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27/01/2013

Positif : Un béton végétalisable promet un renouveau esthétique et écologique

 Un nouveau béton biologique a été mis au point par des chercheurs de l'Université Polytechnique de Catalogne. Le nouveau composé est adapté à la croissance de mousses, algues et lichens. Les avantages de ce béton sont à la fois environnementaux, thermiques et esthétiques.

Les murs végétaux de Patrick Blanc comme celui du Quai Branly à Paris ou du Caixa Forum de Madrid ont fait des émules. Les chercheurs du groupe de Technologie des Structures de l'UPC ont ainsi développé un nouveau béton multicouches qui supporte la croissance d'organismes vivants. La première couche qui supporte les autres est imperméable, protégeant ainsi la structure qu'elle entoure.

La seconde couche est celle qui permet la croissance des organismes. Sa microstructure permet de capter et retenir l'eau de pluie, favorisant ainsi le développement des micro-organismes comme les algues, les mousses et les lichens. Celle-ci est recouverte d'une troisième couche discontinue faisant office d'imperméabilisation inverse. La surface de l'ensemble est pensée pour faciliter la croissance des végétaux.

Le développement des végétaux permet de contribuer à l'absorption du CO2 atmosphérique. Par ailleurs, le matériau capte plus de radiation solaire, améliorant la conductivité thermique à l'intérieur du bâtiment. Enfin, il permet d'offrir une alternative ornementale dans la ville. En fonction des espèces vivantes qui peuvent y proliférer, il peut proposer différentes tonalités de couleur au cours de l'année. L'idée est alors de créer une sorte de "peinture vivante". Sur cette partie des travaux, les chercheurs coopèrent actuellement avec des collègues belges afin de déterminer les conditions optimales de croissance des végétaux.

A la différence d'un mur végétal, le béton végétal présente une solution intégrée dans le matériau. Nul besoin de construire des structures complexes permettant le maintien, l'irrigation et la croissance des plantes puisque tous les paramètres sont inclus dans le matériau. Les chercheurs ont déjà breveté leur découverte. Le "béton vert" pourrait ainsi faire son apparition sur des nouveaux bâtiments ou lors de la rénovation de bâtiments anciens dans les prochaines années.source bulletins-electroniques

25/01/2013

enfin on s'en doutait depuis un long moment ...l'Europe admet les failles de sa sécurité sanitaire

L'Agence européenne de l'environnement publie un rapport choc sur la prise en compte tardive des alertes. C'est un rapport saisissant que publie, mercredi 23 janvier, l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Intitulé Signaux précoces et leçons tardives : science, précaution, innovation, il pointe tout au long de ses quelque 700 pages, les failles béantes du système de régulation sanitaire et environnementale en vigueur, en Europe comme ailleurs. De l'essence plombée au bisphénol A, en passant par les insecticides systémiques (Gaucho, Cruiser, etc.

voir aussi le papport détaillé ci après  Late lessons from early warnings II - Flyer(1).pdf

19/01/2013

Viande rouge : à consommer avec modération pour réduire le risque de cancer et d'autres pathologies et économiser vos finances, c'est le résultat de cette étude en anglais

Study urges moderation in red meat intake

A study linking red meat and mortality lit up the media in more ways than one. Hundreds of media outlets carried reports about the study. Headline writers had a field day, with entries like “Red meat death study,” “Will red meat kill you?” and “Singing the blues about red meat.”

The warning from the study, done by researchers at the Harvard School of Public Health, sounded ominous. Every extra daily serving of unprocessed red meat (steak, hamburger, pork, etc.) increased the risk of dying prematurely by 13%. Processed red meat (hot dogs, sausage, bacon, and the like) upped the risk by 20%. The results were published in the Archives of Internal Medicine.

The study included more than 121,000 men and women followed for an average of 24 years. All submitted information about their diets every four years. Over the course of the study, almost 24,000 of the participants died. Death rates among those who ate the most red meat were higher than among those who ate the least.

Because this was the largest, longest study to date on the connection between eating red meat and survival, the findings are worth paying attention to. But they aren’t the last word on the topic, and the numbers need to be put into perspective.

A month ago, a Japanese study of more than 51,000 men and women followed for 16 years found no connection between moderate meat consumption (up to three ounces a day) and premature death. Last year, a study by different researchers from the Harvard School of Public Health found no connection between eating unprocessed red meat and the development of heart disease and diabetes, though there was a strong connection with eating processed red meat.

Now for the numbers. Upping your risk of dying by 13% or 20% may nudge you toward becoming a vegetarian—but those are relative risks, comparing death rates in the group eating the least meat with those eating the most. The absolute risks (see them for unprocessed red meat in the table below) sometimes help tell the story a bit more clearly. These numbers are somewhat less scary.

