système hormonal humain et d'augmenter les pathologies lourdes comme les cancers hormonodépendants, l'infertilité ou le diabète.

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a publié, mardi 2 avril, les conclusions de tests portant sur 66 produits. Une vingtaine de molécules ont été trouvées, des perturbateurs endocriniens utilisés sous forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires, d'adoucissants, d'émollients. Le propylparaben, un conservateur, a été retrouvé dans 28 produits. Un seul des produits analysés ne comportait pas les molécules chimiques recherchées.

L'étude attire l'attention sur plusieurs cosmétiques de la marque Nivea, un déodorant et un gel douche. Dans le Nivea Water Mily & Oil, 2,68 g/kg de propylparaben ont été mesurés, alors que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) fixe la teneur à ne pas dépasser à 2,48 g/kg. Le stick déodorant Dry Confort 48 h contient 180 g/kg de cyclopentasiloxane et 7,7 g/kg en cyclotetrasiloxane, des dérivés du silicone. Un dentifrice Colgate Total renferme 2,09 g/kg de triclosan, un antibactérien qui pourrait avoir des effets sur la thyroïde. Les experts de l'UFC-Que Choisir considèrent que ce produit, s'il est combiné par exemple avec un déodorant contenant aussi du triclosan, présente « un risque significatif ».

Effets à long terme

Ce que craignent les toxicologues, c'est l'effet « cocktail » : l'addition au cours d'une journée de tous ces produits, crème, protection solaire, cumulée à l'exposition à un environnement lui-même pollué par les perturbateurs endocriniens. On retrouve en effet ces molécules dans les vernis, les emballages alimentaires, les parquets, le mobilier, etc. L'un de ces perturbateurs hormonaux, le bisphénol A, est présent dans les bouteilles en plastique, les conserves, la vaisselle.

« Les doses présentes dans les cosmétiques sont le plus souvent en dessous du seuil de risque. Mais il faut rappeler que les perturbateurs endocriniens agissent à faible dose et sur le long terme. Par ailleurs, ce sont les effets cumulatifs qui peuvent être nocifs. Le problème, c'est que la toxicologie classique considère la nocivité de chaque molécule isolément sans prendre en compte les risques liés à l'exposition à un mélange de substances », explique Olivier Andrault, chargé de mission à l'UFC-Que Choisir.

L'association de défense des consommateurs demande donc une adaptation de la réglementation. Elle réclame à la Commission européenne la mise en place d'un programme de recherche indépendant sur les effets à long terme de ces perturbateurs endocriniens et l'obligation pour les fabricants d'afficher des étiquetages complets et précis. Les tests ont montré que la liste des ingrédients affichés par les fabricants sur leurs produits n'était pas toujours fiable. Les produits comportaient des substances non indiquées.

....extraits lemonde du 4 avril 2013