 

Deaths per 1,000 people per year

 

1 serving unprocessed meat a week

2 servings unprocessed meat a day

Women

7.0

8.5

 

3 servings unprocessed meat a week

2 servings unprocessed meat a day

Men

12.3

13.0

The authors of the Archives paper suggest that the increased risk from red meat may come from the saturated fat, cholesterol, and iron it delivers. Potentially cancer-causing compounds generated when cooking red meat at high could also contribute. Sodium, particularly in processed foods, may also play a role. It’s also possible that red-meat eaters may be more likely to have other risk factors for serious, life-shortening diseases.

Try a Mediterranean approach

Given how hard it is to study the effect of food on long-term health, there probably won’t ever be a definitive study of red meat and mortality. The evidence that’s accumulating has me believing that less meat is probably better for health.

One way to cut back on red meat is to follow a Mediterranean-style diet. It is rich in plant-based foods, and doesn’t emphasize meat.

Keep in mind that there’s no such thing as the Mediterranean diet. Instead, there are many ways to go Mediterranean. Here are the basics:

  • Eat fruits, vegetables, whole grains, beans, nuts, and seeds every day; they should make up the lion’s share of foods.
  • Fat, much of it from olive oil, may account for up to 40% of daily calories.
  • Small portions of cheese or yogurt are usually eaten each day, along with a serving of fish, poultry, or eggs.
  • Red meat makes an appearance now and then.
  • Small amounts of red wine are typically taken with meals.

Cutting back on meat can also help the health of the planet. According to an eye-opening book from the Union of Concerned Scientists called The Consumer’s Guide to Effective Environmental Choices, meat consumption is the second most environmentally expensive consumer activity, behind how we transport ourselves from place to place. Making one pound of beef for the table creates 17 times more water pollution and 20 times more habitat alteration than making its caloric equivalent in pasta.

That makes eating less meat an excellent two-fer.

17/01/2013

Centrale nucléaire de Fessenheim : fermeture que dans 5 ans

Pierre-Franck Chevet, nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a indiqué que l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne des centrales nucléaires françaises en activité, nécessitera environ 5 ans.

Contrairement à une mise à l'arrêt provisoire pour raisons de sécurité, "arrêter définitivement un réacteur nécessite des procédures lourdes, équivalentes à celles qui ont prévalu à sa création, soit environ cinq ans" avant qu'un décret puisse être pris par le gouvernement, a expliqué ce mardi 15 janvier Pierre-Franck Chevet, nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), lors d'une rencontre avec les médias....extrait usine nouvelle 15/01/13

11/01/2013

Le portable, dangereux pour la santé? Le débat est encore relancé

SANTE - Plusieurs scientifiques internationaux ont rendu un rapport alarmiste lundi sur les impacts sanitaires liés à l'usage massif du mobile et des technologies sans fil...

Nouvelle alerte contre les ondes. Le Parisien rapporte ce mardi une étude alarmiste menée par plusieurs scientifiques de différents pays. Ces médecins ont analysé 1.800 études réalisées ces cinq dernières années sur les effets des champs électromagnétiques. Leur conclusion? Il «existe un risque accru de développer un gliome (une tumeur cérébrale maligne) avec l’usage du portable».  Dans leur rapport commun, baptisé «Bio Initiative», ces scientifiques vont même jusqu’à établir un lien entre radiofréquences et accroissement du risque de symptômes autistiques. Pour eux, il devient «urgent d’abaisser les seuils d’exposition aux ondes et aux technologies sans fil pour les personnes atteintes d’autisme, les enfants, les futurs parents et pendant la grossesse».

Les mêmes scientifiques avaient publié un premier rapport en 2007 pointant les dangers du portable, des antennes-relais et des connexions Wi-Fi. Un rapport vivement critiqué par l’Agence française de sécurité sanitaire qui dénonçait un «registre militant» et «pas du tout objectif», souligne Le Parisien.  Celle-ci avait toutefois recommandé en 2009 de «réduire l’exposition du public» aux ondes. 

Le 31 janvier, une proposition de loi visant à réduire les risques liés aux ondes électromagnétiques, déposée par le groupe écologiste, doit être étudiée à l’Assemblée nationale......extraits 20 minutes

08/01/2013

Mesures d’urgence pour la relance de la filière photovoltaïque française

Delphine BATHO, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a présenté aujourd’hui un ensemble de mesures visant à atteindre le développement annuel d’au moins 1 000 mégawatts de projets solaires en France en 2013, conformément aux décisions prises dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre dernier.

Le gouvernement a décidé ainsi de doubler les volumes cibles pour le photovoltaïque (1000 mégawatts/an) comparé aux mesures prises suite au Grenelle de l’environnement par le précédent Gouvernement (500 mégawatts/an).
 

1) Grandes installations : soutien aux technologies françaises innovantes



La Ministre a transmis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) les conditions du prochain appel d’offres pour les grandes installations photovoltaïques (d’une puissance supérieure à 250 kilowatts). Cet appel d’offres, d’un volume de 400 mégawatts, sera destiné à parts égales :
- Aux technologies innovantes : photovoltaïque à concentration et photovoltaïque avec suivi du soleil ;
- Aux technologies matures sur ombrières et sur toitures.

Concernant les centrales au sol, l’appel d’offres privilégiera le développement sur des sites dégradés (friches industrielles, anciennes carrières ou décharges etc.) pour éviter les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles.

L’appel d’offres valorisera la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement et du climat ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation. Ces critères ont vocation à soutenir la filière solaire française dans un contexte de concurrence déloyale.

Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013, ciblant notamment d’autres technologies innovantes dans le domaine solaire.

2) Installations de taille moyenne : évolution des critères de l’appel d’offres

Delphine BATHO a décidé de la suite à donner à l’appel d’offres automatique dédié aux installations sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 250 kilowatts. Les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants en termes de retombées industrielles, cet appel d’offres sera poursuivi avec des conditions améliorées pour un volume global de 120 MW sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts. Outre le prix, l’appel d’offres accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques.
 

3) Petites installations : bonification du tarif d’achat en fonction du lieu de fabrication

La Ministre a signé aujourd’hui les arrêtés tarifaires pour les petites installations sur toiture (d’une puissance jusqu’à 100 kilowatts), entérinant le doublement des volumes cibles de 200 à 400 mégawatts par an :
- La grille tarifaire sera simplifiée pour mettre fin à la distinction faite entre installations selon l’usage du bâtiment.
- Les tarifs d’intégration simplifiée au bâti seront augmentés de 5%.
- Tous les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques pour prendre en compte les différences de coût observées.
- Le tarif T5 dédié aux autres installations sera baissé de 20% mais également assorti de la bonification d’au plus 10%, afin de privilégier le développement des installations créatrices d’innovation et de développement local.

L’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10 000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est maîtrisé et estimé entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage.

Un travail à court et moyen terme va être engagé avec les acteurs de la filière sur l’amélioration du financement des entreprises, la structuration de la chaîne de valeur, l’innovation et les choix technologiques du prochain appel d’offres. Un répertoire des entreprises industrielles de la filière photovoltaïque française sera mis en ligne le 1er février afin de faciliter l’information du grand public.

Ces décisions constituent une réponse d’urgence pour le développement de la filière solaire en France, au moment où notre pays s’engage dans le grand chantier de la transition énergétique. Le débat national sur la transition énergétique permettra de définir un cadre prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie solaire et des autres énergies renouvelables dans la perspective de l’objectif fixé par le Président de la République à l’horizon 2025.

 Télécharger le communiqué de presse (PDF - 139 Ko)

Télécharger le dossier de presse (PDF - 728 Ko)
source ministère de l'environnement

 

Les mesures de soutien

400 MW : Objectif annuel pour les "installations résidentielles" et les toitures de moins de 1000 m2, soit un doublement des 200 MW ciblés actuellement.

 400 MW : Objectif du nouvel appel d'offres lancé début 2013 pour les grandes installations (plus de 2 500m2) et les centrales au sol : 200 MW pour les technologies innovantes (dont les installations avec suivi de soleil) et 200 MW pour les technologies matures (installations sur ombrières de parking et sur bâtiments).

 + 10 % : Bonification maximum sur les tarifs de rachat pour les installations « made in Europe ». La valeur des tarifs d'achat est majorée de 5 % si toutes les étapes du processus de transformation des plaquettes de silicium aux cellules des modules photovoltaïques, ou si « toutes les opérations de soudage des cellules, d'assemblage et de lamination des cellules » et de tests électriques des modules photovoltaïques ont été réalisées sur un site de production installé au sein de l'espace économique européen. Si les deux conditions sont vérifiées, la bonification atteint 10 %.

 - 20 % : Diminution du tarif de rachat pour les grandes installations « non intégrées au bâti », avec possibilité de bénéficier de la bonification de 10%.

 + 5 % : Revalorisation du tarif de rachat pour les « petites installations » incorporées à la toiture du bâtiment.

 Raccordement : Mise en place d'un groupe de travail sur les schémas régionaux de raccordement.

 Information : Mise en ligne au 1er février d'un répertoire des entreprises de la filière française afin de faciliter l'information.